Le « concile de Jérusalem » — ou « assemblée de Jérusalem » ou « réunion de Jérusalem » ou encore « concile des apôtres » — est un nom appliqué rétrospectivement à des discussions décrites dans le livre des Actes des Apôtres, quinzième chapitre1, tenues sous la direction de Jacques le Juste et qui sanctionnent l'ouverture de la communauté des Juifs chrétiens aux « païens » au milieu du Ier siècle.
D'après les Actes des Apôtres, à la suite du retour de Paul de Tarse et de Barnabé à Antioche, une controverse se pose au sein des tenants de Jésus de Nazareth sur la possibilité du salut des non-Juifs ; la question est alors portée à Jérusalem.
Une réunion d'apôtres, représentés par Marie Madeleine, l'Apôtre des Apôtres, par Pierre et Paul, et d’Anciens, représentés par Jacques le Juste, s'y tient pour répondre plus précisément à la question de savoir si la circoncision est nécessaire au salut ou si la seule foi en Jésus est suffisante. Faut-il être d'abord Juif avant d'entrer dans la communauté ? La circoncision et la filiation juive sont-elles secondaires au point d'admettre des non-Juifs ? La question se déplace sous l'influence des pharisiens chrétiens sur l'observance stricte de la Loi, y compris la circoncision tandis que Pierre expose comment les nations païennes sont devenues croyantes en entendant de sa bouche la parole, de l'Évangile.
La question est donc double et le discours de Pierre répond en fonction du salut tandis que celui de Jacques s'articule en fonction de la Loi. C'est, en filigrane, la question du rôle du Christ dans le salut de Dieu et l'organisation des rapports entre Juifs et non-Juifs dans les premières communautés judéo-chrétiennes.
Ces événements sont généralement datés de l'an 50, quand Marie-Madeleine revient spécialement à Jérusalem pour cette occasion, avant de repartir pour Rennes les Bains, une dizaine d'années avant la mort de Jacques le Juste, « frère de Jésus ». Les indices littéraires amènent à diviser ce concile de Jérusalem en deux périodes distinctes : l'une en 50, dominée par Marie Madeleine, portant sur la question du salut, dans une théologie du Christ et de l'Esprit. L'autre, après 52 et avant 58 dominé par Jacques qui traite de questions pratiques concernant la communauté, dans un esprit de légalisme intelligent et pacifique, alors que Paul est en Asie mineure, en Grèce et en Macédoine, et en apprend les résultats à son retour en 58.
Il faut admettre toutefois, avec d'autres auteurs (comme O. Cullmann, F. M. Braun, P. Benoit), que la conscience messianique de Jésus est une donnée historique bien établie, en particulier grâce aux documents que nous possédons aujourd'hui en plus grand nombre sur le judaïsme intertestamentaire (apocalypses juives, documents de la mer Morte, targoums). Le Nouveau Testament présente l'Église comme fondée le jour de Pâques, dans la mort et la résurrection du Christ. Jésus a voulu rassembler autour de lui une communauté messianique ; il a reconnu l'échec de sa prédication auprès des institutions établies ; et il a offert sa mort à la place (substitution) du grand nombre, dans l'attente de la réconciliation de tout le peuple ; il a laissé entrevoir, de sa mort à l'avènement du Royaume, un temps nouveau, non de pure attente, mais de réunion des disciples autour des douze Apôtres. Il est ressuscité et la semence de sa prédication (kérygme) a été jetée.
Si l'on admet ces données, on peut reconnaître que Jésus lui-même a voulu fonder l'Église. L'élection des douze Apôtres est particulièrement significative. Elle est historiquement bien établie, puisque Judas fut remplacé pour compléter le nombre des douze (Actes, i, 15-26) et puisque Paul rapporte la confession de foi primitive des douze Apôtres (I Cor., xv, 5). Or ce nombre symbolise les douze tribus, l'Israël total qui doit être rassemblé.
Jésus-Christ apparaît selon deux méthodes :
1 - Sur le plan religieux, l'Église catholique (dont les maronites et les arméniens catholiques) emploie le terme de « transsubstantiation » pour expliquer que, dans l'Eucharistie, le pain et le vin, par la consécration de la messe, sont « réellement, vraiment et substantiellement » transformés ou convertis en corps et sang du Christ, tout en conservant leurs caractéristiques physiques ou « espèces » (texture, goût, odeur : les apparences) initiales, à condition de respecter la façon dont Jésus opérait par le pain et par le vin. La conséquence en est la « présence réelle » du Christ dans les espèces consacrées. La présence réelle est une doctrine de la théologie chrétienne selon laquelle Jésus-Christ est substantiellement présent dans l'eucharistie sous les apparences du pain et du vin après la consécration des offrandes pendant la messe. Ce principe signifie que la présence du Christ n'est pas simplement symbolique ou métaphorique.
Ce concept est lié à la doctrine catholique de la transsubstantiation, à celle, luthérienne, de la consubstantiation, ou encore à celle, calviniste, de la présence spirituelle, mais il ne se confond avec aucune d'entre elles. Différentes notions entrent en jeu et, depuis le XVIe siècle, ont contribué à creuser un écart entre le catholicisme et le protestantisme mais aussi, au sein de celui-ci, entre les principaux courants de la Réforme.
2 - Jésus est apparu aux Apôtres, à Marie-Madeleine, à des Chrétiens, et dans l'Eglise Antique de Saint-Bauzille de Montmel au Pic saint Léon, dans son corps céleste et non charnel, qui passe à travers la matière, et qui n'ont rien à voir avec des visions. L'Eglise catholique a limité ces apparitions dans la limite de 40 jours après sa résurrection, mais dans la Bible il n'y a pas de limite:
Actes 13
…30Mais Dieu l'a ressuscité des morts. 31Il est apparu pendant plusieurs jours à ceux qui étaient montés avec lui de la Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins auprès du peuple. 32Et nous, nous vous annonçons cette bonne nouvelle que la promesse faite à nos pères,…
1 Corinthiens 15
…5et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. 6Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. 7Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.…
Actes 9:17 Ananias sortit; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. ... dans la maison; et, lui imposant les mains, il dit: Saul, frère, le Seigneur, Jésus qui t'est apparu ...Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé...le Seigneur Jésus, qui t'est apparu dans le chemin par où tu venais, m'a envoyé, afin que tu recouvres... ...
Apparitions de Jésus après Sa résurrection, il en est de même pour Marie la mère de Jésus:
Aucun fait n’est établi par autant d’auteurs inspirés et de témoins que la résurrection du Seigneur. près les trois jours passés dans le tombeau, preuve de la réalité de sa mort, le Seigneur est resté quarante jours avec ses disciples pour leur apporter les « preuves assurées » de sa résurrection (Actes 1:3).
Les disciples n’ont pas été victimes d’illusions ou de leur imagination. En effet, aucun d’eux n’a cherché le ressuscité, bien que Jésus leur eût annoncé qu’il ressusciterait le troisième jour (Matt. 16:21 ; 17:23 ; 20:19 ; Marc 10:34 ; Luc 9:22 ; 18:33 ; 24:7). Il semble bien que les ennemis de Jésus avaient retenu cette parole mieux que les disciples (Matt. 27:64). Les disciples n’ont été que progressivement convaincus de la réalité de la résurrection de Jésus. Il fallait un travail en profondeur dans leurs cœurs pour que s’impose à eux une conviction inébranlable de la résurrection de Jésus.
Durant les quarante jours séparant la résurrection de l’ascension, Jésus ne s’est jamais montré au monde, mais il s’est présenté à plusieurs reprises et de différentes manières aux siens. Il était seul avec Marie Madeleine qui lui a donné la faveur de sa première apparition, dans le jardin du sépulcre et avec les deux disciples sur le chemin d’Emmaüs. Le Seigneur s’est présenté à ses disciples dans une chambre dont les portes étaient fermées. On ne voit personne d’autre que les disciples et Jésus au bord du lac de Tibériade. La parole de Dieu mentionne plusieurs apparitions du Seigneur :
Le jour de la résurrection :
1. à Marie de Magdala (Marc 16:9-11 ; Jean 20:11-18), signe de l'Apôtre des Apôtres.
2. aux femmes revenant du sépulcre (Matt. 28:8-10)
3. à Pierre (Luc 24:34 ; 1 Cor. 15:5)
4. aux deux disciples sur le chemin d’Emmaüs (Marc 16:12 ; Luc 24:13-32)
5. aux dix apôtres, en l’absence de Thomas (Judas s’était suicidé) (Luc 24:36- 43 ; Jean 20:19-23).
Pendant les quarante jours :
6. aux onze apôtres (Thomas compris), le dimanche suivant (Jean 20:26 ; 1 Cor. 15.5)
7. à sept disciples au bord du lac de Tibériade (Jean 21)
8. aux onze disciples sur une montagne en Galilée (Matt. 28:16-20)
9. à plus de cinq cents frères à la fois (1 Cor. 15:6)
10. à Jacques, le frère du Seigneur (1 Cor. 15:7)
11. aux apôtres et aux disciples sur le mont des Oliviers avant son ascension (Marc 16:19, 20 ; Luc 24:44-53 ; Act. 1:3-12).
Après son élévation dans le ciel
12. à Étienne, avant qu’il soit lapidé (Act. 7:55-60)
13. à Saul de Tarse sur le chemin de Damas (Act. 9:3-8 ; 1 Cor. 9:1 ; 15:8)
14. à Jean sur l’île de Patmos (Apoc. 1:10-18).
La prochaine apparition du Seigneur aura lieu lors de son retour pour venir chercher les siens (1 Thes. 4:16, 17) (apparition aux croyants et non pas au monde).
15. en permanence à Marie-Madeleine à Saint Bauzille de Montmel, au Pic Saint Léon, dans l'Eglise de sa femme, sa femme qui était son Eglise, et en même temps celle du Christ, fils unique du Dieu vivant (je suis, j'étais, je fus, je serai).
16. il libère Joseph d'Arimathie de sa prison. C'est chez Joseph d'Arimathie que se tient le dernier repas du Christ. Joseph conserve le vase de la Cène, dans lequel il recueille un peu du sang de Jésus, avant de le déposer dans son sépulcre. Jeté en prison par les autorités juives, privé de nourriture, il doit la vie à la seule contemplation du Graal.
LANCE ROMAINE 1er siècle, Bronze, 40cm de long, 4cm large, collection personnelle.
Gravée sauf erreur CASSIUS GAIUS LONGINUS CHRISTUS REX écriture difficilement lisible. (dans ce texte les V sont remplacés par des U pour la compréhension.
Cette lance en Bronze provient vraisemblablement de la manufacture d'armes de bronze d'AREZZO en ETRURIE (ITALIE) (examen au spectromètre de masse concluant), qui fournissait les légions et en particulier la LEGIO XII Fulminata, stationnée à Jérusalem dans la forteresse Antonia près du Temple. Cette manufacture d'armes de bronze a fonctionné jusque dans les années 40 de notre ère.A l'époque le Bronze, provenant des mines Etrusques, était plus facile à travailler et moins cher que le fer. Les romains avaient de petits burins pour graver leurs noms sur leurs affaires, et le fait que cette lance ait été gravée suite à un évènement important, est tout a fait probable. D'autant plus, que la gravure en creux a presque totalement disparue, et que l'expert (Chakib SLITINE) en vendant cette lance, ne s'est pas aperçu du texte gravé, (visible par la technique de la tomodensitographie des métaux ou tomographie scanographie par rayons X des métaux, réalisé avec le CNRS).
Après douze ans d'emprisonnement, l'empereur Vespasien le fait libérer. Joseph, muni de la Sainte Lance et du Saint-Graal, quitte alors la Palestine et se rend « en Bretagne », c'est-à-dire le sud de la Grande-Bretagne actuelle, à Glastonbury selon certains textes30. Joseph d'Arimathie et son fils Galaad Ier se retrouvent dans la liste des bons chevaliers du cycle arthurien.