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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
2 avril 2018

WWIII : Sarajevo, Munich, Salisbury. Bienvenue à la troisième guerre mondiale par le Professeur Chems Eddine Chitour ...

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

WWIII : Sarajevo, Munich, Salisbury. Bienvenue à la troisième guerre mondiale par le Professeur Chems Eddine Chitour Ecole Polytechnique Alger.

Publié le 2 avril 2018 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII :  Sarajevo, Munich, Salisbury. Bienvenue à la troisième guerre mondiale par le Professeur Chems Eddine Chitour Ecole Polytechnique Alger.

Telles sont les déclencheurs historiques des faits divers qui ont servis d'alibi pour aller en Guerre, dans les trois guerres mondiales du Plan Abert Pike des Francs-Maçons, dont Macron est le digne représentant du pôle ultra-libéral, qui veut faire la Guerre, pour les marchands de canons et la réduction des populations.

L’attentat de Sarajevo est l’assassinat perpétré le dimanche 28 juin 1914 à l'encontre de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois et son épouse, Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, par le nationaliste serbe de Bosnie Gavrilo Princip, membre du groupe Jeune Bosnie (Mlada Bosna). Cet événement est considéré comme l’élément déclencheur de la Première Guerre mondiale qui eut pour conséquence la défaite, la chute et le démembrement des Empires russe, austro-hongrois, allemand et ottoman.

Pendant leur interrogatoire, Prinzip, Čabrinović, et les autres ne dévoilèrent rien de la conspiration. Les autorités estimaient que l'emprisonnement était arbitraire, jusqu'à ce qu'un des membres, Danilo Ilić, au cours d'un banal contrôle de papiers, prenne peur, perde son contrôle, et dévoile tout aux deux agents qui l'avaient arrêté, dont le fait que les armes étaient fournies par le gouvernement serbe.

 

Le chancelier Theobald von Bethmann-Hollweg assura l'Autriche-Hongrie du soutien de l'Empire allemand.

L'Autriche-Hongrie accusa la Serbie de l'assassinat. L'entourage de l'empereur était divisé, le comte Berchtold, ministre des Affaires étrangères après avoir été ambassadeur à Paris, Londres et Saint-Pétersbourg, souhaitait une intervention immédiate en Serbie sans déclaration de guerre tandis que le comte Tisza, Premier ministre hongrois, nationaliste magyar craignant l'annexion de territoires peuplés de Slaves, promeut la voie diplomatique.

Une entrevue à Potsdam avec le chancelier allemand Theobald von Bethmann Hollweg assura les partisans de la guerre du soutien allemand et, au cours du Conseil de la Couronne du 7 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie posa un ultimatum. Seul le comte Tisza s'y opposa. Le lendemain, 8 juillet 1914, il rédigea une lettre qui prévenait ainsi l'Empereur : « Une attaque contre la Serbie amènerait très vraisemblablement l'intervention de la Russie et une guerre mondiale s'ensuivrait ».

L'un des points de cet ultimatum était particulièrement irréalisable, si bien que la Serbie ne put accepter l'ensemble des conditions.

Le 25 juillet 1914, soutenu par la Russie, le gouvernement serbe refuse la participation de policiers autrichiens à l'enquête sur le territoire serbe. Les relations diplomatiques entre les deux États sont rompues.

Le 28 juillet 1914, soutenue par l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie déclare une guerre « préventive » à la Serbie, ce qui, par le jeu des alliances, mènera à la Première Guerre mondiale. L'Europe s'engage alors dans quatre années de guerre.

 

L'empereur François-Joseph (1910).

Dans la Wiener Zeitung du 29 juillet 1914, l'Empereur et Roi François-Joseph déclare à ses sujets : « J'ai tout examiné et tout pesé ; c'est la conscience tranquille que je m'engage sur le chemin que m'indique mon devoir. »

Malgré cette déclaration officielle toujours chargée de rassurer les peuples, d'autres sources affirment que l'empereur octogénaire aurait signé la déclaration de guerre en disant : « Une guerre préventive, c'est comme un suicide par peur de la mort ».

Par ailleurs, suivant la tradition, François-Joseph aurait demandé au pape Pie X de bénir ses armées. Le Saint-Père lui aurait répondu : « Je ne bénis que la paix. »

Tous les membres du complot furent condamnés à l'emprisonnement, sauf Danilo Ilić, qui fut pendu, étant le seul majeur (en Autriche-Hongrie, la peine de mort ne pouvait être appliquée qu'à des condamnés ayant au moins 21 ans). Čabrinović mourut de la tuberculose en prison. Princip succombe également à une tuberculose contractée dans sa cellule le 28 avril 1918.

Dans son ouvrage consacré à l'Histoire des Habsbourg, l'historien Henry Bogdan mentionne :

« Un hommage inattendu fut rendu plus tard à François-Joseph par le président Poincaré : « C'était un souverain riche de bonnes intentions… Il n'a pas voulu le mal, il n'a pas voulu la guerre, mais il s'est entouré de gens qui l'ont faite. » »
L'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler. Accords de Munich de 1938.

L'Allemagne des années 1920, dont le régime politique est la République de Weimar, est notamment caractérisée par la grande inflation de 1923-1924. En 1925, la démocratie s'affaiblit avec l'élection du maréchal Paul von Hindenburg en tant que président. Cependant, un autre homme va poindre dans la vie politique allemande : Adolf Hitler.

Adolf Hitler, né le 20 avril 1889 à Braunau-am-Inn en Autriche, passa son enfance à Linz. Après la mort de ses parents, Adolf Hitler arrive à Vienne dans l'espoir d'entrer à l'Académie des Arts, ce qu'il n'arriva pas à faire. Chômeur, il vit notamment de la vente de ses peintures. En 1913, afin d'échapper au service militaire de l'armée autrichienne, Hitler part en Allemagne. Il sera soldat dans l'armée allemande, plusieurs fois blessé et décoré de la croix de fer (1ère et 2ème classe). Il apprit la défaite allemande à l'hôpital, après avoir subi une attaque au gaz. Suite à la signature du traité de Versailles et à cause des clauses qui y sont contenues, Hitler décide d'entrer en politique afin d'établir une nouvelle Allemagne et de reverser le traité de Versailles. En 1919, il adhère au Parti ouvrier allemand (DAP : Deutsche Arbeiterpartei) et en devient le principal orateur. En 1920, le DAP devient le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP : Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei), dont Hitler devient l'un des leaders. Le NSDAP a pour but initial d'établir une dictature militaire. Le 8 novembre 1923, Hitler et ses hommes tente de prendre le pouvoir en Bavière par le Putsch de la Brasserie de Munich. Suite à l'échec du putsch, Hitler est condamné à 5 ans de prison pour haute trahison, mais n'y resta que 13 mois au cours desquels il définit une nouvelle stratégie pour le parti nazi et écrit « Mein Kampf », livre dans lequel il expose son projet et ses idées politiques. Quatre points principaux sont exposés dans Mein Kampf :

- Mettre fin au Traité de Versailles, ce qui permettrait à l'Allemagne de se remilitariser et de retrouver ses territoires perdus.
- Conquérir de nouveaux territoires à l'est, pour former le Lebensraum (un espace de vie). Cela suppose une guerre contre les soviétiques.
- Créer un 3ème Reich, dans lequel vivrait l'ensemble des populations germanophones, en particulier les Autrichiens et une partie du peuple de Tchécoslovaquie.
- Créer un Etat allemand à race pure, qui serait le plus puissant d'Europe. Selon Hitler, cet objectif suppose l'élimination des Juifs.
Entre 1925 et 1929, le parti nazi réalise de faibles scores aux élections (2% en 1928). Cependant, suite à la Grande Dépression qui commença en 1929, le taux de chômage a fortement augmenté. Aux élections de septembre 1930, le parti nazi est passé de 12 à 107 sièges au Reichstag (parlement). Le 13mars 1932, Hitler se présente aux élections présidentielles face à Hindenburg, soutenu notamment par le SPD. Hindenburg gagna les élections et nomma Franz von Papen, un aristocrate prussien et catholique, au poste de Chancelier. Celui-ci mena une politique autoritaire. Aux élections du 31 juillet 1932, le parti nazi remporta 37,4% des suffrages, ce qui fait de lui le parti le plus largement représenté au Parlement. La classe moyenne, frappée par la crise, donna de très nombreuses voix à Hitler. Von Papen décida d'instaurer des taxes supplémentaires sur les produits britanniques, de réarmer l'Allemagne et réclama le retour des colonies et de la Sarre. Aux élections du 6 novembre 1932, le parti nazi perdit 34 sièges au Parlement, et von Papen, qui n'a pas été soutenu, dû démissionner. En décembre 1932, Hindenburg nomma von Schleicher chancelier. Cependant, 57 jours après, le 30 janvier 1933, Hindenburg nomma Hitler chancelier. Dès lors, ce dernier mis en place un régime totalitaire, décrit plus bas.
 

La marche vers la guerre : Les débuts d'Hitler au pouvoir

En 1933, à peine arrivé au pouvoir, Hitler prend des mesures de restrictions de libertés, comme la fermeture de la presse démocratique, la suppression des partis d’opposition, la suspension de certains droits civils et l’expulsion des Juifs du service public. Ces mesures ont engendré des manifestations dans de nombreux pays et des organisations juives ont appelé le président américain, Roosevelt, à boycotter les produits allemands. Ce à quoi Hitler répond que l’Allemagne ne désire que la paix.

Après avoir quitté la Conférence mondiale pour la réduction et la limitation des armements en 1932 au prétexte que l’égalité des droits (d’ordres militaires notamment) n’était pas respectée, Hitler fait sortir l’Allemagne de la Société des Nations en octobre 1933.

En janvier 1934, Hitler signe un pacte de non-agression avec la Pologne. Pour la Pologne, ce pacte est un rempart aux ambitions soviétiques ; pour Hitler, c’est l’occasion d’augmenter l’influence de l’Allemagne sur la Pologne. Ce pacte a été vu comme un gage de paix par les Britanniques.

En 1934 toujours, des rumeurs d’Anschluss, c’est-à-dire l’union de l’Autriche et de l’Allemagne, commencent à apparaître. Le chancelier autrichien, Dollfuss, qui s’oppose à cette idée, interdit le parti nazi autrichien. En juillet 1934, il est assassiné par des pro-nazis. Dans la nuit du 29 au 30 juin 1934, Hitler fait éliminer ses principaux opposants voire concurrents au sein de son propre parti, comme le général von Schleicher, ancien chancelier, et Ernst Röhm, le chef des SA. Cet événement, appelé la "Nuit des longs couteaux", crée un climat de terreur vis-à-vis des opposants au régime et est bien reçu par les milieux les plus conservateurs ainsi que par certains grands industriels. En août 1934, le président Paul von Hindenburg décède : Hitler renforce son pouvoir en abolissant la Constitution de Weimar, en supprimant le poste de Président et se proclame "Führer" (terme allemand qui signifie "guide") du peuple allemand.

En mars 1935, l’Allemagne annonce officiellement son réarmement : son armée atteint 400 000 soldats, contre un maximum de 100 000 prévu par le Traité de Versailles, et de vastes programmes destinés à développer les forces aériennes et navales sont lancés. En avril, la Conférence de Stresa réunit la France, la Grande-Bretagne et l’Italie, qui condamnent l’évolution des choses en Allemagne. Néanmoins, aucune sanction réelle et efficace n’a été prise à l’encontre de l’Allemagne. En mai, différents traités d’alliances défensives sont conclus entre la France, l’URSS et la Tchécoslovaquie. Le mois suivant, la Grande-Bretagne signe un traité avec l’Allemagne, par lequel la flotte navale allemande ne doit pas dépasser 35% de la flotte britannique, la Navy. En réalité, ce traité est une victoire diplomatique d’Hitler qui voit le réarmement de l’Allemagne reconnu et signe un pied de nez au "front de Stresa".

La faiblesse de la Société des Nations (SDN) et la politique d’apaisement de Neville Chamberlain, Premier ministre britannique

En octobre 1935, l’Italie envahit l’actuelle Ethiopie, jusqu’alors dernier Etat indépendant d’Afrique. Les sanctions prises par la SDN pour contrer cette invasion ont été inefficaces, et des Etats, comme la France, ont même trouvé un accord avec l’Italie.

En 1936, l’Allemagne remilitarise la Rhénanie, sans grande réaction de la part des Etats membres de la Société des Nations. L’Allemagne renforce ainsi sa position stratégique en Europe, et viole l’une des clauses du Traité de Versailles. Les réactions des pays européens, en particulier la Grande-Bretagne, ont été modérées. La même année, Hitler obtient la supervision de la politique étrangère de l’Autriche, en contrepartie de la garantie de sa souveraineté. De plus, il est décidé que les Jeux Olympiques seront organisés à Munich, en 1938.

Entre 1931 et 1936, le Japon a fortement augmenté la part de ses revenus alloués au budget militaire, et souhaite développer sa sphère d’influence. Les tensions montent donc, en Europe, mais également dans le Pacifique, et la Société des Nations semble impuissante. Parallèlement, le Premier ministre britannique prône une politique d’apaisement, motivée par le souvenir de la Première guerre mondiale, appelée la Der des ders. Hitler bénéficia de cette politique également lors de l’Anschluss, en 1938, qui est l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne, et également lorsqu’il a annexé les Sudètes, annexion approuvée par les Accords de Munich, signés par la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Italie, représentés respectivement par Edouard Daladier, Neville Chamberlain, Adolf Hitler et Benito Mussolini.

La déclaration de guerre

Le 23 août 1939, alors qu’Hitler a déjà prévu l’invasion de la Pologne, le pacte germano-soviétique est signé entre l’Allemagne et l’URSS du 23 Août 1939 au 22 Juin 1941. Il s’agit d’un traité de non-agression entre les deux pays.

Le 1er septembre, l’Allemagne envahit la Pologne, ce qui provoque la déclaration de guerre de la France et de la Grande-Bretagne : c’est le début de la Seconde Guerre mondiale.

SALISBURY : Moscou pose 10 questions à Paris sur son implication dans l'enquête sur l'affaire Skripal.
Moscou pose 10 questions à Paris sur son implication dans l'enquête sur l'affaire Skripal© Daniel Leal-Olivas Source: AFP
Image d'illustration
Dans une liste publique de 10 questions adressée le 31 mars aux autorités françaises, l'ambassade de Russie en France interroge Paris quant à l'assistance technique apportée à Londres, dans l'enquête sur l'affaire Sergueï Skripal. L'ambassade de Russie en France a envoyé le 31 mars aux autorités françaises une liste de 10 questions, détaillées ci-dessous, afin de mettre en lumière leur implication dans l'enquête menée par le Royaume-Uni dans l'affaire de l'empoisonnement sur le sol britannique de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia. Pour la Russie la G.B. a fait une déclaration de Guerre, mais on ne pensait pas que la France suive, et si la France ne répond pas aux 10 questions, on ne pourra que la considérer dans le camp de l'OTAN où elle se trouve déjà, c'est à dire une ennemie. 

1. Sous quel motif la France a-t-elle été appelée à accorder une assistance technique dans l'enquête du Royaume-Uni sur l'incident à Salisbury ?

2. La France a-t-elle envoyé une note officielle à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) concernant son implication dans la partie technique de l'enquête sur l'incident à Salisbury ?

3. Quelles preuves le Royaume-Uni a-t-il transmises à la France dans le cadre technique de l'enquête ?

4. Des spécialistes français ont-ils été présents lorsque des échantillons biologiques ont été prélevés sur Sergueï Skripal et Ioulia Skripal ?

5. Des spécialistes français ont-ils étudié les échantillons biologiques prélevés sur Sergueï Skripal et Ioulia Skripal et, le cas échéant, dans quels laboratoires ces études ont-elles été menées ? 

6. Sur la base de quels éléments les spécialistes français ont-ils conclu dans cette affaire à l'utilisation de l'agent chimique de guerre de type Novitchok (selon la terminologie britannique) ou de ses analogues ?

7. De quelle expertise dispose la France dans le domaine de l'étude des agents chimiques de guerre de ce type ou de ses analogues ?

8. Sur la base de quels éléments (marqueurs) les spécialistes français ont-ils établi «l'origine russe» de la substance utilisée à Salisbury ?

9. La France dispose-t-elle d'échantillons de contrôle de l'agent chimique de combat Novitchok (selon la terminologie britannique) ou de ses analogues ?

10. Des échantillons de l'agent chimique de guerre de ce type ou ses analogues ont-ils été développés en France et, si oui, à quelles fins ?

14 questions à Londres

Moscou, qui qualifie l'affaire de «fabriquée par le Royaume-Uni contre la Russie», a également envoyé une liste de 14 questions au ministère britannique des Affaires étrangères, exigeant que Londres révèle les détails de l'enquête, le 31 mars.

La Russie souhaite notamment comprendre pourquoi un accès consulaire aux deux citoyens russes empoisonnés lui a été refusé, et s'interroge sur les antidotes qui leur ont été administrés : «Comment se fait-il que les médecins britanniques sur les lieux de l'incident avaient ces antidotes en leur possession ?»

Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients, sur un banc près d'un centre commercial à Salisbury le 4 mars. Dix jours plus tard, Londres a désigné Moscou comme responsable de cet empoisonnement. Le Royaume-Uni a alors décidé d'expulser 23 diplomates russes et annoncé le gel des relations bilatérales. La Russie, qui clame son innocence et accuse Londres de ne «pas vouloir entendre les réponses», a riposté en ordonnant l'expulsion de diplomates britanniques et la fin des activités du British Council sur son territoire.

Emboîtant le pas à Londres, une vingtaine d'Etats occidentaux dont la France ont annoncé l'expulsion de plus de 120 diplomates russes, les 26 et 27 mars. Dénonçant une «provocation», Moscou a répliqué par une réponse symétrique, expulsant notamment quatre diplomates français et 60 diplomates américains.

Lire aussi : Affaire Skripal : l’état de la fille de l’ex-agent double russe s’améliore

 


La Commission européenne a présenté, le 28 mars 2018, un plan pour un « Schengen militaire » [1].

Contrairement à ce que laisse entendre la référence aux accords de libre-circulation de Schengen, le « Schengen militaire » n’est pas un projet européen, mais une volonté de l’Otan. Il vise non pas à autoriser les armées des États-membres de l’Union à circuler sans formalités sur le territoire de l’Union, mais à accorder ce privilège à toutes les armées de l’Otan (y compris les armées US ou turques). D’où l’importance accordée prioritairement aux ports et aéroports sur les voies routières.

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Ce projet ne doit pas être interprété en fonction de l’actualité (« affaire Skripal »). Il a été conçu par l’Otan il y a deux ans et était déjà évoqué dans un rapport parlementaire européen d’octobre 2016. Selon des documents internes de l’Alliance, il pourrait aussi bien être mis en œuvre en cas de guerre contre la Russie, qu’en cas de soulèvement populaire dans un des États membres de l’Otan (À quand l’armée US pour réprimer des émeutes dans les banlieues des grandes villes ?).

25 des 28 États-membres sont priés d’établir une carte de leurs voies de communication et de préciser les travaux nécessaires sur leurs routes, tunnels et ponts, pour les rendre praticables aux armées de l’Otan. Ils devront aussi s’entendre sur les dispenses nécessaires aux lois et règlements en vigueur interdisant le transport d’armes et matériels militaires sur leur territoire.

Sarajevo, Munich, Salisbury. Bienvenue à la troisième guerre mondiale.

Par Chems Eddine Chitour

«Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent.» J-PSartre

Décidément cette année 2018 est riche en évènements tous aussi stressants les uns que les autres. On peut se tromper dur que le Brexit, l’avènement de l’administration Trump, la défaite de Daesh et la récupération de ses territoires par l’Etat et le peuple syrien, notamment avec le feuilleton de la Ghouta que les Occidentaux ont tenté à tout prix de maintenir, sont autant de signes avant-coureurs d’un ensauvagement du monde Cependant, l’imminence d’un clash ne s’est jamais autant affermi qu’avec l’affaire de l’espion russe. Une excellente syntèse est présentée dans la contribution suivante:

«L’affaire Skripal, dont les répercussions politiques internationales sont très importantes, semble poser aux enquêteurs, aux politiques, aux médias et aux opinions publiques un certain nombre de questions auxquelles les réponses apportées jusqu’à présent ne sont pas totalement satisfaisantes. (…) Le 4 mars 2018 Sergueï Skripal, 66 ans, un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, ainsi que sa fille, ont été retrouvés inconscients aux abords d’un centre commercial de Salisbury, au Royaume-Uni. Recruté comme agent double par les services britanniques en 1995 et condamné en Russie à 13 ans de prison pour trahison en 2004, M. Skripal a obtenu l’asile au Royaume-Uni en 2010 après un échange d’agents de renseignement entre la Russie et les États-Unis. Selon les enquêteurs britanniques, il s’agirait d’un empoisonnement au gaz Novitchok. L’existence d’un tel produit a été rendue publique par le témoignage dans les années 1990 d’un seul dissident russe, Vil Mirzayanov (83 ans aujourd’hui), chimiste militaire. Les révélations de Mirzayanov n’ont jamais été confirmées par aucune source indépendante, ni par aucun autre dissident. Mieux, l’Organisation onusienne pour l’interdiction des armes chimiques (Oiac) conclut dans un rapport de 2013 d’un comité scientifique comprenant des représentants US, UK, France, Russie et Allemagne qu’«elle n’a pas d’information suffisante pour se prononcer sur l’existence et les propriétés du «Novitchok»».(1)

Quelles conséquences faut-il attendre de cette farce politico-médiatique?

«En 2016, le docteur Robin Black, chef du seul laboratoire de détection britannique d’arme chimique de Porton écrit dans une publication scientifique (Royal Society of Chemistry): «Les indices de l’existence éventuelle d’un tel produit sont quasi-inexistants et sa composition reste inconnue. (Robin Black. (2016) Development, Historical Use and Properties of Chemical Warfare Agents.) (…) Avec le soutien instantané et quasi unanime des médias, les politiques britanniques n’ont pas tardé à désigner la Russie comme responsable de cette «attaque contre le Royaume-Uni» et ont expulsé 23 diplomates russes. Ils ont toutefois rechigné à fournir un échantillon du produit identifié à l’Oiac et refusé bien sûr, de le fournir à la Russie, qui proposait son aide aux enquêteurs britanniques. Pourquoi donc ces cachotteries? L’hystérie politico-médiatique immédiate fait étrangement penser à l’ «orchestration» de l’affaire des armes de destruction massive de Saddam Hussein de 2003, mais pas que… Une hystérie semblable avait régné pendant six semaines lors de l’affaire de Timisoara (Roumanie) en 1989, lors de l’affaire des couveuses dont les méchants soldats de Saddam arrachaient les nourrissons en 1990, lors de l’affaire des gaz de la Ghoutha en 2013. Toutes ces affaires ont été reconnues, a posteriori, comme des mensonges destinés à fournir des prétextes (faux évidemment) pour s’ingérer militairement dans les affaires d’un Etat et en faire tomber le gouvernement.» (1)

«Le président Poutine est tout, sauf un imbécile, poursuit le général Dominique Delawarde. C’est du moins ce qu’en disent tous ceux, politiques ou journalistes occidentaux, qui l’ont rencontré. Ce président est aujourd’hui fortement occupé par une série de défis ou de crises à résoudre de portée mondiale: la crise ukrainienne, la crise syrienne, la crise nord-coréenne, la crise de l’accord nucléaire iranien, l’élection présidentielle russe. Est-il seulement envisageable que cet homme très occupé décide, d’éliminer un ex-espion qu’il a lui-même libéré en 2010 et qui ne représente plus aucune menace pour la Russie depuis bien longtemps? et pourquoi choisir ce moment? Ma réponse est non: cette hypothèse n’a pas une once de crédibilité et décrédibilise même complètement ceux qui la privilégient et qui nous prennent pour des imbéciles. (politiques et médias) (…) La piste russe ne tient pas la route: pas de mobile, mauvais choix de date, très mauvaise exécution du «travail»…(1)

«Quel commanditaire étatique pourrait, aujourd’hui, avoir des raisons d’en vouloir à la Russie et la capacité d’agir tant sur le terrain, que sur les sphères politiques et médiatiques britanniques pour obtenir les résultats que nous observons aujourd’hui?Le premier est incontestablement Israël: Les multiples visites de Netanyahu à Poutine pour le convaincre de lâcher l’Iran et la Syrie n’ont jamais réussi à faire fléchir ce dernier. Il conviendrait donc d’agir et d’accroître la pression sur lui pour le contraindre à lâcher du lest. Israël dispose, par le biais d’une diaspora riche et puissante et de nombreux sayanims, d’une influence considérable et d’une capacité d’action dans le monde entier, mais plus particulièrement aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France, pays dans lesquels il contrôle les médias les plus influents, la politique étrangère et même, à un certain degré, les chefs d’Etat. On ne peut pas exclure une piste israélienne. (…) Les Etats-Unis ont, eux aussi, d’excellentes raisons d’en vouloir à la Russie et les capacités d’agir. (…) La «perfide» Albion, surnom fort bien porté par le Royaume-Uni, compte tenu du nombre de coups tordus qu’elle a pu monter dans l’histoire, ne manque pas, elle aussi, de mobiles pour avoir conçu et exécuté un tel montage sur son territoire. (…)Les services de Théresa May pourraient avoir agi comme poisson pilote des USA ou plus directement d’Israël. (…)» (1)

Quel serait le commanditaire?

Poutine n’aurait jamais fait cela car il aurait brisé une énorme règle du jeu d’espionnage s’il était derrière l’empoisonnement de l’ex-agent Serguei Skripal. Comme l’écrit Jake Kanter:

«Les contrats d’échange d’espionnage entre les Russes et les Occidentaux garantissent généralement la sécurité des agents impliqués. Mais si la preuve conduit à Moscou, Poutine mettra en péril un pacte d’espionnage avec l’Occident qui remonte au plus fort de la Guerre froide. Skripal faisait partie d’un ambitieux accord d’échange d’espionnage avec les Etats-Unis en 2010, lorsque quatre agents russes qui avaient trahi leur pays ont été libérés par le Kremlin en échange de 10 espions russes aux Etats-Unis. (…) Le professeur Anthony Glees, directeur du Centre d’études sur la sécurité et le renseignement à l’Université de Buckingham, a ajouté que les Russes prenaient des échanges d’espions «très au sérieux» parce qu’ils craignaient que «personne ne les échangera à nouveau». Il a dit que si la Russie avait vraiment voulu tuer Skripal, elle aurait pu l’exécuter en prison.» (2)

La piste anglaise

Jusqu’à présent, on ne sait toujours rien du produit, la Russie a demandé en vain une réunion de l’Oranisation Internationale contre les Armes Chimiques, c’est la sourde oreille occidentale. Selon le site WhatDoesItMean, l’agent double russe Serguei Skripal et sa fille ont été assassinés par le MI6 parce qu’il voulait racheter son retour en Russie, contre la fourniture à la Russie de documents en sa possession, prouvant que le dossier de la fausse collusion «Trump-Russie» ou «RussiaGate» a été complètement monté par le MI6. Dans notre article : «La GB utilise un empoisonnement sous faux drapeau pour en accuser la Russie» (…) Les États-Unis et le Royaume-Uni savent donc comment le fabriquer. Comme par hasard, le laboratoire d’armes chimiques de l’armée britannique de Porton Down, est à seulement 8 miles de Salisbury où les Skripals auraient été empoisonnés.» (3)

«(…) La Russie, déjà sous sanction, s’organisera toujours un peu plus, à l’écart de l’Union européenne avec les pays, toujours plus nombreux, qui lui font confiance. L’Union européenne se tirera, une fois de plus, une balle dans le pied, en perdant tout ou partie de ses positions dans un pays aux grandes potentialités, à la plus grande satisfaction de nos amis américains qui continueront, sans vergogne, à nous imposer l’extraterritorialité de leur législation. (…)» (1)

Salisbury sera-t-il le nouveau Sarajevo?

Sommes-nous dans une atmosphère de bruit de bottes? L’affaire Skripal sera-t-elle considérée par les historiens comme la cause principale de la 3-ème guerre mondiale? On peut le craindre au vu des réactions hystériques des pays occidentaux contre la Russie. Dans un premier temps, la Grande-Bretagne expulse 40 diplomates russes. Dans un second temps, au nom d’on ne sait quelle «solidarité», 14 pays européens, France en tête, expulsent également des diplomates russes. En se basant sur la bonne parole britannique. Au nom de la même «solidarité», les Etats-Unis eux ne lésinent pas en expulsant 60 diplomates russes! La réponse de la Russie à ces expulsions ne se fait pas attendre: Elle expulse 40 diplomates anglais et va en expulser des Français, Polonais, Lituaniens, etc, et Américains. Jusque-là, on peut considérer qu’on est dans une situation classique. (…) Mais la suite annoncée sort complètement du cadre habituel des «tensions politiques»: La Première Guerre mondiale a été déclenchée par l’assassinat d’un homme à Sarajevo, dans un contexte quasi-similaire avec la situation actuelle: Une série de crises, la perte de confiance entre les pays, un armement considérable de tous les côtés et un bourrage de crane des citoyens de tous les pays «contre l’ennemi». Alors que la dirigeante britannique compare la Russie à l’Allemagne nazie, certains appellent à boycotter la Coupe du monde de football à Moscou en juin prochain» (4)

« La haine compulsive des élites occidentales envers le président Poutine surpasse tout ce que l’on a pu voir pendant la Guerre froide. En Syrie, en Ukraine, au Moyen-Orient, au Proche-Orient, en Eurasie; et maintenant cette haine s’est infiltrée jusque dans le Conseil de sécurité, le laissant irrémédiablement polarisé – et paralysé. Cette hostilité s’est également propagée à tous les alliés de la Russie, les contaminant. Ed Curtis nous rappelle l’escalade quasi asymptotique des antagonismes au cours des dernières semaines: «Cela s’est produit alors que les revendications du Russiagate éclataient en morceaux… Dans tous les médias, des grands noms comme le New York Times, CNN, National Public Radio, The Washington Post, The Atlantic et Nation magazine, jusqu’aux publications de gauche comme Mother Jones et Who What Why, (…) En présentant l’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle américaine comme «une attaque contre la démocratie américaine» et donc «un acte de guerre» l’ État profond américain dit implicitement que tout comme l’acte de guerre à Pearl Harbour a entraîné une guerre de représailles contre le Japon, les efforts de la Russie pour subvertir l’Amérique exigent des représailles similaires’. (…) Une guerre par inadvertance est une forte possibilité, bien sûr: Israël et l’Arabie saoudite connaissent tous deux des crises de leadership national. Israël peut aller trop loin, et l’Amérique peut aussi aller trop loin dans son désir de soutenir Israël Téhéran » (4).

« Revenons à l’hystérie russe. (…) Depuis le Strategic Statement [déclaration de stratégie] qui faisait de la Russie et de la Chine des «rivaux et concurrents», la Defense Posture Statement [Déclaration sur la posture de défense] a élevé ces derniers du statut de simples rivaux à celui de «puissances révisionnistes» c’est-à-dire des pays rebelles voulant renverser l’ordre mondial par la force militaire (…) Les généraux américains se sont plaints que leur ancienne domination mondiale incontestée du ciel et du terrain était érodée par la Russie qui agit comme un «incendiaire» [de la stabilité] tout en se présentant comme les «pompiers» [en Syrie]. La domination aérienne de l’Amérique doit être réaffirmée, a sous-entendu le général Votel. (…) Le président russe a annoncé une série de nouvelles armes (y compris de nouveaux missiles à propulsion nucléaire invulnérables à toute défense antimissile, des armes hypersoniques et des drones sous-marins, entre autres) qui ramènent remarquablement la situation au statu quo d’avant – une situation de destruction mutuelle assurée (MAD), si l’Otan envisageait d’attaquer la Russie.» (5)

Les nuages de la guerre ne feront-ils que passer ou la tempête va-t-elle faire rage?

«Il a aussi déclaré qu’il avait averti à plusieurs reprises Washington de ne pas déployer de missiles ABM autour de la Russie (…) L’hystérique rhétorique anti-russe se poursuivra – car elle est si profondément enracinée qu’elle en est devenue un «acte de foi» – Il reste maintenant à savoir ce que la tentative russe de «dire la vérité face au puissant» aura comme effet sur la politique américaine à l’égard de la Corée du Nord. (…) Quand la Grande-Bretagne, au moment de sa faiblesse au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, voulait que le monde sache qu’elle restait forte, elle chercha à démontrer que son pouvoir valait encore quelque chose par le biais de la désastreuse campagne de Suez. Espérons que la Corée du Nord ne devienne pas le «moment Suez» de l’Amérique» (5).

« Quinze ans après le déclenchement de la «guerre contre le terrorisme» écrit Marc Cher-Leparrain menée par les États-Unis et relayée par la plupart des pays occidentaux dont la France, on compte de plus en plus d’attaques qualifiées de «terroristes». N’est-il pas temps pour l’Occident de s’interroger sur ses responsabilités, sur l’inefficacité avérée des «solutions» policières et militaires contre le djihadisme et sur sa responsabilité dans la «fabrication des terroristes»? (6)

La Russie n’est pas la Libye, ni le Yémen, et un seul missile russe annihile un pays comme l’Angleterre ou la France. Ils devraient s’en souvenir, mais manifestement, toute cette bande d’assassins est prête pour tenter le pillage suprême; La Grande Russie ne commence pas les guerres, mais elle les termine. Les États-Unis n’ont rien à faire de l’Europe qui est destinée à recevoir le premier choc en cas de guerre avec la Russie.

Pour Boris Johnson «Poutine va utiliser le Mondial de foot comme Hitler a utilisé les Jeux olympiques de 1936, c’est-à-dire pour dissimuler le régime brutal, corrompu, dont il est responsable.» Le secrétaire général de l’Otan Stoltenberg accuse la Russie de la «première utilisation d’un agent neurotoxique sur le territoire de l’Alliance», c’est-à-dire d’un véritable acte de guerre; de «miner nos institutions démocratiques», c’est-à-dire de conduire une action subversive à l’intérieur des démocraties occidentales; de «violer l’intégrité territoriale de l’Ukraine», c’est-à-dire d’avoir commencé l’invasion de l’Europe. Face au «comportement irresponsable de la Russie», annonce Stoltenberg, «l’Otan est en train de répondre». (…)Ainsi prépare-t-on l’opinion publique à un renforcement ultérieur de la machine de guerre de l’Alliance sous commandement USA, comprenant le déploiement des nouvelles bombes nucléaires B61-12 et probablement aussi de nouveaux missiles nucléaires états-uniens en Europe». (7)

Interviewé par Vladimir Soloviev  sur le fait que si la faisait l’objet d’une attaque nucléaire (…) Quant au bouton nucléaire, pour le dire clairement, je pense que la question est déplacée. Mais ce n’est pas nous qui avons commencé tout ça. Permettez-moi de vous rappeler que la première bombe atomique n’a pas été créée par la Russie mais par les Etats-Unis. nous n’avons jamais utilisé d’arme nucléaire. Ce sont les Etats-Unis qui l’ont utilisée contre le Japon. D’ailleurs, dans de nombreux manuels scolaires japonais, ce fait est passé sous silence et imputé aux ‘Alliés’. Quels ‘Alliés’ ? L’Union Soviétique était alliée des Etats-Unis mais ils ne nous ont même pas informés (…) Quant à votre question, elle est bien sûr très importante et très sensible, mais je tiens à ce que vous sachiez, ainsi que le peuple russe et tous ceux qui nous écoutent à l’étranger, que nos plans pour l’utilisation d’armes nucléaires (et j’espère que cela n’arrivera jamais), mais nos plans théoriques prévoient seulement un ‘lancement de contre-attaque’. Qu’est-ce que ça signifie ? Que la décision d’utiliser les armes nucléaires ne peut être prise que dans le cas où notre système d’alerte anticipée détecte non seulement le lancement d’un missile, mais donne également une prévision précise de sa trajectoire de vol et du moment de l’impact des têtes nucléaires sur le territoire de la Fédération de Russie. En d’autres mots, si quelqu’un décide de détruire la Russie, nous aurons légitimement le droit de riposter. Certes, ce serait une catastrophe planétaire, ce serait une catastrophe absolue pour le monde entier et l’humanité. Mais en tant que citoyen russe et dirigeant de l’Etat russe, je me pose la question : à quoi bon ce monde s’il n’y a plus de Russie ?(… ) (8)

 

La vision occidentale de la punition et d’affirmer que le droit est toujours de leur côté fait que nous allons vers l’escalade Il est à prévoir le boycott des JO de Moscou de l’empire soviétique, à l’époque ceux de Sotchi, récemment sont une constante de l’Empire et de ses vassaux. Même le langage est dégradant: Hollande parle de punir Assad. Pour les Etats-Unis tout ce qui peut nuire aux relations entre l’Europe et la Russie est du pain bénit; On est loin de la vision de de Gaulle qui rêvait d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural. L’Europe a perdu définitivement son magistère ou ce qu’il en restait en s’embarquant pour l’ouverture dont elle ne tirera aucun avantage si ce n’est d’ajouter au chaos actuel du Moyen-Orient.

Einstein a dit un jour qu’il ne savait pas comment  se terminerait la troisième guerre mondiale, ce dont il était sûr c’est que la quatrième guerre mondiale se fera avec des pierres et des bâtons, indiquant ce faisant que la guerre précédente ramènerait l’homme à l’âge de pierre. Phrase prémonitoire s’il en est, Georges  Bush  père- dans un accès d’hubris du fait que les Etats Unis, étaient devenus une hyper-puissance selon le mot d’Hubert Védrine, suite à la disparition de l’Empire Soviétique-  n’avait il pas promis à Saddam  Hussein de ramener l’Irak à l’âge de pierre ? Sartre a bien raison d’écrire que pendant les guerres  ce sont les pauvres qui meurent, les faibles,  les déshérités , les damnés de la Terre… Ainsi  va le Monde depuis qu’il est monde…

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger

 

Notes

1.Général Dominique Delawarde http://www.association-eclat.fr/delawarde-dominique E92.html

2.http://www.businessinsider.fr/us/sergei-skripal-poisoning-russia-spy-swap-deals-at-risk-2018-3

3.https://reseauinternational.net/affaire-skripal-verite-oumensonge/#dwfEyFFKROxUfpcG.99

4.https://reseauinternational.net/salisbury-sera-t-il-le-nouveau-sarajevo/#gMifJcJ3WgAmfEFf.99

5.Alastair Crooke, http://lesakerfrancophone. fr/les-nuages-de-la-guerre-ne-feront-ils-que-passer-ou-la-tempete-va-t-elle-faire-rage

6.https://orientxxi.info/magazine/tant-que-l-occident-fabriquera-des-terroristes-il-y-aura-des-attentats,1914

7.https://reseauinternational.net/la-nouvelle-campagne-de-russie/#F7PgVdB8GygBMYSB.99

8.https://reseauinternational.net/vladimir-poutine-si-la-russie-est-attaquee-ce-sera-la-fin-du-monde/#jciXqeK1ofxgLBZf.99

Article de référence :

http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/289383-bienvenue-a-la-troisieme-guerre-mondiale.html

 

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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