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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
6 mars 2018

WWIII : Les Djihadistes Français formés dans nos Mosquées Laïques qui respectent le Coran et le Salafisme, ne peuvent plus aller

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

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WWIII : Les Djihadistes Français formés dans nos Mosquées Laïques qui respectent le Coran et le Salafisme, ne peuvent plus aller à Damas dans la Ghouta par le couloir humanitaire pour renforcer les 15000 frères qui se battent à renversser Bachar Al Assad.

Publié le 6 mars 2018 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : Les Djihadistes Français formés dans nos Mosquées Laïques qui respectent le Coran et le Salafisme, ne peuvent plus aller à Damas dans la Ghouta Orientale, par le couloir humanitaire pour renforcer les 15000 frères qui se battent à renverser Bachar Al Assad.

Le Plan Secret de Macron au Liban avec l'Arabie Saoudite, pour tenter de tirer Michel Aoun de son alliance avec le Hezbollah, va-il réussir (fin de page)...

Pour Moscou: l’Occident cherche à épargner al-Nosra pour l’instrumentaliser dans sa politique de conquête de la Syrie et/ou d'intervention directe, puisque des camions de chlore Turc sont entré dans la Ghouta, ce qui est un dépassement de ligne rouge pour Macron, et que le couloir humanitaire ne sert pas, du fait que les terroristes à Fabius, qui font du bon Boulot, ne laissent personne sortir. La Justice Française doit-elle arrêter Fabius pour implication de meurtres par centaines de milliers, dans ses œuvres au Moyen Orient?

Depuis 4 heures 6 mars 2018
Moscou dispose de preuves confirmant le fait que plusieurs membres de la coalition internationale dirigée par les États-Unis cherchent à ménager le Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda qui a changé de nom à plusieurs reprises, a déclaré le chef de la diplomatie russe.

«Nos partenaires occidentaux, et avant tout les États-Unis, souhaiteraient (…) soustraire al-Nosra aux frappes et le ménager en cas de recours de plus en plus flagrant au plan B, consistant à vouloir renverser le régime de Damas», a indiqué Sergueï Lavrov lors d’une visite en Namibie dans le cadre de sa tournée africaine.

Lavrov a par le passé plusieurs fois rappelé que le Front al-Nosra, rebaptisé en Front Fateh al Cham, tout comme Daech, avait été reconnu par l’Onu en tant qu’organisation terroriste.

Selon les services de renseignement russe, avec 15.000 combattants, le groupe takfiriste Front al-Nosra reste l’un des principaux piliers du terrorisme en Syrie.

Source: Avec Sputnik

Notre ex-Président Sarkozy, lors d'une conférence internationale à Abou Dabi, financée par Fondation Carnegie pour la paix internationale, qui lui a remis un chèque de 3 millions de dollar, viré dans son compte offshore des Bahamas de la Banque à Macron, que la Justice n'a toujours pas élucidé, où étaient abordés les grands sujets mondiaux actuels, l'ex-président français aurait affirmé que la Russie était un acteur incontournable et qu'il était inenvisageable de ne pas dialoguer avec elle. Il avait bien appris la leçon que Poutine lui avait faite en juin 2007, alors à peine élu Président. Foutu pour foutu, Nicolas Sarkozy fait du fric, en divulguant à l'étranger les secrets de la France, et les USA du Deep State, ne désespèrent pas, qu'il pourra se venger de sa mésaventure et de son humiliation, avec le Président Poutine, pour l'attirer dans une salle de rencontres, afin de resserrer des liens internationaux pour la Paix, et pourquoi pas à saint Pétersbourg, là où il est possible d'y voir les spectres des Tsars.

Hôte de la conférence internationale «Abu Dhabi Ideas Weekend», conférence internationale organisée le 3 mars aux Emirats arabes unis et dont l'objectif affiché était de discuter des problématiques qui «balayent le globe», Nicolas Sarkozy aurait prôné, devant quelque 150 personnes, un renforcement du dialogue entre Occident et Russie.  

Selon le site BuzzFeed, qui rapporte s'être procuré un enregistrement audio de l'ensemble de la conférence, l'ancien chef d'Etat français, alors qu'il était interrogé sur Vladimir Poutine, a déclaré : «La Russie est le pays qui a la plus grande superficie du monde. Qui peut dire qu'on ne doit pas parler avec eux ? C'est fou comme idée ! On a besoin de la Russie. On doit parler à Poutine, il faut lui parler surtout si on est pas d'accord.»

Nicolas Sarkozy aurait ajouté que la Russie était «un partenaire important dans le monde d'aujourd'hui», en particulier pour l'Europe – alors que les relations russo-européennes souffrent, notamment, du maintien des sanctions économiques contre Moscou liées à la crise ukrainienne.   

Y a-t-il un risque que la Russie envahisse un autre pays ? Je ne crois pas, j'en suis sûr.

Affirmant que le président russe «respect[ait] la force» tout en étant pour autant «prévisible», l'ancien président français a insisté sur la nécessité de discuter avec lui, malgré l'existence de désaccords. «C'est impossible de faire sans [les Russes]», a-t-il synthétisé, balayant également les accusations, régulièrement portées en Occident, sur le caractère supposément belliqueux ou menaçant de la Russie : «Y a-t-il un risque que la Russie envahisse un autre pays ? Je ne crois pas.» 

On rappelle les faits de 2007 :

Les scuds de Vladimir Poutine qui ont mis Sarkozy K.O. (et fait croire à tout le monde qu'il était ivre)

Dans un documentaire diffusé ce jeudi, France2 revient sur les coulisses ubuesques de la rencontre entre les deux chefs d'Etat.

POOL New / Reuters
Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine en juin 2007 au sommet du G8
Les premiers articles de presse émettent des doutes. Nicolas Sarkozy est réputé pour sa sobriété et il a manifestement encore toute sa tête quand il répond aux journalistes. Bien des années plus tard, le journaliste Nicolas Hénin, auteur du livre "La France russe", offre une toute autre lecture de l'événement. Selon lui, Nicolas Sarkozy n'aurait pas été enivré (Vladimir Poutine boit lui-même très peu) mais mis "K.O debout" par les menaces de son homologue, qui lui reproche alors de parler trop ouvertement des dérives autoritaires de la Russie. "Tu continues à parler sur ce ton, et je t'écrase", lui aurait notamment asséné le président russe.
C'est sur cet épisode que revient le documentaire "Le Mystère Poutine" diffusé ce jeudi 15 décembre sur France2. Interrogé, le journaliste Nicolas Hénin livre un verbatim inédit et particulièrement saignant de la rencontre. Des propos et des faits évidemment rapportés, aucune source objective n'ayant participé à cet entretien.

Selon les sources du journaliste, le discours de Vladimir Poutine aurait été "ponctué d'insultes, de propos humiliants de façon à vraiment imposer sa volonté à Nicolas Sarkozy" qui "va être juste éberlué".

Par la suite, Nicolas Sarkozy ménagera toujours ses relations avec Moscou, s'imposant comme un conciliateur au moment de la crise géorgienne. Pendant sa campagne malheureuse pour la primaire de la droite, l'ancien président plaidait, comme François Fillon, pour que la France mette un terme aux sanctions internationales visant la Russie suite à son annexion de la Crimée et pour un rapprochement avec Moscou, soutien militaire du dictateur sanguinaire syrien Bachar al-Assad, afin d'annihiler l'Etat islamique. 

Ghouta orientale : Moscou propose aux miliciens de sortir…l’armée œuvre pour séparer son nord de son sud

Depuis 16 minutes 6 mars 2018
Le couloir humanitaire WafidineLe couloir humanitaire Wafidine
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La Russie a proposé aux miliciens de la Ghouta orientale d’évacuer cette région située à l’est de Damas en sécurité ainsi que les membres de leur famille.

manar_ghoutaSelon l’agence Reuters, l’armée russe est disposée à offrir un déplacement et un couloir sécurisés à quiconque accepte cette proposition ainsi qu’une immunité juridique.

« Les combattants peuvent sortir ainsi que les membres de leur famille avec leurs armes personnelles », précise le communiqué de l’armée russe.

En réaction, la milice Faylak al-Rahmane a accusé la Russie de vouloir contraindre les habitants à quitter malgré eux la Ghouta orientale.

Niant d’avoir entrepris des contacts avec la Russie, son porte-parole Wael Alwane a dit pour la Reuters que « la Russie insiste sur l’escalade militaire et impose l’immigration forcée ».

manar_ghouta2Pour sa part, l’armée russe a révélé que les miliciens s’étaient engagés à laisser les civils quitter la Ghouta en échange de l’entrée de l’aide humanitaire. Lundi après-midi, 46 camions d’aides ont été introduits dans la ville de Douma et les Nations unis comptent envoyer un deuxième convoi le jeudi prochain.

Séparer le nord du sud

Sur le terrain, la dernière évolution indiquée par Média de guerre, l’armée syrienne a conquis plusieurs fermes situées à l’est de la localité de Rayhane. Lundi soir, elle avait conquis la localité de Mahmadiyat. (Voir carte)

%d9%86%d8%a7%d8%af%d8%b1Analysant la tactique militaire de l’armée syrienne dans la Ghouta orientale, le général libanais à la retraite Charles Abi Nader a indiqué que l’avancée de l’armée reflète une volonté destinée à séparer son nord de son sud.

Le but étant comme il l’explique pour le site libanais d’information en ligne al-Ahed News de couper les liens entre Jaïsh al-Islam d’une part et toutes les autres milices, en l’occurrence front Tahrir al-Cham, Faylak Al-Rahmane et Ahrar al-Cham.

M. Abi Nader constate que la bataille se poursuit au moment même où les couloirs humanitaires sont entièrement ouverts pour permettre aux

couloir_wafidineLe couloir humanitaire Wafidine

civils de sortir. Mais le 8ème jour consécutif, ils sont restés désertiques. Seulement 2 enfants sont parvenus à les emprunter et à rejoindre le barrage de l’armée, alors que leurs parents ont été abattus sur le chemin.

Dans la capitale, le bombardement se poursuit. Ce mardi, 4 civils syriens sont tombés en martyrs et 13  autres ont été blessés à Jaramana, banlieue de Damas, par des tirs d’obus en provenance de la Ghouta.

Le plan secret franco-saoudien pour éloigner le président Aoun du Hezbollah

Depuis 9 heures 6 mars 2018
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Wafiq Ebrahim, spécialiste libanais des questions stratégiques, dresse un tableau du climat politique au Liban avant les élections législatives. Il affirme que l’Arabie saoudite tente d’écarter Michel Aoun d’une alliance avec le Hezbollah.

L’Arabie tente de tirer Michel Aoun de son alliance avec le Hezbollah

Interrogé sur les hypothèses concernant les tentatives de Riyad de séduire le président libanais Michel Aoun via Saad Hariri, Wafiq Ebrahim a indiqué: « C’est vrai parce que l’Arabie saoudite, dépitée par ses défaites en Syrie, en Irak, au Yémen et son impuissance au Liban, tente de rallier le maximum de partis aux législatives afin de vaincre le Hezbollah et ses alliés et ainsi entraver leurs efforts de lutte contre les groupes terroristes dans la région. »

Plan Arabie-France-USA pour le Liban

Alors que l’Arabie saoudite avait été accusée d’avoir forcé Saad Hariri à la démission depuis Riyad en novembre 2017, le Premier ministre libanais s’est rendu de nouveau en Arabie saoudite.

Quatre mois plus tard, celui qui est finalement resté à son poste, a retourné à Riyad pour sans doute persuader les Saoudiens qu’il est toujours le Premier ministre du Liban.

Dans cet imbroglio géopolitique, les Saoudiens avaient bien programmé de maintenir Saad Hariri au poste de Premier ministre, d’écarter Nabih Berri de la présidence du Parlement et d’aborder les armes du Hezbollah lors des réunions parlementaires comme étant illégitimes.

Les désaccords entre Aoun et Berri persistent et le Hezbollah a empêché leur aggravation

Au sujet des différends entre le président Michel Aoun et le président du Parlement libanais Nabih Berri, et le rôle de réconciliateur du Hezbollah, il a précisé que le Hezbollah avait réussi à stopper la progression de leurs désaccords.

Le but du Hezbollah est de résoudre ces différends dans l’intérêt du Liban et il lui importe peu d’obtenir des sièges au Parlement. Michel Aoun a lui-même insisté sur le fait que les armes du Hezbollah servaient à lutter contre ‘Israël’ et le terrorisme.

La France pousse les Maronites à s’allier avec Saad Hariri

Sur l’éventualité du rapprochement du parti de Michel Aoun à celui de Saad Hariri aux élections législatives, il a déclaré: «Nous ne devons pas oublier que les relations de Michel Aoun avec le Hezbollah sont bonnes. À vrai dire, le parti de Michel Aoun est un parti pragmatique qui agit dans son propre intérêt. Donc, s’ils voient que le Hezbollah fonctionne dans le sens de ses intérêts, ils seront ravis de poursuivre leur alliance. N’oublions pas non plus que la France fait pression pour les Maronites du Liban… Aujourd’hui, le président français Emmanuel Macron se sert du Liban pour jouer un rôle au Moyen-Orient, d’où sa bonne entente avec le Courant patriotique libre, le parti de Michel Aoun. »

De son côté le porte-parole des brigades Hezbollah d’Irak, a accusé les Etats-Unis de vouloir créer des groupes terroristes pour justifier leur présence en Irak.

« Les forces américaines œuvrent pour imposer leur présence en Irak au gouvernement », a dit le porte-parole de ce groupe, Mohamad Mohyi, dans une interview avec la télévision satellitaire libanaise Al-Mayadeen.

La formation à laquelle il appartient fait partie des groupes qui ont rejoint la force populaire du Hachd al-Chaabi dans la lutte contre Daech en 2014. Elle avait auparavant effectué des centaines d’opérations de résistance contre les militaires américains.

Selon lui, il ne faut pas garder le silence quant à la présence des forces étrangères au pays, mais les affronter.

« Le gouvernement devrait répondre au sérieux la mise en exécution de l’agenda de sortie des forces étrangères », a-t-il insisté, rappelant la décision prise au sein du Parlement irakien dans ce sens.

Le gouvernement « devrait respecter la volonté du peuple et non la rendre inopérante dans des atermoiements », a ajouté M. Mohyi.

« La décision du Parlement irakien atteste de la volonté du peuple de résister à toute force étrangère … L’administration américaine insiste pour garder ses forces en Irak et pour se détourner de cette résolution », estime-t-il.

Hariri : Si le Hezbollah ne veut pas changer, je démissionne

Liban

"Ce qui s'est passé en Arabie saoudite, je le garde pour moi", a déclaré le Premier ministre lors d'un entretien à CNews.

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a affirmé lundi qu'il démissionnerait si le Hezbollah ne veut pas changer, dénonçant à nouveau les ingérences du parti chiite, soutenu par l'Iran, dans les affaires intérieures des pays arabes.

"Choc positif"

Si l'Iran et le Hezbollah acceptent le nouvel équilibre qu'il propose, "bien sûr" il restera en fonction, a assuré M. Hariri lors d'une interview télévisée accordée à la chaîne française d'information en continu CNews à la Maison du centre, sa résidence privée, et diffusée dans la soirée. S'ils refusent, "oui" il partira, a-t-il ajouté.

Il s'agit du premier entretien télévisé du chef du gouvernement libanais depuis son retour au Liban et l'annonce, à la demande du président Michel Aoun, du gel de sa démission qu'il avait annoncée le 4 novembre dernier depuis Riyad. Saad Hariri avait alors accusé l'Iran et le Hezbollah de mainmise sur le Liban.

"J'aimerais rester Premier ministre", a déclaré M. Hariri, ajoutant que l'annonce de sa démission avait été un "choc positif". "C'était une manière de dire aux Libanais qu'il y avait un très grand problème", a-t-il justifié lors de cet entretien conduit par le journaliste français Jean-Pierre Elkabbach.

(Retrouvez l'intégralité de l'interview ici)

"Je veux rester"

"Là, on est en train de faire le dialogue, mais moi je voudrais rester", a dit Saad Hariri, souhaitant une issue positive aux concertations en cours. "Je voudrais que la stabilité du Liban soit la première chose pour tout le monde".

Prié de dire s'il resterait au pouvoir dans l'hypothèse où l'Iran et le Hezbollah entravaient les concertations, Saad Hariri a répondu par la négative. Mais "je crois que le Hezbollah est en train de faire un dialogue positif", a-t-il relevé. "Ils savent. On doit être neutre dans la région", a-t-il insisté.

"Le Liban a besoin de quelqu'un qui rassemble. Et lors de cette année où j'étais Premier ministre, j'ai rassemblé les Libanais", a ajouté le chef du gouvernement. "Ce qui s'est passé, et comment les Libanais se sont réunis autour de moi, montre peut-être que je suis le symbole de la stabilité. J'estime qu'il est de mon devoir de faire régner cette stabilité au Liban".

(Lire aussi : Le Hezbollah se retirerait vers Qoussair « pour faciliter la tâche à Aoun »)

"Je le garde pour moi"

"J'attends la neutralité sur laquelle nous nous sommes mis d'accord au sein du gouvernement (...) On ne peut dire quelque chose et faire quelque chose d'autre". L'équilibre gouvernemental, a-t-il précisé, pourra être modifié en fonction des résultats des concertations.

Dans la journée, le chef de l'Etat avait convié les principaux dirigeants politiques du pays à des concertations portant sur les moyens d'appliquer la politique dite de "distanciation" par rapport aux conflits régionaux. Les discussions, qualifiées de "positives" par la présidence de la République, doivent se poursuivre après le retour vendredi du chef de l'Etat d'Italie où il effectuera une visite officielle de deux jours.

Des résultats de cette concertation dépendra le sort de la démission provisoirement gelée par le chef du gouvernement. Mais les chances d'une relance de l'exécutif, sans modification de la déclaration ministérielle, sont plausibles, affirme-t-on dans les milieux politiques.

Par ailleurs, le Premier ministre est revenu sur son séjour en Arabie saoudite au cours duquel des rumeurs persistantes autour de sa liberté de mouvement avaient progressivement émergé. "Ce qui s'est passé en Arabie saoudite, je le garde pour moi", a-t-il déclaré, en réponse aux questions insistantes du journaliste, tout en niant avoir été forcé à démissionner. M. Hariri a ajouté que le prince héritier saoudien Mohammad Ben Salmane (MBS) était un "grand réconciliateur".

M. Hariri avait quitté l'Arabie saoudite pour la France sur invitation du président français, Emmanuel Macron, qui avait fait un saut imprévu à Riyad, alors qu'il se trouvait aux Emirats arabes unis, pour s'entretenir avec "MBS" et tenter de débloquer la crise.

Par ailleurs, M. Hariri s'est dit ouvert à des élections législatives anticipées. "J'aimerais bien. Pourquoi pas?" a-t-il dit. "Je n'ai pas de problème avec des élections anticipées". Le scrutin est prévu en mai 2018.

Source: Avec PressTV

Bras de fer «Coalition occidentale» contre «BRICS/OCS»: Point de situation et perspectives

Nul ne le conteste aujourd’hui, c’est le coup de bluff de Ronald Reagan le 23 mars 1983 qui a permis de gagner la guerre froide. Ce jour-là le président Reagan dévoile un grand défi militaire US baptisé «la guerre des étoiles». Il s’agissait du projet de bâtir un bouclier de satellites équipés de lasers capables de détruire en vol tous les missiles ennemis. Ce système ne verra jamais le jour mais le bluff a fonctionné. L’URSS a tenté d’emboîter le pas aux USA, au prix de dépenses énormes. Elle s’est épuisée jusqu’à l’effondrement, engloutie par la folie de son appareil  militaro- industriel.
C’est donc bien par l’effondrement économique de l’adversaire que la «coalition occidentale» d’alors a gagné la guerre froide sans le moindre affrontement militaire.
 
Aujourd’hui deux conceptions de l’organisation du monde s’opposent de plus en plus ouvertement dans un véritable «bras de fer» plus ou moins feutré.
 
Celle de la «coalition occidentale» qui défend le maintien d’un statut quo qui l’avantage (monde unipolaire sous leadership occidental, FMI, Banque Mondiale, dollar, et….. «devoir d’ingérence»: concept bien commode pour défendre ses intérêts… sous des prétexte de plus en plus douteux, et souvent mensongers…..).
 
Et celle des deux organisations BRICS/OCS qui vise au changement des règles du jeu et à l’avènement d’un monde multipolaire (fin des ingérences occidentales dans les affaires d’états souverains, réforme de l’ONU, refus de l’hégémonie du dollar et de celle des structures créées et dirigées par les occidentaux et héritées de Bretton Woods: FMI, Banque mondiale, agences de notation…..).

La question qui se pose et dont la réponse porte en germe les futurs équilibres économique et géopolitique du monde est la suivante : Lequel des deux blocs USA+UE d’une part, BRICS- OCS d’autre part emportera le bras de fer économique et à quel terme ?
Bras de fer «Coalition occidentale» contre «BRICS/OCS»: Point de situation et perspectives

 

En ce début d’année 2018, il n’est pas inutile de faire un point de situation sur ce bras de fer et d’en déduire quelques perspectives.

*

L’année 2017 a été une excellente année pour les alliances « BRICS-OCS » qui font incontestablement avancer leur projet de changer l’équilibre et la gouvernance mondiale.

Sur le plan économique, c’est le retour à la croissance de la Russie (pays sous sanctions occidentales), du Brésil et de l’Afrique du Sud, trois pays BRICS qui étaient en récession en 2016. Avec une croissance de 1,8 à 1,9%, la Russie a fait en 2017 aussi bien que la France…….
Tous les pays BRICS et OCS ont sur-performé en 2017 par rapport aux prévisions du FMI. La Chine et l’Inde, moteurs économiques des BRICS et de l’OCS, mais aussi de la croissance mondiale,  continuent  de  rouler  trois  fois  plus  vite  que  les  occidentaux  sur  l’autoroute  de  la croissance (+ 6,8% contre 2,2 à 2,3%). Selon les prévisions actuelles du FMI, le PIB indien dépassera ceux de la France et de la Grande Bretagne dès 2018; le PIB du Brésil les talonnera.
Les investissements pharamineux de la Chine sur l’ensemble de la planète dans le cadre du projet «La ceinture et la route», mais aussi les rachats massifs d’entreprises occidentales au cours des dernières années, commencent à porter leurs fruits et vont, à n’en pas douter, booster les résultats économiques de la Chine dans les années à venir.
Première puissance commerciale au monde, première détentrice de réserve en devises étrangères au monde, première puissance en PIB-PPA (Parité de Pouvoir d’Achat) depuis 4 ans et deuxième en PIB nominal, première créancière des États Unis, la Chine poursuit tranquillement et inexorablement, en liaison avec ses partenaires BRICS et OCS, son objectif de changer la donne dans la gouvernance économique et la géopolitique mondiale.
Sur le plan financier, les efforts BRICS/OCS vont incontestablement dans le sens d’une dédollarisation très progressive des échanges internationaux et dans celui de la promotion du yuan.
67 accords bilatéraux ont été conclus par la Chine pour commercer en monnaies nationales, donc en contournant le dollar.
La notation très argumentée de la dette américaine au niveau BBB+ avec perspective négative par l’agence de notation chinoise DAGONG en janvier 2018 ne va pas renforcer le dollar dont la valeur a baissé de 10 % par rapport au yuan en 2017.
La création de la Banque de développement des BRICS, de l’AIIB (Asian Infrastructure Investment Bank) et du fond de la route de la soie permet à l’ensemble BRICS/OCS de faire avancer ses projets, avec ou sans l’aide du FMI et de la Banque Mondiale.
L’évolution très rapide des PIB  cumulés des pays BRICS en milliards de dollar nominal et la comparaison 2017 avec les PIB des USA et de l’UE est éloquente. Selon les données du FMI : http://www.imf.org/external/datamapper/NGDPD@WEO/USA/EU/GBR/CHN/IND/BRA/RUS/SSD/ZAF
Fin 2017: les 5 pays BRICS ont dépassé l’UE à 28 états et talonnent les USA.
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En 2020 (c’est demain): les pays BRICS auront largement distancé l’UE à 27 (après BREXIT) et dépassé les USA……
Les chiffres ci dessous sont donnés en milliards de dollars.
Tableay01-Coal
Évolution des PIB cumulés des BRICS en milliards de dollars (Comparaison avec USA et UE)
Graphique01-Coal
L’analyse des données ci-dessus se passe de commentaires ……
La comparaison des PIB PPA cumulés USA+ UE d’une part et BRICS d’autre part en milliards de dollars PPA (Parité de Pouvoir d’Achat) est elle aussi très éloquente.
EVOLUTION DES PIB «PPA» des blocs «USA+UE» et BRICS en milliards de dollars PPA
Graphique02-Coal
Les PIB-PPA cumulés des 5 pays BRICS ont donc dépassé en 2017 les PIB-PPA cumulés USA+UE.
Or, c’est dans le domaine des budgets de défense que la comparaison des budgets-PPA est la plus pertinente. Les pays BRICS n’achètent quasiment pas d’équipements militaires aux USA ou à l’UE et leurs personnels militaires perçoivent des salaires très inférieurs à ceux de la «coalition occidentale»…….
Sans prendre le risque d’être démenti par les faits, on peut donc d’ores et déjà affirmer que la parité des budgets de défense en dollars PPA sera atteinte en 2020 entre l’OTAN et les pays BRICS-OCS.
Entre 2020 et 2030, les budgets de défense PPA des BRICS-OCS creuseront l’écart très rapidement face au budget de défense de l’OTAN sous le simple   effet   du différentiel de croissance économique d’une part et d’un effort de défense très modeste de la composante UE de l’OTAN (inférieur à 2% du PIB).
La plupart des experts occidentaux tentent de rassurer l’opinion de leur pays en affirmant que les BRICS et l’OCS  n’ont pas de véritable cohésion et sont composés de pays aux intérêts fortement divergents, voire d’ennemis héréditaires.(Chine-Inde, Pakistan-Inde…..), ce qui est vrai. Ils en déduisent un peu vite que ces coalitions ne sont pas solides et ne demandent qu’à éclater pour peu que la coalition occidentale «manœuvre» avec habileté.
Cette affirmation anesthésiante pour les occidentaux ne résiste pas à l’analyse. En août 2017, Chine et Inde sont au bord d’un affrontement armé au sujet d’un corridor économique reliant la Chine au Pakistan qui empiète sur le territoire du Bouthan, allié de l’Inde. Le 2 Septembre 2017, les dirigeants des pays BRICS se rencontrent à Xiamen. Les présidents indiens et chinois se serrent la main comme si de rien n’était, enterrant leur querelle, et co-signent avec les chefs d’état russe, brésilien et sud Africain une déclaration commune de 71 articles qui scelle, une fois de plus, leur entente sur leur projet commun de changer les règles d’organisation et de gouvernance mondiale. http://www.bricschn.org/English/2017-09/05/c_136583711.htm
Cette anecdote montre clairement que les dirigeants des pays BRICS/OCS font passer leurs querelles bilatérales au second plan, dès lors que l’objectif défini en commun face au clan occidental est en jeu.
Ce projet BRICS s’oppose clairement à celui de la coalition occidentale . Les articles 29 et 30, et 38 à 42 du communiqué commun du 4 septembre 2017 méritent une lecture plus attentive. Ils  concernent les aspects économiques, financiers, et surtout «relations internationales».   Des exemples ?
Article 38: «……Nous condamnons les interventions militaires unilatérales, les sanctions économiques et l’utilisation arbitraire de mesures coercitives unilatérales en violation de la législation internationale et des normes universellement reconnues en matière de relations internationales. Nous répétons avec insistance qu’aucun pays ne devrait renforcer sa sécurité au détriment de la sécurité des autres. (La coalition occidentale sous leadership US devrait se sentir visée.)
Article 41: «Nous répétons que la seule solution durable à la crise syrienne  est celle d’un processus politique conduit par les syriens eux mêmes qui sauvegarde la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie en application de la résolution du conseil de sécurité de l’ONU 2254 (de 2015) et qui promeuve les légitimes aspirations du peuple syrien.(c’est un soutien clair à la position russe et au gouvernement légitime syrien de Bachar el Assad, et une position qui exclut toute ingérence occidentale, déjà condamnée à l’article 38.)
Article 42: Nous insistons sur l’urgente nécessité d’une solution juste durable et compréhensive au conflit Israelo-Palestinien…… avec l’objectif de créer un état palestinien indépendant, viable et contigu, co-existant avec Israël, en paix et en toute sécurité. (cette vision des BRICS, qui est aussi celle de l’OCS, est diamétralement opposée à la vision israélo-US)
Article 45: Nous soutenons fermement le JCPOA (Traité sur le nucléaire iranien) et appelons toutes les parties prenantes à s’acquitter   de l’intégralité de leurs obligations et à assurer l’application totale et   efficace du JCPOA pour promouvoir la paix et la stabilité régionale. (vision totalement opposée à la vision israélo-US mais encore soutenue  jusqu’à présent par l’UE).
Les pays BRICS et OCS ont bien conscience que la «coalition occidentale» sous leadership US tentera par tous les moyens d’empêcher la réalisation de leur projet et qu’une confrontation armée n’est pas à exclure. Ils préparent d’ailleurs leurs forces armées et multiplient les grandes manœuvres bilatérales (une dizaines de grands exercices navals ou terrestres impliquant les pays de l’OCS en 2017). Les budgets de défense BRICS et OCS sont dans une période de croissance forte et continue (entre 7% et 10% par an pour l’Inde et la Chine). La croissance économique pour les uns, l’effort de défense pour la Russie rendent possibles et expliquent ces fortes hausses. Les BRICS multiplient également les démonstration de Forces pour dissuader l’occident de tenter une option militaire. Voir ci après en vidéo :
– Parade du 9 mai 2015 sur la place Rouge avec la participation d’importants contingents Chinois et Indiens, mais aussi d’une douzaines de pays amis en présence de la quasi totalité des chefs d’état BRICS et OCS.  https://francais.rt.com/international/2241-defile-70eme-victoire
– Parade chinoise du 3 Septembre 2015 sur la place Tien an Men en présence Vladimir Poutine, invité d’honneur: https://www.youtube.com/watch?v=0_biGuK_NCo (extraits) ou version intégrale https://www.youtube.com/watch?v=YoC0Xcjko0A
– Parade du 30 juillet 2017 en Chine pour le 90 ème anniversaire de la fondation de l’APL (Armée populaire de Libération)  https://www.youtube.com/watch?v=zle002ZZIbw (2 mn 49)
La Chine, la Russie et l’Inde ont respectivement les 2ème, 3ème et 4ème budget de défense au  monde  en  2018.  Ces  trois  états  distancent  très  largement  leurs  rivaux  immédiats  (GB, Allemagne, Japon, Arabie Saoudite et France) surtout si l’on considère ces budgets de défense en
«Parité de Pouvoir d’achat»……
Enfin, il faut prendre conscience que ces deux ensembles, BRICS et OCS, ont vocation à s’élargir et que les candidats ne manquent pas.
Pour l’OCS, les prochaines admissions pourraient bien être celle de l’Iran, candidat et membre observateur de l’OCS depuis 12 ans, et celle de la Turquie, partenaire de discussion de l’OCS depuis 6 ans et membre de l’OTAN depuis 65 ans… Les dirigeants turcs, soutenus par leur opinion publique, se sentent de plus en plus mal à l’aise dans le camp occidental ……
Pour les BRICS, une admission du Mexique dont le président était invité au sommet de Xiamen en Septembre dernier et qui vient   d’annuler une visite officielle aux USA, prévue de longue date,  après une  communication téléphonique orageuse avec Trump (à propos du mur), constituerait un coup de tonnerre dans le camp occidental. Une admission de l’Égypte, dont le président était lui aussi, présent à Xiamen, et qui prend peu à peu ses distances avec la coalition occidentale, n’est pas à exclure à moyen terme, peut être dans une nouvelle formule baptisée BRICS + .
Bref, le lecteur aura compris que les projets BRICS/OCS (http://www.bricschn.org/English/2017-

09/05/c_136583711.htm ), sous la houlette de la Chine, de la Russie et de l’Inde sont en voie de réalisation dans un délai qui n’est plus très lointain.

*
L’état des lieux de la coalition occidentale en ce début 2018 est beaucoup moins réjouissant. Sur le plan économique, cinq séries de données méritent une attention particulière.
1 – Une croissance dont on peut dire qu’elle est de trois fois inférieure à celle des pays BRICS: de 2 à 2,3% contre 6,8% à 6,9%. L’image à garder en mémoire est celle d’une voiture «occidentale» roulant à 50 à l’heure alors que la voiture BRICS roule à 150 à l’heure sur l’autoroute de la croissance……..et les prévisions du FMI pour les années à venir (2019 et 2020) ne prévoient pas de réduction significative de ce différentiel de croissance …..
2 – Une dette abyssale, incontrôlée et incontrôlable, qui ne sera plus très longtemps supportable (compte tenu de la faible croissance) et qui va peser de plus en plus sur la crédibilité du dollar et, au-delà, sur la crédibilité de la gouvernance économique mondiale, des agences de notation (occidentales) et du système de Bretton Woods conçu par les occidentaux pour les occidentaux.
Je laisse à chacun le soin de découvrir le montant de la dette US et surtout son évolution sur le site:  http://www.usdebtclock.org/ dont les données sont fiables.
A près de 21.000 milliards de dollars, la dette US devance celle de l’UE (16.000 milliards de dollars) et celle du Japon à près de 10.000 milliards de dollars. Elle augmente d’un trilliard par an soit  3 milliards de dollars par jour……
Je laisse aussi à chacun la possibilité de constater le fait que les pays BRICS ont des endettements publics dont le total est dix fois moins élevé que l’endettement occidental pour une croissance globalement trois fois plus forte…….. : http://www.usdebtclock.org/world-debt- clock.html
La dette publique US se répartit schématiquement en 3 tiers. Un tiers est détenu par l’administration américaine (Federal Reserve) qui s’emprunte à elle-même en faisant tourner la planche à billet. Un second tiers est détenu par les fonds de pensions et les citoyens américains. Seul   le troisième tiers (6 310 milliards  sur 20 500 milliards au 31/12/2017) est détenu par des créanciers étrangers.
Sur ces 6 310 milliards: la Chine + Hong Kong en détiennent 1 380, le Brésil 250, l’Inde 145 et  la  Russie 102. Les BRICS détiennent donc, au total, 1 877 milliards de dollars de créances américaines soit 30 % du total aux mains des créanciers étrangers et 9% de la totalité de la dette US.  http://ticdata.treasury.gov/Publish/mfh.txt
Chacun peut imaginer le levier (pour ne pas dire l’arme) que constitue ces 1877 milliards de dollars de créance. Une   remise  brutale  sur   le   marché  d’une partie  significative de ces bonds  du  trésor US pourrait provoquer un choc boursier considérable et un effondrement du dollar, de l’économie US, et un chaos mondial (ce qui, à ce jour, n’est souhaité par personne).
3 – La nouvelle politique économique de Trump est simple, mais constitue un pari extrêmement risqué:
– réduire les taxes des entreprises et des particuliers  pour relancer la croissance: donc réduire les rentrées fiscales,
augmenter les dépenses  d’investissements  (infrastructure  nationale,  mur  frontalier  avec  le
Mexique, budget de défense……).
Chacun peut comprendre qu’une telle politique va se traduire par l’explosion du déficit budgétaire et donc d’une dette  déjà astronomique et entraînera inévitablement une baisse de la confiance dans la solvabilité des USA et dans un dollar qui ne s’appuie aujourd’hui que sur un Himalaya de dettes.
C’est du moins ce qu’en pense l’agence de notation chinoise DAGONG  qui a dégradé  la notation de la dette US à BBB+ avec perspectives négatives en argumentant sur ce manque de solvabilité US: http://en.dagongcredit.com/uploadfile/2018/0116/20180116034946792.pdf
Les «Shutdown» budgétaires qui affectent les administrations US successives se répètent à un rythme qui va en s’accélérant. Ces faits ne sont pas non plus de nature à renforcer la confiance dans le dollar……
Par ailleurs, il est peu probable que les pays BRICS-OCS acceptent encore longtemps de financer l’effort de défense US, via la dette, sachant que cet effort est ouvertement dirigé contre eux.
La Chine et la Russie ont été clairement nommée en tête des principales menaces dans la dernière «Stratégie de Défense Nationale» US de Janvier 2018.
4 – La remise en cause des grands traités internationaux par l’administration Trump n’est pas bonne pour la cohésion du clan occidental. Le retrait du partenariat Transpacifique qui regroupait douze pays représentant 40 % de l’économie mondiale ouvre de nouvelles opportunités aux BRICS. La remise en cause de l’ALENA indispose autant le Canada que le Mexique. Le projet de Partenariat Transatlantique entre les USA et l’UE est au point mort.
Le retrait US de l’accord sur le climat et de l’UNESCO, la menace de retrait de l’accord sur le nucléaire iranien, et la reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël, quasi unanimement condamnée à l’ONU, font perdre aux USA toute légitimité à exercer un leadership mondial et contribuent à leur isolement.
5 – La politique de sanctions économiques unilatérales et tous azimuts (Russie, Iran, Corée du Nord, Chine, Syrie…..) condamnée par les BRICS-OCS et menée par la coalition occidentale, mais surtout par les États-Unis, «maîtres du monde»,  qui ignorent superbement l’ONU et tordent les bras de  leurs  propres  alliés  (   https://youtu.be/BGJrkmLIWB8  ),  sont  de  plus  en  plus  contre- productives en contribuant à la division du camp occidental et à la cohésion des blocs BRICS- OCS.
La menace d’application de ces sanctions à leurs alliés en application du principe d’extra- territorialité du droit US affectent durement les intérêts économiques de l’Union Européenne en général, de la France en particulier. (Sanctions anti-russes, Affaire North Stream 2, affaire Alsthom, ventes d’Airbus à l’Iran, ou de Rafales à l’Égypte, affaires BNP Paribas et Société générale….etc). https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-179632-vente-de-rafale-la-france-subit-une-nouvelle-fois-lextraterritorialite-des-lois-americaines-2156152.php#xtor=EPR-3059-%5Bnl_ideesdebats%5D-20180228-%5BProv_popup_unknown_art1%5D-1999238
Une guerre économique entre les USA et l’UE serait dommageable pour les deux parties et, dans tous les cas, n’affectera pas sensiblement les BRICS ……
Sur le plan économique, la situation occidentale déjà peu reluisante est aggravée par les divisions qui se développent au sein de l’Union européenne, avec le BREXIT bien sûr, mais aussi avec les divergences qui opposent l’est et l’ouest de l’UE sur la politique migratoire, sur les sanctions anti-russes et surtout sur leurs conséquences économiques.
Des divisions profondes se sont également développées au sein de chacun des états de l’UE sur les solutions à appliquer face à la crise migratoire. Les chefs d’états des grands pays de l’UE (France, Royaume Uni et Allemagne) doivent composer avec leurs opinions publiques. Tous plutôt mal élus, ils ne représentent plus vraiment les aspirations majoritaires de leurs peuples  et doivent, pour les deux derniers gouverner avec des coalitions parlementaires fragiles.
Sur le plan militaire, l’OTAN a perdu de sa superbe avec le désarmement massif qui a suivi la chute du mur de Berlin. La forte réduction des budgets de défense affectant les pays de l’UE conjuguée aux ingérences US tous azimuts coûteuses dans les affaires du monde ne permettent plus un renouvellement et un maintien en condition satisfaisant des matériels.  Ces matériels ont vieilli et ont une disponibilité technique opérationnelle très insuffisante dénoncée par plusieurs chefs d’état major ou rapports parlementaires dans différents pays de l’OTAN.
Dans toutes les armées de l’OTAN, le taux de sélection et de fidélisation des personnels est faible et leur turn-over est beaucoup trop élevé. Leur sous entraînement et le faible niveau de leur moral  ont  également  été  dénoncés    dans  différents  rapports  ou  auditions  de  chefs  militaires éminents.

Au delà des rodomontades politiques et médiatiques, force est de reconnaître que la défense des pays de l’OTAN n’a jamais été aussi fragile, depuis sa création, face aux principaux adversaires potentiels désignés. (Chine et Russie) 

***
Il semble encore prématuré de tirer des faits présentés ci-dessus une conclusion générale et définitive sur l’évolution du bras de fer qui oppose les blocs OCS-BRICS à la coalition occidentale et à l’OTAN.
La victoire dans ce bras de fer ne sera probablement pas le fruit d’un affrontement militaire qui serait catastrophique pour l’état qui en prendrait l’initiative. Elle sera plus probablement, comme pour la guerre froide, le fruit de l’effondrement économique, plus ou moins brutal, d’un système à bout de souffle qui ne peut pas tenir dans la durée. Un tel effondrement peut désormais survenir à tout moment. De nombreux économistes le prédisent aujourd’hui.
Les perspectives à très court terme (deux à trois ans), ne sont assurément pas favorables au clan occidental. Ce camp, qui est le notre, aura-t-il les capacités économiques et la forte volonté politique nécessaires pour conserver durablement son rôle dominant dans les affaires du monde ? Les opinions publiques occidentales sont elles prêtes à accepter les remises en cause inévitables de leurs «acquits» et à faire les sacrifices consentis par le camp d’en face pour pouvoir rivaliser avec lui ?
A chacun de répondre à cette intéressante question. Pour moi, la messe est dite.
 
Coalition occidentale = USA + Israël + UE + Canada + Japon + Australie + Qques fans ……..
BRICS = Brésil + Russie + Chine + Inde + Afrique du Sud (+ nombreux fans)
OCS = Organisation de Coopération de Shangaï = Russie + Chine + Inde + Pakistan + Kazakhstan + Kirghizistan + Tadjiikistan + Ouzbékistan (+ nombreux fans)

Document-choc : un journaliste israélien filme l’appel au djihad dans une mosquée parisienne


Document-choc : un journaliste israélien filme l’appel au djihad dans une mosquée parisienne

C’est une véritable bombe… La preuve par neuf.  Cela se passe dans la mosquée Omar, rue Jean-Pierre Timbaud…

« Allah ! hisse l’étendard du djihad ! »

On entend clairement cette phrase en arabe,  précédée de :

« Et il n’y a de puissance que dans les tirs

Dieu, renforce l’islam et les musulmans

Donne à qui soutient la religion la victoire et abats les idolâtres

Et extermine les ennemis de la religion

Continue à soutenir tous nos frères moudjahidines « 

Ce qui précède interdit complètement que l’on nous prenne pour des imbéciles en affirmant que le djihad serait intérieur et une quête individuelle…

C’est un des épisodes du fameux documentaire tiré de l’infiltration du journaliste israélien Zvi Yehezkeli, déguisé en cheikh arabe apportant de l’argent, dans les milieux musulmans français et étrangers.

Nous vous avions présenté son Djihad silencieux en trois articles :

http://resistancerepublicaine.eu/2018/01/12/samy-debah-fondateur-du-ccif-jai-recu-beaucoup-dargent-du-qatar-et-des-freres-musulmans/

http://resistancerepublicaine.eu/2018/01/15/le-djihad-silencieux-lislam-fera-son-retour-et-nous-controlerons-leurope-et-loccident/

http://resistancerepublicaine.eu/2018/02/08/le-djihad-silencieux-annonce-la-guerre-civile-et-montre-comment-le-halal-finance-le-terrorisme/

Je regrettais qu’un document de cette importance ne soit pas visible en France, c’est pourquoi j’ai demandé à Philippe Grimberg s’il pouvait en faire la traduction., ce qu’il a fait, je ne sais comment nous pourrons jamais l’en remercier.

La video sous-titrée de l’intégralité de la première partie (Sous une fausse identité Djihad Jour du Jugement– par Zvi Yehezkeli)  se trouve  dans l’article suivant :

http://resistancerepublicaine.eu/2018/03/06/video-choc-terrifiante-enquete-dun-journaliste-israelien-sur-lislam-en-france/

Le sujet du reportage ? De la dynamite ; le reportage ? De la dynamite. Avec, entre autres, cet enregistrement fait dans la mosquée Omar, rue Jean-Pierre Timbaud.

   

 

C’est cet enregistrement qui clôt la première partie du reportage, 43 minutes hallucinantes sur les Frères musulmans, les librairies vendant en plein Paris les discours de Qaradawi dont la diffusion est interdite en France, les écoles musulmanes  subventionnées par l’Etat français… et des révélations savoureuses, si on ose l’adjectif, sur les Frères musulmans et ce qu’ils ont fait de la France.

Quant à cet appel au djihad dûment enregistré, comment se fait-il que ce soit un journaliste israélien qui l’ait fait et qui le diffuse ? 

On ne me fera jamais croire que les RG et ceux qui les ont remplacés ne seraient pas capables de faire la même chose que Zvi Yehezkeli et d’infiltrer la mosquée. Jamais. Il est sûr et certain qu’il existe d’autres enregistrements, qu’ils ont été transmis aux différents Ministres de l’Intérieur à de multiples reprises… 

Et la mosquée Omar est toujours ouverte. Et les musulmans s’y pressent, nombreux, chaque vendredi. 

Comme le CCIF est toujours admis comme association anti-raciste officielle alors que son fondateur a clairement admis dans le reportage de nos amis israéliens qu’il avait reçu de l’argent du Qatar et des Frères musulmans pour faire son sale boulot, islamiser la France.

Que fait Collomb ? 

Je vous incite à lui poser la question, poliment et courtoisement :

https://www.interieur.gouv.fr/Contact/Ecrire-au-ministre-de-l-Interieur

Je vous invite également à interpeller les différents medias et journalistes, les différents députés, il faut que la question soit posée au gouvernement, insistez lourdement auprès des députés patriotes, bien entendu, ce sont sans doute les seuls à oser mettre les pieds dans le plat :

http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/liste/alphabetique

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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