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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
27 décembre 2017

WWIII : Cisjordanie, un Pays Arabe qui va retourner aux Arabes et aux Palestiniens. Guerre Nucléaire Naplouse Jérusalem Tel-Aviv

LAOSOPHIE par opposition à Démosophie

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

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WWIII : Cisjordanie, un Pays Arabe qui va retourner aux Arabes et aux Palestiniens. Guerre Nucléaire sur Naplouse, Jérusalem et Tel-Aviv.

Publié le 27 décembre 2017 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : Cisjordanie, un Pays Arabe qui va retourner aux Arabes et aux Palestiniens. Guerre Nucléaire sur Naplouse, Jérusalem et Tel-Aviv.

La Guerre des Sionistes sera Nucléaire avec leurs 10 sous-marins de la classe Dolphin à capacité nucléaire fabriqué en Allemagne, équipés d'ogives Nucléaires et leurs 500 avions F15-F16 pouvant transporter leurs 400 bombes nucléaires.

L'ambition de Netanyhu n'est pas tellement de rester au pouvoir, car pour un Sioniste , on a déjà prévu la débâcle, comme avec le contrat de transfert avec Hitler, les Sionistes Francs-Maçons et Athées, pour arriver à leurs fins, n'hésitent pas à sacrifier 6 millions des leurs (voir lettre a Mazzini d'Albert Pike) , mais il ne voudra rien laisser aux Arabes, et pratiquera la Politique de Terre Brûlée en accord avec le Pape François et le Nouvel Ordre Mondial.

Les Juifs sincères et messianiques, qui attendent le Messie Jésus-Christ, mis en croix par les leurs, pharisiens et Sanhédrin au Golgotha, pensent comme Abraham et Moïse qu'on ne peut se battre quand on est Juif, et que D.ieu pourvoira à la victoire, sans que les armes ne soient utilisées. Mais les Juifs sont aussi ceux de l'Adoration du Veau d'Or, de l'Argent, de la mise sous-tutelle du Monde, par les Banques Rothschild, et tous les mouvements secrets anti-démocratiques, qui veulent une Gouvernance Unipolaire, faite des classes dirigeantes et des lumières comme les 13 familles, le Comité des 300, la Trilatérale, les Bilderbergers, les illuminatis, les Francs-Maçons.

Le pire pour l'Humanité et la vanité des hommes et l'envie de tout posséder dans la luxure, la pédophilie et autres abominations que l'on retrouve au Sein du Saint-Siège. L'Eglise de Satan est à la manœuvre, et le feu est son destin. 

Les Arabes sont aux portes de Jérusalem et sont soutenus par une coalition qu'on pourrait qualifier de la très grande Armada de la Fin des Temps. Les Juifs qui ne se protègeront pas en fuyant le Champ de Bataille verront l'enfer. 

Le Berger des Juifs, Satanique et Corrompu, n'hésitera pas a sacrifier un Peuple amalgamé pour les ambitions mortifères du Sionisme destructeur de Pike.

De l’antiquité à la Première Guerre mondiale

Les traces de vie en Jordanie remontent à la préhistoire, vers 200 000 avant J. C. A partir de 8000, à l’époque néolithique, les peuples se sédentarisent et l’agriculture se développe, notamment autour du Jourdain. De la fin du néolithique (vers 3300), et jusqu’à 1200, la Jordanie doit faire face aux influences des Palestiniens et des Egyptiens, puis à partir de 1200, des Hébreux. Suivent les Assyriens vers 734, puis les Babyloniens vers 586 et les Mèdes de 559 à 404.

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Pétra
iStockphoto

Alexandre le Grand conquiert la région en 330, ouvrant ainsi la période hellénistique, puis en 64, la conquête de Pompée fait entrer la Jordanie dans l’Empire romain, en même temps que le Liban, la Syrie et la Palestine. A partir de 395 après J. C., à la suite du partage de l’Empire romain en Empire d’Occident et Empire d’Orient, la Jordanie est sous domination byzantine. Les Perses sassanides l’occupent brièvement de 614 à 629. Avec la conquête arabe, Pétra est prise en 631 par les troupes de Mahomet et Amman en 635, puis la Jordanie est successivement gouvernée par les dynasties omeyyade (660 à 750) et abbasside (750-1258). Après avoir pris Antioche en 1098 puis Jérusalem en juillet 1099, les croisés entrent en Jordanie et s’installent de 1115 à 1189 dans la région de Moab, où ils créent un royaume franc. Des châteaux sont édifiés, comme ceux de Montréal-Chaubak et de Kérak. Mais la prise de Jérusalem par Saladin en 1187 entraîne le déclin progressif des Francs, et le château de Montréal-Chaubak est repris en 1189. En 1260, les Tatars mongols envahissent la Jordanie, puis les Mamelouks conduits par le sultan Baïbars dominent la région de 1290 jusqu’au début du XVIème siècle. En 1516, les Mamelouks sont écrasés par les Ottomans, qui conquièrent la Jordanie, la Syrie, le Liban et la Palestine actuels.

Sous l’Empire ottoman, la puissance turque reste précaire en Jordanie, qui dépend sur le plan administratif et territorial du sandjak de Damas (composé de la Jordanie et de la Palestine). Ce territoire est néanmoins une des étapes sur le trajet des caravanes se rendant en pèlerinage dans les Lieux Saints (conquis dès 1517 par l’Empire ottoman). La forteresse de Qatraneh est notamment utilisée comme lieu de repos par les caravanes dans leur périple. La création d’une ligne de chemin de fer reliant Constantinople au Hedjaz (construit par l’Allemagne, le Bagdadbahn passe par la Jordanie) et mise en service en 1907 marque la volonté de la sublime Porte de développer un moyen de transport rapide et efficace, ainsi que les activités commerciales. Le passage de la principale ligne de transport fait de la Jordanie un territoire stratégique.

La Première Guerre mondiale

Par le jeu des alliances, le traité signé entre l’Allemagne et la Porte le 2 août 1914 entraine l’Empire ottoman dans la guerre contre la France, la Grande-Bretagne et la Russie. L’armée ottomane se bat dans le Caucase dès 1914, en Mésopotamie dès la fin 1914 où les Britanniques reprennent Bassorah le 21 novembre, en Egypte dès l’hiver 1915 et dans les Dardanelles dès février 1915. La prise de Bassorah permettant aux Britanniques de sécuriser la région du Golfe, ils poursuivent leur campagne et prennent Bagdad en mars 1917. En même temps que les actions militaires se déroulent, les Alliés s’emploient à faire reconnaître leurs ambitions territoriales dans la province arabe de l’Empire ottoman par la diplomatie. En effet, Français comme Britanniques possèdent de nombreux intérêts dans cette région et souhaitent transformer leurs zones d’influences en possessions territoriales. Se rencontrent ainsi plusieurs intérêts : les Hachémites de La Mecque qui souhaitent la fin de la tutelle ottomane, les Français et les Britanniques qui souhaitent se partager la province arabe de l’Empire ottoman. En ce sens, la correspondance Hussein-MacMahon de 1915 assure les Britanniques de la participation armée des Hachémites du Hedjaz en échange de la création d’un royaume arabe et de la reconnaissance du califat arabe. En parallèle, les accords Sykes-Picot signés entre les Britanniques et les Français en mai 1916 découpent la province arabe de l’Empire ottoman.

Hussein de La Mecque déclenche la révolte arabe le 10 juin 1916, et l’armée des Hachémites, commandée par les deux fils de Hussein, remporte plusieurs victoires : Abdallah chasse les Turcs du Hedjaz ; Fayçal reprend Akaba le 6 juillet 1917 et entre en Transjordanie (c’est-à-dire la partie à l’est du Jourdain. La Transjordanie deviendra la Jordanie le 24 avril 1950). De leur côté, les troupes britanniques commandées par le général Allenby et accompagnées d’un petit contingent français, reprennent Jérusalem le 11 décembre 1917. Le 1er octobre 1918, les troupes de Fayçal et les troupes britanniques entrent à Damas et le 7 octobre, une division navale française débarque à Beyrouth. A la suite de l’intervention britannique sur Damas, la Transjordanie est définitivement conquise. Ces victoires libèrent la province arabe de la domination ottomane. En octobre 1918, les Britanniques partagent la province arabe en trois zones militaires : la Palestine en zone britannique, le littoral du Liban jusqu’à la Cilicie en zone française et l’intérieur des terres en zone hachémite. Cette zone sous contrôle militaire hachémite correspond au partage effectué par les accords Sykes-Picot de 1916 qui donnent à la France et à la Grande-Bretagne une zone d’influence dans l’Etat arabe indépendant. C’est ainsi que la Jordanie actuelle est placée dans la zone d’influence britannique.

Le mandat britannique de 1922 à 1946

En dépit des promesses faites aux Hachémites par la Grande-Bretagne, la possibilité de créer un royaume arabe ne leur est pas accordée. En avril 1920, des mandats sont en effet attribués à la conférence de San Remo à la France sur la Syrie et le Liban et à la Grande-Bretagne sur la Palestine, la Transjordanie et l’Irak. En décembre 1920, Abdallah arrive à Maan et menace de prendre les armes contre les Français, en soutien à son frère Fayçal et au royaume arabe de Damas (les troupes hachémites étant présentes dans cette zone à la suite de la Première Guerre mondiale). En réaction, les Français menacent d’intervenir militairement en Transjordanie, et ce faisant, de dépasser les limites territoriales fixées par les accords Sykes-Picot. En juillet 1920, les Français mettent fin par les armes à l’éphémère royaume arabe et Fayçal, contraint de quitter la Syrie, devient souverain d’Irak le 21 août 1921, à la demande des Britanniques. Mais les avis s’opposent concernant la Transjordanie : certains Britanniques souhaitent la création d’une grande Palestine intégrant la Transjordanie tandis que d’autres sont réticents à l’établissement d’une administration britannique en Transjordanie, pour des raisons financières. La solution retenue est finalement celle de la création d’un émirat de Transjordanie sous contrôle britannique. En mars 1921, le secrétaire aux Colonies Wilson se rend au Caire et à Jérusalem et nomme Abdallah au trône de Transjordanie. La séparation de la Transjordanie et de la Palestine est cependant mal perçue par les sionistes qui estiment que ce territoire fait partie de la Palestine. De son côté, Abdallah souhaite obtenir le trône de Palestine en plus du trône de Transjordanie afin de réconcilier les Arabes et les Juifs, en échange d’une reconnaissance du foyer national juif. Il poursuivra ce rêve tout au long de son règne.

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Le roi Abdallah en 1931
AFP

L’émirat est placé sous mandat britannique par le Société des Nations le 16 septembre 1922. En 1925, le gouvernement de l’émirat obtient les pouvoirs administratifs et législatifs, même si la Grande-Bretagne contrôle la diplomatie et la défense de la Transjordanie. Sur le plan militaire, une légion arabe est constituée en 1923, avec à sa tête un officier britannique, le major John Bagot appelé Glubb Pacha. La Transjordanie doit en effet assurer sa défense contre les Saoud, qui ont conquis le Hedjaz en 1924, alors gouverné par les Hachémites. En 1928, l’émirat se dote d’une constitution, qui affirme le caractère héréditaire de l’émirat et définit les attributions de l’émir : nomination et révocation du Premier ministre, préparation des élections et convocation du Conseil exécutif (dont les membres sont élus pour la première fois en février 1929). Ce conseil est transformé en Conseil des ministres en 1939.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la Transjordanie soutient la Grande-Bretagne. La légion arabe intervient notamment en 1941 en Irak, et en juin 1941 en Syrie et au Liban lors de la guerre du Levant. Après la guerre, une série d’accords donne l’indépendance à la Transjordanie : celui du 27 juin 1945 marque son émancipation et celui du 22 mars 1946 met fin au mandat britannique. Les relations privilégiées sont néanmoins maintenues avec la Grande-Bretagne : le traité du 15 mars 1948 met en place une alliance militaire entre les deux Etats, la Grande-Bretagne pouvant notamment utiliser les bases militaires et aériennes transjordaniennes. L’émirat est alors transformé en royaume de Transjordanie et Abdallah est couronné roi. Sur le plan extérieur, la Transjordanie signe la charte de la Ligue des Etats arabes le 22 mars 1945 au Caire.

La question de l’unité arabe à la faveur de la première guerre israélo-arabe

De 1946 à 1948, l’histoire de la Jordanie est liée à l’évolution politique de son voisin, la Palestine sous mandat britannique. Le roi Abdallah poursuit différents rêves d’unité arabe (volonté d’obtenir le trône de Palestine dès 1921, celui de Syrie qui aurait été promis par les Britanniques la même année, volonté de créer dès les années 1930 une grande Syrie composée de la Syrie, du Liban, de la Palestine et de la Transjordanie). La fin du mandat britannique en Palestine et la création de l’Etat d’Israël lui fournissent l’occasion de réaliser son rêve d’unité.

Le plan de partage de la Palestine voté par l’ONU le 29 novembre 1947 prévoit la création de deux Etats, l’un juif et l’autre arabe ainsi que l’internationalisation de Jérusalem placée sous le contrôle de l’ONU. Le mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini, est pressenti pour être le chef du nouvel Etat arabe, mais de nombreux Palestiniens refusent sa nomination. De son côté, Abdallah s’y oppose également en raison de la mésentente avec le mufti, et propose aux autorités sionistes le partage de la Palestine. L’ouverture transjordanienne est acceptée par les responsables sionistes. Pour ce faire, Abdallah propose l’intervention de la légion arabe dans la partie arabe de la Palestine afin de maintenir l’ordre. Les Britanniques refusent dans un premier temps, mais la montée des tensions dans la partie arabe ainsi que leur refus d’une Palestine gouvernée par le mufti les poussent à accepter la proposition jordanienne. Le 7 février 1948, les autorités britanniques décident de laisser entrer la légion arabe dans la partie arabe de la Palestine le jour de leur départ. Abdallah informe les sionistes de cet accord avec les Britanniques.

Lorsque, le 15 mai, les Britanniques mettent fin à leur mandat en Palestine (la veille, David Ben Gourion a proclamé la création de l’Etat d’Israël), l’armée jordanienne se déploie dans la partie arabe de la Palestine. Mais certains sionistes y sont déjà entrés, mettant en cause les arrangements entre les Jordaniens et les autorités sionistes. En parallèle, ce même jour, l’Egypte, la Syrie, le Liban, l’Irak ainsi que la Jordanie déclarent la guerre à Israël : la première guerre israélo-arabe est lancée. La légion arabe jordanienne, composée de 4 500 militaires (les forces arabes sont composées de 24 000 hommes au début du conflit pour 30 000 Israéliens) entre dans la partie arabe prévue par le plan de partage de l’ONU et, le 19 mai, dans la partie arabe de Jérusalem. L’intervention jordanienne était initialement prévue dans la partie arabe, et non à Jérusalem, mais la crainte des populations arabes d’une entrée des Israéliens dans la ville pousse le roi à agir. La Légion arabe occupe la majeure partie de la Cisjordanie (c’est-à-dire la quasi totalité de la partie arabe prévue par le plan de partage de l’ONU de 1947) et les combats s’arrêtent à la suite du cessez-le-feu du 18 juillet 1948. Cependant, en dépit du cessez-le-feu, l’armée israélienne reprend l’offensive le 15 octobre contre les Egyptiens. Les combats se terminent le 7 janvier 1949. La Transjordanie obtient donc la Cisjordanie et la partie arabe de Jérusalem.

De la fin du règne d’Abdallah à celui d’Hussein (1949-1953)

La première guerre israélo-palestinienne a pour conséquence l’arrivée massive de réfugiés palestiniens (environ 500 000) en Jordanie. Outre cet afflux de population, le roi Abdallah doit également faire face à plusieurs problématiques consécutives à la guerre israélo-arabe. Les Etats arabes contestent l’annexion de la Cisjordanie qui met fin à la Palestine. Ils reprochent également au roi de s’être lié à Israël pour parvenir à ce but. Sur le plan politique, la volonté jordanienne d’intégrer les Palestiniens s’ajoute à la construction de l’Etat nouvellement indépendant. Des élections législatives se tiennent en avril 1950 et donnent 20 sièges sur 40 aux représentants de la Cisjordanie. Le 24 avril 1950, ce nouveau parlement vote l’annexion de la Cisjordanie et de la partie arabe de Jérusalem par la Jordanie. Cette reconnaissance politique de l’annexion suscite le mécontentement des nationalistes palestiniens et, le 20 juillet 1951, Abdallah est assassiné par l’un d’eux à la mosquée al-Aksa de Jérusalem.

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Le roi Talal
AFP

Son fils ainé Talal lui succède. Il est proclamé roi le 5 septembre 1951. Talal poursuit les réformes constitutionnelles par la rédaction de la constitution du 1er janvier 1952, qui fait suite à celle de 1928. Deux chambres constituent l’Assemblée : le Sénat, dont les membres sont nommés par le roi et la Chambre des députés, dont les membres sont élus. Mais, souffrant de troubles psychiques, Talal est écarté du pouvoir par le Parlement le 11 août 1952 et son fils Hussein le remplace à la tête du royaume, à la suite d’une courte régence qui lui permet d’atteindre l’âge de la majorité. Il est couronné roi le 2 mai 1953. Talal meurt en 1972 à Istanbul.

 
Le règne d’Hussein (1953- février 1999)

Sur le plan intérieur, dès son arrivée au pouvoir, Hussein doit faire face à la contestation politique de l’opposition, constituée des nationalistes, du parti Baas et du parti communiste créé en 1951. Cette opposition réclame l’intégration des Palestiniens et la fin du traité anglo-jordanien du 15 mars 1948.

Sur le plan extérieur, Hussein est également confronté aux incidents frontaliers entre Israël et la Jordanie : dès 1953, les infiltrations de Palestiniens allant de Jordanie vers Israël, afin de tenter de récupérer leurs biens, sont remplacées par des infiltrations de commandos palestiniens, auxquelles les Israéliens répliquent par des incursions en Jordanie visant les populations civiles, comme celle du 14 octobre 1953 contre le village jordanien de Kibya qui fait 69 morts. Afin de faire face à ces incursions, la Légion arabe mène des actions contre les commandos palestiniens, qui ont pour effet d’arrêter les raids de représailles israéliens. La création du Pacte de Bagdad en 1955, conçu par la diplomatie américaine dans le contexte de la guerre froide afin de lutter contre le communisme, et qui regroupe la Turquie, l’Irak, la Grande-Bretagne, le Pakistan et l’Iran, tente le roi Hussein. Mais il se heurte à l’opposition baasiste et communiste. Déjà critiqué par le soutien qu’il reçoit de la Grande-Bretagne depuis le traité de 1948, accusé de mener une politique favorable à Israël et afin d’éviter le déclenchement d’émeutes, Hussein renonce à ce projet d’adhésion, met également fin au traité de 1948 avec la Grande-Bretagne le 13 mars 1957 et limoge en mars 1956 le général britannique Glubb Pacha, commandant en chef de la Légion arabe. La crise de Suez lui donne l’occasion de montrer son soutien aux Etats de la région, par sa proposition de participation militaire aux côtés de l’Egypte et de la Syrie.

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Le roi Hussein en 1987
AFP

Tout en affermissant sa souveraineté, Hussein renforce sa lutte contre le communisme et procède à un remaniement de son gouvernement. Le 10 avril 1957, il se sépare de son Premier ministre pro nassérien Suleiman Nabulsi. Il s’assure ainsi la protection américaine dans le cadre de la doctrine Eisenhower. Le départ du Premier ministre s’accompagne le 13 avril d’une tentative de coup d’état par le chef d’Etat major Ali Abu Nuwar, mais cette tentative est déjouée par Hussein. Les liens se distendent de fait avec l’Egypte et la Syrie, et la création de la République Arabe unie (RAU) le 1er février 1958 entre la Syrie et l’Egypte marque la rupture avec la Jordanie. Elle crée alors le 14 mars 1958 avec son cousin Fayçal II d’Irak une Union arabe, mais cette éphémère union se termine le 14 juillet 1958 par la révolution irakienne qui chasse la famille royale hachémite du pays. Afin d’éviter tout événement similaire en Jordanie, les troupes britanniques se déploient à Amman le 16 juillet, pour une période de cinq mois.

Les années 1960 sont marquées par de nombreux attentats en Jordanie, en raison des oppositions politiques et des difficiles relations avec l’Egypte, la Syrie et la Palestine. La fin de la RAU en septembre 1961 permet de relâcher les tensions, mais pour un temps seulement, et les difficultés politiques reprennent à l’occasion de conflits régionaux, comme celui du Yémen, auquel l’Egypte apporte son soutien. Afin de lutter contre ces attentats, Hussein frappe l’opposition communiste et baasiste. Sur le plan extérieur, à partir de 1964, les Sommets arabes, dont le premier se tient le 13 janvier 1964 au Caire à l’initiative de Nasser, permettent une amélioration des relations. Mais cette accalmie est de courte durée puisque les tensions reprennent à la suite de la création de l’OLP lors du Sommet arabe du Caire de 1964. Les commandos palestiniens, galvanisés par la création de l’OLP, reprennent leurs actions à partir de l’Egypte, de la Syrie et de la Jordanie. En représailles, les Israéliens effectuent des raids contre la Jordanie, comme celui du 13 novembre 1966 contre le village de Samou. En 1967, la tension régionale se renforce avec la décision de Nasser de fermer le détroit de Tiran à la navigation israélienne le 22 mai. Le 1er juin, Hussein se rend à la volonté égyptienne de signer un pacte de défense commune, suivie le 4 juin par l’Irak.

Le 5 juin, Israël riposte. Il déclenche la guerre des six jours par des attaques aériennes et terrestres sur l’Egypte, sur la Cisjordanie et sur le Golan syrien. La Jordanie capitule le 6 juin après l’offensive israélienne sur la Cisjordanie et sur Jérusalem-Est, l’Egypte capitule le 7 juin. Le Golan est attaqué le 9 juin et l’armée syrienne, capitulant le jour même, se replie à Damas.

Les conséquences de la guerre des six jours sont importantes pour la Jordanie, qui perd Jérusalem-Est (annexée à Israël par un vote de la Knesset le 28 juin 1967) et la Cisjordanie qui est totalement occupée. Outre ces pertes territoriales, la Jordanie doit faire face à l’arrivée de 200 000 réfugiés palestiniens, en provenance de Cisjordanie, et qui rejoignent ceux de 1949. La population de Jordanie se compose alors de 56% de Palestiniens.

Dans ce contexte, le roi doit faire face à l’influence grandissante de la résistance palestinienne, et notamment à celle de Yasser Arafat, fondateur du Fatah. La résistance palestinienne s’implante dans un premier temps dans les territoires occupés de Cisjordanie, mais ses actions suscitent les représailles israéliennes. Arafat et ses hommes poursuivent alors dès 1968 leur résistance à partir de la Jordanie, ce qui a pour conséquence la reprise des raids israéliens sur les camps palestiniens qui y sont installés. Le quartier général de la résistance palestinienne s’installe dans la capitale jordanienne, Amman, et les camps deviennent des bases de résistance. Les Palestiniens circulent armés dans la ville et les tensions sont inévitables avec les forces militaires et la police jordanienne. Le roi Hussein négocie alors l’accord suivant : fin de la circulation armée des Palestiniens en échange de l’interdiction aux forces jordaniennes d’entrer dans les camps palestiniens. Mais les heurts se poursuivent jusqu’en 1970 entre Jordaniens et Palestiniens. Début septembre 1970, alors que les troubles s’aggravent et que le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) détourne des avions civils européens et américains sur un aéroport jordanien, le roi Hussein, fort de l’appui américain, décide de mettre fin à la résistance palestinienne. Le 15 septembre 1970 (septembre noir), l’armée jordanienne attaque les camps palestiniens installés en Jordanie. L’initiative jordanienne provoque la contestation arabe, et Nasser organise à partir du 23 septembre au Caire un Sommet arabe auquel se rendent Yasser Arafat et le roi Hussein. Un cessez-le-feu est imposé à partir du 27 septembre, mais l’armée jordanienne poursuit les combats jusqu’en juillet 1971, brisant ainsi la résistance palestinienne, qui s’installe au Liban.

Le pouvoir jordanien est ainsi réaffirmé et le roi annonce le 15 mars 1972 vouloir créer sous son autorité un Royaume arabe uni réunissant la Transjordanie et la Cisjordanie. Mais Israël rejette ce projet, affirmant que la Cisjordanie appartient au peuple juif. L’OLP et les Etats arabes de la région le refusent également. Hussein, renonçant à la Cisjordanie, entreprend alors de recentrer l’organisation politique de la Jordanie : l’Assemblée (constituée du Sénat et de la Chambre des députés) est dissoute le 23 novembre 1974 et un nouveau gouvernement est constitué dans lequel ne restent que quatre ministres originaires de Cisjordanie. En février 1976, un amendement constitutionnel ajourne les élections législatives et en avril 1978, afin de répondre au principe de la monarchie parlementaire inscrit dans la constitution de 1952, un Conseil consultatif de 60 membres, qui habitent en Transjordanie, est créé.

Sur la scène régionale, le roi se rapproche de la Syrie en 1973, en dépit des oppositions passées : en septembre 1973, le président Hafez el Assad et le roi Hussein se rencontrent au Caire et décident de réaliser l’unité de leurs deux Etats. Ce projet ne sera pas concrétisé. La Jordanie ne participe pas au conflit israélo-arabe d’octobre 1973 (guerre du Kippour), mais envoie néanmoins des blindés pour aider la Syrie, montrant ainsi sa solidarité avec les Etats arabes. A la suite de la guerre de 1973, différents sommets sont organisés afin de normaliser les relations avec les Palestiniens. C’est ainsi que le Sommet du Caire de 1977 permet le rapprochement du roi Hussein et du chef de l’OLP Yasser Arafat. En revanche, Hussein ne soutient pas l’Egypte dans sa politique de normalisation avec Israël, notamment sa reconnaissance de l’Etat d’Israël lors des négociations de Camp David (7 au 17 septembre 1978). Comme les participants du Sommet arabe de Bagdad (qui se déroule du 2 au 5 novembre 1978), la Jordanie condamne cette reconnaissance et rompt ses liens diplomatiques avec l’Egypte.

Le déclenchement de la guerre Iran-Irak en septembre 1980 provoque un regain de tension dans la région. Alors que la Jordanie soutient l’Irak, la Syrie est en faveur de l’Iran. La Jordanie et la Syrie massent dès septembre des troupes à leur frontière. Dans ce contexte tendu, la question du Royaume arabe uni (union de la Cisjordanie et de la Transjordanie) revient à l’ordre du jour en 1982. Pour Israël, la Transjordanie doit accueillir les Palestiniens, ce qui leur donnerait la possibilité d’avoir une nouvelle patrie. L’administration américaine est quant à elle favorable à l’autonomie de la Cisjordanie (et de Gaza), associée à la Jordanie (plan Reagan du 1er septembre 1982). Quant au roi Hussein, il propose le 20 septembre une confédération de la Cisjordanie et de la Jordanie. Dans le cadre du projet du Royaume arabe uni, des consultations sont menées entre Yasser Arafat et le roi Hussein, précédées par leur réconciliation en octobre 1982 à Amman. Ce rapprochement n’est pas apprécié par la Syrie. En décembre, le principe de la confédération est acquis par les deux parties. Mais en février 1983, Arafat ajoute une condition : créer une confédération sur la base d’une Palestine indépendante. Cette condition est refusée par la Jordanie, les Etats-Unis et Israël. Les négociations reprennent néanmoins en 1984. Sur le plan intérieur, de façon concomitante, le roi réunit l’Assemblée, suspendue depuis 1974 et composée de 50 % de députés palestiniens. La reprise des négociations permet d’aboutir à un accord le 11 février 1985, mais il échoue le 19 février 1986 en raison de divergences entre Arafat et Hussein. Sur le plan régional, les relations diplomatiques se rétablissent avec l’Egypte le 25 juillet 1984 et dès 1985, les relations avec la Syrie tendent à se normaliser : des visites officielles sont effectuées de part et d’autre. Le 31 juillet 1988, le roi Hussein annonce la rupture des liens administratifs avec la Cisjordanie et met fin à son rêve de Royaume arabe uni, laissant à l’OLP le soin de s’occuper du problème palestinien.

En 1989, sur le plan intérieur, des mécontentements populaires s’expriment avec force contre les mauvaises conditions économiques (dette, inflation, chômage). Afin de calmer ces mécontentements populaires, le roi fait des concessions politiques. Il remet en vigueur la Constitution et des élections législatives sont organisées le 8 novembre. Sur 80 sièges, 31 sont gagnés par les islamistes, dont 20 par les Frères Musulmans.

Dans ce contexte économique et social difficile, l’Irak envahit le Koweït le 2 août 1990. La guerre du Golfe est déclenchée le 17 janvier 1991. Dans la continuité de sa position lors de la guerre Iran-Irak, le roi Hussein soutient l’Irak. Il accueille également les réfugiés (environ 660 000 personnes) en provenance d’Irak et du Koweït, contraints de quitter ces Etats en raison de l’embargo économique mis en place contre l’Irak, ainsi que la population émigrée en provenance des Etats du Golfe, notamment palestinienne, yéménite et jordanienne accusée se soutenir l’Irak. L’Arabie Saoudite prend également des sanctions économiques contre la Jordanie, par la fermeture de son marché aux produits jordaniens. Sur le plan intérieur, les décisions du roi sont en revanche bien perçues par la population palestinienne de Jordanie et par la communauté palestinienne dans son ensemble.
Une fois la guerre terminée, le roi entend se rapprocher des puissances occidentales et des Etats du Golfe. Sur le plan intérieur, le roi entreprend en avril 1990 la poursuite de la démocratisation de son pays : une commission est chargée de mettre en place une charte nationale qui adopte en juin 1991 le pluralisme politique. Dans le même temps, sur le plan régional, Hussein accepte de participer au processus de paix et notamment à la conférence qui se tient à Madrid du 30 octobre au 3 novembre 1991. Une délégation composée de Palestiniens et de Jordaniens est conduite par Kamel Abou-Jaber, ministre jordanien des Affaires étrangères.

En 1992, le roi Hussein annonce être malade. Mais sa succession est déjà préparée : depuis 1967, son frère Hassan est le prince héritier. En octobre 1993, les accords d’Oslo sont signés entre Israël et l’OLP et portent sur la formation d’une autorité palestinienne sur la bande de Gaza et sur la Cisjordanie, mettant fin aux ambitions du roi sur la Cisjordanie. En novembre 1993, des élections législatives ont lieu, et marquent le recul des islamistes. Des négociations sont également menées entre la Jordanie et Israël, afin de normaliser les relations. Le 25 juillet 1994 à Washington, Hussein et le Premier ministre Rabin déclarent mettre fin à l’état de guerre entre les deux Etats, et le nouveau Parlement jordanien ratifie le 26 octobre 1994 le traité de paix signé avec Israël, en dépit des contestations des Frères musulmans qui refusent toute normalisation avec l’Etat hébreu. L’accord avec Israël donne à Hussein la fonction de gardien des lieux saints de Jérusalem, provoquant le mécontentement de l’OLP. Les élections de 1997 se déroulent dans un climat social tendu, lié aux difficultés économiques et au refus de la population de la normalisation des relations avec Israël. Les candidats proches du pouvoir remportent néanmoins 64 sièges sur 80.

Le traité de paix de 1994 avec Israël permet à la Jordanie un rapprochement avec les puissances occidentales, et notamment avec les Etats-Unis qui annulent la dette jordanienne, comme également la Banque mondiale et la Grande-Bretagne. En outre, la Jordanie reçoit des prêts de l’Union Européenne. Les Etats du Golfe l’aident également, en dépit de la prise de position du roi en faveur de Saddam Hussein pendant la guerre du Golfe.
En 1998, la santé du roi Hussein décline. Il se rend fréquemment aux Etats-Unis pour se faire soigner. Son frère Hassan assure alors la régence. En janvier 1999, Hussein annonce un changement dans sa succession : son fils Abdallah lui succédera, en raison de divergences politiques avec son frère pendant son absence. Hussein meurt le 7 février 1999.

Le règne d’Abdallah II

Abdallah poursuit la politique entreprise par son père et consolide le régime. Comme sous le règne de Hussein, le régime est autoritaire, la police très présente et la société reste conservatrice. Les élections législatives, qui devaient se tenir en juin 2001 sont repoussées jusqu’à juin 2003, pour des raisons de sécurité liées au déclenchement de la seconde Intifada en 2000. Les législatives du 17 juin 2003 confirment l’élection de candidats proches du pouvoir exécutif.

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Abdallah II et son épouse la reine Rania, le 9 juin 1999
AFP

En revanche, sur le plan économique, le roi Abdallah suit une politique différente de celle de son père. Abdallah décide d’ouvrir l’économie jordanienne au libéralisme économique : entrée à l’OMC en 2000, accords commerciaux avec l’Union européenne et accord de libre-échange avec les Etats-Unis signé en 2001.
La proximité avec les Etats-Unis, consécutive à l’accord de paix signé avec Israël en 1994, fait entrer la Jordanie dans l’orbite occidentale, même si le roi Abdallah veille à ses relations avec les Etats voisins. Les liens sont étroits avec l’administration Bush qui fournit des aides à la Jordanie, tandis que celle-ci s’aligne sur les décisions américaines lors de la crise irakienne, dans la lutte contre le terrorisme et dans le processus de paix. Tout en devant assurer la stabilité interne du royaume, la Jordanie est confrontée à deux réalités régionales : la Palestine et l’Irak. Elle est concernée d’une part par le conflit israélo-palestinien pour des raisons historiques mais également pour des raisons démographiques car les Palestiniens représentent la moitié de sa population et d’autre part par la crise irakienne car elle a accueilli des réfugiés irakiens à hauteur de 10% de sa population.

En 2007, sur le plan intérieur, des élections municipales se déroulent en juillet, et sont marquées par l’élection de femmes dans les conseils municipaux. En novembre, les élections législatives confirment celles de 2003 par le recul des islamistes et la stabilité du pouvoir.

La Cisjordanie (à laquelle Israël fait référence en tant que Judée-Samarie[1]) est un territoire formé par la ligne d'armistice de la guerre israélo-arabe de 1948-1949 et délimité à l'est par la frontière de la Jordanie. Le territoire couvre une surface de 5 860 km2 et est très majoritairement peuplé de Palestiniens[2].

La Cisjordanie englobe les villes de Jérusalem-Est, Jéricho, Naplouse, Hébron, Jénine et Tulkarem, de nombreux lieux saints des trois religions abrahamiques et également des colonies israéliennes considérées comme illégales au regard du droit international, telles qu'Ariel, Ma'aleh Adumim, Betar Illit et le Goush Etzion.

La Cisjordanie fait l'objet de nombreuses résolutions de l'ONU dont la 181 et la 242. À la suite des accords d'Oslo, Israël administre une partie de son territoire conjointement avec l'autorité palestinienne, celle-ci au sein de zones autonomes. L'autorité palestinienne la revendique dans le cadre de l'État de Palestine[3],[4]. Israël y voit un territoire disputé, tandis que la communauté internationale la considère comme un territoire occupé.

Sous mandat britannique à partir de 1923, une partie du territoire est proposé pour accueillir un futur État arabe dans le cadre du plan de partage de la Palestine, Jérusalem-Est et ses environs devant être placées sous juridiction internationale. À l'issue de la Guerre israélo-arabe de 1948, elle est occupée et annexée par la Transjordanie en 1949. Cette annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale (à l'exception du Royaume-Uni, l'Irak et le Pakistan) et par la Ligue arabe, qui menace alors d'exclure l'émirat[5]. À la suite de la Guerre des Six Jours, Israël occupe la Cisjordanie. Depuis cette époque, Israël permet l'implantation de colonies. En 1980, Israël annexe Jérusalem-Est et fait de « Jérusalem réunifiée » sa capitale. En 1988, l'OLP déclare la création d'un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza avec Jérusalem-Est pour capitale[réf. nécessaire]. Entre 1990 et 2001, le statut et le partage du territoire ont fait l'objet de négociations infructueuses entre l'Autorité palestinienne et Israël. Depuis 2002, à la suite d'une vague d'attentats-suicides perpétrés par des Palestiniens et tuant plus de 700 civils israéliens, Israël édifie en Cisjordanie une barrière de séparation, visant à lutter contre toute « intrusion de terroristes palestiniens » sur le territoire israélien[6]. Le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice a rendu son avis sur la question que lui posait l'Assemblée générale des Nations unies. Elle a affirmé dans sa réponse[7] que : « L'édification du mur qu'Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien occupé, y compris à l'intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est, et le régime qui lui est associé, sont contraires au droit international ».

La Judée et la Samarie (recouvrant la Cisjordanie) constituent le berceau historique, culturel et religieux du peuple juif[8].

La décision consultative de la Cour internationale de justice (2004) a conclu que les événements survenus après l'occupation de la Cisjordanie par Israël en 1967, notamment la loi de Jérusalem, le traité de paix entre Israël et la Jordanie et les accords d'Oslo, n'ont pas changé le statut de la Cisjordanie. (y compris Jérusalem-Est) en tant que territoire occupé, avec Israël en tant que puissance occupante[9],[10].

La résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée le 23 décembre 2016[11] « exige de nouveau d’Israël qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».

le Hezbollah aux portes d'Israël

 Le Hamas n’attend plus que la fin de règne d’Abbas, alors que l’accord d’unité faiblit

Partisans du Hamas assistant à un rassemblement pour le 30 ème anniversaire de sa fondation dans la ville de Naplouse, sur la rive ouest du Jourdain, tà la suite d’une manifestation contre la reconnaissance par le président américain Donald Trump, de Jérusalem comme capitale d’Israël, le 15 Décembre 2017. Photo by Nasser Ishtayeh/Flash90

Les récents efforts du Hamas pour se joindre à un gouvernement d’unité palestinien est à peine plus qu’une façade et l’objectif prioritaire immédiat du groupe terroriste est de s’emparer du contrôle de la Judée-Samarie (ou territoires autonomes arabes de la rive ouest du Jourdain) et de transformer cette région en seconde Bade de Gaza, selon les évaluations des experts de la défense.

Après des années de tentatives ratées de réconciliation, le mouvement du Fatah appartenant au président de l’AP, Mahmoud Abbas, et le Hamas ont annoncé en octobre qu’ils instauraient un accord d’unité, qui comprenait la restauration du contrôle de l’AP sur Gaza, au 1er décembre 2017. Mais la soit-disant unification a rapidement rencontré des complications et ennuis et a été reportée au 10 Décembre. Aujourd’hui, l’accord de réconciliation est apparemment en train de s’effondrer et le Hamas ne semble pas du tout pressé de le ranimer.

“Le Hamas n’attend qu’une chose, c’est la mort (politique) d’Abbas ou qu’il accepte des élections, pour tenter de prendre d’assaut la rive ouestv du Jourdain”, déclare le Dr. Ely Karmon (à ne pas confondre avec Yigal Carmon, directeur de MEMRI), chercheur principal à l’Institut International sur l’anti-terrorisme (ICT) en Israël, a déclaré au JNS, concernant le dirigeant palestinien âgé de 82 ans. “Et le Hamas parle à nouveau de resserrer les relations stratégiques avec l’Iran et le Hezbollah”.

Le Colonel de réserve et Dr Moshé Elad, l’un des fondateurs et anciens chefs de la coordination sécuritaire entre Tsahal et les services de sécurité de l’AP, déclare que l’AP est complètement dépendante de la présence militaire israélienne en Judée et Samarie, pour empêcher une deuxième révolution armée islamiste du Hamas.

Elad, qui est à présent conférencier au Collège de Galilée occidentale, a déclaré que la coordination entre Tsahal et les services de sécurité de l’AP est la “police d’assurance” que maintient l’AP pour sa survie en Judée-Samarie (ou rive ouest du Jourdain), puisque le Hamas y est très puissant”.

“Le Hamas n’est pas en mesure de lancer une insurrection en Judée-Samarie… mais cela reste une menace qui existe en permanence”, déclare Elad au JNS. “Il est vrai qu’à la surface, le Président de l’AP Mahmoud Abbas maintient son pouvoir en attaquant Israël, mais au bout du compte, il préfère que nous soyons là pour pouvoir lui apporter la sécurité contre l’éventualité d’une révolution de palais dirigée par le Hamas.

Aussi absurde que cela puisse résonner, il comprend que la présence d’Israël en Judée-Samarie, du fait de celle des résidents des implantations (ou “colons” selon la nomenklatura française), ne lui apporte que des bénéfices personnels. Cela signifie qu’il y a une grosse convergence d’intérêts… Si nous quittions la zone, il se retrouverait d’emblée dans un pétrin majeur. C’est exactement ce qui s’est produit à Gaza, un an et demi après le retrait de Tsahal et des implantations du Goush Katif”.

Le Hamas se prépare “depuis des générations” à ce changement de régime… 

Elad fait référence au coup de Gaza, où on a assisté à la prise par la force du territoire côtier par les hommes armés du Hamas, qui ont liquidé les hommes du Fatah, approfondissant alors un fossé énorme entre les deux camps palestiniens. Les derniers efforts de réconciliation, une nouvelle fois paralysés ont eu pour but de resserrer cet écart. Mais Elad pense que de telles tentatives ne devraient pas être prises au sérieux.

Selon Elad, Salah el-Arouri – un dirigeant important du Hamas et son prétendu “ministre des affaires étrangères”, faisant partie du’une structure de commandement terroriste qui orchestre toutes les attaques de l’extérieur – a envoyé des lettres aux agents opérationnels du Hamas, dans lesquelles il leur ordonne de se tenir prêts pour mener un coup identique en Judée et Samarie. Abbas sait que les cinq ou six bataillons de l’AP nepeuvent pas le maintenir au pouvoir au fil du temps grâce à leurs seules ressources. Il a besoin d’Israël”.

Elad, qui a écrit deux livres sur les Palestiniens, dit avoir décompté 25 tentatives d’unification entre le Hamas et l’AP depuis 2007 (une moyenne de 2, 5 par an).

“Cela n’a jamais réussi”, dit-il. “Les Egyptiens, les Turcs, les Qataris et les Saoudiens – qui n’a pas essayé de mener sa médiation? Il y a là des causes bien plus profondes que beaucoup ne peuvent le réaliser. Le Hamas ne renoncera pas si facilement à ses forces armées [à Gaza ou ailleurs]”.

Dans les rues des villes et villages palestiniens, les services de sécurité de l’AP continuent de réprimer le Hamas,ajoute Elad.

“En termes de popularité, le Hamas est plus fort que l’AP, parde que l’AP ne contrôle la rue que par la force et l’autorité, et pas du tout grâce à un soutien populaire”, dit-il. “Il y a des zones à l’extérieur de la Muqaata (le complexe gouvernemental de l’AP à Ramallah) qu’Abbas ne peut pas visiter. Il y a deux camps, à cet endroit -un système palestinien bicéphale et à deux vitesses. La réunification est un sujet sans la moindre pertinence”.

Dans le même ordre d’idées que les évaluations d’Elad, les serices de renseignements intérieurs du Shin Bet et les unités terrestres de Tsahal en Judée et Samarie continuent d’opérer jour et nuit pour maintenir le Hamas en état d’échec. Les opérations préventives israéliennes représentent la majorité des forces déployées contre le Hamas, avec les propres efforts des forces de sécurité de l’AP – motivés par le sens de l’auto-préservation- qui représentent la minorité de ces opérations anti-Hamas.

Ces derniers jours, le Shin Bet a annoncé avoir démantelé une cellule du Hamas dans le village de Tel, près de Naplouse, qui était lancée dans les phases de planification d’une attaque en vue d’un kidnapping qui devait prendre pour cible un soldat ou un civil à un arrêt de bus. Trois suspects ont été arrêtés, qui était vraisemblablement en contact avec les quartiers-généraux à Gaza, pour la réception des ordres et du financement nécessaire à l’attaque, conçue pour assurer la mise en liberté de prisonniers sécuritaires palestiniens des prisons israéliennes.

Autant l’AP qu’Israël continuent de surveiller et, parfois, de démanteler l’infrastructure sociale du Hamas, qui propage son idéologie et contribue directement à sa popularité. Ces réseaux sont constitués par des écoles, des mosquées et des centres caritatifs, employés pour maintenir les salaires des agents opérationnels et recruter les masses en les ralliant à la cause du Hamas islamiste. Les campus universitaires grouillent d’organisations étudiants liées au Hamas qui propagent l’idéologie et promeuvent les menées lies au recrutement. Pourtant les cellules terroristes de l’organisation sont détectées, de façon routinière, bien avant de pouvoir agir.

Des dizaines de complots terroristes sont orchestrées par le gouvernement de l’ombre du Hamas à l’étranger, dirigé par Arouri, qui est censé résider actuellement au liban – sous la protection quotidienne du Hezbollah – après zvoir quitté la Turquie.

Le but du Hamas visant à conquérir la Jude et la Samarie fournit une foultitude de motivations à l’AP pour continuer ses raids menant à des arrestations de membres du groupe terroriste, poussant le Hamas à menacer de mettre un terme aux pourparlers d’unification de ces dernières semaines, qui, en retour, lui permettent de continuer à infiltrer les centres de pouvoir pour mener son insurrection et ainsi de suite.

“Je ne crois pas du tout à une véritable réconciliation entre le Hamas et le Fatah”, déclare Karmon de l’ICT. “Ils pourraient, sur le court terme, coordonner leurs positions à propos de Jérusalem, mais [le chef politique du Hamas à Gaza] Yahiya Sinwar a déjà annoncé que l’accord est rompu”.

Posté le 22 Décembre 2017 par Yaakov Lappin/JNS.org et mis dans les catégories IsraelNews 

Par Yaakov Lappin/JNS

                  Remarque de Marc Déc 26, 2017 at 14 h 47 min

Jusqu’à ce que David Pasder ne grimpe sur sa fidèle Rosinante pour reconquérir les 7 villes arabes autonomes de la rive Ouest du Jourdain (irbid, Arc Chôna, Ar Ramthâ, Jerach, Al Mafraq, As Salt, As Zarqâ), dans le cadre des accords d’Oslo II signées par Rabin et implémentés en totalité par Netanyahu, en accordant l’autonomie au 100.000 arabes enragés d’Hébron, en 1997, Naplouse, quelle que soit son étymologie, s’appelle Naplouse et se trouve en zone A : La zone A est composée des villes de Jénine, Naplouse, Tulkarem, Kalkiya, Ramallah et Bethléem ainsi que de la ville de Jéricho, déjà autonome depuis mai 1994. Ces villes représentent 3% de la Judée-Samarie/Cisjordanie et 20% de la population.

La zone B est composée de la quasi totalité des villages palestiniens de Judée-Samarie/Cisjordanie (environ 450), ce qui représente 27% de la Cisjordanie et 70% de la population.
La zone A et la zone B représentent 90% de la population de Cisjordanie/Judée-Samarie.

Ca c’est la loi en vigueur et respectée par l’Etat d’Israël. Si, selon les spéculations de certains, l’AP demain s’effondre, que, par exemple, le Hamas reprend le flambeau et qu’une guerre s’enclenche, -et nous ne sommes pas loin d’évaluer ce scénario plausible à plus ou moins court terme- on verra ensuite comment villes et villages seront renommés. Soit selon leur étymologie biblique, soit des compositions modernes. On verra surtout par qui ils seront habités. L’équilibre actuel est voulu pour des raisons démographiques évidentes.
“Curieux”? Actuellement, hormis dans les parachiot, qui utilise usuellement le terme de Sichem pour parler de”Naplouse”? Excepté les puristes particulièrement chatouilleux et pour ce fait, assez désuets…

L’emploi de Rive ouest du Jourdain n’est pas “curieux”, c’est la traduction de West Bank, pour les secteurs non résidentiels pour les Juifs. Beaucoup voudraient voir tous les Palestiniens en Jordanie. Eh bien admettons qu’à ce stade, il existe une rive est et une ouest, jusqu’à ce que la politique change l’ordre de la géographie.

La vraie question à dix mille dollars est de savoir si Israël veut ou pas expulser les 3, 5 millions d’Arabes de ce secteur géographique -ou s’en accommoder et décider le plus tard possible-, à dessein appelé autrement que Judée-Samarie puisque non composée actuellement de Judéens, ni de Samaritains en majorité, mais plutôt d’Arabes concentrés de tous les coins de la terre depuis souvent plusieurs siècles (ou au moins deux : fin d’Empire ottoman). Mais on ne se réfugie pas derrière un dictionnaire historique, ou on ne se pique pas de curiosité savante, on exige l’expulsion des gêneurs.

C’est la différence entre ceux qui travaillent à partir des contours de la réalité politique à l’instant “t” et ceux qui se contentent de projections ou d’idéaux inachevés, quitte à se paie en fausse monnaie

Pendant le temps de deuil ou la crainte de graves menaces existentielles, la psyché humaine est tout à fait capable de nier et d'ignorer les dangers probables et imminents. Le président Trump a évoqué la perspective d'une guerre nucléaire avec la Corée du Nord? Comme avec le Moyen-Orient, et Attali aussi. Il est essentiel que certains d'entre nous contrent cette propension. Dans une guerre nucléaire, il y a des effets de souffle, de tempête de feu et de radiation et aucun premier intervenant ou infrastructure pour aider les survivants. C'est le moment d'affronter la prévention de l'impensable.

imminent Dangers to Humanity: The Social Psychological Factor “Permitting” Nuclear War and Climate ChangeBy Prof. Marc Pilisuk Global Research, December 26, 2017

Url of this article:
https://www.globalresearch.ca/imminent-dangers-to-humanity-the-social-psychological-factor-permitting-nuclear-war-and-climate-change/5623982

 

During  time of mourning or fear of grave existential threats, the human psyche is quite capable of denying and ignoring likely and imminent dangers. President Trump raised the prospect of venturing into a nuclear war with North Korea.  It is essential that some of us counter this propensity. In nuclear war there are blast, firestorm and  radiation effects and no first responders or infrastructure to assist the survivors. This is the time to face the prevention of the unthinkable.

Nuclear Weapons

Until the advent of the atomic bomb, war did not have the capacity to end, for all time, the continuation of the human beings or to threaten the continuity of life itself. The atomic bombs dropped on Hiroshima and Nagasaki produced the greatest immediate mass death from individual weapons yet known. Within the first two to four months following the bombings, the acute effects of the atomic bombings had killed 90,000–146,000 people in Hiroshima and 39,000–80,000 in Nagasaki; roughly half of the deaths in each city occurred on the first day.

The threat of nuclear weapons has increased.  This reality was expressed by President Kennedy:

Today, every inhabitant of this planet must contemplate the day when this planet may no longer be habitable. Every man, woman, and child lives under a nuclear sword of Damocles, hanging by the slenderest of threads, capable of being cut at any moment by accident or miscalculation or madness.[i]

Image on the right is Former Secretary of Defense William J. Perry 

Former Secretary of Defense William J. Perry said,

“I have never been more fearful of a nuclear detonation than now—There is a greater than 50 percent probability of a nuclear strike on U.S. targets within a decade.”[ii]

Apocalyptic dangers like this, that we know exist but still ignore, continue to have an effect upon us. They push us away from a long-term connection to our planet, pressing us to live for the moment as if each moment might be the last.[iii]

Current public attention has focused on the possibility of a nuclear weapon attack by terrorists. The RAND corporation conducted  an analysis to examine the impacts of a terrorist attack involving a 10-kiloton nuclear explosion in the Port of Long Beach, California.[iv] A set of strategic forecasting tools were used to examine immediate and long term results. It concluded that neither the local area nor the nation are at all prepared to deal with the potential threat of a nuclear device brought into the U.S. aboard a container ship. Long Beach is the world’s third busiest port, with almost 30% of all U.S. imports and exports moving through it.

The report noted that a ground-blast nuclear weapon detonated in a shipping container would make several hundred square miles of the fallout area uninhabitable Such a blast would have unprecedented economic impacts throughout the country and the world. As one example, the report noted that several nearby oil refineries would be destroyed  exhausting the entire supply of gasoline on the West Coast in a few days. This would leave city officials to deal with immediate fuel shortages and the strong likelihood of related civil unrest. Blast effects would be accompanied by firestorms and by long-lasting radioactive fallout, all contributing to a collapse of local infrastructure. Impacts on the global economy could also be catastrophic for two reasons: first, the economic importance of the global shipping supply chain, which would be severely hampered by the attack, and second, the well-documented fragility of global financial systems.[v]

Robert McNamara 1-1.jpg

 

Image on the left is Robert McNamara

By current standards a ten-kiloton nuclear explosion represents a miniscule sample of the power of larger nuclear weapons now in the arsenals of a growing number of countries.  It is difficult even to imagine what a larger nuclear strike would mean.  Another former Defense Secretary, Robert McNamara recalls his experience during the Cuban missile crisis when the world came close to an exchange of nuclear weapons launched by the U.S. and the Soviet Union against each other. In his sober warning many Years later McNamara cited a report by the International Physicians for the Prevention of Nuclear War, describing the effects of a single 1-megaton weapon:

At ground zero, the explosion creates a crater 300 feet deep and 1,200 feet in diameter. Within one second, the atmosphere itself ignites into a fireball more than a half-mile in diameter. The surface of the fireball radiates nearly three times the light and heat of a comparable area of the surface of the sun, extinguishing in seconds all life below and radiating outward at the speed of light, causing instantaneous severe burns to people within one to three miles. A blast wave of compressed air reaches a distance of three miles in about 12 seconds, flattening factories and commercial buildings. Debris carried by winds of 250 mph inflicts lethal injuries throughout the area. At least 50 percent of people in the area die immediately, prior to any injuries from radiation or the developing firestorm.ii

Had the attack on the Twin Towers involved a 20-megaton nuclear bomb, blast waves would have carried through the entire underground subway system. Up to fifteen miles from ground zero flying debris, propelled by displacement effects, would have multiplied the casualties. Approximately 200,000 separate fires would have produced producing a firestorm with temperatures up to 1,500 degrees. A nuclear bomb destroys the fabric of water supplies, food, and fuel for transportation, medical services, and electric power. Radiation damages destroys and deform living things for 240,000 years.[vi]

There is no reason to believe that a nuclear attack would involve only one such weapon. Moreover, the illustrations above are for a nuclear bomb much lower in destructive capacity than most bombs now available on ready-alert status. These larger weapons are capable of what George Kennan has considered to be of such magnitude of destruction as to defy rational understanding.[vii] Such bombs, and others still more destructive, are contained in the warheads of missiles, many capable of delivering multiple warheads.

Following the collapse of the Soviet Union, nuclear weapon stockpiles in excess of what would be needed to destroy all of the world’s population have been reduced.  However, 31,000 nuclear weapons remain in the world—most of them are American or Russian, with fewer numbers held by the United Kingdom, France and China, India, Pakistan and Israel. Failure to end the Cold War nuclear confrontation between Russia and the U.S. leaves the two nations with more than 2,000 strategic nuclear warheads on high-alert status. These can be launched in only a few minutes and their primary mission remains the destruction of the opposing side’s nuclear forces, industrial infrastructure, and political/military leadership.[viii] We now have the capacity to destroy, for all time, every person, every blade of grass, and every living thing that has evolved on this planet. But has our thinking evolved to enable us to prevent this from happening?

Our voices need to be heard. First, we can urge our leaders to get Trump to turn off the threats of nuclear war, whether by use of flattery or by pressure from his own military advisors. Second, if we do survive the moment one of the most important tasks is to block nuclear weapons modernization. Nukes do not need to be tested for absolute yield in order to serve as a deterrent. The improvement of destructive capability has led to a nuclear race.

Modernization, according to the CBO will cost $400 billion immediately and from $1.25 to $ 1.58 trillion over thirty years. Upgrades of nuclear weapons designed for battleground use will challenge other nations to procure them and invite the threshold for using nuclear weapons to be violated. Now is the time to insist to our Congress that the modernization of nuclear weapons be dropped from the national budget. This will buy some time to heal a planet and human community under deep stress.

*Thanks to Kelisa Ball for assistance with editing and research.

Notes

[i] Kennedy, J. F. (1961, September). Address to the UN general assembly. The Miller Center, The University of Virginia, Charlottesville, Virginia. Retrieved from http://millercenter.org/president/speeches/detail/5741

[ii] McNamara, R.S. (2005). Apocalypse Soon. Foreign Policy Magazine. Retrieved from http://www.foreignpolicy.com/story/cms.php?story_id=2829

[iii] Macy, J.R. (1983). Despair and personal power in the nuclear age. Philadelphia, PA: New Society.

[iv] Meade, C. & Molander, R. (2005). Analyzing the economic impacts of a catastrophic terrorist attack on the port of Long Beach. RAND Corporation. W11.2 Retrieved from

http://birenheide.com/sra/2005AM/program/singlesession.php3?sessid=W11

http://www.ci.olympia.wa.us/council/Corresp/NPTreportTJJohnsonMay2005.pdf

[v] Ibid.

[vi] Scientists Committee for Radiation Information (1962). The Effects of a Twenty-Megaton Bomb. New University Thought: Spring, 24-32.

[vii] Kennan, G.F. (1983). Nuclear delusion: Soviet American relations in the nuclear age. New York: Pantheon.

[viii] Starr, S. (2008). High-Alert Nuclear Weapons: The Forgotten Danger. SGR (Scientists for Global Responsibility) Newsletter, No.36, Retrieved from http://www.sgr.org.uk/publications/sgr-newsletter-no-36

*Parts excerpted from The Hidden Structure of Violence: Who Benefits From Global Violence and War by Marc Pilisuk and Jennifer Achord Rountree. New York, NY: Monthly Review, 2015.

Disclaimer: The contents of this article are of sole responsibility of the author(s). The Centre for Research on Globalization will not be responsible for any inaccurate or incorrect statement in this article.

Copyright © Prof. Marc Pilisuk, Global Research, 2017

Chișinău – Trancher le nœud gordien
Par Emmanuel Leroy − Le 14 décembre 2017

Deuxième colloque de Chișinău (15-16 décembre 2017)


Je voudrais commencer mon intervention, qui sera brève, par cette citation extraite du Deutéronome (chap. XXIII versets 19-20) « Tu n’exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour aucune chose qui se prête à intérêt ». Exactement le contraire de ce que pense votre banquier et d’une manière plus générale de tous ceux, et ils sont nombreux, qui ont adhéré à l’idéologie marchande et qui sont convaincus que le « doux commerce » est l’idéologie qui doit mener le monde. Or, ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’en laissant la prééminence à la caste des marchands, des banquiers si vous préférez, l’ordre du monde a été renversé. Quand un président de la république a fait sa carrière chez un grand banquier d’affaires et qu’il arrive au pouvoir par un subterfuge, ce n’est pas la fonction régalienne qu’il incarnera, mais la fonction marchande dont il est issu et qu’il servira car il a été mis en place pour cela. Et aujourd’hui, l’immense majorité des dirigeants du camp occidental, quel que soit leur parcours personnel, sont élus pour servir les intérêts, dans tous les sens du terme, de ceux qui ont érigé la dictature de la dette pour tenir les peuples en esclavage.

Ma plus grande surprise je vous l’avoue est de constater que depuis l’arrêt programmé et contrôlé de l’expérience communiste en Russie, aucune école de pensée n’est apparue, en tout cas sur le devant de la scène, pour proposer une alternative au système occidental dominant. Peut-être est-ce parce qu’il n’y a pas de véritable alternative au système capitaliste, car en définitive, l’idéologie marxiste-léniniste reposait elle aussi sur une conception économiste de la société et relevait elle aussi de cette même erreur fondamentale que son contre-modèle occidental.

Derrière l’idéologie il y a toujours la praxis, aussi bien à Washington qu’à Moscou, hier comme aujourd’hui et aujourd’hui comme demain. Qui peut penser que les États-Unis sont une société libérale quand on sait que c’est le complexe militaro-industriel qui détermine la marche de l’économie dans ce pays comme dans beaucoup d’autres. Et dans l’autre camp, qu’était la nouvelle politique économique de Lénine, la fameuse NEP, si ce n’est la réintroduction de pratiques libérales dans la société soviétique. Quand la très libérale Angleterre entre en guerre contre les Empires centraux en 1914 puis contre Hitler en 1939, c’est tout l’appareil industriel qui est mobilisé pour l’effort de guerre et il n’est plus alors question de saine concurrence et toute la société bande ses muscles dans un effort collectif, j’allais dire collectiviste, où les idéaux d’Adam Smith laissent alors la place à une politique de blocus qui est l’antithèse même du libéralisme. Et plus près de nous, lorsque Vladimir Poutine associe des pans entiers de la société civile dans les exercices militaires ZAPAD 2017 qui se sont déroulés récemment, il prend des libertés avec la doxa libérale dont il s’était pourtant fait le héraut depuis sa première élection au tournant du siècle.

Ces quelques exemples de contradiction idéologique, et on pourrait les multiplier, sont destinés à illustrer mon propos visant à dépasser les conceptions matérialistes du monde, pour leur substituer le retour à une conception classique de l’économie, que l’on pourrait qualifier d’économie organique, c’est-à-dire libérale lorsque les conditions le permettent et contraignante lorsque les circonstances l’exigent. La libre entreprise oui, mais au service de la collectivité. La contrainte oui, si nécessaire, mais au service du bien commun. En un mot, comme en cent, l’économie est une chose trop sérieuse pour être laissée aux banquiers. Elle doit être libre a priori, sauf contrainte extérieure mais dans tous les cas de figure, l’économie, même libre, doit toujours être orientée et sous contrôle de la puissance régalienne.

Pour ce faire, il y a un impératif absolu qui est de trancher le nœud gordien de l’argent-dette. Pour cela il faudra supprimer le système des banques centrales et de leur interconnexion avec la BRI, la fameuse et mystérieuse Banque des règlements internationaux dont le siège est à Bâle.

Cela ne pourra se faire que par le retour du politique et donc du sacré au premier plan et à la relégation de la fonction marchande à la place qui est la sienne, c’est-à-dire derrière la fonction religieuse et la fonction guerrière. Tant que les marchands du temple n’auront pas été remis à leur place, le monde poursuivra sa course folle vers l’extinction programmée de toutes les ressources de la planète. Mais je vois quant à moi deux lueurs d’espoir qui brillent dans la nuit. La première, et ce n’est pas la moindre, est la résistance que la Russie oppose à l’idéologie occidentale et à ses effets délétères.

La deuxième viendra peut-être d’un petit pays, discret et tranquille mais qui n’a peut-être pas digéré l’humiliation que lui a fait subir le Système, en l’occurrence incarné par les puissantes banques étasuniennes, en mettant à mal son si réputé et si éprouvé système bancaire.

En effet, certains d’entre vous ont peut-être vu passer cette information, toute récente, sur ce que nos amis Helvètes appellent l’INITIATIVE MONNAIE PLEINE.

De quoi s’agit-il ? Oh ! peu de choses en vérité, simplement le retour d’un pays à la souveraineté monétaire, et je ne résiste pas au plaisir de vous lire cet extrait de l’intervention de Madame Ada Marra, députée au Parlement suisse et membre du Parti socialiste :

« L’initiative qui nous est soumise ce matin (…) parle de capitalisme, de systèmes financiers, mais elle porte en elle une dénonciation de ce qu’est devenu notre système financier, que plus personne ou presque ne maîtrise. Qui n’a pas en tête la crise financière de 2008 et le jeu absolument irresponsable et égoïste des banques qui a mené à la précarisation de beaucoup de citoyens ? La Suisse n’a pas été épargnée puisqu’elle a dû, elle aussi, sauver ses banques systémiques avec l’argent de nos… concitoyens. Qui n’a pas en tête l’absurdité du système des pays qui empruntaient aux banques des crédits pour rembourser à ces mêmes banques les intérêts de leurs dettes ? Nous avons là les trois mots d’une catastrophe annoncée si la situation n’est pas maîtrisée : ‘crédits, intérêts, dettes’ ».

« Dans notre système financier, nous avons un hiatus profond et énorme entre l’économie réelle et la financiarisation des activités qui n’ont plus de sens. Si l’une est au service des êtres humains, l’autre se nourrit par et pour elle-même, pour rendre les actionnaires toujours plus riches. Il s’agit de créer de la croissance pour engendrer encore et encore du profit bien mal redistribué… »

« … Quel est le contenu de cette initiative ? D’abord, il y est rappelé l’article 99 alinéa 1 de la Constitution : « La monnaie relève de la compétence de la Confédération ; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération. »

Quant à l’alinéa 3, il prévoit que « la Banque nationale constitue, à partir de ses revenus, des réserves monétaires suffisantes, dont une part doit consister en or. »…

« L’initiative vise la chose suivante : transformer le système et préciser dans la Constitution que l’exclusivité de la création monétaire englobe aussi l’argent électronique et que, donc, seule la Banque nationale peut le créer. Plus de création scripturale par les banques privées, et ce afin de prévenir les faillites et les bulles spéculatives. Pour moi, l’un des grands dangers du système actuel énumérés au début serait ainsi évité.  L’initiative a tellement d’effets qu’il est difficile d’en rendre compte en cinq minutes. Mais voici ce que je peux dire en quelques mots : le secteur financier sera de nouveau au service de l’homme et non pas l’inverse ; le système monétaire redeviendra compréhensible. »

Fin de la citation.

Voilà Chers Amis, ce dont je voulais vous faire part. Il est clair que si cette initiative est votée par les Suisses l’année prochaine, ce sera une véritable bombe nucléaire dans l’establishment financier international. Et pour finir sur une autre note optimiste, vous avez remarqué comme moi que depuis quelques petites années le Système occidental ne parlait plus d’une seule voix et que les guerres intestines qu’il se livrait étaient souvent mortelles. Regardez l’affrontement Trump / Clinton, mais aussi la rivalité opposant le Qatar et l’Arabie saoudite, regardez attentivement la guerre entre le dollar et les crypto-monnaies, regardez les Panama et les Paradise Papers, regardez ces pays comme la Turquie qui sont en passe de quitter l’OTAN… et beaucoup d’autres faits signifiants qui témoignent du basculement du monde vers autre chose.

Je pense que les sectateurs de Mammon sont toujours à l’œuvre et pour le même but de domination universelle, mais ils sont en train de se déchirer et de se livrer une guerre totale et sans merci. C’est une fenêtre de tir unique pour repenser le monde et mettre un terme à leur tyrannie, il n’y en aura pas deux.

Emmanuel Leroy

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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