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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
3 janvier 2018

WWIII : A la demande des Cardinaux et Evêques, au CONGO-KINSHASA, les Catholiques se sont fait massacrés, le Pape François Rit.

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

pape-rit

WWIII : A la demande de leurs Cardinaux et Evêques, au CONGO-KINSHASA, les Catholiques se sont fait massacrés, le Pape François s'excuse et rit, il n'avait pas prévu que cette manifestation pacifique qui demandait seulement la démission du Président de la République, pouvait tourner en bain de Sang. Une prière a été dite et le Pape a comparé les Congolais aux premiers Chrétiens qui tendaient les deux joues.

Publié le 3 janvier 2018 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

Grzegorz Galazka/SIPA"J'ai un téléphone en ligne avec le pape ! Si j'en ressens le besoin, je l'appelle et il m'écoute ! " a-t-il déclaré © Grzegorz Galazka/SIPA

WWIII : A la demande de leurs Cardinaux et Evêques, au CONGO-KINSHASA, les Catholiques se sont fait massacrés, le Pape François s'excuse auprès d'eux et rit, il n'avait pas prévu  que cette manifestation pacifique qui demandait seulement la démission du Président de la République, pouvait tourner en bain de Sang. Une prière a été dite et le Pape a comparé les Congolais aux premiers Chrétiens qui tendaient les deux joues.

Dans toute communauté de pensées ou le dogme n'autorise pas l'interprétation et l'analyse objective ni la dénonciation d'abus et l'Apostat, les responsables de ce massacre sont directement nommé par la hiérarchie locale.

Le cardinal Monsengwo, c'est bien plus qu'un homme d'Église. Révéré dans son pays, il est rangé parmi les opposants au chef de l'État et en chef Politique, il veut en découdre avec le pouvoir en place. Portrait d'un homme très influent, qui a depuis longtemps renoncé à mâcher ses mots.

En ce moment il est au Vatican, dans un salon doré, en attendant que l'ONU et le Pape fassent une déclaration, et qu'un Printemps Arabe ou Noir s'installe au Congo, par nos amis Américains, bras armé de l'Eglise Catholique, qui pour venger les siens, va tuer le méchant Président Joseph Kabila.

Mais qui est Kabila pour faire des conneries comme çà? Joseph Kabila est Franc-Maçon comme le Pape, il veut rester au pouvoir alors que le Vatican ne le veut pas!

 

Article, de July 11, 2014

Après avoir subi la pression des occidentaux, Kabila fait pression à son tour!!!

Suite aux révélations secrètes de la famille Kabila à votre serviteur Jean-Luc kienge du journal www.vacradio.com, la voix de l’Afrique au Canada  sur la position de Jaynet Kabila et les élections de 2016.
 
Un Membre de la franc-maçonnerie qui vient juste de terminer sa réunion avec Joseph Kabila  et un petit groupe des maîtres des loges mystiques de Kinshasa que Kabila vient de mettre sur pied pour l’aider de rester au pouvoir vient de nous contacter.
 
“Joseph Kabila ne sait plus à quel saint se vouer après de multiples pressions internationales et spécialement de l’administration Obama pour son départ en 2016. Il risque de démissionner si nous échouons”, a-t-il dit.
 
Cette fois-ci le félin, selon Jeune Afrique, a fait sortir un autre chat de son chapeau magique
 
Kabila aurait contacté certains membres influents  dans certaines loges de la franc-maçonnerie de Kinshasa  et de Wavre en Belgique pour qu’il fasse du lobbyisme auprès de François Hollande à travers le premier ministre Français Manuel valls et auprès de Allassane Ouattara, le président Ivoirien afin qu’il puisse négocier avec François Hollande et Obama pour un prolongement de son mandat actuel jusqu’en 2018.
Si ils sont d’ accord, Kabila aura l’intention de déclarer qu’il sera non partant en 2018 et il ne modifiera pas l’actuelle constitution.
 
Pourquoi 2018?
 
Vu la situation actuelle de la Centrafrique, ça prendra 4 à 5 ans à partir de maintenant pour y remettre l’ordre et la paix. Et si par malheur, il s’en allait en 2016 et que la guerre civile éclatait à l’Équateur, ça prendrait plus de 20 ans en Centrafrique de se rétablir où la France a beaucoup d’intérêts.
 
Les Lobbyistes ne se seraient pas gêner de demander au Félin de Kinshasa pourquoi 2018? Comme a son habitude après une nuit bien arrosée au whisky et à la bière à Kingakati, le félin de Kinshasa leur a fait savoir que les mai-mai au katanga et les partisans de Jean-Pierre Bemba, à l’Équateur prépare une guerre civile qui va deboucher sur des declarations des indépendances du Katanga et celle de l’équateur .
 
Pourquoi l’indépendance de L’Équateur?
 
Mon frère jean-Luc Kienge, m’a-t-il confié, ”Kabila veut jouer la carte Centre-Africaine ou si le désordre s’installe à l’Équateur, toute la région centrale jusqu’au Tchad risquerait de sombrer dans le chaos. Et il n’ y’a que lui qui aurait la solution pour ramener la paix et l’ordre dans la République Centre Africaine et dans la région centrale comme il l’a fait du Congo Kinshasa et des grands lacs. Et il aurait brandi son CV de pacificateur des grands lacs ( Amusant n’est ce pas ?) mais qui vivra verra”’
Selon nos sources , le message serait arrivé jusqu’à Ouatara par d’autre canal et à manuel Valls via Jean Ping du Gabon.
 
Pourquoi Kabila a contacté la Franc-maçonnerie?
 
Joseph Kabila est un franc-maçon qui a été initié dans la franc-maçonnerie en 2004 par Louis Michel.
Et c’est en 2012, lors de sa dernière initiation pendant le sommet de la francophonie à Kinshasa, qu’il aurait été initié comme maitre franc-maçon en présence des autres chefs d’État membres de la franc-maçonnerie. il porte désormais le nom de Rama Yousef  Misaraim, son nom magique et initiatique de Franc Maçon.
 
 Pourquoi Ouatara veut aider Joseph Kabila?
 
Comme je l’ai dit plus haut, Tenez vous bien! Son parrain lors de son initiation pendant la francophonie n’était autre que Ouatara, le président de la Côte d’Ivoire et en tant que parrain spirituel, il doit l’aider à réaliser son œuvre ou sa mission cosmique (divine) pour le Congo Kinshasa.
 
Et quelle est la mission cosmique (divine) de Kabila pour la RDC?
 
Kabila veut donner la vrai indépendance au Congo (économique, sociale et spirituel) Je vois votre étonnement et le sourire comme je l’ai eu, mais je crois que comme l’avait dit le président Lissouba du Congo Brazzaville, lors des négociations avec Mzee laurent Kabila sur loutenika au bord du pointe noire, ”le  président Zairois a tout perdu, il ne faut pas non plus lui retirer le droit à l’humour”. Je me suis aussi dit Kabila a tout perdu, sa jeunesse, sa fortune et son pouvoir, laissons-lui quand même le droit à l’humour. je me suis mis à rire tout en me disant ce président aphone et timide a un très grand sens de l’humour pour conserver son pouvoir vacillant.
 
Message de mon informateur et un Franc-maçon et éminent membre co-fondateur de L’association Pourquoi le Congo ?
 
“En tant que collaborateur de l’association pourquoi le Congo (devenu les anges guaradiens de la RDC), je profite de l’espace que m’offre le journal la voix de l’Afrique au Canada, un jeune médias qui monte en puissance tant au Congo, en Afrique et dans le monde entier, je lance une mise en garde au président Ivoirien, Allassane Ouatara  et Manuel Valls, premier ministre Français de laisser tranquille le Congo Kinshasa et son opposition radicale et de se débarrasser de Joseph Kabila et  de tout son système  une fois pour toute et je demande au peuple congolais de rester uni derrière la vraie opposition radicale qui milite pour le vrai changement.”
 
Ceci est une interview que j ‘ai fait avec un éminent membre de la Franc-maçonnerie de Kinshasa qui a été recruté par kabila comme lobbyiste pour faire pressions dans des loges secrètes sur Francois Hollande et Obama pour qu’ils accepte la volonté de Joseph Kabila de rester au pouvoir jusqu en 2018.
 

Jean-Luc Kienge

Directeur exécutif de L’association Les Oubliés de la planète

+ 310 929 5693 @vacradio.com

Accusé de vouloir se maintenir au pouvoir en retardant volontairement le processus électoral, Joseph Kabila fait face à lune forte contestation en réprimant dans le sang chaque manifestation de l’opposition. Un récent rapport de Human Rights Watch a accusé le pouvoir congolais d’avoir recruté d’anciens miliciens du M23 pour réprimer les manifestations de décembre 2016, et « protéger » son président. Mais jusque quand cette armée congolaise, fragmentée, soutiendra son chef ? Jean-Jacques Wondo est sans doute le meilleur analyste des questions sécuritaires congolaises. Diplômé de l’École Royale Militaire de Belgique, il a écrit deux ouvrages (1) sur l’armée de République démocratique du Congo (RDC).

Afrikarabia : Comment expliquez-vous que Joseph Kabila fasse appel à des ex-rebelles du M23 pour réprimer les manifestations d’opposants et protéger son pouvoir ?

Jean-Jacques Wondo : L’explication est historique. Joseph Kabila est tout simplement resté fidèle aux mouvements rebelles qui l’ont porté au pouvoir et qui l’ont ensuite conforté dans ce pouvoir : l’AFDL, puis le RCD-Goma, le CNDP et enfin le M23, qui étaient tous soutenus par le Rwanda et l’Ouganda voisins. Joseph Kabila a ensuite toujours été « en intelligence » avec des groupes armés ou des milices parallèles à connotation rwandaise. Avec les différents accords de paix qui ont été conclus, ces rébellions ont été intégrées au sein de l’armée régulière. C’est ce qu’on a appelé le « brassage ». On a alors assisté à une sorte de dédoublement structurel de l’armée, principalement à l’Est du Congo. Joseph Kabila a fait appelle à des miliciens de l’ex-M23 car il n’est pas sûr que le reste de l’armée le suive dans les opérations de répression. La plupart des militaires congolais sont d’ailleurs aujourd’hui désarmés. Ils n’ont plus d’armes, car le pouvoir n’a plus confiance. Dans les récents massacres des Kasaï, ce sont les unités rwandophones qui étaient aux avant-postes. Joseph Kabila fait donc travailler ses milices dans des structures parallèles au sein même de l’armée régulière.

Afrikarabia : Cela veut dire que pour se maintenir au pouvoir, Joseph Kabila peut aujourd’hui compter sur la partie de l’armée rwandophone, mais aussi sur une partie de la police et de la Garde républicaine ?

Jean-Jacques Wondo : Concernant la police, il peut en effet compter sur la LENI, la Légion nationale d’intervention (l’ancienne PIR), où on trouve beaucoup de Katangais. Tout comme au sein de la Garde républicaine, qui n’a pas subi les opérations de « brassage ». On peut citer les Simba, l’unité spéciale commandée par John Numbi.

Afrikarabia : John Numbi, l’ancien chef de la police congolaise, a été mis au vert depuis son implication dans l’assassinat du militant des droits de l’homme, Floribert Chebeya en 2010. Est-ce qu’il continue à tirer les ficelles de l’appareil sécuritaire pour le compte de Joseph Kabila ?

Jean-Jacques Wondo : Oui. Selon mes informations, John Numbi revient en force. Pas encore officiellement, mais on voit sa touche dans les récentes nominations au sein de la police. Notamment concernant le tout nouveau chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo, qui a remplacé Célestin Kanyama. C’est clairement un homme de confiance de John Numbi qui continue de contrôler toute la sécurité au Katanga.

Afrikarabia : Le nouveau report des élections pour fin 2018 a créé de nouvelles tensions au Congo. Mais le pouvoir semble toujours tenir bon et l’opposition peine à mobiliser dans la rue ? Pour quelles raisons ?

Jean-Jacques Wondo : D’abord à cause de la forte répression. Les Congolais n’étaient pas habitué à ce type de répression. Joseph Kabila a en effet envoyé sa garde républicaine se former à l’étranger aux techniques très violentes de guérilla urbaine. Notamment en Egypte et en Israël. 8.000 à 10.000 militaires de la garde républicaine ont été formés et directement intégrés au sein de la police, car l’armée ne peut plus normalement agir dans des opérations de maintien de l’ordre.

Afrikarabia : Est-ce qu’un scénario à la Zimbabwéenne, où l’armée a décidé de renverser le pouvoir, est possible à Kinshasa ?

Jean-Jacques Wondo : Pour l’instant cela me paraît difficile au Congo. Au Zimbabwe, nous avions une armée unifiée avec un commandement centralisé. En République démocratique du Congo, nous avons une armée fragmentée, qui n’est qu’une juxtaposition de plusieurs milices. Il est donc difficile de créer ce qu’on appelle une unité de commandement. Mais attention, au sein de cette armée congolaise, certains groupes peuvent entrer en conflit. Il faut savoir que la majorité des militaires sont déçus de Joseph Kabila et ne voient pas leur avenir avec l’actuel président congolais. Il y a également une guerre ouverte entre certains généraux et il ne faut pas exclure que cela puissent provoquer des scissions au sein de l’armée et amener un officier à mener une action de neutralisation du président Kabila.

Afrikarabia : … un risque de coup d’Etat ?

Jean-Jacques Wondo : Ce n’est évidement pas à exclure. Soit par un groupe de militaires qui prendrait le dessus sur les autres, ou par ce que j’appellerai un « loup solitaire ». Il faut dire que dans cette armée, peu de militaires sont prêts à mourir pour Joseph Kabila.

Propos recueillis par Christophe RIGAUD – Afrikarabia

(1) Les Armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force publique aux FARDC (2013) et Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ? (2014).

                

 

En suivant les déclarations de la Cenco et des laïcs par la voix desquels la hiérarchie catholique fait passer le message à la base populaire, je crois comprendre qu’il est désormais révolu le temps de se plaindre et de faire de simples constats que le pays va mal. L’église catholique est passée à la vitesse supérieure de l’exécution de son plan B, maintes fois annoncé depuis 2016.

« Un peuple qui a peur. Un peuple qui n’ose pas n’est plus un peuple créé à l’image de Dieu Créateur. » Se répètent les chrétiens catholiques durant leur prière dans les églises. Les chrétiens ont réussi enfin à identifier l’ennemi numéro un du peuple congolais. Il se nomme LA PEUR. C’est donc pour cette raison qu’ils lui lancent le cri de guerre : « Libérons-nous de la peur, de la résignation et de l’inertie coupable. »

Devant les murailles de cette oligarchie politique qui a pris en otage le destin de tout un peuple, l’église catholique fait désormais bloc pour faire entendre sa voix et imposer sa volonté en tant que partie intégrante de la société civile congolaise. Des millions de chrétiens sont en train de lever la voix et depuis le jeudi 18 décembre 2017, ils ont commencé à sonner les trompettes pour crier leur NON en vue d’abattre les murs de Jéricho symbolisés ici par les loges de Gombe, de Ma Campagne et  de toutes ces forteresses érigées en plein centre de la capitale congolaise, travaillant jour et nuit pour domestiquer et asservir tout un peuple.

Ce NON à l’injustice de la dictature et de l’occupation de la terre de nos ancêtres, les chrétiens veulent le traduire dès le 31 décembre prochain par des actes concrets et non violents. Quels préalables de pression entendent-ils mettre en place ? Quelles armes devront-ils utiliser pour abattre définitivement la dictature impitoyable de Kabila ?

  1. Trois préalables nécessaires pour une victoire certaine.
  1. Fixer l’objectif principal de la marche.

Dans leur longue bataille contre les forces d’occupation de leur pays, les congolais ont commis la grave erreur de ne jamais avoir un regard global qui sache voir la forêt dans son ensemble parce que chacun d’eux regardait seulement les arbres de façon séparée. Nous nous sommes perdus dans les détails futiles sans adopter une prospective plus ample de notre destin.

Si nous voulons changer le cours des choses en cette année 2017 finissante, nous congolais nous devons cultiver un regard qui voit les choses lointaines comme si elles étaient devenues toutes proches. Nous devons pour ce faire cultiver jour et nuit cet idéal commun de libération de notre peuple sans plus aucune concession avec le régime en place depuis 1997.

Aucun combat ne peut prétendre atteindre la victoire s’il ne se fixe pas très clairement un idéal puissant et commun auquel tous adhèrent. C’est au nom de cet idéal que chacun de nous se dit prêt à se battre sinon à mourir pour changer le cours de l’histoire. C’est également au nom de cet idéal commun que l’homélie du cardinal Laurent Mosengwo, dans la liturgie de  la nuit de Noel 2017,  appelait tous les congolais à dépasser leur ego pour travailler en synergie des forces et en équipe. Force est de constater l’adhésion de nombreux plates-formes politiques et d’organisations non gouvernementales à cet appel.

Au final, l’objectif principal de cette marche du 31 décembre doit se résumer en une phrase : faire tomber le régime de Kabila, quel qu’en soit le prix à payer. L’Acte de la Saint Sylvestre ayant fixé le délai du consensus au 31 décembre 2017, après il s’ouvrira un grand vide au cours duquel plus aucun pouvoir ne sera légitime. Le peuple doit récupérer ses attributs de souveraineté pour imposer sa volonté à tous et à chacun.

Pourquoi cela ? Parce que nous sommes tous arrivés à cette conclusion claire et sans équivoque que cet homme (Kabila) est venu en RDC  en mission commandée par les puissants et leurs proxys  pour détruire notre pays et anéantir l’avenir de notre peuple. Négocier avec lui ne résoudra jamais rien tant est si vrai que nos objectifs restent diamétralement opposés aux siens et à ceux du système pour lequel il œuvre depuis 2001. Rien ne pourra être fait de positif avec lui. Seuls son départ ou sa chute peuvent devenir synonymes d’une nouvelle émergence pour le peuple congolais.

  1. Définir la méthode qui porte à la victoire

Cet idéal de libération doit devenir tellement puissant dans l’esprit de chaque congolaise et congolais que plus aucun fils de ce pays n’acceptera de fêter le réveillon de nouvel An tant que le régime actuel reste en place et que le pays reste sous la férule de sa dictature. Il faut décourager toute manifestation, toute consommation de l’alcool et tout ce qui rend les congolais de minables victimes d’une culture bmw et inertes, indifférentes et apathiques devant les grands enjeux de leur avenir. La fermeture des boites de nuits et de bars dans la nuit du 31 décembre puis le refus de toute manifestation festive accéléreront la prise de conscience de la gravité de la situation et la volonté pour chaque congolais de mettre la main dans la pâte de la révolution congolaise en marche.

Ce jeûne mental et social va réveiller les esprits à se battre pour la CAUSE JUSTE de la libération de leur peuple. Les meneurs de la marche du 31 décembre prochain doivent à la fois bien réexaminer les échecs de marches antérieures et de réadapter de nouvelles stratégies qui prendront de cours et par surprise un régime qui a pris l’habitude de tuer sans sommation.

En termes clairs, la marche dans la rue de ce dernier jour de l’an 2017 doit être accompagnée de nombreuses stratégies dans les jours qui suivront pour dissoudre complètement  l’assurance que l’ennemi a de lui-même et de ses moyens de défense, pour lui faire perdre l’équilibre et le faire douter de lui-même avant de le contraindre à prendre la fuite ou le chemin de l’exil sinon de retour dans la terre d’où il est véritablement originaire.

Une seule marche ne suffira point pour arriver à ces fins de libération. Il faut les multiplier et les étendre sur des semaines voire des mois jusqu’au point de faire vaciller les forces d’adversaire. Rappelons-nous qu’en 2011, nous étions à deux doigts de réussir ce pari après trois jours de résistance n’eut été le silence complice des politiciens qui étaient en devoir déclarer la prise du pouvoir qui était déjà dans la rue …

  1. Dessiner le cadre politique post-Kabila

Il est très risquant de s’attaquer à un système sans au préalable se doter d’un autre système plus solide à mettre en place et qui le neutralise. Dès lors qu’au 1er janvier 2018 ou plus tard, le peuple congolais aura observé des signes de capitulation de ses adversaires et du vide du pouvoir, il lui aura déjà fallu anticiper sérieusement un consensus entre les forces civiles et les forces politiques sur la personne juste qui pourra gérer le pouvoir durant la période transitoire entre la chute de Kabila et l’avènement de la quatrième République.

Cette personne ne doit point être membre d’un parti politique. Elle doit être une personne idoine, un vrai patriote soucieux de la sauvegarde des intérêts supérieurs de la Nation congolaise.

En tournant mon regard du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest de la Rd Congo, honnêtement je ne trouve pas mieux que le docteur Denis Mukwege qui a le double avantage de ne pas être inféodé dans un quelconque parti politique mais qui a donné suffisamment des preuves d’être une personne de terrain et, via l’ensemble de ses actions et de sa pensée, fournit des garanties maximales et des atouts d’un grand patriotisme capable de travailler à défendre et à promouvoir les intérêts vitaux  du grand Congo.

Cette personne doit travailler avec une équipe de collaborateurs outillés et bien informés en diplomatie, en géopolitique, en matière de sécurité etc. Au cas où le docteur Denis Mukwege l’ignore, je l’informe que le combat intellectuel mené à partir de la diaspora congolaise a révélé des congolais de grande facture intellectuelle et patriotique sur qui lui et nous du petit peuple, nous pourrons compter sans risque de trahison dans les jours qui viennent. A titre d’exemple : le professeur Fweley Diangituka, Patrick Mbeko et Jean-Pierre Mbelu (en matière d’analyse géopolitique et géostratégique) ; Jean-Jacques Wondo (en matières de sécurité intérieure et des armées) ; Boniface Musavuli (en matière des relations internationales) ; Prof. André Mbata Mangu (en matière de Justice et de Refondation de l’État congolais) ; Me Rety Hamuli (en matières de poursuites judiciaires contre les crimes commis contre le Congo et les congolais durant la 2e et la 3e République) ; Joseph Anganda (en sciences de l’éducation) ;  Claudine Cullin (en matière de défense de droits de femmes congolaises) et tant d’autres qui ne font pas partie du cercle des ceux avec qui j’ai collaboré de près ou de loin et pour qui j’éprouve objectivement une grande estime.

Point n’est besoin de souligner que cette partie de la diaspora doit faire jonction avec la grande partie de congolaises et des congolais qui luttent sur place et qui ont la maitrise des arcanes du pouvoir décadent et de l’alternative à lui opposer améliorer le climat politique global.

Le plus important, c’est d’entourer le futur chef de la transition congolaise d’une potentielle équipe de travail solide et efficace, bien avertie des tenants et aboutissants de la politique nationale, régionale, continentale et internationale. Et ce, dès que Kabila fuira ou sera mis hors d’état de nuire. Il pourra petit à petit améliorer dans la suite mais il a besoin d’un noyau dur et solide des personnes loin de tout soupçon de trahison.

  1. Trois armes redoutables pour faire tomber la kabilie
  1. L’arme spirituelle

« Bien sur que le diable existe. Il peut posséder non seulement une personne mais tout un groupe et même des populations tout entières… Je suis convaincu que les nazis ont tous été possédés. Tout ce que vous avez à faire est de penser à ce qu’a fait Hitler – et Staline a fait pareil. Il est presque certain qu’ils étaient possédés par le diable … . Vous pouvez le croire en regardant leurs comportements et leurs actions, les horreurs qu’ils ont commises et les atrocités qui ont été commis sur leurs ordres. C’est pourquoi nous avons besoin de défendre la société contre ses démons. »

Ces paroles sont prononcées en 2006 par le père Gabriel Amorth, le redoutable exorciste italien de grand renom et tenez-vous bien, il les prononce au lendemain de l’investiture de Joseph Kabila du 6 décembre 2006.

J’étais resté stupéfait par les déclarations de cet homme de Dieu non pour ce que ce dernier disait du passé historique de l’Europe mais pour les prémonitions qu’il semblait émettre sur le sort que l’élection de Joseph Kabila allait réserver plus tard à mon peuple. Et fort malheureusement, cela s’est vérifié dans les années qui ont suivi. Dans la comptabilité macabre actuelle, Kabila aura fait pire qu’Adolf Hitler et Staline mis ensemble.

Ceci dit, la grille politique et sécuritaire ne suffit plus pour saisir les ressorts psychologiques et spirituels qui guident l’agir d’un tel dirigeant qui prend un  plaisir sadique à tuer des millions de ses sujets sans aucun état d’âme tout en se targuant à déclarer devant la presse internationale sa fierté de mourir d’une balle dans sa tête.

En franchissant le seuil de la porte du Vatican pour aller MENTIR le Saint-Père, Joseph Kabila a commis la plus grave erreur politique qui va l’emporter de cette vie s’il ne se repent guère trop vite. Il a induit le successeur de saint Pierre en erreur, en lui promettant fermement de laisser le poste présidentiel en décembre 2017 tout en prétendant travailler avant cette échéance finale à pacifier le climat sociopolitique. Il a souillé la pureté de la tombe de saint Pierre. Il a enfariné les évêques qui se sont donné corps et âme pour élaborer les Accords de la Saint Sylvestre dont il ne respectera aucune clause.

Cet homme a démontré qu’il est ennemi de la vérité et du Bien commun et qu’il est uniquement guidé par la fourberie sinon par la soif du pouvoir et par la soif de sang conformément au Démon qui a investi tout son être profond.  Tout comme le pape Pie XII (1939-1958) avait tenté une de ces puissantes prières d’exorcisme à longue distance sur le dictateur allemand, ainsi en est-il déjà en action contre ce suppôt du diable qui a pris l’habitude de boire le sang des congolais.

Par la puissance du Saint-Esprit, l’église a déjà récupéré son autorité spirituelle pour répandre le Sang précieux de Jésus-Christ sur tout le peuple congolais afin d’annuler toute ordonnance signée dans les ténèbres par Kabila et tous ses thuriféraires de Prima Curia ou d’autres loges qui ont pris en otage le destin des congolais. Ceux-ci ont encore quatre jours pour se repentir et laisser le pouvoir avant que ne deviennent inévitables leur anéantissement et celui de leurs familles.

Au-delà des cloches qu’ils entendent sonner chaque jeudi à 21 :00, Kabila et ses proches sont loin de comprendre ce de plus puissant qui se trame derrière. Ils doivent désormais prendre en considération ces puissantes incantations spirituelles par lesquelles l’Église prend autorité pour annuler tous les projets et ordonnances de l’Ennemi contre ce peuple béni du Congo et lever ses forces spirituelles pour neutraliser tout ce qui s’avère attentatoire à une vie décente et au bien-être des congolais.

  1. L’arme d’obstination de la société civile jusqu’à la victoire

La hargne avec laquelle les chrétiens marcheront la journée du 31 décembre 2017 ne viendra pas d’eux-mêmes. Ce sera sous l’impulsion directe de la puissance de l’Esprit Saint répandue sur ce peuple laminé par la cruauté du monde que sera désormais annoncée la bonne nouvelle de liberté aux opprimés congolais, appelés à être libérés de leur prison et de leur esclavage. C’est par Son onction sur les chrétiens que ces derniers se rendront capables de braver les forces des ténèbres, de renverser ces dernières de leur piédestal et  enfin d’abattre l’esprit de mort qui a envahi tout l’espace territorial congolais pour proclamer la Victoire de la Vie sur la mort.

C’est fort de la VICTOIRE de l’Esprit sur toutes ces forces humaines que les chrétiens vont rendre un vibrant témoignage. Ils vont marcher vers un idéal bien précis. L’idéal de libération pour reconquérir la souveraineté bafouée de la nation congolaise. Ils vont remettre debout tout leur peuple qui sera enfin prêt à redresser le front longtemps courbé.

Cette victoire ne sera possible qu’au prix d’abnégations personnelles et collectives et à la grande persévérance qui poussera tous à continuer de marcher encore et encore jusqu’à ce que recule l’adversaire et qu’il batte en retraite. « La patrie ou la mort » doit rester le seul leitmotiv des marches pacifiques à venir.

  1. L’arme politique et militaire

Ces marches chrétiennes dites pacifiques et non violentes ne seront que la phase préparatoire qui déblaie le terrain à l’avènement d’un nouvel ordre politique congolais à mettre en place dès la chute de Kabila.

Ce nouveau paysage politique aura à son actif des taches essentielles en vue d’assainir le climat politique, notamment :

  1.  en changeant les animateurs  des institutions républicaines (présidence, parlement et sénat), toutes infectées par des infiltrations massives et par une médiocrité innommable;
  2. en neutralisant tous les collaborateurs ayant consolidé le système d’occupation via un Tribunal National Extraordinaire ad hoc;
  3. en nettoyant l’armée nationale de tous ses infiltrés et en la réformant pour en faire un instrument efficace de défense de la souveraineté nationale ;
  4.  en neutralisant la CENI pour créer, via un nouveau consensus national, un nouveau cadre d’organisation politique qui faciliterait enfin des élections libres, libres et transparentes ;
  5.  enfin en créant un nouveau climat d’affaires qui pousserait le grand Congo à pouvoir financer lui-même l’organisation de ses élections présidentielles, législatives et provinciales afin d’éviter toute ingérence des puissances internationales qui ont pris la triste habitude de mettre à genoux ce vaste pays depuis l’Acte de Berlin.

Tout ce que je viens de dire plus haut ne pourra aboutir si nous ne convoquons pas la collaboration de deux armées : l’armée céleste qui s’est déjà dite prête à accompagner les chrétiens dans leur marche pour leurs libertés fondamentales et l’armée nationale congolaise formée des filles et des fils congolais épris d’un grand sens patriotique pour la grande cause nationale. C’est elle qui appuiera les efforts précédents et les fera respecter dans l’avenir…

Notre victoire est certaine parce que nous défendons une cause juste pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants à qui nous avons le devoir de léguer le territoire national hérité de nos ancêtres  sans en perdre un seul millimètre carré !

Congolais, l’heure est enfin arrivée de nous tenir la main dans la main et de NOUS METTRE TOUS  DEBOUT pour récupérer notre fierté d’être nés congolais et notre dignité de le mériter. Et c’est uniquement à cette condition que Dieu bénira l’avenir de notre peuple!

Répression sanglante d'une marche de catholiques à Kinshasa : que se passe-t-il au Congo ? (IMAGES)

Répression sanglante d'une marche de catholiques à Kinshasa : que se passe-t-il au Congo ? (IMAGES)© John WESSELS / AFP
Des fidèles catholiques congolais lors d'une manifestation pour demander la démission du président de la République démocratique du Congo, le 31 décembre 2017 à Kinshasa.

Organisée le 31 décembre dans la capitale Kinshasa, une marche de fidèles catholiques contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila a pris une tournure dramatique. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont causé la mort de huit personnes.

Appelée à être pacifique, la marche de catholiques congolais qui s’est déroulée à Kinshasa le 31 décembre dernier a rapidement dégénéré en affrontements. Les manifestants, des fidèles catholiques demandant le départ du président Joseph Kabila, ont été dispersés par les forces de l'ordre positionnées près des lieux de culte. Selon l'AFP, ces heurts violents ont causé la mort de sept personnes dans la capitale et une autre dans la région du Kasaï (centre), également théâtre de violences. Une dizaine de personnes ont également été blessées. Un bilan qui demeure incertain, les sources ne concordant pas toujours.

Face aux accusations de violences portées contre elle par les fidèles, la police s’est défendue de tout dérapage. Le porte-parole de la police, le colonel Pierrot Mwanamputu, a déclaré à RFI que les «tentatives de manifestations» avaient été encadrées «avec rigueur et professionnalisme». Selon lui, cinq victimes seraient à déplorer, dont deux «malfaiteurs» et un agent de police. Il a ajouté que ces décès n’avaient pas de rapport direct avec les violences rapportées lors des affrontements, sans pour autant livrer d'informations supplémentaires.

Au sujet des arrestations, il a assuré que la police avait «appréhendé 77 fauteurs de trouble à Kinshasa» avant de les relâcher. Par ailleurs, «11 fauteurs de trouble» présentés comme des militants de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti fondé par Etienne Tshisekedi, l'opposant historique à Joseph Kabila, ont également été remis en liberté près de Kamuina, dans la province du Haut-Lomami, située dans le sud du pays. 

Une réforme électorale à l’origine de la fronde anti-Kabila

Le 17 janvier 2015, l'Assemblée nationale congolaise a adopté un projet de loi électorale ouvrant la voie à un report de l’élection présidentielle et à la prolongation du dernier mandat du président congolais dont l’échéance était prévue à la fin 2016. Pour défendre son projet polémique, la majorité présidentielle avait argué que la tenue de l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels était quasiment impossible au regard des problèmes financiers et sécuritaires que rencontre le pays.

RT France  ✔ @RTenfrancais  Vidéo de massacre de civils par l'armée congolaise : demande à des explications https://francais.rt.com/international/34246-video-massacre-civils-par-armee-congolaise-demande-kinshasa-explications … 17:44 - 20 févr. 2017Un changement de calendrier décrié par les opposants, qui ont appelé à manifester en signe de protestation. Après la tenue, dans plusieurs villes du pays, de rassemblements qui ont souvent tourné à l’émeute, le Parlement a décidé le 25 janvier 2015 de retirer l’article permettant la prolongation du mandat du président. Une décision qui n’a pour autant dissipé les craintes de l’opposition.RD Congo : au moins dix morts dans des affrontements entre l'armée et des rebelles ougandais Le 11 mai 2016, la Cour constitutionnelle a finalement tranché l’épineuse question de la durée du mandat, en autorisant Joseph Kabila à rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat en l'absence d’élection présidentielle. Une décision taillée sur mesure pour le chef de l'Etat et qui a ravivé les tensions dans le pays, poussant une partie de l’opposition à s’unir pour peser davantage dans le jeu politique. Malgré la détérioration du climat politique, une médiation organisée le 31 décembre 2016 par la Conférence épiscopale nationale de la ">République démocratique du Congo (Cenco) avait amené le pouvoir et une grande partie de l’opposition à signer un accord dit de la Saint-Sylvestre. Celui-ci prévoyait, entre autres, l’organisation de l’élection présidentielle avant le 31 décembre 2017.

RT France ✔ @RTenfrancais Ministre congolais : «L’ n’est pas l'autorité supranationale de la RD du » https://francais.rt.com/entretiens/35884-ministre-congolais-ue-pas-autorite-supranationale-congo … 20:18 - 27 mars 2017 Mais deux mois avant cette date butoir, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a déçu les maigres espoirs des opposants en annonçant qu’elle n’avait pas encore bouclé les opérations d’enregistrement des électeurs dans le fichier électoral – et que l'élection ne pourrait donc se tenir avant 2019.Autrefois en position de médiateur, les représentants religieux sortent de leur neutralité «Nous ne pouvons que dénoncer, condamner et stigmatiser les agissements de nos prétendus vaillants hommes en uniforme qui traduisent malheureusement, et ni plus ni moins, la barbarie», a déclaré le 2 janvier l’archevêque de Kinshasa Laurent Monsengwo lors d’une conférence de presse. «Comment ferions-nous confiance à des dirigeants qui bafouent la liberté religieuse du peuple ?», s’est-il interrogé.Si ce discours démontre la détermination des autorités religieuses, il tranche néanmoins avec celui qu’avait tenu le même archevêque en juin 2015. Pour justifier sa rencontre avec le président congolais, qui l'avait consulté pour résoudre la crise politique dans laquelle le pays venait de plonger, il avait alors déclaré : «Il faut bien qu’il y ait un dialogue, si l’on sait exactement ce que l’on veut. Et apparemment le président connait l’objet de ce dialogue.»Si la Cenco semble pour l'instant s'en tenir à son rôle de médiation entre les différentes parties, afin d’instaurer un dialogue politique, elle a fermement condamné l’intervention des forces de l’ordre. Dans un communiqué, elle se dit «profondément choquée par les actes ignobles» commis lors de la marche du 31 décembre et a présenté ses «condoléances aux familles des victimes innocentes». Réagissant à des témoignages faisant état d'intrusions des forces de l'ordre dans des lieux de culte, Laurent Monsengwo a en outre condamné «l’atteinte à la liberté de culte garantie dans tout Etat démocratique, la profanation de certaines églises et l’agression physique des fidèles dont les servants de messe et les prêtres». «L’unique voie pacifique de sortie de cette crise artificielle, c’est la mise en œuvre intégrale et complète de l’Accord de la Saint-Sylvestre», a-t-il conclu.RD Congo : la police antiémeute bloque les manifestants en colère contre le report des élections.

RDC – Le cardinal Monsengwo : Dieu, Kabila et lui Publié le 22 décembre 2015 à 08h19

À Rome, le 20 novembre 2010. Ce jour-là, Benoît XVI l'a fait cardinal. © TONY GENTILE/REUTERS

Le cardinal Monsengwo, c'est bien plus qu'un homme d'Église. Révéré dans son pays, il est rangé parmi les opposants au chef de l'État. Portrait d'un homme très influent, qui a depuis longtemps renoncé à mâcher ses mots.

Ses fines lunettes à monture dorée sont dotées de verres à teinte variable, qui s’obscurcissent au soleil. À Kinshasa, où il est archevêque, comme à Rome, où il se rend tous les deux mois pour conseiller le pape, le cardinal Monsengwo passe sans cesse de la pénombre des églises à la lumière crue de la rue.

Ombre et lumière. Pouvoir spirituel et pouvoir temporel. Laurent Monsengwo Pasinya a passé sa vie à la frontière – poreuse – entre ces deux univers. Malgré son tempérament réservé et sa diction lente, ce piètre orateur a réussi un parcours inégalé sur le continent. Premier Africain à obtenir un doctorat en Écritures saintes, à Rome, en 1970, il a été ordonné évêque à 40 ans, un record national de précocité. Créé cardinal par Benoît XVI en 2010, il a parfois été présenté comme « papabile ». En 2013, c’est le pape François qui l’a promu en faisant de lui l’unique Africain membre du « C9 », ce groupe restreint de neuf conseillers appelés pour l’aider dans sa réforme de la curie. Même s’il a eu, en octobre 2014, 75 ans, l’âge auquel les évêques doivent en principe proposer leur démission, Rome n’est visiblement pas pressé de lui donner congé.

Des prises de position influente

Cet homme à l’intelligence hors norme, dont les proches assurent qu’il parle quatorze langues, ne s’est pas cantonné à l’Église. Dans son pays, la RD Congo, et jusque chez certains de ses voisins, Monsengwo exerce une influence politique considérable. Autorité morale révérée, il est au cœur de plusieurs réseaux : catholique bien sûr (un pouvoir incontestable dans un pays qui compte près de 35 millions de fidèles), mais aussi politique, économique et même maçonnique, via son frère.

Il ne se prive pas, en tout cas, de s’opposer publiquement au pouvoir de Kinshasa, comme il l’a fait bruyamment en janvier 2015. La perspective d’un report de l’élection présidentielle, prévue pour 2016, et d’un maintien au pouvoir de Joseph Kabila au-delà de la limite constitutionnelle venait de jeter des centaines de jeunes dans les rues de la capitale. Les affrontements avec la police font des dizaines de morts (27 selon le gouvernement, plus de 40 selon la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme).

« C’est mon principal opposant », a confié Joseph Kabila il y a quelques années

Monsengwo s’en indigne : il « condamne les violences » et rappelle son hostilité « à toute révision constitutionnelle et à toute modification de la loi électorale ». Le moins que l’on puisse dire c’est que Joseph Kabila, un protestant entouré de pasteurs, goûte peu les sorties du prélat. « C’est mon principal opposant », a-t-il confié il y a quelques années à un ministre européen de passage.

Un parcours qui a fondé ses convictions d’aujourd’hui

Entre Monsengwo et le pouvoir politique, c’est une longue histoire passionnelle qui prend ses racines dans son enfance. Comme Nelson Mandela chez les Xhosas, Laurent Monsengwo est issu d’une famille de chefs coutumiers sakata. Lorsqu’il voit le jour à Mongobele, en 1939, dans l’ouest de ce qui est encore le Congo belge, ses parents règnent sur le territoire de Kutu, dans l’actuelle province du Mai-Ndombe (dans l’ex-Bandundu). Sa fratrie est élevée pour diriger : son frère aîné conduit aujourd’hui la chefferie, et Joseph N’Singa, un « oncle » (au sens coutumier) de Monsengwo, a été premier commissaire d’État, de 1981 à 1982 – l’équivalent d’un Premier ministre dans la nomenclature du dictateur Mobutu Sese Seko.

Quant à sa cousine germaine, feu Lily Kaniki, elle a eu deux enfants avec le président du Congo-Brazzaville : Claudia et Denis Christel. Monsengwo traverse encore régulièrement le fleuve pour rendre visite à Denis Sassou Nguesso. « Nous nous voyons pour parler des problèmes familiaux et échanger sur la situation politique africaine et mondiale », explique le cardinal.

En 1980, l’Église catholique est alors la seule organisation indépendante structurée sur l’ensemble du territoire et se pose en véritable contre-pouvoir à Mobutu

Lorsqu’il est ordonné évêque, en 1980, l’Église catholique entretient déjà un rapport conflictuel avec le pouvoir de Kinshasa. Elle est alors la seule organisation indépendante structurée sur l’ensemble du territoire et se pose en véritable contre-pouvoir à Mobutu. En prise directe avec un peuple qui ploie sous l’autoritarisme, la corruption et la pauvreté, elle porte ses frustrations. Le maréchal ne cessera d’ailleurs de tenter de l’affaiblir. En vain.

Représentant de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) auprès du gouvernement, Monsengwo occupe cette interface, pleine de frictions, entre le gouvernement et l’Église. « Mon rôle était de tendre la corde sans qu’elle ne cède », confie-t-il aujourd’hui à Jeune Afrique. Cette maxime, Monsengwo l’aura finalement appliquée à chacun de ses nombreux bras de fer avec le pouvoir.

Ses bras de fer avec le pouvoir

Le premier date de 1992. Emporté par la vague de démocratisation qui déferle sur l’Afrique, Mobutu vient d’accorder le multipartisme, et la Conférence nationale souveraine voit le jour pour gérer la transition. À l’époque, Monsengwo est le président d’une Cenco restée au-dessus de la mêlée politique. Il est donc naturellement désigné pour diriger la Conférence nationale, laquelle est très vite suspendue par un Mobutu peu désireux de quitter la présidence. Le bas clergé catholique appelle ses fidèles à descendre dans les rues après la messe du 16 février. C’est « la marche des chrétiens ». Elle est réprimée dans le sang.

Tendre la corde sans qu’elle ne cède… Monsengwo, lors de cet épisode, laisse faire les abbés contestataires, mais n’appelle pas lui-même à manifester. Refuse-til, lui l’homme d’Église, d’avoir des morts sur la conscience ? Sait-il les limites de ce que Rome serait prêt à accepter ? « Si Monsengwo avait été courageux, il aurait pu déposer Mobutu et mettre fin définitivement à son régime beaucoup plus tôt », veut croire un diplomate européen autrefois en poste à Kinshasa. « L’épiscopat n’avait pas pour mission de renverser Mobutu, rétorque Monsengwo. Mais si le laïcat l’avait fait, nous ne nous y serions pas opposés. »

Nouveau bras de fer en 1994 : la Conférence nationale est désormais un Parlement de transition, et Monsengwo est toujours à sa tête. Étienne Tshisekedi, désigné Premier ministre par le Parlement, refuse tout compromis avec le pouvoir mobutiste – et inversement. Le gouvernement est paralysé. C’est alors que se dessine une « troisième voie », qui obtient le soutien – au moins tacite – de Monsengwo : celle de Léon Kengo wa Dondo. Tshisekedi est renvoyé à sa chère opposition, Mobutu reste à la présidence, Kengo accède à la primature et Monsengwo conserve la tête du Parlement.

Grzegorz Galazka/SIPA"J'ai un téléphone en ligne avec le pape ! Si j'en ressens le besoin, je l'appelle et il m'écoute ! " a-t-il déclaré © Grzegorz Galazka/SIPA

Aujourd’hui, Monsengwo dément être intervenu en faveur de Kengo. « J’étais en retraite à Lourdes, assure-t-il. J’ai suivi sa désignation par la presse. » Il confirme toutefois porter une « grande amitié » à l’actuel président du Sénat : « Nos relations, qui s’étendent d’ailleurs à nos familles, remontent aux années 1980. Nous échangeons souvent sur la situation du pays sans que, pour autant, nous ayons les mêmes positions sur tout. » Lors des émeutes de janvier, les deux hommes ont, en tout cas, été sur la même ligne : sans soutenir ouvertement les manifestants, ils ont dénoncé la répression et réclamé le retrait du projet de loi qui les avait mis dans la rue.

Mais la relation entre Kengo et Monsengwo est une exception. De ses années au Parlement de transition dans les années 1990, le cardinal a conservé une piètre image des hommes politiques congolais. « Il les voit comme cupides et totalement irresponsables », assure un opposant qui a plusieurs fois négocié avec lui. « Chez les gouvernants, l’appétit de pouvoir est une drogue, avait confié Monsengwo au quotidien catholique français La Croix en 2011. J’en sais quelque chose : malgré moi, je l’ai pratiqué pendant six ans ! Quand vous y êtes, il faut beaucoup d’esprit des béatitudes pour ne pas succomber à la tentation de modifier la Constitution pour rester en poste. »

J.A.De le pénombre des églises à la lumière de la rue © J.A.

« L’esprit des béatitudes » aidant, Monsengwo quitte finalement la présidence du Parlement en 1996 et retourne prêcher à Kisangani. C’est là, sur la rive du fleuve Congo, à plus de mille kilomètres de Kinshasa, qu’il assiste au renversement de Mobutu par Laurent-Désiré Kabila. Mais la politique le rattrape : lors de la deuxième guerre du Congo (1998-2002), la cité vit un martyre, et Monsengwo une expérience traumatisante. « L’archevêché a été pris d’assaut par les rebelles du RCD [Rassemblement congolais pour la démocratie] soutenus par les pays voisins », raconte le père Roger Gaise, recteur de l’université de l’Uélé (Nord-Est), auteur de plusieurs ouvrages sur Monsengwo. « Pour s’en sortir, le cardinal a dû se déguiser en vieil homme et quitter les lieux par une porte dérobée. »

Ses rapports avec Joseph Kabila

Faut-il voir dans cet épisode les origines de son nationalisme ? Ce sentiment se manifeste en tout cas en 2006, à la veille des élections. Bien vu des Occidentaux, Joseph Kabila est le grand favori du scrutin. Craignant que le président sortant ne soit imposé par l’étranger, Monsengwo appelle à un « dialogue » et à un report de l’élection – une prise de position qui paraît alors hostile à Kabila. Inquiète, l’ONU envoie une délégation pour rassurer ceux qui, comme lui, doutent de la transparence du vote. « Compte tenu de son influence, jusqu’au dernier moment nous avons eu très peur qu’il désavoue l’élection », se souvient l’un de ses membres. Monsengwo se laisse finalement convaincre. Le scrutin le plus transparent de l’histoire du pays se tient et couronne Kabila.

Marco Longari/AFPAvec joseph Kabila, en octobre 2004, à Kisangani. © Marco Longari/AFP

On ne peut pas en dire autant de celui de 2011. À l’issue d’une élection d’une désorganisation inouïe, Kabila est réélu sans majorité absolue, grâce à une suppression du second tour opportunément adoptée quelques mois plus tôt. Le désormais cardinal Monsengwo condamne le résultat officiel avec une formule restée célèbre : cette élection, dit-il, n’est conforme « ni à la vérité ni à la justice ». Mais l’homme d’Église n’ira pas plus loin. Comme sous Mobutu deux décennies plus tôt, il tend la corde sans qu’elle ne cède. Il « tousse », comme il le dit en privé, mais ne va pas jusqu’à la confrontation.

En ira-t-il autrement lors des prochains mois ? En 2020, il aura atteint la limite d’âge des cardinaux électeurs et aura sans doute quitté son archevêché. La bataille politique qui s’annonce, en 2016, est donc pour lui la dernière occasion d’exercer son influence.

Ses relations tendues avec Joseph Kabila ne laissent guère de place au doute : Monsengwo est opposé à tout scénario qui aboutirait à son maintien au pouvoir au-delà de 2016. Cependant, il n’entretient qu’une relation distante avec Étienne Tshisekedi. Fervent catholique, Moïse Katumbi, ex-gouverneur du Katanga passé à l’opposition, trouve peut-être davantage grâce à ses yeux. Généreux mécène, ce dernier a récemment financé la construction d’une église dans le quartier Lido-Golf, à Lubumbashi, et les deux hommes affichent la même exigence de strict respect de la Constitution.

Le poids de l’Église

Monsengwo jettera-t-il pour autant tout le poids de l’Église catholique dans ce combat ? Le pourra-t-il ? C’est un fait que celle-ci, bien que confrontée à l’émergence des Églises protestantes, reste très influente : près de la moitié des Congolais lui sont fidèles. Quant au clergé, ses membres n’ont pas tous des positions aussi tranchées que celles du cardinal vis-à-vis du chef de l’État, mais ils le suivent pour l’instant.

Le 24 novembre, l’épiscopat congolais s’est fendu d’une déclaration virulente qui rappelle cette injonction de la loi fondamentale : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu […] qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution. » Cette déclaration, cosignée par Monsengwo, appelle les chrétiens à une marche pacifique le 16 février prochain pour commémorer la marche des chrétiens de 1992. Le bras de fer a commencé.


FRANÇOIS KANIKI, LE FRÈRE BIENVEILLANT

Moins connu que Monsengwo, François Kaniki, son frère cadet, est néanmoins influent. Homme politique et homme d’affaires, il est né le 15 janvier 1954. Diplômé en droit, il démarre sa carrière dans les hautes sphères de l’État en 1987, lorsque Mobutu le nomme avocat général. Il occupe ensuite des fonctions dans différents ministères. En 1990, il devient le président exécutif de la filiale congolaise du groupe français Bolloré – poste qu’il occupe encore aujourd’hui.

Dans les années 2000, Kaniki rejoint le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’opposant Jean-Pierre Bemba, actuellement détenu à La Haye, aux Pays-Bas. Mais c’est en tant que candidat indépendant qu’il est élu au Sénat, en 2007. Il y siège toujours. Comme son frère, il est lié familialement à Denis Sassou Nguesso. Et comme le président du Congo, il est franc-maçon.

Kaniki n’hésite pas à intervenir contre ceux qui menacent les intérêts de la famille. En 2014, il a saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication pour un article diffamatoire écrit par un journaliste de Congo News sur Monsengwo et sa famille. Une plainte a été déposée dans la foulée (Kaniki affirme qu’il n’y est pour rien). Elle vaudra à l’auteur onze mois de détention.

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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