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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
11 mars 2018

WWIII : LE GENOCIDE DES AMERICAINS SUR LA POPULATION MONDIALE. LA GUERRE NUCLEAIRE SERAIT LEUR BONHEUR...

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

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WWIII : LE GENOCIDE DES AMERICAINS SUR LA POPULATION MONDIALE. LA GUERRE NUCLEAIRE SERAIT LEUR BONHEUR, SAUF QU'IL FAUT SIMPLEMENT DETRUIRE CE PAYS DANS CES VOIES DEMONNIAQUES QUE SUIVENT LE PAPE ET LA FRANCE DE MACRON.

Publié le 11 mars 2018 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : LE GENOCIDE DES AMERICAINS SUR LA POPULATION MONDIALE. LA GUERRE NUCLEAIRE SERAIT LEUR BONHEUR, SAUF QU'IL FAUT SIMPLEMENT DETRUIRE CE PAYS DANS CES VOIES DEMONNIAQUES QUE SUIVENT LE PAPE ET LA FRANCE DE MACRON.

Mesdames et messieurs les Agriculteurs, détruisez vos champs d'OGM, n'enployez plus de Roundup ni de Glyphosate, faites du Bio pas cher.

Comment remplacer le Round’Up naturellement ?

Ma maison de campagne est régulièrement envahie de mousses et de mauvaises herbes et je ne veux pas employer d’herbicides, d’autant plus que j’ai un étang au fond du jardin et que je ne veux prendre le risque de polluer l’eau, intoxiquer les grenouilles, etc.

J’utilise donc du vinaigre blanc pur pour éliminer la mousse et les mauvaises herbes. C’est tout à fait efficace. C’est encore plus efficace si vous arrosez au soleil. S’il y a des mauvaises herbes récalcitrantes, j’utilise de l’eau très chaude : dès le lendemain elles sont flétries.

Double avantage : vous faîtes des économies car le vinaigre et l’eau chaude sont beaucoup moins chers que le Roundup et surtout c’est une méthode tout à fait écolo.

10 Alternatives efficaces au désherbage chimique !

1.) L’eau de cuisson : La méthode la plus facile consiste à recycler l’eau de cuisson bouillante de vos pâtes, riz ou pommes de terre pour la verser sur les herbes indésirables !  La pomme de terre possède des propriétés particulièrement intéressantes de désherbant naturel. L’eau bouillante permet de brûler les herbes indésirables, cela fonctionne aussi très bien contre la mousse. Toutefois, prudence : N’utilisez pas d’eau de cuisson salée, car si le sel est efficace comme désherbant, il se stock dans le sol et il est néfaste à la biodiversité.

2.) Le paillage : Sans doute la meilleure des solutions préventives aux plantes adventices. Après un bon binage, déposez une couche d’environ 10 cm de paillis (mulch, broyat de végétaux, tonte de gazon, écorces, BFR…) dans vos massifs de fleurs et autour des cultures en place. Le paillage favorise la vie microbienne tout en limitant l’invasion des mauvaises herbes. Il aide également à maintenir un sol frais et limite ainsi les arrosages.

3.) Les feuilles : Certains végétaux possèdent des feuilles aux propriétés désherbantes, c’est le cas du noyer par exemple qui contient une toxine (juglone) qui, une fois lessivée par la pluie, pénètre dans le sol et se comporte alors comme un puissant herbicide, limitant de ce fait la concurrence par les autres espèces végétales. Il suffit de recycler ses feuilles à l’automne de les broyer (avec une tondeuse ou broyeur à végétaux) et de les étaler sur les endroits à désherber, aux pieds des arbres ou arbustes, dans une cour. Idem pour les feuilles de rhubarbe.

4.) Le purin d’ortie : Habituellement, le purin d’ortie est un engrais, mais de manière concentré, sans dilution, celui-ci se transforme en désherbant. La recette est simple pour 1kg d’orties, ajoutez 10L d’eau de pluie. Laisser macérer de 3 à 4 jours, à une température de 18°C-20°C en mélangeant la mixture une fois par jour. Filtrez et utiliser le produit directement dans un pulvérisateur.

5.) Le purin d’angélique : C’est un autre désherbant écologique également efficace contre les « mauvaises herbes ». Il suffit de faire macérer pendant une semaine, un kilo d’angélique dans 10 litres d’eau et de verser cette mixture sur les herbes à faire disparaître.

6.) Le vinaigre blanc : Pour éliminer les mauvaises herbes indésirables, comptez 1 litre de vinaigre blanc pour un demi-litre d’eau. Cela permettra de désherber une surface d’environ 10 m². Pour une bonne application, utilisez le pulvérisateur par temps ensoleillé. On peut répéter le traitement à plusieurs reprises pour améliorer encore d’avantage l’efficacité. C’est un produit économique et très écologique.

7.) Les cartons : Pour éliminer les mauvaises herbes en place avant de mettre en culture une petite surface tel qu’un carré de fleurs ou le pied d’un arbre par exemple, il suffit de faire écran à la lumière en disposant au sol une couche de carton d’emballage. Légers, les cartons ont tendance à s’envoler, n’oubliez pas de placer des pierres, ou des pavés sur le dessus. L’avantage est que cette méthode est gratuite et le carton est 100% biodégradable.

8.) L’Huile de coude : C’est la méthode traditionnelle la plus physique et sans doute la moins néfaste. Il s’agit de désherber avec en utilisant des outils et des méthodes manuelles. Pour toutes ces techniques, veillez à bien retirer la racine entièrement, afin de s’assurer que l’adventice ne repoussera pas.

9.) Les plantes herbicides : Certaines plantes nettoyantes ont également fait leur preuves, c’est le cas des végétaux de la famille des tagètes, toxiques pour le liseron. De manière préventive, essayez l’œillet d’Inde, ou Tagetes patula ou encore la Tagetes nématicides, une plante dont la racine sécrète des substances herbicides, anti-chiendent et anti-nématodes. Implantez également des plantes couvre-sol dans les massifs, elles permettent de limiter le développement des plantes adventices.

10.) Le thermique : Le traitement à la lance thermique ou à la vapeur bouillante sont aussi des alternatives efficaces mais elles altèrent les caractéristiques chimiques et physiques du sol, ainsi que son pH, elle est donc à éviter.

Quoi qu’il en soit n’utilisez jamais de désherbant chimique pour en venir à bout. Les herbicides du genre Roundup à base de glyphosate font bien plus de mal que de bien à votre jardin. Laisser un petit commentaire, pour nous dire ce que vous en pensez et vos méthodes pour éliminer ou limiter le développement des plantes adventices. Je vous invite également à lire l’article suivant : Le plaidoyer d’une mauvaise herbe !

L'entreprise française JADE a mis au point un herbicide efficace dépourvu de produits chimiques. Avec de l'huile de colza pour matière active, le Beloukha désherbe sans nuire aux hommes et à l'environnement.

Le schéma agricole actuel doit changer. Protéger les cultures : oui. Pousser leur rendement : encore oui. Le faire au détriment des sols, de la biodiversité et des hommes : certainement pas. Et si le biocontrôle - comprendre l’utilisation d’outils biologiques et naturels pour remplacer les pesticides - était la clé d’une agriculture performante et non polluante ?

C’est à partir de ce présupposé que la société française JADE, spécialisée dans la recherche et le développement de solutions pour nourrir et protéger les cultures, a créé le Beloukha. Un nom barbare qui cache un désherbant d’origine naturelle et non polluant à base d’huile de colza. « Il ne contient que des adjuvants biosourcés, aucun produit chimique », précise Karen Chemin, chef de produit pour l'entreprise JADE.

Depuis 2007 et main dans la main avec une équipe de chercheurs de l’Université de Shanghai, l’entreprise implantée à Mérignac, en Gironde, travaille à l’élaboration de ce désherbant non-toxique et respectueux des écosystèmes. Homologué pour l’entretien de la vigne et de la pomme-de-terre (il devrait être autorisé pour les jardins amateurs d’ici à 2017), le Beloukha agît en perturbant la perméabilité de l’épiderme des plantes visées, jusqu’à les dessécher totalement.

Préservation des sols

« Il s’agit d’un produit strictement de contact » souligne Karen Chemin. En substance, il détruit les feuilles et les tiges indésirables, sans effet racinaire : il élimine les herbes assèche les herbes indésirable sans en attaquer les racines ni les tuer totalement la plante. Du coup, on évite l’appauvrissement et l’érosion les sols.

L’avancée réelle que présente le Beloukha réside dans la biodégradabilité du produit. L’huile de colza, qui fait office de matière active est extraite mécaniquement, sans chimie de synthèse. Et le produit se dégrade en deux jours dans la nature pour une efficacité jusqu’à trois semaines, voire plus si le milieu est sec.

Sans danger pour l'homme

Au contraire d’une solution chimique, l’huile de colza ne présente pas de risque sanitaire pour l’homme et ne pollue pas les sols et les réserves d’eau. Quand un herbicide classique contamine les cultures et leur milieu à long terme.

Le pictogramme “produit corrosif” peut néanmoins inquiéter les plus prudents. Une rigueur législative, justifie Karen Chemin. « On doit l’étiqueter comme corrosif à cause de son pH, explique la chef de produit. En réalité il a un pH équivalent à celui du vinaigre ou du coca-cola, mais la législation pour l’agriculture est drastique : le pictogramme est obligatoire. »

Osmobio a-t-il trouvé un désherbant naturel capable de remplacer le glyphosate ?

Alors que les années sont comptées pour le glyphosate, les solutions alternatives pour le désherbage total ne sont pas légion. Il y a bien le désherbage mécanique, consommateur en temps, en carburant et pas forcément efficace à 100 %. Jacques Le Verger pense avoir trouvé une solution à la fois efficace et respectueuse de l’environnement. Ce Costarmoricain dirige Osmobio, une société qui a mis sur le marché, à partir d’actifs végétaux, une soixantaine de produits ménagers et de jardinage. C’est justement en travaillant sur ces produits de jardinage que Jacques Le Verger a mis au point, à partir de molécules végétales, un désherbant total, agissant sur les plantes comme les graines. « Ce produit pourrait être une alternative au glyphosate, estime-t-il. Son utilisation peut être tout à fait étendue à des usages professionnels. »

Pas encore d'essais en plein champ...

Pour l’instant, dans l'attente de l'AMM (autorisation de mise en marché), Osmobio n'a pas encore conduit d'essais en plein champ. Et n’a pas non plus d’unité de production à grande échelle mais « dans ce contexte de fin du glyphosate, des multinationales m’ont déjà fait savoir leur intérêt à participer à son développement », souffle Jacques Le Verger.

Reste à lever le principal frein, celui de l’obtention de son AMM. Comme beaucoup d’autres produits issus d’actifs végétaux, le désherbant de Jacques Le Verger a du mal à passer les cribles administratifs. La complexité du dossier est lourde pour une petite entreprise familiale. « Depuis sa mise au point en 2009, j’essaie d’obtenir l’AMM pour commercialiser ce désherbant », se désespère le spécialiste de la biologie végétale. En 2012, Ineris, institut national de l’environnement industriel et des risques, l’a pourtant estimé sans risque pour l’homme et l’environnement. Ce qui a permis à Osmobio de conduire des essais concluants avec la Direction des routes de l’Ouest et la SCNF.

... En raison de l'attente de l'autorisation

Il y a deux ans, Jacques Le Verger a déposé le dossier de son désherbant naturel à l’Anses, l’agence nationale de sécurité sanitaire, seule habilitée à délivrer l’AMM. Un dossier qui a été jugé incomplet et donc rejeté. Même si des simplifications ont été apportées aux dossiers pour les préparations naturelles, « il n’y a pas de reconnaissance pour les produits de biocontrôle », déplore Jacques Le Verger. Issu d’actifs végétaux, son désherbant contient beaucoup de molécules différentes. « L’Anses demande beaucoup d’études plus adaptées à une seule molécule chimique qu’à un complexe de molécules végétales. Mon produit ne rentre dans aucune de leur classification. Un désherbant avec une seule molécule chimique, si ! »

Certain du potentiel de son désherbant, Jacques Le Verger travaille à une nouvelle formulation, « avec la même efficacité mais un nombre plus restreint d’actifs végétaux » dont il compte déposer le dossier à l’Anses lors du premier trimestre 2018.
 

En savoir plus : https://www.osmobio.com (site internet de l'entreprise Osmobio).

Ci-dessous, Jacques Le Verger (photo DR).

La Russie produit du blé bio, l’Amérique produit des eunuques obèses gavés aux OGM

Le ministère russe de l'Agriculture annonce que la récolte céréalière de cette année est la plus importante jamais enregistrée. Elle permettra à la Russie de nourrir la moitié du monde. Elle arrive à un moment critique,  où on a la preuve glaçante que le processus de méthylation de l'ADN utilisé par les Américains pour créer leurs aliments génétiquement modifiés (OGM) s'accumule dans le maïs. Ce qui, d’après de nombreux experts, démasculinise les garçons et les jeunes hommes  dont le sperme a diminué de 40 à 50%, ce qui constitue un triste record mondial.
 
En effet, selon le site http://www.whatdoesitmean.com/index2505.htm, les mondialistes démoniaques (qu’il est interdit de nommer en Occident libre et démocratique) qui contrôlent l'Amérique se sont engagés pendant des décennies dans une guerre totale contre l'humanité, et dont le culte sur l'autel de la "surpopulation" a vu ces monstres réclamer rien de moins qu'un génocide pur et simple. Leurs vues peuvent se résumer avec ces mots: "Trop de population? Pas de problème ... sélectionnons seulement des groupes qui ne contribuent pas beaucoup à l'économie mondiale et tuons-les. Il y aura moins de bouches à nourrir, plus de terres à cultiver pour notre  nourriture, et plus d'eau pour irriguer les cultures. "
Sachant qu'un conflit nucléaire entre superpuissances les aiderait à atteindre leurs objectifs génocidaires contre l'humanité, ces mondialistes américains démoniaques, aidés par leurs propagandistes de l'élite des médias menteurs traditionnels, ont longtemps poussé les tensions mondiales  au point d'entrer en guerre. En même temps, ils travaillent sur la voie de la réalisation de leurs objectifs mondiaux de dépopulation en modifiant la nature même de l'être humain.
Dans leur plan de guerre non nucléaire visant à dépeupler le monde de «ceux qui sont indignes de vivre», ces élites mondialistes démoniaques américaines ont commencé à changer ce qui est humain (et cela a commencé par une guerre totale sur ce que signifie être masculins et féminins)  avec leur but avoué d'abolir les sexes de l'humanité afin de créer une population mondiale neutre du point de vue du genre et incapable de se reproduire.
Comme dans une campagne publicitaire massive pour un nouveau produit, ces Américains mondialistes démoniaques ont saturé  le monde avec leurs immenses industries de news, d'entreprises de divertissement et de pornographie [1]. Leurs idéaux de "nouveaux humains" insistent plus particulièrement sur la promotion des valeurs et des modes de vie homosexuels, tout en détruisant les valeurs familiales ancestrales de l'Humanité.
Sachant que cette campagne médiatique n'atteindrait pas leurs objectifs de dépopulation mondiale, ces Américains mondialistes démoniaques se sont tournés vers la science, en particulier en finançant massivement la multinationale agricole et agroalimentaire américaine Monsanto,  dont l'histoire de contamination toxique [2] a, depuis des décennies, permis de dominer la chaîne alimentaire américaine avec ses aliments génétiquement modifiés. En particulier, les céréales OGM du petit-déjeuner des enfants américains innocents commencent à démasculiniser les jeunes les garçons. Heureusement, ces produits sont interdits presque partout ailleurs dans le monde.
Explication succincte :
Les fragments d'ADN issus des aliments génétiquement modifiés contiennent des gènes complets qui peuvent entrer dans le système humain de circulation grâce à un mécanisme inconnu. Le Docteur-Scientifique canadien en génétique, David Suzuki, a averti que ce que font ces Américains démoniaques et mondialistes ne peut être décrit que comme une «expérience génétique massive».
La plus vilaine partie de cette «expérience génétique massive» menée sur des peuples sans méfiance pour créer de «nouveaux humains» neutres,  a été révélée en 2016, aux les États-Unis, par le Centre national d'information sur la biotechnologie (NCBI) dont le rapport intitulé Niveaux de méthylation de l'ADN et l'accumulation de transcriptions dans les feuilles de maïs transgénique montre de façon étonnante des différences dans les profils de méthylation de l'ADN dans toutes les variétés d'aliments OGM, ainsi que dans les niveaux d'accumulation des transcrits transgène.
La méthylation de l'acide désoxyribonucléique (ADN) est un processus épigénétique dans lequel certaines bases nucléotidiques peuvent être modifiées par l'addition d'un groupement méthyle. La méthylation de l'ADN agit comme un "patron" qui conditionne l'expression des gènes dans chaque cellule. Elle est essentielle pour le développement humain normal et est associée à un certain nombre de processus clés, y compris l'empreinte génomique, l'inactivation du chromosome X, la répression des éléments transposables, le vieillissement et la carcinogenèse.
Le plus important, cependant, de savoir sur la méthylation de l'ADN, est son rôle vital joué dans la sexualité humaine - et comme un document de recherche scientifique de 2015 a déclaré:
Les différences dans les comportements sexuels des rongeurs mâles et femelles sont programmées pendant le développement du cerveau, mais comment exactement cela se produit n'est pas clair. Dans la zone préoptique (POA) du cerveau - une région nécessaire au comportement sexuel masculin - le phénotype féminin résulte de la répression des gènes liés au mâle par la méthylation de l'ADN.

On sait très peu de choses sur la façon dont le cerveau est masculinisé - et encore moins sur la façon dont il est féminisé - même si la question a été étudiée pendant plus de 50 ans.

Monsanto étant capable de "divulguer rarement" ses "découvertes événementielles" d'OGM et d'exclure entièrement de leurs rapports scientifiques qu'elle "jugeait insuffisant",  les experts russes ont commencé à chercher d'autres preuves que ces Américains démoniaques et mondialistes , ont trouvé un processus de méthylation de l'ADN pour réprimer les hormones liées aux mâles. Les preuves  chez les gens consommant des aliments OGM montrent une chute drastique des spermatozoïdes, une augmentation anormale de l'obésité infantile et de la confusion entre les sexes; ce qui a amené la Russie, en 2016, à interdire la culture, voire la consommation, d'aliments et d'OGM.
 
Pub Gay pour Kellogg's
Mansanto utilise l'une des plus anciennes ficelles du métier des entreprises américaines: produire un objet dangereux, facilement cassable ou qui devient rapidement obsolète, puis produire un autre objet censé remédier au défaut du premier. Les cultures OGM de Mansanto deviennent résistantes au Roundup, et / ou d'autres toxines conçues pour les protéger des insectes ou des maladies. Mansanto propose alors de nouveaux herbicides que l'agriculteur applique, créant ainsi un cycle de destruction sans fin, et  cela ne profite qu'à Mansanto.
Faisant le contraire des Américains, la Russie est revenue aux méthodes de plantation millénaires sans OGM, dans le but de devenir le leader mondial des exportations de produits alimentaires biologiques. Le succès a surpassé toutes les espérances avec la Russie qui obtient maintenant sa plus grande récolte de céréales dans l'histoire,  capable de nourrir la moitié du monde.
La Russie montre au monde qu'on peut vivre sans Monsanto et sans ses cultures OGM, c'est aussi pour cela que la Russie est continuellement attaquée [3].

NOTES

[2] Monsanto, de scandale en scandale
Utilisation de l’agent orange au Vietnam, condamnation pour contamination aux PCB, controverses autour du Roundup… l’histoire de la multinationale des OGM est rythmée par les scandales.
Le glyphosate
Le glyphosate est le principal composant de l’herbicide le plus vendu au monde, le Roundup. Lancé par Monsanto en 1975, l’herbicide est actuellement au cœur de multiples controverses.
Monsanto est en effet poursuivi par plusieurs travailleurs agricoles américains atteints de cancer du sang. Ils estiment que leur lymphome a été provoqué par un contact prolongé au Roundup. Ces agriculteurs s’appuient sur les études du CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui ont classé, en 2015, le glyphosate comme "cancérogène probable pour l’homme".
Or les conclusions de la mission définissaient le glyphosate comme "un clastogène potentiel in vitro", c’est-à-dire qu’il pouvait provoquer des ruptures de l’ADN.
Les OGM
Constatant l’utilisation massive du Roundup qu’il commercialise, Monsanto développe les OGM dans les années 1990, avec le soja Roundup Ready et le colza Roundup Ready. Ces aliments génétiquement modifiés sont résistants au Roundup. Mais ce succès commercial va vite s’attirer les foudres des ONG et de certains agriculteurs. Et devenir de plus en plus controversé.
Or, les semences génétiquement modifiées sont largement plus chères que les traditionnelles. Pour les acheter, les paysans doivent s’endetter.
Outre ces risques d’endettement, Greenpeace dénonce un danger pour la biodiversité, les OGM pouvant en effet envahir les écosystèmes. Il pointe également une pollution des sols et des nappes phréatiques.
Sur le sol européen, une seule plante transgénique est aujourd’hui cultivée. Il s’agit du maïs MON810 de Monsanto. Justement, celui qui transforme un jeune homme en eunuque.
Les PCB
En 2001, 3 500 habitants d’Anniston, une ville d’Alabama (USA) où Monsanto fabriquait des PCB, portent plainte contre le groupe pour contamination aux Biphényles polychlorés. Les PCB, classés polluants organiques persistants, sont des composants chimiques utilisés massivement dès les années 30 comme isolant thermique pour les peintures et les équipements électriques.
Le tribunal a condamné en 2002 Monsanto à payer 700 millions d’euros de dommages et intérêts pour avoir contaminé "le territoire d’Anniston et le sang de sa population". Aucun dirigeant de Monsanto n’a été poursuivi.
L’enquête a par ailleurs révélé que la firme était au courant depuis… 1937 des effets dévastateurs des PCB.
En décembre 2016, l’État américain de Washington a portait plainte contre Monsanto. Il l’accuse d’avoir "caché pendant des décennies les dégâts" causés par les PCB.
L’agent Orange
C’est dans les années 60 que Monsanto découvre l’agent orange.
En 1962, les États-Unis décident d’en faire usage dans la guerre contre le Vietnam. L’aviation déverse l’agent orange au-dessus des forêts vietnamiennes pour faire tomber les feuilles des arbres et gagner en visibilité. Problème : ce polluant chimique dangereux qui contient de la dioxine provoque des maladies de la peau, des cancers et des défaillances du système immunitaire.
En 1978, des milliers de Vétérans portent plainte contre les fabricants de l’agent orange. 10 ans plus tard, les sept producteurs, dont Monsanto, sont condamnés à verser 180 millions de dollars à un fonds de compensation destinés aux soldats américains.

Pour les 4 millions de Vietnamiens contaminés, en revanche, aucune indemnisation. Les États-Unis refusent toujours de reconnaître leur responsabilité. 

[3] Voici pourquoi l'Occident ne piffe pas les Russes
VOIR AUSSI :
Glyphosate : comment s’en passer ?
© pixabay.com

L’Union européenne autorise l’utilisation du Glyphosate pour 5 ans de plus ! La France s’était prononcée contre cette option mais, l’UE a voté en faveur de la prolongation pour cinq ans de l’autorisation de l’herbicide. Dix huit pays ont voté pour la proposition, neuf contre et un seul s’est abstenu.

Un coup dur pour l’environnement alors que les solutions de remplacement sont déjà en vente. Reste à changer les pratiques !

Chris est embarrassée. Elle aurait voulu pouvoir acheter un insecticide pour ratatiner les cochenilles qui ont envahi les oliviers de son balcon en cette mi-mars, discrètement, sans demander son reste. « Je me sens un peu coupable d’utiliser un pesticide qui pollue », admet-elle. Seulement voilà, arrivée aux rayons traitements et soins des plantes de la jardinerie Ricard à Marseille, elle découvre que le produit qu’elle convoite est enfermé sous clef dans une vitrine avec d’autres produits d’entretien du jardin. Et pour cause : depuis le 1er janvier 2017, les pesticides ne sont plus en accès libre dans les rayons des jardineries. Pour repartir avec son insecticide, Chris va devoir s’adresser à un vendeur. Et pas n’importe lequel. Seuls ceux qui ont obtenu le certificat officiel Certiphyto sont habilités à délivrer ces produits. Non sans avoir informé les clients sur les risques liés à leur utilisation et tenté de les convaincre d’opter pour une méthode plus naturelle.

« Les fabricants ont anticipé l’évolution de la réglementation et les produits bio se sont multipliés », observe Guillaume Quetin, le responsable du rayon. « C’est vrai en particulier pour les purins qui renforcent les défenses des plantes. Avant, on n’avait que l’ortie. Maintenant, on trouve des produits à base de consoude (des plantes), lavande, fougère ou prêle. » Le vendeur tente d’y convertir Chris puis Josiane, qui se bat contre le charançon rouge, un ravageur des palmiers. En vain. « Les produits bio ne sont pas efficaces », arguent elles. Si 84 % des Français jugent l’interdiction de la vente libre des pesticides justifiée, beaucoup, à l’instar de ces deux Marseillaises, ne sont pas prêts à s’en passer. Pourtant, il faudra bien apprendre à jardiner autrement. Car, dès 2019, ces produits seront totalement interdits. « N’en déplaise à ceux qui ne cesse de répéter qu’il est impossible de récolter fruits et légumes sans traitement, je réponds inlassablement que le domaine qui m’emploie est la preuve qu’il n’en est rien », s’amuse Alain Baraton, jardinier en chef du château de Versailles. « Pas une goutte de pesticide n’y a été utilisée depuis 2000. »

Dix-sept millions de jardiniers, autant de pollueurs ?

Les pesticides appliqués par les jardiniers ne représentent que 6 % des quantités de produits épandus en France, selon l’Union des entreprises pour la protection des jardins et espaces publics (UPJ) ! Alors pourquoi les interdire ? Pour une raison simple : l’impact de cet usage amateur est loin d’être anodin. D’abord, les principes actifs autorisés dans les jardins – il en existe une soixantaine – sont les mêmes que ceux qui sont utilisés en agriculture. Certes, ils sont beaucoup moins dosés. Mais les jardiniers amateurs ne sont pas formés à manipuler des produits chimiques et ne se protègent pas suffisamment lorsqu’ils traitent rosiers ou pommiers. Deux tiers d’entre eux estiment que ces produits ne sont pas dangereux. Pourtant certains le sont. C’est le cas du glyphosate, le principe actif du célèbre Roundup de Monsanto. Cet herbicide représente à lui seul 40 % des ventes de traitements pour les jardins (source UPJ). Longtemps décrite comme inoffensive par les fabricants, cette substance a été classée comme cancérigène probable chez l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en mars 2015. Décision sur laquelle est revenue l’Agence européenne des produits chimiques, au grand dam des associations de défense de l’environnement.

Ce n’est pas tout. Les agriculteurs ne sont pas les seuls à voir leur organisme contaminé par les pesticides. En 2013, l’Institut de veille sanitaire avait trouvé dans l’urine des Français des concentrations en dérivés de pyréthrinoïdes bien plus élevées qu’en Allemagne ou encore aux Etats-Unis ! Ces molécules sont aujourd’hui la famille d’insecticides la plus utilisée par les agriculteurs et les jardiniers. Troisième raison : les usages amateurs ont un impact non négligeable sur la biodiversité. Papillons et bourdons sont moins abondants dans les jardins privés traités avec des insecticides, ce qui est logique, mais aussi avec des herbicides, ce qui l’est moins. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs du Muséum national d’histoire naturelle et de l’Observatoire départemental de la biodiversité urbaine de Seine-Saint-Denis publiée en 2015.

Les industriels condamnés à changer leur offre

Les industriels, y compris les multinationales comme Bayer ou Monsanto (désormais fusionnés), ont investi massivement le secteur des produits naturels. Ces traitements, aujourd’hui en accès libre dans les jardineries, le resteront en 2019. Ils représentent 40 % des ventes, contre 20 % il y a dix ans (UPJ). A la différence des pesticides, ils n’éradiquent pas les nuisibles, mais les maintiennent sous un seuil acceptable pour la plante. Un exemple. La bactérie Bacillus thuringiensis produit une protéine toxique pour les larves de nombreux insectes mais elle n’a aucun effet sur les individus adultes.

Parmi les produits naturels, on trouve des substances dites de base comme le vinaigre blanc, efficace pour désherber, ou l’huile de colza, utilisée comme insecticide. Ils voisinent avec les produits de « biocontrôle ». Le terme désigne à la fois des principes actifs naturels extraits des végétaux comme le pyrèthre (tiré des fleurs de chrysanthème), des auxiliaires comme les coccinelles, des bactéries susceptibles d’infecter des insectes ou encore des phéromones. Ces messagers chimiques sont utilisés en particulier pour piéger les mâles d’un ravageur et éviter qu’ils se reproduisent. « Nous regrettons que la loi nous laisse un délai trop court pour nous retourner : il faut dix ans pour développer une nouvelle molécule », regrette Jacques My, directeur général de l’UPJ. « Certes, on a des solutions insecticides et herbicides mais, côté fongicides – traitements contre les champignons – , on reste démuni. »

Même s’ils sont bio, les insecticides ne sont pas inoffensifs

Contrairement à ce que croient Chris et Josiane, les produits naturels sont efficaces, mais leur emploi est plus exigeant que celui des pesticides classiques. Par exemple, pour la pyrale du buis, un papillon de nuit dont la chenille consomme exclusivement des feuilles de cet arbuste, « nous disposons d’un insecticide naturel : une bactérie de l’espèce Bacillus thuringiensis israelensis (Bti), poursuit Jacques My. Ce produit est aussi puissant que les pesticides classiques, à condition toutefois d’être appliqué au moment du développement des larves. En dehors de ce créneau, ce produit est inutile et le jardinier peut être déçu ».

Les vendeurs certifiés des jardineries qui ont bénéficié d’une initiation au biocontrôle peuvent l’expliquer aux clients. « Mais les produits naturels sont en libre accès et les clients ne font pas nécessairement la démarche de demander conseil », regrette Jacques My. Mieux vaut ne pas utiliser de produits du tout. « Naturel ne signifie pas inoffensif. Même les insecticides en libre accès sont destinés à tuer », prévient Maxime Guérin, chargée d’études à l’association Plante & Cité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est impératif de se protéger lorsqu’on les applique. » Ce n’est pas tout. « Quand on dégaine son pulvérisateur d’insecticide, bio ou pas, pour éliminer les pucerons installés sur son rosier, on supprime aussi les auxiliaires présents, comme les coccinelles, les chrysopes ou les syrphes, qui sont leurs prédateurs », souligne Jean-Marc Muller, président de la section jardins potagers et fruitiers de la Société nationale d’horticulture de France (SNHF) . « Or ces insectes utiles se régénèrent beaucoup plus lentement que leurs proies qui, du coup, prolifèrent. »

Faire avec la nature, et non contre elle

Seuls 11 % des Français rêvent d’un jardin sauvage et écologique, un lieu où la nature reprendrait ses droits (sondage Mon Eden, Rustica, CCM Benchmark, 2015). Les autres aspirent encore à un espace propre, tiré au cordeau. Seulement voilà, cet objectif est hors d’atteinte sans pesticide. Il est très difficile de venir à bout des pissenlits qui pointillent les pelouses, ou de l’herbe qui gagne les allées ensablées sans herbicide. Il y a bien le désherbeur thermique pour occire les plantes indésirables avec de la vapeur d’eau, ou des herbicides naturels comme l’acide pélargonique, extrait du géranium… Ces techniques alternatives, les collectivités territoriales ont été obligées de les tester. L’usage des pesticides est en effet interdit dans l’entretien des espaces verts ouverts au public mais aussi sur la voirie depuis le 1er janvier 2017 Certaines ont devancé la réglementation, s’engageant dans la démarche « zéro phyto » dès les années 1990. C’est le cas de la ville de Caen. « Lorsqu’on désherbait les allées avec des produits comme le glyphosate, qui agit jusqu’à la racine, un seul passage suffisait », explique François Chanteloup, directeur des espaces verts. « Pour obtenir le même effet visuel, il faut passer le désherbeur thermique dix fois! Quant au pissenlit, ni l’eau chaude ni l’acide pélargonique ne viennent à bout de sa racine pivotante. Il repousse aussitôt. » Avec la binette, c’est pareil : plus on la passe, plus le chiendent s’épanouit. Du coup, la ville de Caen a transformé 4 hectares de surfaces ensablées en y semant de l’herbe. L’entretien est bien moins contraignant. La commune de Locmariaquer, dans le Morbihan, a banni l’usage des pesticides de ses 20 hectares d’espaces verts en 2008. Elle y applique la même méthode : elle a engazonné les allées de ses deux cimetières, à la grande joie des visiteurs.

La ville d’Angers a créé le premier jardin municipal agréé agriculture biologique en 2000. « Alors que nous n’utilisons jamais de pesticides, le potager produit 600 kilos de légumes par an », se félicite Anne Lebeugle, responsable de la Maison de l’environnement et du développement durable d’Angers Loire Métropole. « Mais nous n’y réalisons pas de miracle. L’été dernier a été très humide, les tomates ont été attaquées par le mildiou, il a fallu les arracher. La nature ne se dompte pas, il faut collaborer avec elle. » Ce qui exige d’en connaître les besoins. « Une plante qui est installée dans une terre qui lui convient et sous une bonne exposition n’a besoin que d’un peu d’eau pour vivre, assure Alain Baraton. En bonne santé, elle est moins sensible aux maladies et aux attaques des ravageurs. »

Le jardinier amateur doit devenir (un peu) technicien

Avant de planter ou de semer, il faut établir le diagnostic de son jardin : en déterminer l’orientation – à l’ombre un rosier ne fleurira pas – , se pencher sur le temps qu’il fait, identifier la nature du sol. Un lilas ne se plaira pas dans une terre acide, alors qu’un rhododendron dépérira dans un sol calcaire si favorable au lilas ! Pas de panique : il existe en jardinerie des tests simples et bon marché pour déterminer le pH de son sol. « Pour ne pas se tromper, il faut choisir les espèces de plantes, de préférence déjà cultivées dans la région, adaptées au terroir, celles qui poussent bien chez les voisins », conseille Jean-Daniel Arnaud, membre du conseil scientifique de la SNHF « Contrairement à ce qui est souvent dit, les variétés anciennes sont souvent moins résistantes aux maladies que les hybrides. » Conseil d’Alain Baraton : « Mieux vaut acheter ses plantes chez les pépiniéristes locaux qui produisent eux-mêmes leurs végétaux. » On en compte plus de 2 000 en France (liste sur le site www.hpfconseil.com).

La fin des pesticides va inciter les jardiniers à échanger

« L’industrie des pesticides a mâché le travail des jardiniers, elle en a fait des flemmards, dénonce Jean-Marc Muller. L’interdiction de ces produits est une chance : elle va amener les gens à se renseigner, se rapprocher, échanger pour se réapproprier les savoirs de la nature. » Le mouvement est déjà lancé. Ateliers de semis, bourses de plantes, etc., l’association Graines de troc a recensé 138 événements autour de l’échange de plantes entre particuliers ce printemps. La SNHF, en pointe sur le sujet, a développé des outils en ligne comme le site Jardiner autrement ou HortiQuid, où 140 experts bénévoles répondent aux questions des jardiniers amateurs. Les collectivités locales poussent à la roue. La ville de Caen, par exemple, élève des insectes auxiliaires depuis 1981 et en distribue à ses habitants. Se passer d’insecticides, c’est reconstituer des écosystèmes. Un tas de bois se décomposant au fond du jardin, des murs de pierres sèches, une mare, même petite : autant de refuges pour les vers, les oiseaux, les batraciens. Ils sont 20 000 particuliers à avoir rejoint le réseau des jardins écologiques, lancé par la Ligue de protection des oiseaux. Une manière de rendre à la nature ce qu’elle nous offre.

Par Isabelle Verbaere

Par Basile Perrin-Reymond

Les produits chimiques dans l'agriculture
par J.R. Plimmer*
L'agriculture utilise de grandes quantités de produits chimiques artificiels comme engrais, comme insecticides ou herbicides et comme régulateurs de la croissance des plantes. Les insecticides et les herbicides sont épandus dans l'environnement pour lutter contre les insectes, les mauvaises herbes, les maladies des plantes et autres facteurs nuisibles qui influent sur les cultures ou l'élevage, ainsi que pour lutter contre les insectes qui transmettent les maladies humaines. Ils jouent donc un rôle de premier plan dans l'agriculture et en hygiène publique. Du fait de ses avantages en termes de rendement économique et d'amélioration de la santé et du bien-être de l'homme, cette technique de lutte chimique a été rapidement adoptée dans le monde entier. Toutefois, l'utilisation des insecticides dans les pays développés est souvent réglementée et surveillée à cause des problèmes qu'elle peut entraîner si elle n'est pas judicieuse. Malheureusement, de nombreux pays en développement n'ont pas l'expérience et les connaissances techniques nécessaires pour résoudre de tels problèmes.
La quantité d'insecticide qui n'atteind pas l'organisme cible fait .problème à cause des effets potentiels sur l'homme et son environnement. C'est pourquoi les réglementations relatives aux insecticides exigent la présentation de renseignements sur le sort potentiel des insecticides dans l'environnement ainsi que sur leur toxicité pour diverses espèces non visées. Les résidus d'insecticides dans les cultures ou dans les aliments posent des problèmes particuliers; leur présence est importante non seulement en ce qui concerne l'homme, mais aussi au point de vue du commerce international. Le terme «résidu» s'applique non seulement au produit initial, mais aussi aux composés qui peuvent en être dérivés par métabolisme, par modification chimique ou par d'autres processus. Dans les pays développés, le problème des résidus fait l'objet d'une réglementation très complète et des limites ont été fixées pour les quantités maximales admissibles de résidus dans les aliments. Ailleurs, on applique en général les directives élaborées par la FAO et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'OMS a proposé de définir une incorporation quotidienne acceptable de résidus d'insecticides dans les aliments, correspondant à la quantité d'un insecticide qui pendant une vie entière semble ne pas présenter de risques appréciables compte tenu de tous les facteurs connus à l'époque (n° 391 de la Série des rapports techniques, p. 22, Organisation mondiale de la santé, Genève (Suisse), 1968).
Les insecticides peuvent entrer dans la chaîne alimentaire de l'homme de nombreuses façons, mais il n'y a pas que l'homme qui soit menacé. On se préoccupe
* M. Plimmer est Chef de la Section de l'agrochimie et des résidus de la Division mixte FAO/AIEA.
beaucoup aussi de l'environnement. Les effets des insecticides sur les ressources naturelles, telles que le sol et l'eau, doivent être étudiés. Les espèces non visées doivent être protégées contre les effets nuisibles des résidus d'insecticides.
Il importe donc de détecter et de mesurer les insecticides dans les aliments, les cultures, l'eau, le sol, l'air, les animaux, les poissons et d'autres éléments de l'environnement. On dispose de toute une gamme de techniques analytiques pour la détection et l'analyse quantitative des résidus. Toutefois, quand on sait qu'en octobre 1977 l'Agence de protection de l'environnement des Etats-Unis a établi une liste de 1850 substances et plus de 40 000 produits insecticides et qu'environ 727 000 tonnes d'insecticides ont été produites aux Etats-Unis en 1975, on comprend que l'analyse des résidus puisse poser des problèmes.
On utilise des procédures analytiques permettant de détecter de faibles teneurs (de 0,1 à 0,01 partie par million ou même moins). Les méthodes doivent être sélectives, et il est souvent demandé aux analystes d'obtenir une sensibilité et une sélectivité encore plus grandes car on se préoccupe de plus en plus des effets à long terme des faibles quantités d'insecticides.
Avant d'autoriser l'utilisation d'un insecticide, les autorités compétentes demandent souvent que soient faites des études de métabolisme dans les plantes, les oiseaux, les poissons, les mammifères et l'environnement. Habituellement, les fabricants utilisent pour ces études des molécules synthétiques marquées par radioisotopes (14C, 3Hou d'autres isotopes). L'emploi de traceurs est devenu la technique usuelle pour les recherches sur le sort des molécules complexes dans les tissus biologiques, le sol ou d'autres matrices complexes. Les molécules marquées permettent de répondre sans ambiguïté aux questions que soulève l'analyse quantitative ou qualitative.
La compilation de données sur les résidus par le fabricant est nécessaire pour garantir la sûreté du consommateur. Toutefois, du point de vue de l'utilisateur, le fabricant doit aussi prouver que ces produits sont efficaces et donner des instructions quant à leur utilisation. Les taux d'application doivent être indiqués et les modes d'emploi recommandés devraient garantir que des résidus nuisibles ne restent pas dans les plantes.
L'efficacité et la sûreté des insecticides sont donc étroitement liées. Une utilisation efficace implique aussi une utilisation économique. Les insecticides sont coûteux. L'excès d'insecticides non seulement est non économique, mais risque aussi d'accélérer l'apparition d'une résistance chez les insectes ou les mauvaises herbes ou de réduire le nombre d'organismes utiles.
La sûreté et l'efficacité ne peuvent être garanties que par des efforts continus visant à surveiller et à améliorer
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la façon dont les insecticides sont utilisés. Le programme de la Section de l'agrochimie et des résidus de la Division mixte FAO/AIEA porte sur l'examen des résidus d'insecticides dans plusieurs aliments, sur le comportement des insecticides dans l'environnement et sur la composition d'insecticides spécifiques et leur application à la cible.
Besoins des pays en développement
L'intensification de l'agriculture dans de nombreux pays en développement s'accompagne d'une augmentation des importations et de l'utilisation des insecticides. Au Venezuela, par exemple, les importations annuelles de substances actives sont passées d'un peu plus de 4657 tonnes en 1967 à 15 710 tonnes en 1976 et ont atteint 26 600 tonnes en 1982. Le cas du Venezuela est typique, de nombreux pays cherchant à parvenir à l'autosuffisance en matière de production alimentaire.
La majorité des insecticides sont mis au point en Europe, en Amérique du Nord ou au Japon. Le coût de mise au point d'un insecticide nouveau, qui se monte actuellement à quelque 20 millions de dollars par composé aux Etats-Unis, fait qu'il est peu probable que de nouveaux produits chimiques deviennent disponibles pour des cultures autres que les principales cultures mondiales. Par conséquent, il faudra faire largement appel aux composés existant actuellement. Ces composés sont de plus en plus utilisés dans les pays tropicaux. L'efficacité étant potentiellement influencée par le climat et d'autres facteurs environnementaux, il est essentiel d'élaborer des modalités d'emploi adaptées aux cultures, aux climats et aux ravageurs des diverses régions du monde. Les facteurs qui influencent l'efficacité influent aussi sur les caractéristiques des résidus. Les taux de perte de résidus dépendent de la température, des précipitations et de l'ensoleillement, ainsi que de la nature des cultures et de sols.
Malheureusement, de nombreux pays en développement n'ont pas suffisamment d'expérience de l'utilisation des insecticides organiques synthétiques pour pouvoir résoudre les problèmes que peut poser leur emploi. Ces pays manquent de personnel formé aux analyses de contrôle de la qualité et à la surveillance des cultures, des sols, etc., pour déterminer la présence de résidus d'insecticides, et leurs installations sont souvent limitées. La FAO a pris conscience de ce problème et a recommandé en 1961 l'extension de son programme en matière d'insecticides afin d'élaborer une approche internationale efficace et de fournir aux gouvernements des conseils appropriés.
Depuis lors, la FAO s'occupe de plus en plus de fournir des conseils d'experts sur les questions relatives aux insecticides, en particulier pour tout ce qui a trait à l'autorisation (y compris la sûreté et le contrôle). Outre ces activités, la FAO a cherché à fournir un appui technique à de nombreux projets entrepris dans des pays en développement pour accroître la sûreté et l'efficacité de l'emploi des insecticides. Ces programmes visent notamment à augmenter les effectifs de personnel national formé à divers aspects de l'emploi et du contrôle des insecticides et à créer des laboratoires de contrôle de la qualité des insecticides et de mesure des résidus dans les aliments et l'environnement.
Pour résoudre les problèmes que posent les insecticides, il faut faire appel à des techniques variées. La possibilité d'appliquer les méthodes nucléaires augmente considérablement les capacités d'un laboratoire ordinaire. Les molécules marquées par radioisotopes sont fréquemment utilisées dans les études analytiques, les études du métabolisme des insecticides et les recherches sur le comportement des insecticides dans l'environnement. La Division mixte FAO/AIEA a aidé plusieurs Etats Membres en développement à entreprendre et à réaliser dans ce domaine des projets faisant appel aux techniques nucléaires.
Les activités de la Section de l'agrochimie et des résidus sont très variées. Les projets entrepris dans les Etats Membres ont pour principal objectif l'amélioration de la sûreté et de l'efficacité des insecticides, mais certains projets portent aussi sur l'utilisation des déchets agricoles.
Résidus d'insecticides
Les études à l'aide des radioisotopes des insecticides contenus dans les produits stockés ont été parmi les premières du genre. Les travaux innovateurs de F.P.W. Winteringham et de ses collègues dans les années 50 ont mis en évidence les types de résidus résultant de la fumigation avec des produits halogènes et leurs effets sur la qualité de la farine de blé. L'utilisation de composés marqués au 14C a fourni un modèle pour de nombreuses études similaires.
L'ensilage des céréales, en particulier lorsque les récoltes sont abondantes, représente un gros investissement, mais les pertes causées par les ravageurs peuvent être considérables, notamment dans les zones tropicales.
La fumigation sert à lutter contre les infestations en masse et les insecticides peuvent être utilisés pour empêcher la fixation des parasites. Les résidus dépendent des méthodes d'application, de l'intervalle entre l'application et l'absorption, des conditions d'ensilage, de la nature du produit stocké et de la nature des substances actives. Comme les techniques radioisotopiques sont idéales pour de telles études, la Section de l'agrochimie et des résidus a lancé un programme de recherche coordonnée pour étudier les résidus d'insecticides dans les céréales. L'objectif est de déterminer la nature et le volume des résidus et de montrer comment les résidus finals pourraient être minimisés par modification des méthodes d'application.
L'emploi d'insecticides dans l'élevage est très courant. Les aliments pour animaux et l'environnement peuvent être contaminés par les résidus d'insecticides. Pour étudier le volume des insecticides dans la viande ou le lait, on a lancé un programme coordonné comportant plusieurs études, dont certaines sur les résidus d'insecticides organophosphorés et chlorés, ainsi que des aflatoxines naturelles.
Certaines utilisations présentent peu ou pas de problèmes. En Egypte par exemple, le volume des résidus de Methomyl dans le lait est tellement faible qu'il n'y a guère de risques pour le consommateur.
Le comportement des insecticides est influencé par l'environnement, et l'on a dit que certains insecticides,
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bien qu'ils ne se dégradent pas facilement en climat tempéré, peuvent subir une dégradation et une détoxication beaucoup plus rapides dans les zones tropicales. Une telle possibilité est particulièrement importante pour les pays en développement parce que beaucoup d'entre eux se trouvent dans les régions tropicales et que de nombreux insecticides qui ne peuvent plus être utilisés dans les zones tempérées pourraient être tout à fait satisfaisants en climat tropical. Leur temps de présence dans l'environnement ou «persistance» pourrait être considérablement inférieur dans les zones tropicales. Comme beaucoup de ces insecticides sont bon marché et efficaces, il n'y aurait guère de raison de les abandonner si les risques pour l'environnement sont faibles. Les radiotraceurs étant un outil idéal de mesure des taux de dégradation et de dissipation dans un milieu tropical (ou autre), l'étude de ces insecticides a été entreprise dans le cadre d'un programme de recherche coordonnée.
Résidus liés et conjugués
Des progrès considérables ont été faits en ce qui concerne les techniques d'analyse des insecticides grâce à l'utilisation d'insecticides marqués par radioisotopes. Les analyses traditionnelles basées sur l'extraction par solvant donnent des renseignements quantitatifs sur l'insecticide et ses produits de dégradation. On pensait que la fraction non extractible avait été dégradée ou métabolisée et ne présentait pas de problème au point de vue scientifique. Ces résidus sont dits «liés». Toutefois, la question de la réversibilité de la liaison s'est posée pendant les années 70. Dans ce contexte, les résidus «liés» semblent être très étroitement associés à un substrat, tel que le sol, alors que les résidus «conjugués» sont formés par une liaison chimique d'un pesticide et d'un composé d'origine biologique, tel qu'un acide aminé ou une molécule de sucre. On s'est demandé quelle était leur importance toxicologique, et les organismes réglementaires ont été priés de s'attaquer à ce problème potentiel. Pour étudier la nature des résidus liés et conjugués, il faut faire appel à des techniques d'analyse complexes et l'utilisation d'insecticides marqués par radioisotopes est essentielle.
Quelquefois, les résidus «liés» constituent une fraction considérable de l'ensemble des résidus, mais ne seraient pas détectés par les méthodes d'analyse courantes. La liaison peut être due à des forces d'adsorption exceptionnellement puissantes ou à la formation de liaisons chimiques entre l'insecticide et des composants du tissu ou du sol. La Section de l'agrochimie et des résidus dirige un programme de recherche coordonnée pour étudier certains problèmes que posent les résidus «liés» afin d'en déterminer la nature et la quantité et d'améliorer les méthodes de mesure et d'indentification.
Les études menées avec des insecticides marqués au 14C montrent quelle est l'ampleur du problème. Par exemple, 38% de la radioactivité fournie reste liée 12 jours après l'application de Malathion au sol. Avec le Paraquat, qui est un herbicide, il n'y a pas de perte de radioactivité par le sol un an après l'application en laboratoire, alors qu'en plein champ on constate une perte de 26% 15 mois après l'application. Le Paraquat représente un cas extrême, mais un pourcentage important de la radioactivité est retenu dans plusieurs cas.
Le programme a pour objectifs d'améliorer la méthodologie et de comparer la performance des méthodes par des recherches portant sur des produits chimiques courants faites dans plusieurs pays coopérants. L'utilité de techniques spécifiques telles que la distillation à haute température dans les études comparatives a été clairement prouvée.
Le problème principal est celui des effets toxicologiques des résidus d'insecticides «liés» et de leur biodisponibilité. Le programme constitue une base essentielle pour l'acquisition de données quantitatives et qualitatives sans lesquelles toute discussion des questions toxicologiques devient une simple spéculation.
Composition des insecticides
La quantité d'un insecticide qui atteint l'organisme cible peut représenter une fraction extrêmement petite de la quantité appliquée. Les substances actives d'un insecticide sont mélangées de façon à faciliter l'application et à garantir que la cible reçoit une dose efficace. Habituellement, il suffit que la dose efficace soit très petite, mais une grande partie de la quantité appliquée se dissipe avant d'atteindre la cible. Une part importante atteint le sol ou des organismes non visés, ce qui représente une perte «économique» et un risque de contamination de l'environnement.
En améliorant la composition on améliore l'efficacité et peut-être aussi la sûreté de l'expédition et de la manutention des insecticides. Récemment, des progrès considérables ont été faits en ce qui concerne la technique de la libération contrôlée des insecticides. Dans ce cas, l'insecticide est contenu dans un réservoir et est libéré de façon à maintenir un niveau de concentration choisi pendant une période de temps spécifique. Le réservoir sert à empêcher que les substances actives ne soient perdues par volitisation ou dégradation par des agents externes et confine l'insecticide au point d'application.
Il existe plusieurs matrices ou dispositifs de libération contrôlée; l'adaptation d'une technique donnée dépend de son efficacité dans une situation spécifique et de son rendement économique.
On est en train d'évaluer dans le cadre d'un programme de recherche coordonnée différents types de matrices en polymère. Des insecticides marqués par radioisotopes sont utilisés pour étudier le comportement de la substance active, son taux de libération et son sort dans l'environnement. Le Laboratoire de biotechnologie agricole de Seibersdorf est en train d'essayer des compositions à base d'alginate car les polymères naturels semblent être intéressants du point de vue économique. En Indonésie par exemple, le latex naturel est utilisé pour préparer des herbicides et le problème de la vulcanisation a été résolu par irradiation du latex.
Des techniques de composition plus complexes sont étudiées par un laboratoire participant au programme à Neuherberg (République fédérale d'Allemagne) qui a élaboré des mélanges de polymères à base de polyethylene ou de copolymères éthylène/acétate de vinyl pouvant être moulés ou extradés en fils servant à la lutte contre les mauvaises herbes aquatiques.
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Plusieurs compositions ont été évaluées lors d'études préliminaires en laboratoire. Des compositions telles que l'Endosulfan dans une matrice à base d'alginate seront essayées en plein champ contre des insectes s'attaquant au coton. On continuera à optimiser la performance des nouvelles compositions grâce à des expériences de laboratoire conduites avec des substances marquées par radioisotopes.
Produits trypanocides
Quelque 10 millions de km2 du continent africain sont infestés par la mouche tsé-tsé, qui transmet la trypanosomiase, maladie parasitaire du bétail et de l'homme. Cette maladie réduit la production de bétail et empêche de mettre en culture des superficies importantes. La lutte contre la mouche tsé-tsé et la production de vaccins adaptés permettraient de résoudre en partie le problème. Toutefois, aucune des deux méthodes n'est techniquement applicable à l'heure actuelle et la chimiothérapie est la seule méthode pratiquable de lutte contre la trypanosomiase animale. On estime à plus de 25 millions le nombre de doses de produits trypanocides utilisées actuellement an Afrique. Cependant, aucun produit nouveau n'a été mis sur le marché au cours des 25 dernières années et il faut donc utiliser le nombre limité de produits disponibles.
Bien que ces produits continuent d'être utilisés, les experts conviennent que leur mode d'action n'est pas connu et que leur emploi pourrait être optimisé si la relation entre la dose de produit et l'effet curatif ou préservatif était clairement comprise.
Pour obtenir les renseignements nécessaires, des produits marqués par radioisotopes seront utilisés au cours d'études sur les animaux par l'Institut kényen de recherche sur la trypanosomiase. On cherchera à obtenir des renseignements sur les concentrations de produits dans les tissus pour les mettre en corrélation avec les effets biologiques de l'administration des produits. Des méthodes précises d'analyse des produits trypanocides ont été mises au point par le Laboratoire de biotechnologie agricole et seront utilisées au cours de recherches pratiques au Kenya.
Utilisation de la biomasse - déchets agricoles
L'énergie tirée des combustibles fossiles est un facteur essentiel dans la production et la distribution des produits agricoles. L'agriculture moderne dépend fortement des sources d'énergie et le coût croissant de l'énergie est une limitation majeure à la production agricole, que ce soit dans les pays développés ou dans les pays en développement. Des travaux considérables de recherche — développement sont en cours pour exploiter de nouvelles sources d'énergie. En particulier, l'utilisation de sources renouvelables (fumier, résidus de cultures, cultures
«énergétiques», etc.) pour la production d'énergie, d'aliments pour animaux ou d'engrais pour les plantes est un domaine de recherche dans lequel les techniques nucléaires peuvent jouer un rôle utile.
De l'énergie sous forme de méthane ou d'éthanol peut être produite par fermentation à partir des déchets cellulosiques. Les processus de fermentation sont aussi très couramment utilisés pour la production d'aliments pour l'homme et les animaux et de boissons, et une recherche majeure dans le domaine en expansion de la biotechnologie est l'extension et l'amélioration des processus de fermentation grâce à des catalyseurs biologiques «sur mesure».
La connaissance imparfaite que l'on a des processus enjeu limite les techniques actuelles de production d'énergie. L'obtention de méthane par fermentation (biogaz) est une technique relativement récente de production d'énergie à partir de déchets tels que le fumier. Bien que les connaissances scientifiques soient rudimentaires, on a déjà identifié de nombreuses limitations telles que la faible capacité des microorganismes de digérer les substrats ligneux (bois, paille, etc.). La fermentation peut être ralentie ou inhibée par la présence de certains micro-organismes ou par l'excès de certains intermédiaires dans le processus de désintégration. Par ailleurs, la fermentation ne peut se produire que dans des limites étroites de pH ou de température.
Les processus de production d'énergie et leurs limites font donc l'objet de recherches menées dans de nombreux laboratoires de par le monde. Les techniques nucléaires sont utilisées pour ces recherches et la Division mixte FAO/AIEA appuie plusieurs projets de recherche. On étudie les processus se produisant dans les générateurs de méthane en zones rurales et l'influence des conditions d'exploitation sur le rendement de la production de méthane par l'addition de substrats marqués par radio isotopes aux déchets en fermentation.
Il sera peut-être possible d'élever le taux de désintégration des fibres ligneuses et le taux de fermentation à des températures plus basses en utilisant de nouveaux types de micro-organismes. On a produit des mutants par irradiation afin d'accroître la capacité des microorganismes de dégrader des déchets agricoles tels que la bagasse provenant de la production de la canne à sucre ou les déchets de fruits restant après fermentation et distillation des alcools.
L'observation de termites africaines utilisant le bois comme aliment donne à penser que la microfaune présente dans l'intestin des termites possède des capacités uniques de dégradation des fibres ligneuses. Le Laboratoire de biotechnolgie agricole a entrepris un programme de recherche pour identifier et exploiter ces organismes. On a isolé des organismes dégradant la cellulose pour des études de mutation; des scientifiques de Nairobi (Kenya) coopèrent avec des scientifiques de la Division mixte FAO/AIEA dans le cadre de ce projet.

Quelques techniques alternatives concrètes
À propos des techniques concrètes alternatives aux pesticides, voici maintenant les pratiques actuelles les plus courantes, histoire de se donner envie !
1/ Les méthodes de "biocontrôle"
En terme d'alternatives agricoles aux pesticides, nous connaissons depuis longtemps la "lutte intégrée", dont l'objectif est de favoriser les techniques les plus écologiques mais sans s'interdire les pesticides chimiques en cas de problématiques dites insolubles.
La "lutte biologique" et les méthodes appelées aujourd'hui de "biocontrôle" représentent un ensemble d'outils plus respectueux de l'environnement qui reposent principalement sur l'utilisation de mécanismes "naturels". Le principe est de réduire les populations d'agresseurs plutôt que de chercher leur éradication totale, en employant les méthodes les plus écologiques possibles.
Les produits de biocontrôle sont classés en quatre familles  :
• Les macro-organismes Ce sont des organismes vivants, dits ''auxiliaires de cultures'', favorables aux cultures et s'attaquant aux "bio-agresseurs" : des invertébrés comme les insectes (coccinelles contre les pucerons), des acariens (qui mangent d'autres acariens défavorables aux cultures), des nématodes (petits vers pouvant parasiter des insectes), etc.
• Les micro-organismes Des champignons (pouvant infecter des insectes), des bactéries et des virus (contre des chenilles de papillon) sont utilisés aujourd'hui contre de nombreux ravageurs, ou aussi pour stimuler la vie des plantes.
• Les médiateurs chimiques Les phéromones et kéromones qui permettent aux insectes de communiquer entre eux peuvent être imités et utilisés à leurs dépends. Ceci permet de perturber ou piéger ces insectes. La moitié des vergers de pommiers et poiriers en France seraient protégés avec le système de la confusion sexuelle (par exemple, diffusion de phéromones perturbant la reproduction du papillon carpocapse qui pond des larves qui rentrent dans les fruits).
• Les substances naturelles Il s'agit de substances végétales, animales ou minérales pouvant être utilisées pour contrôler un parasite ou pour stimuler les plantes. Le purin d'ortie (pour fertiliser ou éliminer des parasites), des acides aminées d'origine animale (pour par exemple faciliter l'assimilation par le feuillage de substance anti-fongique) et l'argile (contre les pontes de puceron) sont les exemples les plus connus.
Il existe aussi de nombreuses solutions qui ne passent pas par des substances de traitement.
2/ Les méthodes mécaniques
- Le travail mécanique du sol peut permettre de se débarrasser de l'herbe. De nombreux outils performants existent aujourd'hui. Ils permettront notamment de cultiver toutes les céréales sans désherbant chimique.
- Mettre des voiles ou des filets sur les cultures peut permettre d'interdire l'accès aux ravageurs (filet sur les choux contre les papillons, punaises, mouches... Filet sur pommiers contre papillons...)
- Les paillages de cultures (végétale ou plastique) permettent de lutter contre la concurrence de l'herbe.
- Le piégeage d'insectes avec des lampes, des plantes, des appâts...
- Les températures chaudes : désinfection à l'eau chaude ou à l'air chaud de graines, plants, boutures... Ou encore la solarisation qui permet à l'aide d'un plastique transparent mis au sol et au soleil de détruire plantules et organismes indésirables. Notons aussi la stérilisation à la vapeur du sol ou avec des emballages...
- L'inondation du terrain pour éliminer ou chasser certains organismes tel que les campagnols.
- Éliminer mécaniquement (à la main) les parties malades des végétaux pour diminuer l'inoculum contaminant : foyer de puceron, foyer d’oïdium...
3/ Les engrais verts
La méthode des engrais verts est une alternative aux engrais chimiques, mais également aux pesticides. En effet, le semis de certaines plantes entre deux cultures principales peuvent, en plus d'enrichir le sol, permettre d'éliminer d'autres herbes indésirables (par étouffement ou par phénomène dit ''allélopathique'' lié à la chimie des plantes).
Les engrais verts peuvent aussi lutter contre certains parasites du sol (les tagètes éliminent par exemple certain nématodes gênants dans le sol). Les engrais verts peuvent aussi attirer par leur floraison des insectes auxiliaires favorables (la syrphe, qui se nourrit de nectar, et ses larves sont de grande prédatrices de pucerons).
La technique dite de faux semis qui consiste à faire germer le stock de graines du sol avant d'implanter celles que l'on veut cultiver est une méthode délicate mais qui peut donner de très bon résultat.
Conclusion
Pour terminer l'énumération de ces quelques exemples de techniques alternatives aux pesticides, il faut se répéter la base des principes de l'agriculture biologique ou "naturelle" qui consiste à créer un environnement de culture favorable à la biodiversité pour que chaque parasite puisse être limité par un prédateur naturellement présent. Pour que cet équilibre puisse se mettre en place, il faut des haies et des cultures diversifiées, mais il est aussi impératif de ne pas utiliser de pesticides ou autre produit violent à spectre large, qui pourrait déstabiliser cet équilibre et renforcer la virulence des indésirables.
Les méthodes paysannes consistent à sélectionner le vivant pour conserver les souches adaptées et abandonner les souches sensibles. Cette méthode basée sur l'observation et l’évolution de la vie peut permettre de cultiver des souches toujours plus rustiques et moins sensibles au parasite. Mais l'agriculture moderne, la standardisation industrielle et les systèmes commerciaux qui vont avec ne choisissent pas toujours de fonctionner avec les lois de la diversité et de l’évolution.
Lorsque les paysans cessent de faire ce travail, qu'on ne sélectionne que quelques races ou variétés uniquement sur le critère de productivité, lorsque des agriculteurs se spécialisent dans les productions choisies par le marketing, alors les pesticides chimiques sont en effet les seuls recours pour faire tenir debout le vivant, mais ''à coup de fouets'', jusqu'à ce qu'il s'écroule peut-être un jour à nos pieds.
Cette réflexion sur l'alternative aux pesticides doit nous amener à comprendre que l'on peut résoudre des problèmes agronomiques soit en tuant radicalement tout ce qui dérange, soit en favorisant la vie et la complexité de ses équilibres. Ce sont deux philosophies et deux stratégies de lutte agronomique bien éloignées l'une de l'autre.
Il est possible que le système industriel lié aux pesticides, qui imagine une peine de mort pour chaque être vivant qui se met en travers de sa route, corresponde à une idéologie politique protectionniste, guerrière et manichéenne, qui ne voit pas les choses à long terme et dans leur ensemble.
Il est possible aussi que l'alternative paysanne aux pesticides, qui essaye de trouver les solutions avec le vivant et son univers infini de diversité, corresponde à une idéologie politique d'ouverture et de paix.
Retrouvez cette brochure et bien d'autres informations sur http://www.reperes-paysans.org

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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