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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
2 avril 2018

WWIII : MACRON ENTRAÎNE LA FRANCE DANS LA GUERRE CONTRE LA TURQUIE, LA SYRIE, L'IRAN ET LA RUSSIE...

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

WWIII : MACRON ENTRAÎNE LA FRANCE DANS LA GUERRE CONTRE LA TURQUIE, LA SYRIE, L'IRAN ET LA RUSSIE. ELLE PARTICIPE AU GRAND KURDISTAN QUI DEVIENDRA LE GRAND ISRAËL. LES OPERATIONS MILITAIRES SONT EN COURS.

Publié le 2 avril 2018 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : MACRON ENTRAÎNE LA FRANCE DANS LA GUERRE CONTRE LA TURQUIE, LA SYRIE, L'IRAN ET LA RUSSIE. ELLE PARTICIPE AU GRAND KURDISTAN QUI DEVIENDRA LE GRAND ISRAËL. LES OPERATIONS MILITAIRES SONT EN COURS. Erdogan veut lancer une armée commune de tous les pays musulmans à l’assaut d’Israël , il est le chef des Arabes, le roi du Sud, ses armées ont le stock d'armes nucléaires d'Incirlik, et il compte les utiliser.

 

L’Agence Anadolu a publié une carte des cinq bases militaires secrètes de la France en Syrie (dont l’usine de Lafarge-Holcim). L’Agence précise que le 1er RPIMa (régiment parachutiste d’infanterie de Marine) est déployé sur le sol syrien. En outre 30 soldats français supplémentaires sont présents à Rakka et 70 sur divers autres sites.La présence militaire française en Syrie est illégale au regard du Droit international. Cette publication constitue un avertissement à la France qui a annoncé soutenir les terroristes du YPG, une organisation kurde pro-atlantiste.

Le président Recep Tayyip Erdoğan a mis en garde la France, le 30 mars 2018, lors d’un violent discours faisant suite à la rencontre du président Macron avec une délégation du PYD.Selon l’Elysée, Emmanuel Macron a reçu une délégation des SDF (Forces démocratiques de Syrie), mais cette dénomination n’est qu’un habillage du PYD, l’organisation sœur du PKK turc.

Selon l’ancien chef d’état-major turc, le général İlker Başbuğ, le PKK et le PYD, après avoir été des organisations marxistes-léninistes pro-soviétiques et pro-syriennes, sont devenues des groupes anarchistes pro-atlantiques. Le président Erdoğan a souligné que la France accueillait des bureaux du PKK et du PYD à Paris, alors que ces organisations sont responsables d’une multitude d’attentats ayant coûté la vie à 40 000 citoyens turcs. La Turquie n’a pas besoin d’un médiateur avec des groupes terroristes a-t-il scandé.

Menaçant, Recep Tayyip Erdoğan a déclaré que si la France ne faisait pas marche arrière, elle ne manquerait pas de subir sur son territoire les conséquences de sa politique ; une menace qui n’est pas sans rappeler celle qu’il prononça avant les attentats de Paris et de Bruxelles.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, a téléphoné à son homologue français, Jean-Yves Le Drian, pour lui faire part de sa stupeur. L’Élysée a précisé que contrairement aux déclarations de « l’ambassadeur » du « Rojava » à Paris, le France ne prévoyait pas d’opérations en Syrie en dehors de la Coalition internationale ; des explications qui ne changent rien car c’est cette Coalition qui a créé l’habillage des FDS afin de continuer à utiliser les mercenaires du PKK-PYD contre Damas.

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Photo: Al Jazeera
 

En mars, le quotidien Yeni Şafak, porte-voix du régime turc, a publié un article intitulé « Un appel à l'action urgente », et sur son site Internet « Et si une armée de l'Islam se formait contre Israël ? »

L’article appelle les 57 Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à former une armée commune pour attaquer simultanément Israël de toutes parts : « Si les Etats membres de l'OCI s'unissent militairement, ils formeront l'armée la plus grande et la plus complète du monde. Le nombre de soldats actifs serait d'au moins 5 206 100, tandis que le budget atteindrait environ 175 milliards de dollars US. […] Il est possible de se mobiliser rapidement 500 chars et véhicules blindés, 100 avions et 500 hélicoptères d'attaque et 50 navires. »

Le président Erdogan n'a pas nié son soutien à cet article et a déclaré à plusieurs reprises son souhait de ressusciter l'Empire ottoman.

Le tyran a établi des bases militaires au Qatar et en Somalie et a récemment conclu un accord avec le Soudan pour acquérir une île soudanaise dans la mer Rouge qui servira de base militaire.

Il a également menacé à plusieurs reprises d'envahir les îles grecques en Méditerranée et a récemment pénétré en Syrie [région d’Afrin] sous prétexte de lutter contre le terrorisme kurde.

Erdogan a également emprisonné des journalistes et des militants qui se sont prononcés contre son régime.

En même temps, l'Union européenne demande instamment à ses membres d'approuver un montant supplémentaire de 3,7 milliards d'euros pour aider la Turquie à faire face aux réfugiés syriens arrivés sur son sol. […]

Source : Daily Express, 27 mars 2018

Les relations se sont tendues entre Ankara et Paris après que le président français Emmanuel Macron a exprimé son soutien aux combattants kurdes des Forces démocratiques syriennes (par soutien de la liberté en général) (FDS) , menées par les Unités de protection du peuple (YPG) qui sont actuellement la cible d'une opération militaire antiterroriste turque.

La déclaration du président Macron a fait l'effet d'une bombe en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan s'en est pris directement à l'attitude de son partenaire de l'OTAN. Vendredi, il a publiquement averti la France qu'elle pourrait devenir une "cible" en raison de son soutien aux YPG.

"La France a choisi une approche totalement erronée", a déclaré M. Erdogan, ajoutant qu'il espère que "la France ne se tournera pas vers (nous) pour obtenir de l'aide quand les terroristes syriens et irakiens envahiront leur pays sous leurs encouragements".

La France soutient traditionnellement la cause du peuple kurde depuis les années 80, lorsque les Kurdes irakiens étaient la cible de répressions de la part du régime du dictateur Saddam Hussein.

Le soutien de M. Macron aux Kurdes syriens coïncide avec la déclaration surprise du président américain Donald Trump du retrait imminent de 2.000 soldats américains déployés au nord de la Syrie. Une confrontation turco-américaine était pourtant à craindre dans le cadre d'une opération turque contre les YPG dans la ville d'Afrin, au sujet de laquelle la France est ouvertement opposée et qu'elle considère comme une invasion.

Les FDS sont affiliés aux yeux d'Ankara au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un mouvement considéré comme terroriste par l'Union européenne et les Etats-Unis. Ce n'est pas le cas des YPG, qui ont été un élément-clé dans les combats contre l'Etat islamique (EI).

M. Macron a rencontré jeudi au Palais de l'Elysée une délégation des FDS constituées de membres des YPG. Suite à cette réunion, un officiel kurde a indiqué que le président avait promis d'envoyer plus de troupes dans le cadre de la coalition, de fournir une assistance humanitaire et de procéder à une "médiation" entre les Kurdes et Ankara. Une source proche du président a ensuite précisé que "la France n'envisage aucune nouvelle opération militaire sur le terrain au nord de la Syrie en dehors de la coalition internationale".

M. Erdogan a accusé samedi le géant industriel français Lafarge d'avoir construit "des tunnels et des bunkers" pour la milice kurde. De son côté, l'agence de presse officielle turque Anadolu a publié une carte détaillant la localisation des bases militaires françaises dans le nord de la Syrie. Le ministre de la Défense turc Nurettin Canikli a également profité de l'occasion pour dissuader la France de renforcer sa présence militaire en Syrie, ce qui serait considéré comme "une invasion".

Les relations franco-turques sont difficiles depuis plusieurs années. La France semble opposée à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne et propose à la place un partenariat commercial. Avec les Etats-Unis, elle est également méfiante à l'égard du rapprochement de la Turquie avec la Russie sur la question de la guerre en Syrie et sur les problématiques commerciales et énergétiques majeures.

50 officiers français auraient été envoyés dans le nord-ouest de la Syrie, à Manbij, pour prêter main forte aux Kurdes syriens dans la région, avant d'envoyer son armée.

Kurdes/Syrie : Les autorités turques ne décolèrent pas contre la France

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Adoptée le 20 novembre 2015 par le Conseil de sécurité des Nations unies, la résolution 2249 autorise « toutes les mesures nécessaires » pour lutter contre l’État islamique (EI ou Daesh), alors qualifié de « menace mondiale et sans précédent contre la paix et la sécurité internationales. »

Pour autant, cette résolution n’est pas placée sous le chapitre VII de la charte de l’ONU, lequel autorise l’usage de la force. Mais la mention « toutes les mesures nécessaires » laisse place à toutes les interprétations, dont celle justifiant une intervention militaire contre l’organisation jihadiste. Qui plus est, le cadre légal avancé par la France pour justifier ses opérations en Syrie repose sur l’article 51 de cette même charte qui porte sur la légitime défense.

Ce texte précise en effet qu’un État a le droit « naturel » de se défendre en cas « d’agression armée », jusqu’à ce que des « mesures nécessaires pour maintenir la paix et la sécurité internationales » aient été prises par le Conseil de sécurité. Or, les tentatives d’attentats (Villejuif, Saint-Quentin-Fallavier et le Thalys Amsterdam-Paris, etc) et les attaques de Paris ou encore de Saint-Denis planifiées depuis la Syrie par Daesh ont ainsi justifié le recours à l’article 51.

C’est pour cette raison que le président Macron, après avoir reçu un délégation des Forces démocratiques syriennes (FDS) à l’Élysée, le 29 mars, a pris soin de préciser que la France n’envisagera pas de nouvelle opération militaire dans le nord de la Syrie en dehors du cadre de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis.

Or, cette dernière appuie les Forces démocratiques syriennes (FDS), constituée notamment par les milices kurdes des YPG et des groupes arabes armés, contre l’État islamique, qui tient encore quelques positions sur la rive orientale de l’Euphrate. Seulement, l’offensive « Rameau d’olivier », lancée par la Turquie et avec la participation de rebelles syriens soutenus par Ankara, perturbe les opérations contre l’organisation jihadiste.

D’où l’éventualité d’un renforcement de la présence militaire française à Manbij, qui est le prochain objectif de l’opération turque, évoquée par la délégation des FDS reçue à l’Élysée. Et s’il n’est pas question d’une nouvelle opération, Paris « n’exclut pas de reproportionner son intervention en Syrie (…) pour atteindre ses objectifs, uniquement dans le cadre de la coalition. » En outre, le président Macron a dit vouloir oeuvrer au dialogue entre Ankara et les Kurdes syriens.

Mais depuis, les autorités turques ne décolèrent pas. Quitte même à dépasser les limites, comme l’a encore fait l’agence officielle Anadolu, en publiant une carte sur laquelle étaient précisées les bases des forces spéciales françaises dans le nord de la Syrie. Peu importe l’exactitude de informations : cela ne se fait pas entre membres de l’Otan.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n’a pas donné dans la modération, le 31 mars. « Comment peux-tu te lever et nous donner des leçons de civilisation? Regarde d’abord ta propre histoire », s’est il emporté en s’adressant à son homologue français, lors d’un discours télévisé.

Son ministre de la Défense, Nurettin Canikli, a quant à lui évoqué une possible « invasion » du nord de la Syrie par les troupes françaises.

« La raison de la présence américaine, et des forces de la Coalition internationale, est la guerre contre Daesh. Maintenant que cette raison a quasiment disparue, il est logique que Trump souhaite retirer ses troupes, leur mission étant terminée », a d’abord dit M. Canikli.

« La menace Daesh est en grande partie éliminée. Pour cette raison, rien ne peut légitimer la présence militaire de la France ou d’un autre pays en Syrie. Si la France devait intervenir militairement dans le nord de la Syrie, cette initiative serait contraire au droit international, ce serait une invasion », a en effet estimé le ministre turc.

Et d’insister : « Si la France veut s’installer militairement en Syrie pour soutenir directement ou indirectement certains groupes terroristes [les Kurdes syriens, ndlr], elle ferait alors une grave erreur et s’embarquerait dans une aventure hasardeuse. Nous espérons qu’elle ne fera pas cela. »

En parlant de droit international et « d’invasion », que font donc les forces turques dans le nord de la Syrie, en particulier à Afrin, d’où, avec leurs supplétifs, elles ont chassé les kurdes syriens? Et que dire des menaces répétées contre Manbij, ou encore de l’éventualité d’une intervention militaire dans le nord de l’Irak?

ISRAËL VIENT DE DEVOILER OFFICIELLEMENT SA POLITIQUE DE CONQUÊTES SUR LE MONDE ARABE HOSTILE. ISRAËL SE DECLARE ETAT-NATION MEME SUR LES TERRITOIRES OCCUPES.

Le Rojava (« l'ouest » en kurde), ou Kurdistan occidental (en kurde : Rojavayê Kurdistanê) ou Kurdistan syrien (en arabe کوردستان السورية Kurdistan Al-Suriyah), est une région de facto autonome qui se situe au Moyen-Orient et se trouve dans le nord et le nord-est de la Syrie. Le 17 mars 2016, les Kurdes de Syrie proclament une entité « fédérale démocratique » dans les zones contrôlées et qui comprennent notamment les trois « cantons » kurdes d'Afrine, de Kobané et de la Djézireh, dans ce qui était jusqu'à présent une zone d’« administration autonome ». Cette entité est également dénommée Rojava-Syrie du Nord. Dans sa constitution de décembre 2016, son nom officiel est celui de Système fédéral démocratique de Syrie du Nord, en kurde : Sîstema Federaliya Demokratîka Bakûrê Sûriyê, en arabe: النظام الاتحادي الديمقراطي لشمال سوريا. Cette déclaration a été faite à Rmeilane par le Parti de l'union démocratique (PYD) en présence d'autres partis kurdes, arabes, assyriens. Depuis 2012, la majorité du Kurdistan syrien est contrôlé par des milices kurdes. En novembre 2013, des représentants kurdes, arabes, assyriens et d'autres minorités plus petites ont déclaré un gouvernement de facto dans la région. Deux millions de Kurdes vivent sur ce territoire.

Israël et les Etats-Unis terminent l’exercice Juniper Cobra avec un test réel. Le général américain Clark: Les soldats américains doivent être prêts à mourir pour l’État juif de même que les soldats de la coalition occidentale. 
Le lieutenant-général Richard Clark est le commandant de la troisième force aérienne de l’US Air Force. Il a précisé que dans l’éventualité d’un combat réel, l’armée américaine se soumettrait à l’armée israélienne comme l'armée Française.

Le Dôme de fer et les missiles Patriot sont entrés en action pour conclure un grand exercice dans lequel les militaires ont simulé une attaque de missiles balistiques sur Israël.

L’exercice, qui a débuté le 4 mars, simulait une attaque massive de missiles balistiques contre l’Etat d’Israël, les troupes américaines et israéliennes travaillant ensemble afin de défendre le pays, ont souligné les responsables des deux forces armées.

Le brigadier-général Tzvika Haimovitch, à droite, commandant de la défense aérienne israélienne, serre la main du lieutenant-général Richard Clark, chef de la délégation américaine, lors de l’exercice de défense aérienne du Juniper Cobra 2018, en mars 2018 (Forces de défense israéliennes)

Il s’agissait du neuvième exercice de défense aérienne Juniper Cobra, qui a eu lieu tous les deux ans depuis 2001.

Israël considère les missiles balistiques, spécifiquement guidés avec précision, comme l’une des menaces les plus importantes pour l’Etat juif, qu’il s’agisse des roquettes à courte et moyenne portée du groupe terroriste du Hezbollah ou des missiles balistiques intercontinentaux que l’Iran développe.

Au total, près de 5 000 soldats ont pris part à l’exercice – environ 2 500 de chaque armée. Le test s’est terminé officiellement jeudi, bien que certains exercices conjoints d’une plus faible ampleur se poursuivent jusqu’à la fin du mois.

Au cours de l’exercice, les principaux systèmes de défense aérienne des deux pays – le Dôme de fer, la Fronde de David, le Patriot et le Arrow pour Israël ; l’Aegis, le Patriot, le système de défense de zone haute altitude (THAAD) et le système radar TPY-2 pour les Etats-Unis – ont été testés. Néanmoins, la plupart du temps, il s’agissait de simulations sur ordinateur et non de véritables tests.

Les troupes israéliennes américaines déploient une antenne radar lors de l’exercice de défense aérienne du Juniper Cobra 2018 en mars 2018. (US Army)

L’exercice Juniper Cobra 2018 s’est divisé en trois fractions principales. Les premiers jours, les soldats américains et israéliens se sont préparés à l’exercice. Les deux semaines suivantes, ils ont simulé sur carte et sur ordinateur une attaque de missiles balistiques à grande échelle et la réponse appropriée des systèmes de défense aérienne.

Dans la dernière partie, mardi et mercredi soir, des essais à tir réel ont été menés à l’aide d’un missile intercepteur à courte portée du Dôme de fer israélien, d’un missile intercepteur à longue portée israélien Patriot, et d’un missile américain Patriot.

En plus des aspects techniques de défense aérienne, les soldats américains et israéliens se sont entraînés ensemble. Ils ont ainsi simulé un débarquement sur les plages et se sont formés aux combats urbains, y compris dans les tunnels.

Les parachutistes israéliens et les soldats du 2ème bataillon et du 6ème régiment des Marines lors d’un exercice de l’entraînement militaire conjoint Juniper Cobra au centre de Tzéélim, dans le sud d’Israël, le 12 mars 2018 (Crédit : Jack Guez/AFP)

Les infirmiers des deux armées ont également simulé un événement de grande ampleur dans le désert du Néguev.

Les militaires n’étaient pas autorisés à divulguer des détails significatifs sur l’exercice Juniper Cobra de cette année.

Par exemple, les mots « Iran », « Hezbollah » et « Hamas » n’ont pas été prononcés alors que les officiers militaires américains et israéliens discutaient des exercices de défense aérienne plus tôt ce mois-ci – alors qu’une attaque balistique du même genre que celle simulée serait probablement le fait du Hezbollah et du Hamas, avec le soutien de l’Iran.

Le patch officiel pour l’exercice de défense aérienne Juniper Cobra 2018 en mars 2018. (US Army)

« Nous allons pratiquer de vrais scénarios, avec des menaces complexes et multidirectionnelles à la fois proches et lointaines », avait déclaré Haimovitch.

Le type de missiles contre lesquels les militaires se préparaient n’a pas non plus été précisé, alors même que les responsables israéliens soulignent régulièrement la menace que représentent les missiles guidés iraniens fabriqués et transmis au groupe terroriste du Hezbollah au Liban.

Le groupe terroriste soutenu par l’Iran disposerait de 100 000 à 150 000 roquettes et missiles dans ses entrepôts, avec la possibilité d’en lancer plus de 1 000 par jour en cas de guerre. Ce point n’a pas été discuté, bien que Haimovitch ait reconnu que les militaires se préparaient à « des salves à grande échelle et à des roquettes plus précises ».

De hauts-responsables militaires israéliens et américains se rencontrent au siège de l’armée israélienne à Tel Aviv durant l’exercice de défense antimissile conjoint Juniper Cobra, le 11 mars 2018 (Crédit : Armée israélienne)

Selon des responsables israéliens et américains, le but de l’exercice Juniper Cobra, qui existe depuis 2001, est double : partager et échanger des connaissances sur la défense antimissile et améliorer les liens entre les deux armées afin de développer une compréhension commune dans le cas d’un conflit.

Alors qu’Israël teste souvent ses capacités d’auto-défense, les Etats-Unis sont déjà intervenus par le passé pour fournir une assistance à Israël dans un conflit. Haimovitch a noté que, dans le cas de la défense antimissile, cela s’était produit durant la première guerre du Golfe en 1991, quand les Etats-Unis ont déployé des batteries de défense antimissile Patriot, qui étaient à l’époque beaucoup plus rudimentaires qu’aujourd’hui, après que Saddam Hussein ait lancé des missiles Scud sur Tel Aviv, causant la mort de trois personnes, blessant des dizaines d’autres, et endommageant plusieurs bâtiments.

« Si les conditions se présentent et que le gouvernement d’Israël nous le demande, alors nous nous déploierons afin d’aider à la défense de l’Etat d’Israël. Nous déploierions nos forces de la même façon dont elles ont été déployées dans cet exercice », a déclaré plus tôt ce mois-ci le lieutenant-général Richard Clark, chef du commandement de la troisième force aérienne américaine et chef de la délégation américaine pour Juniper Cobra.

Un convoi de véhicules américains et israéliens achemine du matériel avant l’exercice de défense aérienne du Juniper Cobra de 2018 en mars 2018. (Forces de défense israéliennes)

Haimovitch a décrit l’assistance de l’armée américaine comme « un autre outil dans la boîte à outils » de l’armée israélienne.

« C’est une autre méthode parmi les nombreuses activités et événements qui nous aident à être prêts une fois que les ordres auront été passés », a déclaré Haimovitch.

La batterie de défense anti-missile Fronde de David – qui a été déclarée opérationnelle en 2017 et n’a donc pas pris pleinement part à l’exercice de 2016 – a participé au test de cette année, mais n’a pas été déclenchée.

Le lieutenant David Segal de l’armée de l’air israélienne, qui s’occupe d’une batterie de la Fronde de David, a déclaré aux journalistes au début du mois que le système avait reçu des critiques positives de la part des troupes américaines, qui « n’avaient que des bonnes choses à dire à son sujet ».

Le colonel David Shank, du commandement de la 10e armée de l’air et de la défense antimissile de l’EUCOM, l’a décrit comme un « système de défense antimissile extrêmement compétent ».

La Fronde de David est conçue pour intercepter des missiles à moyenne portée, tels que le Fateh 110 iranien et le M-600 syrien, qui se trouveraient dans les arsenaux du Hezbollah.

L’exercice de cette année, avec près de 5 000 participants, était le plus gros exercice Juniper Cobra jamais organisé, devançant celui de 2016 au cours duquel quelque 3 200 soldats ont participé. Il semble également être plus important que l’exercice interarmées Austere Challenge de 2012.

Un Osprey V-22 américain participe à un entraînement dans le cadre de de l’exercice militaire conjoint Juniper Cobra au centre de Tzéélim, dans le sud d’Israël, le 12 mars 2018 (Crédit : Jack Guez/AFP)

Les 2 500 soldats américains qui ont participé à Juniper Cobra n’étaient pas tous physiquement présents en Israël : une partie d’entre eux a participé à l’exercice depuis des bases américaines aux Etats-Unis et sur la base d’EUCOM en Allemagne, a indiqué M. Clark.

Les responsables ont déclaré que la planification de l’exercice 2018 avait débuté peu après la fin du Juniper Cobra 2016. Ainsi, les récents développements dans la région – notamment les affrontements du 10 février entre Israël, l’Iran et la Syrie – n’ont pas eu d’impact direct sur les types de scénarios simulés dans l’exercice, ont-ils prétendu.

Urgent:

Une attaque de Boko Haram au Nigeria fait au moins 18 morts et 84 blessés

Des dizaines d’officiers français seraient arrivés dans le Kurdistan syrien

France

08:44 02.04.2018(mis à jour 08:46 02.04.2018) URL courte
29552

50 officiers français auraient été envoyés dans le nord-ouest de la Syrie, à Manbij, pour prêter main forte aux Kurdes syriens dans la région.

La France a envoyé 50 officiers dans la ville syrienne de Manbij, dans le nord-ouest du pays, afin de soutenir les Kurdes syriens, relate le journal Yeni Safak.

Selon le média, ces militaires français sont arrivés en ville vendredi à bord de quatre avions. 

Dans le même temps, le journal précise que des officiers pourraient être envoyés à Manbij à partir de différentes bases situées en Syrie ainsi que depuis l'étranger. 

Cette information n'a pas été confirmée par des sources officielles.

Le 29 mars, Emmanuel Macron a reçu à l'Élysée une délégation venue de Syrie incluant des responsables militaires kurdes mais également des personnalités issues des institutions civiles liées à la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS). Lors de cette rencontre, le Président français a assuré les Kurdes du «soutien» de la France.

Plus tard, selon Le Parisien, une des représentantes kurdes, Asiya Abdellah, a annoncé que la France allait envoyer des soldats à Manbij.

«La coopération va être renforcée», a-t-elle affirmé.

«La France va renforcer son dispositif militaire», a précisé le représentant du Kurdistan syrien (Rojava) en France, Khaled Issa.

Le 30 mars, Paris a toutefois nié l'envoi annoncé par les Kurdes de renforts militaires, assurant «ne pas prévoir de nouvelle opération militaire sur le terrain dans le nord de la Syrie en dehors de la coalition internationale anti-Daech*».

Le ministre turc de la Défense nationale, Nurettin Canikli, a appelé la France à ne pas tenter une aventure en envoyant ses forces armées en Syrie pour soutenir les Kurdes, qualifiant une telle initiative d'«occupation du territoire syrien».

*Organisation terroriste interdite en Russie

Le Premier ministre israélien a vertement rabroué le Président turc, demandant à ce dernier de lui épargner des leçons de morale tant qu’il « occupe Chypre du Nord et extermine la population civile à Afrine».

Benjamin Netanyahou a répondu aux accusations de Recep Tayyip Erdogan d'avoir commis une «attaque inhumaine» et d'être un «terroriste» après la mort de 16 Palestiniens vendredi dans des affrontements le long de la frontière entre Gaza et Israël.

Le Premier ministre israélien a rejeté ces accusations, déclarant que «l'armée la plus éthique du monde n'a pas de leçons de morale à recevoir de la part de celui qui bombarde des civils sans discernement depuis des années». Le dirigeant turc a alors accusé Tel Aviv d'appliquer une politique de terreur.

«Erdogan n'est pas habitué à ce qu'on lui réponde. Il doit commencer à s'y habituer. Celui qui occupe Chypre du Nord, envahit la région kurde et extermine des civils à Afrine ne peut pas nous donner de leçons sur les valeurs et la morale», a rétorqué M. Netanyahou sur Facebook dans une publication sur sa page en russe.

Vendredi, des dizaines de milliers de Palestiniens ont afflué vers la barrière qui sépare la bande de Gaza d'Israël dans le cadre de «la grande marche du retour». Cette action, censée durer six semaines, vise à réclamer le droit au retour des Palestiniens chassés de leurs terres. Les Israéliens utilisent des armes à feu contre les manifestants les plus agressifs.

La ligne verte, une zone démilitarisée, qui partage l'île de Chypre, et sa capitale Nicosie, entre la République turque de Chypre du nord
© AFP 2018 Iakovos Hatzistavrou

Chypre est, de fait, divisé depuis 1974, suite à l'invasion militaire turque en réponse à une tentative de coup d'État à Chypre avec la participation de militaires grecs. Dans la nuit du 20 au 21 juillet 1974, les forces armées turques ont envahi le nord de Chypre et ont occupé 37% du territoire du pays. En 1983, la République turque de Chypre du Nord a été proclamée, qui n'est reconnue que par la Turquie. Les négociations sur la réunification de Chypre, interrompues pour deux ans, ont repris en février 2014.

L'armée turque mène depuis le 20 janvier l'opération Rameau d'olivier contre les Kurdes à Afrine, dans le nord de la Syrie. Cette région est contrôlée par les Unités de protection du peuple kurde (YPG) que la Turquie considère comme terroristes. Des unités de l'Armée syrienne libre (ASL) prennent également part à l'opération.

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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