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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
31 décembre 2017

WWIII : LA REPUBLIQUE NOUS APPELLE, L'OTAN ET LE PENTAGONE PARTENT EN GUERRE SANS MISSION DE TRUMP.

LAOSOPHIE par opposition à Démosophie

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

otan-neller

WWIII : LA REPUBLIQUE NOUS APPELLE, L'OTAN ET LE PENTAGONE PARTENT EN GUERRE SANS MISSION DE TRUMP, pourquoi faire compliqué quand on peut faire Simple.

Publié le 31 décembre 2017 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

Très bonne Année 2018 et meilleurs vœux aux Français mobilisés qui ne risqueront pas de tomber sur les Lisses Lames de la religion d'Epée, car les Russes ont aussi le couteau dans la bouche.

WWIII : LA REPUBLIQUE NOUS APPELLE, POUR ELLE UN FRANCAIS DOIT MOURIR,  L'OTAN ET LE PENTAGONE PARTENT EN GUERRE SANS MISSION DE TRUMP, pourquoi faire compliqué quand on peut faire Simple. Pendant ce temps là, Marine Le Pen appelle de ses voeux une année de refondation du FM (Fusil Mitrailleur).

NELLER sans en avoir l'Air, nous a fait partir en Guerre, il nous à même dit que l'ordre écrit de Donald Trump nous arriverait dans nos boîtes aux lettres, pour la mobilisation avec toutes les conditions, mais que pour le moment c'est à nous de jouer et d'y aller.

⛔...C'est devant un contingent de soldats de l'#OTAN basé en Norvège que le général U.S. Robert Neller a annoncé à ses soldats la préparation d'une grosse Guerr...e imminente, qui va nous poussez en Russie au Cri de "ne poussez-pas", comme pour la prise de la Bastille le 14 Juillet 1789.

On avait distribué ce jour là, des fusils non chargé au bon Peuple Français, reconnaissant de la confiance qu'on lui donnait, par la mise à disposition de Mousquetons de la garnison des Tuileries, en leur disant prenez la Bastille tenue par des soldats Allemands et Suisses, et de ce fait vous renverserez la Monarchie. Chose dite, chose faite, ils y allèrent de rien, les 100 premiers se firent tuer par les cent soldats de la garnison, qui n'eurent pas le temps de recharger leurs mousquets, et furent fait prisonnier ou tué au couteau.

La République était déclarée avec quelques coupes de têtes pour bien montrer que cela s'est joué dans le sang, pour obtenir un droit du sol et l'Egalité, la Liberté et la Fraternité qui ne cessèrent plus de cohabiter. Ensuite, on a racheté les fusils au bon Peuple Français qui nous avait libéré de la Monarchie pour mettre en place une vraie Démocratie, pour la somme de 4 sous, et comme le pain se faisait rare, les bons français ont ramené les fusils, pour s'acheter du pain, qui valait à peu près cette même somme. 

Depuis les Américains nous ont apporté la seconde vraie Démocratie, en bombardant copieusement la France pour la libérer des Allemands qui n'avaient pourtant presque pas tué de soldats Français, tellement ces derniers étaient accueillants devant l'avancée des Allemands, et ces bons GI, nous ont appris à manger chez Macdonald, nous ont construit des Supermarchés, nous ont vendu des frigidaires, et nous ont envoyé tous les films de cow-boys et d'Indiens, qui nous ont bien fait rire pendant des années.

Aujourd'hui grâce à eux chaque Pays Européen dépend de l'OTAN pour se protéger, et reçoit des milliers de chars, d'avions, de bombes nucléaires pour enlever aux Ours Russes toute envie de nous faire du mal, et de croire qu'on va se laisser faire. Ce qu'il y a de bien avec les Américains, c'est que nous avons des munitions pour charger nos fusils, et comme un Général nous demande de nous en servir, nous n'allons pas laisser tout ce beau matériel se rouiller, et nous allons montrer notre détermination, à ne pas nous laisser faire.

Le choix de ses mots du  général U.S. Robert Neller était si étrange dans sa formulation que le porte-parole militaire a dû justifier ses propos comme le précise le site militaire Military.com

 

C'est devant un contingent de soldats de l'OTAN basé en Norvège que le général U.S. Robert Neller a annoncé à ses soldats la préparation d'une grosse guerre imminente. Le choix de ses mots était si étrange dans sa formulation que le porte-parole militaire a dû justifier ses propos comme le précise le site militaire Military.com.

Visite d'une base de l'OTAN en Norvège. Robert Neller s'est rendu à une base de l'OTAN à Tronheim en Norvège à environ 300 kilomètres d'Oslo. C'est là que le général a parlé d'une guerre imminente à ses soldats. Devant 300 soldats Robert Neller a dit « vous les Marines vous devez -des mots littéralement traduits- vous préparer à affronter des combats très violents. Robert Neller a employé en américain le mot « big-ass fight ». (I hope I'm wrong, but there's a war coming" Neller said)-« J'espère que je me trompe mais une guerre arrive. N'oubliez pas pourquoi vous êtes ici », a dit le général. Les prémices de la guerre seraient déjà à se faire ressentir car les soldats stationnés en Norvège se trouveraient dans une formation de combat, dans un combat politique.

Le général n'a pas parlé de manière concrète du pays contre lequel la guerre va être menée dans peu de temps. Comme il s'agit de troupes de l'OTAN qui se trouvent dans un pays lié à l'OTAN et qui est frontalier à la Russie, le pays visé par une guerre imminente semble bien être la Russie.

L'envoi d'armes sophistiquées en Ukraine par les U.S.A. et d'armes atomiques aussi par le Canada http://nrt24.ru/fr/news/escalation-juste-avant-noel-washington-fournit-lukraine-des-armes-tres-sophistiquees prouvent que le monde est arrivée dans une situation très dangereuse.

Olivier Renault

2018 ce qu'il faut en attendre:

Les vœux de Vladimir Poutine pour l’année 2018
© Sputnik. Alexey Druzhinin Russie
14:59 31.12.2017(mis à jour 16:05 31.12.2017) URL courte 11250

Comme chaque année, Vladimir Poutine a adressé ses vœux du Nouvel an à la population russe. Dans son message, il a souhaité aux Russes le succès, la prospérité et des changements en mieux. Sputnik publie le texte intégral du message présidentiel.

«Chers amis!

L'année 2018 frappe à la porte! Certes, nous fêtons le changement d'année tous les ans. Mais, tous les ans, cette fête est pour nous nouvelle, chaleureuse et attendue. Nous sommes persuadés que tout ce que nous souhaitons en ces instants et tous nos espoirs se réaliseront.

Le réveillon du Nouvel an est d'abord pour nous une fête familiale. Nous la fêtons aujourd'hui comme nous la fêtions dans notre enfance: avec des cadeaux et des surprises, dans une atmosphère particulièrement chaleureuse, dans l'attente de changements importants.
Inévitablement, ils se produiront dans nos vies, si chacun d'entre nous pense à ses parents, prend soin d'eux, profite de chaque minute passée avec eux; si nous comprenons mieux nos enfants, leurs rêves et leurs aspirations; si nous soutenons ceux qui se trouvent près de nous et qui ont besoin de notre aide et de notre générosité spirituelle.

Savoir aider son prochain, faire preuve de sensibilité, faire le bien donnent à nos vies le véritable sens de l'humanité. Où que nous nous trouvions en ce moment, en famille autour de la table du Réveillon, en compagnie de nos amis, dans les rues illuminées de décorations, nous sommes tous unis par l'atmosphère qui entoure l'arrivée du Nouvel an. Les technologies modernes nous permettent de partager notre joie avec ceux qui nous sont chers et qui se trouvent peut-être à des centaines ou des milliers de kilomètres de nous.

Comme chaque année, mes pensées et mes vœux vont d'abord à ceux qui, en ce moment, travaillent, remplissent leurs obligations militaires et professionnelles, à ceux qui sont de garde dans les hôpitaux, à ceux qui sont aux commandes d'avions, à ceux qui conduisent des trains. Nous sommes ensemble durant cette merveilleuse nuit du Nouvel an comme nous sommes ensemble le reste de l'année dans nos occupations quotidiennes.

Vladimir Poutine. Photo d'archive
© Sputnik. Alexei Druzhinine

La cohésion qui nous unit, l'amitié qui nous anime, l'amour désintéressé que nous portons à la Russie décuplent les forces qui nous permettront de réaliser des actions dignes et d'atteindre de très grands objectifs.

Je veux tous vous remercier sincèrement de la foi que vous avez en vous-mêmes et en notre pays, de votre travail et des résultats que vous obtenez. J'espère que la confiance et la compréhension mutuelle régneront toujours entre nous.

Il ne reste plus que quelques secondes avant que ne sonnent les douze coups de minuit. Il est temps d'échanger nos vœux, de nous pardonner nos erreurs et nos offenses, de nous donner des marques d'affection et de réchauffer nos proches de notre attention et de notre sollicitude. Que cette nouvelle année apporte des changements positifs à chacun de nous et dans chacune de nos familles. Qu'en cette nouvelle année, que chacun soit en bonne santé, que naissent des enfants qui feront notre joie.

Je vous souhaite sincèrement à tous succès et bonheur! Que notre grande Russie, tant aimée et unique, connaisse la paix et la prospérité!

Beaucoup de bonheur à tous! Bonne et heureuse année 2018!»

Bien que 2017 ait été l’année de l’effondrement de Daech en Syrie et du renforcement de la souveraineté nationale, il reste toutefois des défis à relever par le gouvernement de Bachar al-Assad pour la nouvelle année 2018.

Le journal libanais al-Akhbar écrit que l’année 2017 a vu le « califat » du groupe terroriste Daech s’effondrer au terme d’offensive antiterroriste de l’armée syrienne et de ses alliés. Alors que l’armée a étendu son contrôle sur de vastes territoires occupés de la Syrie, les groupes armés et terroristes ont perdu de larges pans de territoires qu’ils occupaient depuis 2014.

Cependant les victoires sur le plan militaire n’ont pas eu beaucoup d’effet sur le processus du règlement politique de la crise en Syrie. Alors que les négociations à Genève parrainées par l’ONU ressemblaient plutôt à des réunions en série qui n’ont pas fait évoluer la situation sur le terrain, celles d’Astana ont pu jouer un rôle vital et palpable dans les victoires de l’armée sur les groupes terroristes et la désescalade des tensions.

L’armée et ses alliés ont réussi à enregistrer d’importants acquis face à Daech et d’autres groupes armés sur divers fronts de combat en Syrie.

Les groupes armés espéraient lancer de nouvelles offensives en 2017, mais leurs tentatives ont toutes échoué. L’une des plus grandes batailles de 2017 a été celle du désert de Syrie où l’armée syrienne et ses alliés sont parvenus à reprendre de larges pans de territoires dans les provinces de Homs, Hama, Alep, Raqqa et Deir ez-Zor. C’est ainsi qu’ils ont pu avoir accès aux frontières du sud de la Syrie avec la Jordanie.  Le siège de la ville de Deir ez-Zor a été brisé et les villes d’al-Mayadin et d’Abou Kamal ont été libérées.

Les forces kurdes ont pris des parts de marché de l’héritage laissé par Daech et étendu les territoires sous leur contrôle. Ceci a accéléré le retrait des terroristes des équations sur le terrain et désormais Damas et les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis, se trouvent face à une épreuve déterminante : la guerre ou un accord historique ?

Le dossier des FDS et les zones sous leur contrôle restent l’un des plus importants défis à relever par le gouvernement syrien en 2018.

Le dossier de la province d’Idlib a des complexités politiques et militaires particulières, de manière qu’au cours de ces trois dernières années, cette province du nord syrien s’est transformée progressivement en une « raffinerie de guerre ».

En dépit des agissements constants à Idlib, la grande guerre n’a pas encore lieu dans cette province où sont présents des groupes terroristes tels le Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham), le Parti islamiste du Turkestan et al-Qaïda, dont la présence pourrait être un prétexte pour l’influence directe des États-Unis.

Il y a aussi la Turquie qui s’efforce de se frayer un chemin sur le terrain d’Idlib en faisant un lien entre le dossier d’Afrin à celui d’Idlib pour ainsi préserver son influence dans les prochains scénarios.

Entre-temps, les forces politiques opposées au gouvernement de Damas, ont maintenu leur existence en tant la force la plus faible dans l’arène politique syrienne.

Par Ziad Fadel | 25 décembre 2017

À présent que Donald Trump a effectivement dépouillé les États-Unis de tout rôle significatif comme médiateurs dans le conflit siono-palestinien, nous pouvons nous attendre à… absolument rien de la part de Washington D.C. En plus de quoi nous arrivent les détériorations habituelles : Nikki Haley, la plus célèbre WOG [« whole of government » = également « gueule » au sens péjoratif, ndt] d’Amérique, a eu la témérité de menacer certains pays de la ruine financière pour avoir voté contre les USA à l’Assemblée Générale de l’ONU. Il est évident qu’elle s’attendait à ce que son veto de la résolution turco-yéménite au Conseil de Sécurité mette fin au brouhaha causé par le déplacement de l’ambassade US de Tel Aviv à Jérusalem. Cela n’a pas été le cas. La question a été soumise à un vote de l’Assemblée Générale des Nations Unies et l’administration Trump s’est vu infliger un camouflet humiliant.

Ce que Haley n’arrive pas à loger dans son cerveau inexercé est que la plupart des pays de l’Union Européenne ont voté pour la résolution condamnant la démarche unilatérale des USA.

L’Allemagne, la France, l’Italie, la Grande Bretagne, la Grèce, Chypre : tous les bastions de la platitude pro-US ont sauté du navire. Avec les États-Unis à ce point enlisés dans l’isolement et l’ostracisme universel, il est difficile de croire que l’administration Trump pourra encore faire grand-chose sur la scène du monde, sinon souffler de l’air chaud sur la Corée du Nord et l’Iran.

Et voilà que les Russes ont impoliment demandé aux USA de se tirer de Syrie. En droit international, les USA n’ont rien à faire en Syrie sans la permission d’un gouvernement qui détient un siège aux Nations Unies, occupé par le très patient Dr. Bachar al-Ja’afari. Maintenant que les USA viennent d’être fermement rabroués par la communauté internationale, le Dr. al-Ja’afari s’engagera-t-il sur les traces de la résolution turco-yéménite et portera-t-il l’affaire devant l’Assemblée Générale ? « Les États-Unis ne devraient-ils pas être condamnés pour l’occupation d’un pays quand le gouvernement de ce pays leur a demandé de partir ? »

Tandis que l’ISIS évolue vers le statut d’organisation défunte et que la plupart de ses membres affluent vers d’autres frontières pour tenter de se relocaliser dans de meilleurs champs d’action, il n’y a plus aucune raison pour que les États-Unis s’attardent en Syrie. Mais les USA ne sont pas disposés à partir. Préparez-vous à une insurrection d’inspiration iranienne en Syrie, dirigée contre les troupes américaines et ce qu’on appelle leurs « alliés ». Les alliés savent ce que sera le résultat. La loyauté envers les Américains au Moyen Orient est aussi glissante que de l’huile. Personne ne pariera sur une ténacité trumpienne. Quand les housses mortuaires commenceront à s’empiler sur les pistes d’atterrissage des bases aériennes, les USA partiront (cette année) et les anciens alliés demanderont l’amnistie.

Simultanément, il nous faut penser à Idlib. La Ghouta orientale est sur le point de s’effondrer et on s’attend à ce que les forces syriennes la nettoient dans les deux mois qui viennent. Mais Idlib, pour des raisons liées aux précédents accords, est une fourmilière aux coutures prêtes à craquer, pleine de terroristes qui ne peuvent pour la plupart se souffrir les uns les autres. Avec la Turquie peu disposée à planter une épingle dans le ballon, les terroristes coincés à Idlib n’auront qu’une seule porte de sortie : la mer. Et s’ils s’échappent par la mer, l’Europe sera bientôt inondée de criminels très entraînés, à la manière de l’exode des Mariels organisé en son temps par le regretté Fidel Castro.

Que peut-on faire avec des terroristes très entraînés ? Angela Merkel a perdu sa majorité au gouvernement à cause de son accueil malavisé de milliers de réfugiés fuyant le conflit syrien. Elle ne refera pas cette erreur. Une seule atrocité de plus en Allemagne et son gouvernement tombera. Au vu de tout cela, attendez-vous à ce que l’Europe révise ses relations avec le Dr Assad, le seule homme en Syrie qui soit capable de se débrouiller pour trouver une solution au problème des terroristes déchaînés. Inutile de dire qu’il ne permettra pas la réinsertion de ces sociopathes dans la société syrienne juste pour les empêcher d’aller se nicher en Europe. Pourtant, étant donné l’importance des enjeux, l’Europe va devoir cracher beaucoup de capitaux, indispensables à la fois pour restaurer la santé économique de la Syrie et pour faire face au problème terroriste partiellement créé par le Royaume Uni, l’Allemagne et la France. Attendez-vous donc à une coopération accrue. Attendez-vous, par exemple, à des efforts pour rouvrir les ambassades qui avaient été fermées afin de bien marquer l’isolement du Dr Assad aux premiers stades du conflit. Ces pays de la vieille Europe vont devoir ravaler leur fierté et s’atteler à la tâche de défendre leurs frontières.

Les Européens, eux, ne seront pas d’accord sur le principe qu’un bon terroriste est un terroriste mort. Ils ne seront d’accord avec aucun plan basé sur l’extermination pure et simple des rongeurs. En revanche, ils pourraient être d’accord sur un programme de ré-orientation destiné à détacher les ex-terroristes d’une vision de violence planétaire, quitte à fermer les yeux sur la liquidation des quelques incorrigibles qui y résisteraient. La Syrie a prouvé que son plan d’amnistie a fonctionné dans 85% des cas, et ce genre d’approche pourrait mettre fin à l’interminable guerre avec les cloportes wahhabites.

Je prévois des avancées marquantes de la Russie et de la Chine au Moyen Orient. Trump a tellement irrité la rue arabe que les gouvernements les plus traditionnellement amicaux, comme ceux de Jordanie et d’Égypte, ne seront pas en mesure de poursuivre dans le sens habituel « pas de problème, les affaires continuent ». Ceci pourrait vouloir dire (même si Chris ne serait pas d’accord) mettre fin à toute poursuite des travaux sur cette énorme base souterraine au nord de la Jordanie dont il me parle opiniâtrement. L’Égypte a déjà resserré ses liens avec Moscou et l’Irak n’est qu’à un angström de demander aux Américains de partir. La Turquie pourrait bien quitter l’OTAN et dire adieu à toutes ses prétentions européennes. Ses efforts pour entrer dans l’U.E. ont été aussi vains que ceux des Palestiniens pour négocier avec le régime sioniste de Tel Aviv.

L’Iran aussi se prépare à une année exceptionnelle. Avec les intellectueels iraniens jusqu’à présent sceptiques se rapprochant de la vision qu’ont des États-Unis les mollahs purs et durs, vous devriez voir moins de conflits internes, tandis que Téhéran élargit son arc d’influence tout le long du Croissant fertile, jusqu’en Égypte. Et regardez bien le Hezbollah en recueillir les bénéfices.

Les Européens sont estomaqués par Trump. Ils n’ont tout simplement pas de méthode pour traiter avec le tordu de la Maison Blanche. Pensez ce que vous voulez de George W. Bush, un autre cinglé qui devrait être pendu pour les crimes de guerres commis en Afghanistan et en Irak, mais qui était un réaliste avec les pieds sur terre quand il s’agissait de coordonner des efforts internationaux. Même Obama, malgré sa soif de sang, avait une diplomatie prévisible, quoi qu’il fût lui aussi un criminel de guerre. Les Allemabnds et les Anglais ne savent poas quoi faire avec une Maison Blanche qui a pété les plombs. Les Allemands ont fait allusion à une plus grande auto-suffisance en matière de sécurité. Les Brittiches se sont résignés à un monde où ils n’ont plus une relation spéciale avec les USA. Les Français, dont l’admiration pour les États-Unis est notoire, doivent maintenant se tourner vers leurs ennemis héréditaires, l’Allemagne et le Royaume Uni, pour retrouver ce sentiment de confort… auquel il ne faudrait cependant pas permettre de s’installer trop profondément.

Le Dr Assad a époustouflé le monde par son insistance obstinée à respecter le droit. Il a gagné. Même ce gredin fauteur de guerre de Robert Ford, qui, avec Bandar bin Sultan, s’est donné tant de mal pour manigancer la révolte contre l’autorité centrale syrienne, a dû reconnaître la totalité de la victoire d’Assad. Il l’a dit à la soi-disant « opposition » de halls d’hôtels. Ford a disparu dans le néant de l’insignifiance. Comme tous les personnages de cette horrible tragédie, le Capitaine Kangourou (George Sabra), Riyaadh Hijaab, Ghassaan Hitto, Ahmad Mu’aadh Al-Khateeb et le reste de cette bande de dégénérés se cramponnent à l’ancre d’un navire en train de sombrer et descendent avec lui dans un oubli glacé. Salut les mecs. Et Joyeux Noël !

La popularité du Dr Assad va être garante de ses succès futurs, et pendant très longtemps. Les Syriens, même ceux qui pourraient l’avoir méprisé à cause de son appartenance religieuse ont fini par voir à quel point il a insisté sur l’intégrité territoriale de son pays et à quel point aussi a été absolu son respect du droit. Ils savent combien les minorités, en Syrie, on consenti de sacrifices pour maintenir leur pays laïc et libre.

Vladimir Poutine a accompli toutes ses tâches de main de maître. Il est arrivé aujourd’hui à la conclusion que le gouvernement syrien a suffisamment d’atouts militaires, en personnel et en armement, pour pouvoir terminer le travail. Tout militaire intelligent se doit d’avoir une stratégie de sortie et un calendrier qui coïncide avec les faits sur le terrain. Poutine a estimé que son rôle en Syrie était arrivé à son terme et que le gouvernement de Damas doit achever la besogne. Bien sûr, des troupes russes restent à Humaymeem et à Tartous. Mais ces troupes font partie d’une stratégie globale plus vaste, qui concerne la projection de la puissance russe dans le monde. Comment cela va-t-il se jouer avec le concurrent américain dont l’influence diminue de jour en jour relève de la conjecture. Une chose, cependant, est sûre : depuis la chute de l’Union Soviétique et les événements sordides qui l’ont suivie, la Russie est de retour en grand style !

Tandis que nous entrons dans un nouveau chapitre de l’histoire de ce conflit, je veux remercier tous mes lecteurs pour leur loyauté et leur sagacité. Je veux même remercier les trolls qui ont rendu mon site plus populaire. Et je veux même remercier l’« opposition » de halls d’hôtels pour leurs interventions risibles, qui m’ont permis de garder le sourire au travers de ces événements déchirants.

À tous mes lecteurs : Joyeux Noël et Heureuse Année ! L’an prochain à Jérusalem. Ziad.

Ziad Fadel – 25 décembre 2017

Ziad Fadel est avocat depuis 35 ans, traducteur-juré et interprète (arabe-anglais) pour la Cour Suprême des États-Unis. Il est le rédacteur en chef de Syrian Perspective

Chișinău – De la quatrième théorie économique


Par Alexandre Douguine − Le 15 décembre 2017

Deuxième colloque de Chișinău (15-16 décembre 2017)

Préambule

En général, cette quatrième théorie économique (4TE) ne donne pas la priorité à l’économie et ce n’est pas accidentel. L’aspect matériel de l’existence dans la 4TE est considéré comme secondaire et complètement dépendant d’attitudes sociales et philosophiques plus générales, en particulier métaphysiques et religieuses. L’économie n’est pas autonome. Elle n’est qu’une projection de certaines attitudes cognitives et de certains principes philosophiques. Ce sont eux qui doivent être entendus et compris. Le domaine de l’économie n’est pas un domaine d’objets, mais un champ de relations sociales. L’économie n’est pas autonome, ni souveraine, ni primaire. Cela n’explique rien et n’est pas la cause. L’économie n’est pas une science, mais une sphère d’applications. Sa nomination aux avant-postes est associée à la dégradation de la société, qui ne peut être tolérée. L’économie est basée sur des mythes et des métaphores, qui devraient être étudiés.

Partie 1. Le capitalisme en tant que phénomène historique et social

Communauté souveraine de l’ensemble des agriculteurs

1. La fin du capitalisme

Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la crise la plus profonde (espérons-le, finale) du capitalisme. Ce n’est pas un échec technique, c’est un destin. Pour comprendre ce qu’est la crise, ce qui se termine, nous devons nous rappeler comment tout a commencé.

2. Le capitalisme est le résultat d’une scission (Spaltung)

Cette scission concernait un personnage spécial – un travailleur intégral (total). La figure normative centrale était un fermier libre, ou plutôt deux familles d’agriculteurs, liées à des propriétés. Et cela signifie que c’était un règlement d’une certaine ampleur, que Robert Redfield a défini comme une société populaire.

3. Les principales caractéristiques du travailleur intégral étaient :

  • la propriété des moyens de production ;
  • la consommation de produits manufacturés ;
  • l’échange naturel à une échelle limitée ;
  • la consommation rituelle d’excédents (potlatch) ;

un modèle don  / contre-don, la dépense pure (Marcel Mauss).

4. La communauté des fermiers a été conçue comme quelque chose de souverain

La superstructure au-dessus était une sphère de la mort et des esprits (qui dans certains cas était occupée par des groupes hétérogènes – par exemple, l’élite des conquérants). C’est là que les victimes étaient envoyées, peu importe si cette sphère était une représentation corporelle (castes supérieures) ou non (esprits, morts). En tout cas, le niveau méta-souverain était personnifié et était responsable de la destruction du surplus ou de la déficience. Mais (et c’est fondamental !), l’équilibre production / consommation était du domaine de l’immanence pure, c’est-à-dire souverain.

5. C’est ce type social qui a été à la base des économies de toutes les sociétés européennes de la période néolithique – jusqu’au milieu du XXe siècle

5.1. Le capitalisme est basé sur une scission (Spaltung) de ce type. La scission se manifeste dans :

  • l’aliénation des moyens de production ;
  • la séparation de la production et de la consommation ;
  • la répartition du travail ;
  • la transition vers l’échange monétaire ;
  • la monétisation de phénomènes auparavant non monétaires (non marchands) – terre, main-d’œuvre, monnaie ;
  • la cessation de la « production de victimes » et l’abolition des autres mondes (sous forme de religion et de biens) ;
  • l’interdiction du potlatch et du système de don  / contre-don.

5.2. Cela a conduit à la désintégration de la figure fondamentale de l’économie, à l’émergence de nouveaux acteurs – les bourgeois, propriétaires des moyens de production, des individus et des producteurs, des masses (population) au lieu du peuple ou de la communauté (de la Gemeinschaft à la Gesellschaft de Ferdinand Tönnies), le prolétariat urbain, et le phénomène du salariat et du précariat.

5.3. L’économie de la modernité – le capitalisme – est le processus d’aggravation de la désintégration de ce type. Le capitalisme est basé sur la décomposition du type fondamental de travailleur intégral.

5.4. Le résultat de la scission est l’émergence des classes – c’est-à-dire les capitalistes et les travailleurs (Capital et Travail).

Types intégraux dans les castes supérieures de la société indo-européenne

5.4.1. On peut noter que la scission du travailleur intégral a été accompagnée de processus similaires dans d’autres domaines. Nous pouvons parler de la figure du prêtre intégral (total) et du guerrier intégral (total).

5.4.2. Le prêtre total (la dualité de Mithra-Varuna à Dumézil) est divisé en un sacré et diabolique (prêtre et sorcier) du type sacral général (Rudolf Otto).

5.4.3. Le guerrier total est divisé en une victime (martyr) et un bourreau (agresseur). Le guerrier total s’occupe de la mort (dans les deux cas, le tueur / la victime). Il a des moyens de tuer (des armes). Un guerrier a un droit légitime à la violence. Il y a une césure dans la classe des guerriers créant l’État, qui s’approprie le droit à la violence légitime et se transforme en bourreau (les armes sont sélectionnées), et transforme le guerrier en soldat ou en policier.

5.4.4. La scission affecte les trois domaines de base. Il n’est pas possible dans une caste distincte. Par conséquent, le capitalisme est associé au sacerdoce désintégré (hypocrite, principalement le protestantisme), à la désérialisation du monde (science moderne) et à l’armée désintégrée.

5.4.5. La scission des trois types conduit à une économie capitaliste, à un État bourgeois et à la domination de l’élite matérialiste scientifique et technique.

Partie 2. Surmonter le capitalisme

1. Le socialisme n’est pas une véritable alternative au capitalisme, car il accepte le schisme comme destin universel. L’ensemble du « Manifeste » de Marx est lié à cela. Il veut être non seulement anticapitaliste (y compris pré-capitaliste), mais post-capitaliste. Par conséquent, Marx détestait les paysans. Le marxisme appelle à l’aggravation de la scission, absolutise la Gestalt du prolétaire, qui est le cas ultime (limite) de la division et de l’aliénation. Le prolétaire n’existe plus en tant qu’individu (la figure principale du libéralisme). Il n’y a qu’un paysan urbanisé (malheureux et divisé en tout cas – à la fois comme ouvrier industriel et comme petit-bourgeois).

2. La 4TE rejette le capitalisme dans ses racines, comme il rejette la modernité. Par conséquent, dans le domaine de l’économie, la 4TE signifie un retour à l’ouvrier intégral. Cela correspond bien au populisme américain de la fin du XIXe siècle (l’Union des Fermiers et la création du Parti Populiste en 1892 – les fondateurs de Frances Willard, Thomas E. Watson, etc.) ou l’anarchisme agraire de Proudhon, inspiré par l’expérience de la Suisse.

3. Mais la restauration de la figure intégrale d’un ouvrier n’est possible qu’avec la restauration de deux autres types indo-européens – un prêtre intégral et un guerrier intégral (un exemple de guerrier intégral est un chevalier).

4. Cependant, le type intégral restauré n’est pas l’original. Il y a une dialectique du sens hégélien : « innocence – péché – vertu ». La vertu n’est pas l’innocence, mais un conflit avec le péché qu’il faut surmonter. De même, dans le capitalisme : c’est un péché et un mal pur, une scission / diable. Travailleur intégral – innocence. Un travailleur intégral restauré est une vertu. Par conséquent, la confrontation avec le capitalisme est un impératif eschatologique.

5. La fin de l’histoire dans l’optique de la 4TE est la fin de l’histoire du capitalisme et la transition vers une autre histoire contre-capitaliste basée sur l’intégrisme et le holisme orientés vers une histoire intégrale.

Alexandre Douguine

Philosophe russe

 

Original : https://syrianperspective.com/2017/12/what-to-look-forwar…

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Commentaires
Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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