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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
3 décembre 2017

WWIII : FEU NUCLEAIRE A ABOU DHABI. 16 ANS après l'UE se réveille. Israël et l'Arabie Saoudite veulent la mort de l'Humanité.

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

ben-salmanep

WWIII : FEU NUCLEAIRE A ABOU DHABI. 16 ANS après l'UE se réveille. Israël et l'Arabie Saoudite veulent la mort de l'Humanité. Les Juifs Sionistes à la manoeuvre.

Publié le 3 décembre 2017 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : La France, plus grand vendeur d'Armes devant l'Eternel. 16 ANS après le 11 novembre des faux-culs, l'UE se réveille. Israël et l'Arabie Saoudite veulent la mort de l'Humanité. Les Juifs Sionistes à la manœuvre pour se venger. "Ils nous ont pris nos frères dans les camps de concentration, alors que nous avions négocié avec Hitler le contrat de transfert en Palestine, comme ils ne nous ont pas écouté, Hitler s'est alors adressé au Mufti de Jérusalem, qui lui a dit de les faire brûler en Enfer".

Un important réacteur nucléaire émirati visé par un missile yéménite, Abou DHABI, Émirats arabes unis

Un important réacteur nucléaire émirati visé par un missile yéménite

L'armée yéménite et Ansarallah ont pris pour cible de leur missile un réacteur à Abou Dhabi. Le missile serait de type croisière et il aurait visé, selon la télévision yéménite, un réacteur nucléaire dans la ville d'Abou Dhabi.

Selon Al Masirah, les unités balistiques de l'armée yéménite et d'Ansarallah, le missile aurait visé l'un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire " Barakah" à Abou Dhabi. Première centrale nucléaire des Émirats, le site d'un coût de 30 milliards de dollars, est situé à 53 kilomètres de l'ouest de la ville d'Al Rawis. Elle est d'une capacité de production de 5600 MWs. Composée de 4 réacteurs de type APR-1400, la centrale qui fonctionne à eau lourde a été conçu par le constructeur coréen KEPCO. La centrale aurait dû devenir opérationnelle en 2018. On se sait si l'intérieur n'était déjà opérationnel et s'il y a des fuites radioactives:

DUBAI 3 décembre (Reuters) - Le mouvement yéménite Houthi a tiré un missile en direction de la centrale nucléaire d'Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, affirme dimanche le service télévisé du groupe chiite pro-iranien sur son site internet.
"La force de missiles annonce le tir d'un missile de croisière... vers le réacteur nucléaire d'Al Barakah à Abou Dhabi", lit-on sur le site qui ne fournit aucune précision et élément prouvant l'existence de ce tir.
Un missile tiré par les Houthis a été intercepté au début du mois de dernier près de Ryad, la capitale de l'Arabie saoudite, qui a mis en cause l'Iran et durci le blocus du Yémen en représailles.
La coalition militaire saoudienne a par ailleurs bombardé dans la nuit de samedi à dimanche des positions tenues par les Houthis à Sanaa, où les miliciens pro-iraniens affrontent depuis plusieurs jours les partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, qui étaient jusqu'alors leurs alliés de circonstance dans
la guerre civile qui déchire le Yémen depuis bientôt trois ans. 

Selon Al Masirah, les unités balistiques de l'armée yéménite et d'Ansarallah, le missile aurait visé l'un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire " Barakah" à Abou Dhabi. Première centrale nucléaire des Émirats, le site d'un coût de 30 milliards de dollars, est situé à 53 kilomètres de l'ouest de la ville d'Al Rawis. Elle est d'une capacité de production de 5600 MWs. Composée de 4 réacteurs de type APR-1400, la centrale qui fonctionne à eau lourde a été conçu par le constructeur coréen KEPCO. La centrale aurait dû devenir opérationnelle en 2018. 

 

Mise en garde

 

Vendredi, la capitale yéménite, Sanaa a été le théâtre des violences qui ont opposé une frange des forces pro-Saleh, ancien président yéménite aux forces d’Ansarallah, soit les deux entités des forces nationales yéménites qui font face depuis mars 2015 à l’agression sauvage de Riyad. Selon Raï al-Youm, les Émirats suivis de l’Arabie saoudite auraient été à l’origine de ces violences qui ont fait des dizaines de morts du côté de la Résistance yéménite. Le plan Abou Dhabi-Riyad  consistait à ramener au pouvoir le fils d’Ali Abdallah Saleh à Sanaa.

 

Le journal affirme que des contacts serrés auraient eu lieu ces deux dernières semaines entre Ali Abdellah Saleh et l’Arabie saoudite pour faire ramener au pouvoir le fils de Saleh. Le plan aurait dû se compléter dans la capitale yéménite, une fois la première étape réussie.

 

Toujours selon le journal, ce serait la famille régnante aux Émirats qui auraient planifié ce coup d’Etat pour parer à la défaite militaire d’envergure que Riyad et ses alliés ont subi au Yémen. Le porte-parole d’Ansarallah a annoncé dimanche avoir repris le contrôle de tous les quartiers du sud et avoir encerclé « les résidus des traîtres » dans le reste de la capitale.

Mise en garde

Vendredi, la capitale yéménite, Sanaa a été le théâtre des violences qui ont opposé une frange des forces pro-Saleh, ancien président yéménite aux forces d’Ansarallah, soit les deux entités des forces nationales yéménites qui font face depuis mars 2015 à l’agression sauvage de Riyad. Selon Raï al-Youm, les Émirats suivis de l’Arabie saoudite auraient été à l’origine de ces violences qui ont fait des dizaines de morts du côté de la Résistance yéménite. Le plan Abou Dhabi-Riyad  consistait à ramener au pouvoir le fils d’Ali Abdallah Saleh à Sanaa.

Le journal affirme que des contacts serrés auraient eu lieu ces deux dernières semaines entre Ali Abdellah Saleh et l’Arabie saoudite pour faire ramener au pouvoir le fils de Saleh. Le plan aurait dû se compléter dans la capitale yéménite, une fois la première étape réussie.

Toujours selon le journal, ce serait la famille régnante aux Émirats qui auraient planifié ce coup d’Etat pour parer à la défaite militaire d’envergure que Riyad et ses alliés ont subi au Yémen. Le porte-parole d’Ansarallah a annoncé dimanche avoir repris le contrôle de tous les quartiers du sud et avoir encerclé « les résidus des traîtres » dans le reste de la capitale.

Pour Netanyahu, "Hitler est un patriote", comme lui, et "il n'est pas responsable de la mort de mais ce sont les arabes qu'il faut blâmer".

Le business du crime de guerre : Un ancien procureur de la Cour pénale internationale qui défend les intérêts d’un homme d'affaires milliardaire, soutien de potentiels criminels de guerre ? C’est l’exploit réalisé en 2015 par Luis Moreno Ocampo sur fond d’après-guerre en Libye. Moyennant 750 000 dollars.

La CPI (Cour pénale internationale) a déjà gracié Nicolas Sarkozy comme elle avait condamné Mohammad Kadhafi, alors que c'était l'inverse qu'il fallait faire, elle condamne les Assassins Saoudiens sans les nommer, comme s'ils n'étaient pas à la tête de l'ETAT, représenté par le nouveau Roi Mohammed Ben Salmane Al Saoud, un Juif de l'ancien testament.

La cour Pénale Internationale contient plus de Juges maudits que de Juges honnêtes qui restent en France.

L’affaire ICC 01/11 a débuté sur une touche kafkaïenne. Le 25 février 2011, à New York, les diplomates du Conseil de sécurité de l’ONU négocient les dernières virgules d’une résolution visant à saisir la Cour pénale internationale (CPI) des crimes commis en Libye. Le colonel Kadhafi n’ayant jamais ratifié le traité de 1998, fondateur de la cour mondiale, seules les puissances de l’ONU pouvaient l’activer. La veille de ce jour clé dans l’histoire de cette Cour, son procureur, Luis Moreno Ocampo, informé de l’évolution des débats par son ex-directrice de cabinet devenue diplomate, commente par mail : « Journée ensoleillée sur Buenos Aires. » S’il avait voulu parodier Franz Kafka marquant dans son agenda l’entrée dans la Première Guerre mondiale d’un « après-midi piscine », il n’aurait pas mieux fait.

Une semaine plus tard, c’est dans la grisaille de La Haye que Luis Moreno Ocampo ouvre une enquête sur les crimes en cours en Libye, tandis que Mouammar Kadhafi mate dans la violence les prémices d’une longue rébellion. La Cour émet début juin 2011 trois mandats d’arrêt pour crimes contre l’humanité, ciblant Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam, son fils, et le terrible chef des renseignements militaires libyen, Abdallah Senoussi. En faisant entrer la Cour dans la guerre, les Occidentaux espèrent susciter des défections dans les cercles pro-Kadhafi. Mais à la chute du régime en octobre 2011, ils assurent vouloir laisser aux Libyens le soin de gérer l’après-guerre. Sans leur appui, La Haye a peu de chances d’arrêter les suspects.

Ocampo s’y résigne.

Lorsqu’il quitte La Haye en juin 2012, au terme de neuf ans de mandat, la prison de la Cour n’accueille de fait aucun Libyen. Mouammar Kadhafi est mort. Saïf al-Islam est alors entre les mains d’une milice ravie de monnayer son précieux butin. Quant à Senoussi, livré par la Mauritanie, où il s’était réfugié, à Tripoli, il sera finalement jugé en Libye.

Mais en avril 2015, Luis Moreno Ocampo va renouer avec l’affaire libyenne dans des circonstances sonnantes et trébuchantes. L’ex-procureur, qui travaille désormais pour un cabinet d’avocats new-yorkais, donne des cours à Harvard et s’est installé comme consultant, devient le conseiller juridique de Justice First. Liée à la fondation Al-Hurra Charity du milliardaire libyen Hassan Tatanaki, Justice First s’affiche comme une structure « antiterroriste » visant à promouvoir la paix, la réconciliation et la justice.

La mission de l’ancien procureur s’articule en deux volets : déposer des plaintes sur le bureau de la Cour pénale internationale, qu’il connaît bien. Et obtenir des sanctions de l’ONU contre les ennemis de ceux qui le paient. Mais les péripéties de l’affaire imposeront un troisième volet à l’ex-procureur : protéger, parmi l’entourage de son nouveau client, les éventuels suspects de la CPI qu’il a servie pendant neuf ans.

Hassan Tatanaki, le milliardaire libyen qui a fait travailler l'ancien procureur de la CPI. © DR

Selon le contrat établi à Abou Dhabi fin avril 2015 entre la fondation Al-Hurra et la société d’Ocampo (baptisée Transparent Markets SA) – ce document figure parmi ceux obtenus par Mediapart et analysés par l’EIC pour Les Secrets de la Cour –, les honoraires promis à Ocampo s’élèvent à 3 millions de dollars, payables sur trois ans. S’y ajoutent ses frais et les honoraires de son assistante, une ancienne fonctionnaire de la CPI, payée 250 dollars de l’heure.

Luis Moreno Ocampo confirme aujourd’hui avoir touché 750 000 dollars sur les 3 millions envisagés et explique que Hassan Tatanaki a mis fin à son contrat en juillet 2015. Ocampo aura donc eu juste trois mois pour mettre sur pied le programme juridique du milliardaire libyen.

Le 3 mai 2015, Justice First tient sa première conférence de presse à l’hôtel Grand Nile Tower du Caire. Ocampo y est présenté comme le conseiller juridique des chefs de tribus. Certains d’entre eux peinent à l’idée d’être associés au magnat du pétrole Hassan Tatanaki qui, de plus, n’aurait jamais rompu ses liens avec le clan Kadhafi.

La présence d’Ocampo est justement censée rassurer et permettre à Justice First d’asseoir sa crédibilité. Au risque, pour la CPI, de perdre la sienne. Car l’implication de l’ex-procureur suscite la confusion, comme son assistante le note. « Tout le monde pense qu’Ocampo a pris position dans le conflit en Libye, et par extension, la CPI », lui dit-elle. La présence d’Ocampo pourrait ainsi donner de la CPI l’image d’une cour partiale. Mais son premier procureur ne renonce pas pour autant à sa juteuse alliance avec Hassan Tatanaki.  

Lire aussi: Les secrets de la Cour Par

L’homme d’affaires dort sur un tas d’or. Il a fait ses classes en rachetant une compagnie pétrolière en 1991, avant de fonder Challenger Group Ltd, présente dans l’immobilier, le tourisme et les médias. En 2009, il investit 700 millions de dollars dans un projet de complexe éco-touristique porté par Saïf al-Islam Kadhafi. Il s’alloue aussi les services de Brown Lloyd James pour polir l’image du jeune Saïf, considéré alors comme l’un des dauphins du régime. La firme internationale de relations publiques l’épaule encore quand, au début de la révolution, il décide d’investir ses pétrodollars dans l’humanitaire pour aider les réfugiés libyens. Et dans Justice First.

Dans l’après-guerre en Libye un personnage impose sa main de fer : le maréchal Khalifa Haftar. Inspiré du nationalisme arabe, le chef militaire agrège réseaux tribaux, anciens kadhafistes et anti-islamistes. Il est activement soutenu par l’Égypte, les Émirats arabes unis et… Hassan Tatanaki, qui passe pour l’un de ses principaux bailleurs de fonds.

En mai 2014, le maréchal Haftar lance l’opération militaire « Dignité » contre la coalition « Aube » de Libye, qui regroupe des rebelles et des djihadistes. Entraîné dans la guerre civile, le pays se divise alors autour de deux pouvoirs rivaux. À l’est : le parlement de Tobrouk, dont le maréchal Khalifa Haftar est le chef militaire. À l’ouest : le Congrès général national (CGN) basé à Tripoli, qui accueille des islamistes avec le soutien supposé du Qatar.

On en est là lorsque Justice First démarre en 2015. La feuille de route est ambitieuse. Et Ocampo jouit d’une belle marge de manœuvre. « C’est votre bateau, monsieur, et nous suivons vos instructions », lui dit le directeur exécutif de la fondation de Tatanaki.

Pour préparer les plaintes destinées à la CPI, l’équipe Ocampo commence par dresser la liste des ennemis. Dans le camp de Tatanaki, on considère tout islamiste comme un ennemi, et tout ennemi comme un terroriste. Les premières enquêtes se concentrent sur les liens supposés du pouvoir rival de Tripoli avec les milices djihadistes de Benghazi, contre lesquelles se bat l’armée de Khalifa Haftar. L’équipe travaille aussi à un accord avec le ministre de la justice du camp de Tobrouk. Il prévoit d’enquêter et poursuivre les auteurs de crimes. Mais permet aussi à chacun, Justice First comme Tobrouk, d’écrémer au passage les pièces jugées embarrassantes.

Quand la CPI fait fuiter des informations confidentielles

Luis Moreno Ocampo participe également au lobbying visant à faire placer quelques « ennemis » du camp Tatanaki sur les listes de sanction de l’ONU. L’ancien procureur dispose, pour ce faire, d’un solide réseau et doit prendre date avec plusieurs diplomates à New York.

Pourtant porte-parole en activité au bureau du procureur de la CPI, Florence Olara (une proche d’Ocampo) rédige alors pour Justice First, selon nos documents, des messages destinés aux réseaux sociaux. Sans se soucier manifestement de la situation de conflit d’intérêts dans laquelle elle se met.

Le maréchal Haftar, possible suspect de crimes de guerre… © Reuters

Mais le 12 mai 2015, la procureure de la CPI Fatou Bensouda, qui a succédé à Luis Moreno Ocampo trois ans plus tôt, va provoquer, sans le savoir, un véritable coup de tonnerre dans les rangs de Justice First. Ce jour-là, elle présente un rapport sur la Libye au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle dénonce les crimes commis par la coalition Aube de Libye, mais aussi par l’opération Dignité du maréchal Haftar. Jusqu’ici, la Cour s’était penchée sur les seuls crimes commis pendant la révolution de 2011. Cette fois, tout indique que la procureure s’apprête à ouvrir une autre enquête. Les auteurs de crimes commis depuis le début de la guerre civile en 2014 sont désormais dans sa ligne de mire.

Deux jours plus tard, Luis Moreno Ocampo présente Justice First sur CNN. Dans le même temps, son assistante déjeune avec Jennifer Schense, chargée de la coopération au bureau du procureur de la CPI. Elle l’informe, selon les documents obtenus par Mediapart et l’EIC, que le procureur de Tripoli, qui a signé un accord de coopération et d'échanges d'informations avec la CPI, a sa propre liste secrète de suspects. Or Haftar y figure.

Quatre jours plus tard, Jennifer Schense informe encore l’ancien procureur d’éléments en possession des enquêteurs de la Cour, dont une vidéo. Une fuite d’informations pour le moins embarrassante s’agissant d’une juridiction censée garder secrète l’évolution de ses investigations… « Je vais leur demander de garder un œil » sur tout ce qui est nouveau, dit Schense à Ocampo, « et je te tiendrai au courant ».

La fonctionnaire de la CPI met également en garde l’assistante d’Ocampo au sujet d’une télévision, Awalan TV, dirigée par Tatanaki. Sur cette chaîne, on a pu entendre le commandant des forces aériennes de l’armée d’Haftar promettre de massacrer les traîtres refusant de rejoindre l’opération Dignité et de violer leurs femmes. « Cette station de TV est sous la direction de Tatanaki », écrit Jennifer Schense. « S’il a des personnes sur sa chaîne qui disent de telles choses, c’est une incitation » au crime.

Informé, Hassan Tatanaki se dit « très ébranlé », selon son entourage. Ocampo et son assistante vont donc donner un cours sur le droit de la guerre à l’homme qui fait le lien entre Tatanaki et l’ex-procureur de la CPI. Non seulement, l’officier d’Haftar ne peut proférer de telles paroles, mais, surtout, la chaîne de Tatanaki ne peut pas les diffuser, lui explique-t-il. « Maintenant, nous avons besoin d’une stratégie pour isoler Hassan [Tatanaki] », suggère l’ancien procureur.

Son assistante défend l’adoption de nouvelles règles d’engagement pour les soldats d’Haftar, en accord avec le droit international. Quant à Tatanaki, il devra lui-même dénoncer fermement les propos de l’officier. « Je sais que cela peut être problématique », dit-elle à Ocampo, mais « cela couvrira leurs arrières pour ce que le type a dit ». Elle ajoute : « Je suis d’accord pour couvrir leurs arrières, mais je refuse de participer à donner des conseils pour leur éviter toute responsabilité pénale alors qu’ils commettent des crimes. » Une position pour le moins ambiguë.

Deux jours plus tard, Ocampo transmet le plan « pour s’assurer qu’Hassan [Tatanaki] et les forces qu’il soutient ne soient pas la cible de l’accusation à la CPI », écrit l’ex-procureur.

© Document EIC

D’après nos documents, Luis Moreno Ocampo ira, dans ce dossier, jusqu’à organiser une rencontre entre Hassan Tatanaki, le directeur exécutif de sa fondation, et… Jennifer Schense (du bureau du procureur de la CPI) à l’Hôtel des Indes de La Haye, le 13 juin 2015. Puis en fin d’après-midi, avec Florence Olara, la porte-parole de la juridiction. Contactées, Jennifer Schense parle d’informations « manifestement fausses », tandis que Florence Olara dénonce une « tentative de nuire à [sa] réputation et à celle de la CPI ». Sans plus de précision.

Interrogé le 25 septembre, Luis Moreno Ocampo dément quant à lui avoir eu le moindre « contact avec quelqu’un de la CPI ». Il affirme également n’avoir jamais eu de liens avec la structure Justice First, tout en confirmant avoir compté Hassan Tatanaki parmi ses clients. « [M. Tatanaki] a arrêté. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé. Il m’a appelé et a dit “on arrête-là, c’est bien” », explique sommairement Ocampo.

Face aux possibles accusations d’avoir été rémunéré par un soutien de suspects de crimes de guerre – un comble pour une ancienne grande figure de la CPI –, Ocampo jure au contraire avoir alerté son client des risques que présentait sa coopération avec le maréchal Haftar. « Je lui ai dit : “Oui, les gens de Tripoli commettent probablement des crimes, mais le général Haftar commet aussi probablement des crimes. Sois prudent avec lui” […] J’ai dit à M. Tatanaki que le problème ici, c’est que toutes les parties commettent des crimes. Je lui ai dit que la CPI ne poursuivra pas seulement ses ennemis. La CPI peut poursuivre tout le monde, y compris [le maréchal Haftar]. »

Du côté de la CPI, le chef de cabinet de l’actuelle procureure déclare que « le bureau du procureur […] n’a pas demandé d’avis, communiqué ou collaboré avec l’ancien procureur de la CPI, M. Moreno Ocampo, sous aucune forme [depuis] juin 2012 ». Il précise que « les activités de M. Ocampo après la fin de son mandat […] sont strictement exercées à titre personnel et ni lui ni ses actions ne peuvent être associés avec le bureau ou la Cour ».

Le Premier ministre israélien rompt le silence sur la frappe contre Damas

© REUTERS/ Amir Cohen

International 07:01 03.12.2017(mis à jour 07:02 03.12.2017) URL courte 19726

Le Premier ministre israélien a fait une déclaration suite à l’attaque sur une position militaire près de Damas, soulignant que Tel-Aviv ne permettrait pas la présence de forces iraniennes en Syrie.

Samedi, les médias syriens ont annoncé une attaque à la roquette provenant d'Israël contre une position militaire à Damas, précisant que le système de défense aérienne avait réussi à l'intercepter. Benjamin Netanyahu, ainsi que d'autres responsables israéliens, ont décidé de ne pas commenter les reportages des médias arabes sur l'implication d'Israël dans l'attaque.

Dans une courte vidéo, M. Netanyahu a déclaré que son pays considérait comme inadmissible la présence de troupes iraniennes sur le territoire syrien.

«Nous ne permettrons pas au régime [iranien], possédé par ses idées de destruction de l'État juif, d'acquérir des armes nucléaires. Nous ne permettrons pas à ce régime de s'enraciner militairement en Syrie avec le but explicite d'éradiquer notre État», a-t-il souligné dans une courte vidéo publiée après l'attaque contre la Syrie.

Des missiles israéliens ont visé pendant la nuit de vendredi à samedi une position militaire près de Damas, mais le système syrien de défense aérienne a réussi à les intercepter, annoncent des médias syriens.

Une source syrienne a confirmé à Sputnik que l'attaque avait eu lieu au sud de Damas. 

Le Parlement européen appelle à l'embargo sur les armes contre les "criminels de guerre" en Arabie saoudite

Alors que la Première ministre britannique Theresa May refuse de mettre fin aux ventes d'armes, le Parlement européen a renouvelé ses appels à un embargo à l'échelle de l'UE sur les ventes d'armes à l'Arabie saoudite pour les crimes de guerre qu'elle a commis au Yémen.
Les législateurs de l'UE ont massivement voté en faveur d'une résolution jeudi pour soutenir un embargo et ont également critiqué les membres de l'UE qui vendent massivement des armes aux assassins saoudiens, surtout la France (patrie de Droits de l'Homme  Blanc) et la Grande Bretagne.
Pendant ce temps, la première ministre britannique, Theresa May, a visité le Royaume la veille et s'est engagée à construire une relation étroite avec le régime.
RT rapporte: Le Parlement européen "condamne avec la plus grande fermeté les violences en cours au Yémen et toutes les attaques contre les civils et les infrastructures civiles, qui constituent des crimes de guerre", a indiqué jeudi la résolution. Il ajoute que "des douzaines de frappes aériennes dirigées par des Saoudiens ont été accusées d'avoir tué et blessé sans discrimination des civils en violation des lois de la guerre, notamment en utilisant des bombes à sous-munitions interdites sur le plan international".
Le document dit notamment que les législateurs européens "déplorent" le blocus du Yémen établi par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite et condamnent spécifiquement "les frappes aériennes indiscriminées menées par la coalition entraînant des pertes civiles, y compris des enfants, et la destruction des infrastructures civiles et médicales", ajoute qu'ils condamnent également les actions des rebelles houthis qui ont fait des victimes civiles, y compris les attaques de missiles contre les villes saoudiennes.
Les Yéménites du district de Bani Hewat cherchant des survivants sous les décombres après le bombardement de la région par l’aviation saoudienne, le 26 mars 2015. © D.R.
Les députés ont ensuite renouvelé leur appel à la chef de la politique étrangère de l'UE, Federica Mogherini, pour qu'elle lance "une initiative visant à imposer un embargo de l'UE contre l'Arabie saoudite" en raison des graves allégations de crimes de guerre au Yémen. La motion, qui n'est toutefois pas contraignante, a été adoptée à une large majorité, 539 députés l'ayant soutenue alors que seuls 13 d'entre eux ont voté contre et 81 se sont abstenus.
La résolution appelle également Mogherini à "proposer d'urgence une stratégie intégrée de l'UE pour le Yémen" et exhorte toutes les parties au conflit à "s'accorder d'urgence sur la cessation des hostilités" et à reprendre les négociations de paix. Il continue ensuite à clamer les États membres de l'UE pour la vente d'armes aux Saoudiens en dépit des nombreuses allégations de crimes de guerre commis par la coalition.
 «Les États membres de l'UE ont continué d'autoriser les transferts d'armes vers l'Arabie saoudite depuis l'escalade du conflit, en violation de la position commune du Conseil sur le contrôle des exportations d'armes», indique le document. Il ajoute ensuite qu'un embargo sur les armes imposé par l'UE à l'Arabie saoudite «encouragerait effectivement le respect» par les États membres des lignes directrices pertinentes de l'UE et, éventuellement, du droit international humanitaire.
Ce n'est pas la première fois que le Parlement européen demande un embargo sur les armes contre les Saoudiens. Un appel similaire aux autorités de l'UE a été inclus dans un autre de sa résolution sur la situation au Yémen adoptée en février 2016.
Pendant ce temps, certains États de l'UE continuent de fournir activement aux Saoudiens des armes et du matériel militaire. Cette résolution, non contraignante malheureusement, s’adresse surtout à la France qui constitue un des plus importants fournisseurs d’armements à l’Arabie Saoudite, affirment plusieurs sources, relayées par les médias européens. À la mi-novembre, le gouvernement allemand a révélé que la valeur totale de ses ventes d'armes à l'Arabie Saoudite avait quintuplé au troisième trimestre de 2017 par rapport à la même période de l'année précédente.
Alors que l'Allemagne approvisionne le Royaume en camions militaires et en patrouilleurs, selon les documents divulgués, le Royaume-Uni vend aux Saoudiens diverses munitions, y compris des bombes et des missiles. Et les ventes d'armes britanniques aux Saoudiens ont également bondi de près de 500%, selon un rapport de novembre.
En septembre, une ONG a déclaré que le Royaume-Uni avait vendu aux Saoudiens 6 milliards de livres (8 milliards de dollars) d'armes depuis le début de la guerre au Yémen. Il a également été récemment révélé que jusqu'à 50 militaires britanniques enseignaient des compétences sur le champ de bataille à des officiers saoudiens engagés dans le conflit yéménite.
Cependant, le Royaume riche en pétrole bénéficie du soutien non seulement de ses partenaires européens. Fin novembre, il a été signalé que les Saoudiens achetaient pour 7 milliards de dollars d'armes de précision aux fabricants américains, ce qui équivaut presque à la valeur totale des ventes d'armes britanniques à l'Arabie saoudite pendant toute la période du conflit yéménite. Cet achat fait partie de l'accord gigantesque de 110 milliards de dollars négocié par le président américain Donald Trump lors de sa visite à Riyad.
Depuis le début de l’agression saoudienne contre les Houthis (chiites) et leur allié sunnite (l’ancien président Ali Abdallah Saleh) en mars 2015, plus de 8000 civils ont été tués dans les raids de l’aviation de la coalition dirigée par Riyad et plus de 50.000 personnes ont été blessés. L’embargo imposé par Riyad a provoqué une situation humanitaire désastreuse. “D’après le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), 20,7 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire au Yémen (…). Parmi celles-ci, 7 millions sont en situation d’insécurité alimentaire d’‘urgence’. 2,2 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère, près d’un million sont atteints de choléra. Le nombre de personnes déplacées s’élève à 2,9 millions”, selon le document du Parlement de l’UE.

John Kerry: Israël et l'Arabie Saoudite veulent "désespérément" la troisième guerre mondiale avec l'Iran

L'ancien secrétaire d'État John Kerry a déclaré que l'Arabie saoudite et Israël veulent "désespérément" convaincre les États-Unis de mener une guerre totale contre l'Iran.

Lors d'un débat lors d'un forum sur la réduction des armements nucléaires mardi à Washington, Kerry a déclaré que les dirigeants israéliens, égyptiens et saoudiens ont agressivement poussé les États-Unis à attaquer l'Iran et potentiellement tuer des centaines de milliers de civils innocents.

Résultat de recherche d'images pour "israël Arabie"Zerohedge.com rapporte: Kerry a décrit la période précédant l'accord comme impliquant un lobbying intense et agressif par les trois pays  pour l'escalade militaire, dont les dirigeants ont tenté d'intervenir personnellement. "Chacun d'eux m'a dit: Vous devez bombarder l'Iran, c'est la seule langue qu'ils vont comprendre", a raconté Kerry lors du forum de mardi.
Il a ensuite expliqué: «Je me souviens de cette conversation avec le président Moubarak. Je l'ai regardé et j'ai dit: C'est facile à dire. Nous allons les bombarder et je parie que vous serez le premier gars le lendemain à nous critiquer pour le faire. Et il a répondu : "Bien sûr, ha-ha-ha-ha!"
Kerry a également identifié Benjamin Netanyahu comme jouant clairement un rôle de premier plan dans la recherche d'une action militaire directe contre l'Iran, déclarant: "C'était un piège à bien des égards. Mais plus important encore, le Premier ministre Netanyahu agissait férocement pour agir militairement contre l’Iran. "
Bien que l'on ne sache pas exactement quand ces échanges ont eu lieu, Kerry a présidé le Comité des relations étrangères du Sénat des États-Unis de 2006 à 2013 avant son mandat de secrétaire d'État sous la direction d'Obama. C'était également la même période d'invasion post-Irak que le changement de régime en Syrie était ouvertement discuté. La Syrie a longtemps été considérée comme l'alliée la plus proche de l'Iran et comme constituant un pont géographique potentiel reliant les alliés chiites de l'Iran et de l'Irak au Hezbollah au Liban. Israël a récemment intensifié sa rhétorique contre l'Iran, affirmant que la République islamique chiite établit une présence militaire permanente dans la Syrie ravagée par la guerre pour soutenir le gouvernement Assad et le Hezbollah - un scénario intolérable que Netanyahu a qualifié de "ligne rouge".
Comme récemment encore confirmé lors d'une session d'urgence de la Ligue Arabe tenue au Caire il y a deux semaines, l'Iran est actuellement visé par Israël et l'Arabie Saoudite pour à peu près toutes les tensions qui ont récemment explosé dans un Moyen-Orient de plus en plus volatile. Au Yémen, les attaques de missiles Houthi contre Riyad, les querelles intestines entre le Conseil de coopération du Golfe (CCG), la «prise de contrôle» du Hezbollah au Liban, ainsi que la guerre s en Syrie. Cependant, comme l'a toujours dit Kerry l'année dernière, «l'Iran mérite les avantages de l'accord qu'il a conclu».
Benjamin Netanyahou

Et à tout le moins, la révélation par Kerry de l'activisme constant d'Israël et de l'Arabie saoudite confirme que ces deux alliés de plus en plus étroitement liés (comme le confirme leur relation de partage du renseignement récemment révélée) ne sont pas "victimes" de l'agression iranienne. Ce sont ces deux pays voyous qui sont les agresseurs en Syrie, au Yémen, au Liban et ailleurs. En réalité, ces agresseurs  font un lobbying intense (hier auprès d’Obama, et aujourd’hui auprès de Trump) pour une «frappe préventive» de « style Bush » sur Téhéran.

Lors du forum sur la réduction des armes nucléaires mardi, Kerry a averti que sans l'accord (signé avec l’Iran), l'Arabie saoudite, la Turquie et l'Égypte seraient actuellement enfermées dans une course aux armements nucléaires, et la région serait beaucoup plus proche d'une guerre majeure. Mais de plus en plus, les guerres indirectes actuelles de la région menacent de déboucher sur des guerres ouvertes au moment où Daech/ISIS est vaincu et où le projet de changement de régime en Syrie a échoué.

VOIR AUSSI :

 

Une attaque wahhabo-sioniste contre le Hezbollah et l’Iran ?

SouthFront vient de publier une analyse très intéressante dans la vidéo ci-dessous, qui avertit de la possibilité d’une guerre impliquant le Liban, l’Arabie saoudite et, éventuellement, la Syrie, l’Iran et Israël. Cela signifie bien sûr que la Russie et les États-Unis y seraient également entraînés. Commencez par regarder la vidéo.

Ce que je propose est de passer en revue les implications d’un tel scénario.

Le contexte : un échec anglosioniste sur tous les fronts

Pour comprendre le contexte de ces développements, nous devons d’abord résumer brièvement ce qui s’est passé en Syrie et dans tout le Moyen-Orient ces dernières années.
Le plan anglosioniste initial était de renverser Assad et de le remplacer par les fous takfiris (Daech, al-Qaïda, al-Nusra, ISIS – appelez-les comme vous voulez). Y parvenir atteindrait les objectifs suivants :
  1. Détruire un État arabe laïque fort, en même temps que sa structure politique, son armée et ses services de sécurité ;
  2. Provoquer chaos total et horreur en Syrie, pour justifier la création par Israël d’une « zone de sécurité », non seulement dans le Golan mais plus loin au nord ;
  3. Déclencher une guerre civile au Liban en lançant les fous takfiris contre le Hezbollah ;
  4. Faire en sorte que les takfiris et le Hezbollah se saignent mutuellement à mort, puis créer une « zone de sécurité », mais cette fois au Liban ;
  5. Empêcher la création d’un axe chiite Iran–Iraq–Syrie–Liban ;
  6. Diviser la Syrie le long de lignes ethniques et religieuses ;
  7. Créer un Kurdistan qui pourrait être utilisé contre la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran ;
  8. Permettre à Israël de devenir la puissance incontestable du Moyen-Orient et obliger le Royaume d’Arabie saoudite, le Qatar, Oman, le Koweït et tous les autres de s’adresser à Israël pour tout projet de gazoduc ou d’oléoduc ;
  9. Progressivement, isoler, menacer et finalement attaquer l’Iran avec une large coalition de forces ;
  10. Éliminer tout centre de pouvoir chiite au Moyen-Orient.
C’était un plan ambitieux, mais les Israéliens avaient assez confiance que leur vassal étasunien leur fournirait les ressources nécessaires pour le réaliser. Et maintenant, tout le plan s’est effondré à cause de la très grande efficacité d’une alliance informelle mais redoutable entre la Russie, l’Iran, la Syrie et le Hezbollah.
Dire que les Israéliens bouillonnent de rage et sont dans un état de panique totale serait un euphémisme. Vous croyez que j’exagère ? Alors regardez cela du point de vue israélien :
  1. L’État syrien a survécu et ses forces armées et de sécurité sont aujourd’hui beaucoup plus capables qu’elles ne l’étaient avant le début de la guerre (vous souvenez-vous comment elles ont presque perdu la guerre au commencement ? Les Syriens ont dû se relever, apprendre quelques leçons très dures, mais selon tous les rapports, ils ont fait d’énormes progrès et, alors qu’à un moment critique, l’Iran et le Hezbollah « bouchaient les trous », littéralement, des lignes de front syriennes et « éteignaient les feux » dans les points chauds, les Syriens font aujourd’hui un excellent travail dans la libération de grandes parties leur pays, dont toutes les villes de Syrie) ;
  2. Non seulement la Syrie est plus forte, mais les Iraniens et le Hezbollah sont partout dans le pays, ce qui jette les Israéliens dans la rage et la panique.
  3. Le Liban est solide comme un roc, même la dernière tentative saoudienne d’enlever Hariri se retourne contre elle ;
  4. La Syrie restera unie et le Kurdistan ne se fera pas. Des millions de réfugiés rentrent chez eux ;
  5. Israël et les États-Unis ont l’air totalement idiot et, pire encore, de perdants sans plus aucune crédibilité.
C’est un désastre total pour les Anglosionistes qui retombent maintenant dans leur comportement habituel lorsqu’ils se heurtent à de la résistance : si nous ne pouvons pas le contrôler, détruisons-le.
Le plan : obliger les États-Unis à attaquer l’Iran
Ce qui suit ne correspond qu’à mes spéculations et rien de plus. Je n’ai aucun moyen de savoir ce que l’Axe du Mal (États-Unis–Israël–Arabie saoudite) a en tête, mais je pense que je peux faire une hypothèse intelligente. D’une part, ce n’est pas nouveau. Les Saoudiens et les autres États du golfe ont parlé par le passé d’intervenir en Syrie et nous savons que les Saoudiens sont intervenus à Bahreïn et au Yémen. Quant aux Israéliens, le dossier de leurs interventions armées (totalement illégales) est si long que nous pouvons supposer sans risque qu’ils seront impliqués dans n’importe quel mauvais plan pour dévaster la région. Le principal problème pour les Saoudiens et les Israéliens est qu’ils ont de mauvaises armées. Des armées chères, oui. Des armées technologiquement avancées, oui. Leur problème est que leur seul domaine d’expertise est le massacre de civils sans défenses, et là, ils sont de véritables experts. Mais en ce qui concerne la guerre réelle, en particulier contre des adversaires vraiment redoutables comme les Iraniens ou le Hezbollah, les wahhabo-sionistes (quelle combinaison !) n’ont aucune chance et ils le savent (même s’ils ne l’avouent pas). Imaginez combien ce doit être frustrant : vous contrôlez fondamentalement les États-Unis, dont vous avez fait un État vassal, vous dépensez des milliards et des milliards de dollars pour équiper et former vos forces armées boursouflées, mais à la fin, les chiites se contentent de rire. Et, pour une raison ou une autre, chaque fois que vous essayez de « leur donner une leçon », c’est vous qui devez ramper jusqu’à la maison pour lécher vos plaies et tenter de passer l’ampleur de votre défaite sous silence. Cela fait mal, très mal. Il fallait donc concocter un plan pour faire payer les chiites. Voici ce que qu’il sera, à mon avis.
Premièrement, le but ne sera pas de vaincre le Hezbollah ou l’Iran quelque part. Avec toute leur rhétorique raciste et leur arrogance, les Israéliens savent qu’ils n’ont pas, et les Saoudiens encore moins, ce qu’il faudrait pour menacer sérieusement l’Iran ou même le Hezbollah. Mais leur plan est, je pense, beaucoup plus rudimentaire : provoquer un grave conflit puis forcer les États-Unis à intervenir.
J’ai écrit de nombreux articles expliquant que l’armée étasunienne n’a pas les moyens de gagner une guerre contre l’Iran. Et c’est peut-être le problème ici : les commandants étasuniens le savent très bien et par conséquent ils font tout ce qu’il faut pour dire aux néocons : « Impossible, désolés ! » (C’est la seule raison pour laquelle une attaque contre l’Iran n’a pas encore eu lieu). Du point de vue israélien, c’est totalement inacceptable et la solution est simple : contraindre les États-Unis à une guerre qu’ils ne veulent vraiment pas. Après tout, qui se soucie du nombre de goyim américains qui mourront ? Quant aux Iraniens, le but d’une attaque américaine contre eux, provoquée par les Israéliens, ne viserait pas à les vaincre mais seulement à leur faire mal, très mal. C’est le véritable but. Pour ce qui concerne les Israéliens, non seulement ils se fichent de combien de non-juifs vont mourir (l’éthique juive enseigne que tous les non-juifs méritent très probablement de mourir, de toute façon) tant que leur Race des Seigneurs en profite. Bref, pour eux, nous ne sommes que des instruments, des instruments capables de penser, mais quand même des instruments. C’est également ainsi que les néocons nous voient, bien sûr. En fait, je peux imaginer la joie des Israéliens à voir les musulmans chiites et sunnites s’entre-tuer. Jeter quelques chrétiens là-dedans ne fait que rendre les choses meilleures encore.
Donc tout est simple : si les Saoudiens attaquent le Liban et/ou l’Iran, observez comment ils perdent puis lancent la machine de propagande à plein régime et expliquent au téléspectateur goy moyen que l’Iran est une menace pour la région, que les Saoudiens ne font que se défendre contre l’agression iranienne. Et si ça ne suffit pas, ils crient « oy gevalt ! » (quelle violence !) au Congrès américain et demandent aux prostitués du Capitole d’expliquer à la population américaine que les États-Unis doivent « diriger le Monde libre » pour « défendre l’unique démocratie du Moyen-Orient » contre « l’agression iranienne », qu’ils ont une « responsabilité » d’empêcher les Iraniens de « s’emparer des champs pétroliers saoudiens », etc., etc., etc.
C’est une situation gagnant-gagnant pour les Israéliens tant qu’ils ne sont pas pris en flagrant délit de manipulation. Mais nous pouvons compter sur nos chers médiasionistes pour qu’aucune de ces accusations « antisémites » ne soit jamais émise, même si les empreintes digitales israéliennes sont partout.
Moon of Alabama vient de publier un article intéressant intitulé « Révélation : les Saoudiens envisageraient d’abandonner la Palestine en échange d’une guerre contre l’Iran », qui me semble plausible et qui confirme ma thèse que le but est d’obtenir que les États-Unis attaquent l’Iran. Bien sûr, l’idée même que les Saoudiens pourraient abandonner la Palestine implique deux notions purement extravagantes : premièrement que le Royaume d’Arabie saoudite n’a pas déjà vendu les Palestiniens à plusieurs reprises et, ensuite, qu’ils pourraient en quelque sorte « livrer » la Palestine à l’entité sioniste. Je recommande pourtant la lecture de cet article qui contient de nombreuses révélations très intéressantes sur la nature et les intentions véritables du régime saoudien.
Quant aux Israéliens, ils offrent de partager des renseignements (lire : des données sur les cibles) avec les Saoudiens. Comme c’est touchant de voir ces régimes médiévaux, rétrogrades et mauvais en général si désireux de travailler ensemble. Au moins tous deux montrent maintenant leurs vrais affreux visages !
Le contre-plan
Les Iraniens n’ont vraiment pas de bons choix ici. Le moins mauvais est de faire ce que fait Poutine dans le Donbass : rester passif extérieurement au risque de voir les moins doués intellectuellement vous accuser de ne rien faire. Peu importe, si le plan de votre ennemi n’est pas de gagner, mais de perdre, refuser de l’affronter est parfaitement sensé, au moins au niveau stratégique, et provisoirement.
Je ne suggère pas que les Iraniens ne ripostent pas sur le plan tactique. Même la force d’intervention russe en Syrie a des ordres officiels de se défendre si elle est attaquée. Je parle à un niveau stratégique. Fondamentalement, aussi tentant que cela puisse être, les Iraniens doivent se retenir de riposter à l’Arabie saoudite ou à Israël. Paradoxalement, l’Iran ne peut pas faire ce que le Hezbollah a fait en 2006, et la raison en est très simple : au moment où les premiers missiles du Hezbollah ont commencé à pleuvoir sur Israël, les Israéliens avaient déjà atteint leur plus haut niveau d’escalade (leur campagne vicieuse habituelle pour faire payer les civils). Mais dans le cas de l’Iran, l’Empire anglosioniste pourrait élever le niveau de violence très au-delà de ce que les Israéliens et les Saoudiens pourraient faire par eux-mêmes. La puissance combinée d’Israël et des Saoudiens est éclipsée par le genre de puissance de feu que les États-Unis (CENTCOM + OTAN) pourraient déchaîner contre l’Iran. Il est par conséquent crucial que les Iraniens ne donnent aucun prétexte aux Américains de se joindre à l’attaque. Au lieu de détruire le régime de Riyad, les Iraniens devraient laisser, ou même aider le régime de Riyad se détruire lui-même. Je pense que les Saoudiens ont encore moins d’endurance que les États-Unis ou les Israéliens, donc il n’est pas nécessaire de forcer à une issue rapide d’une guerre entre l’Iran et l’Arabie saoudite.
Cela va sans dire, si l’Empire anglosioniste s’en mêle et déchaîne sa pleine puissance contre l’Iran, ce que je considère comme une possibilité très réelle, les jeux sont faits. L’Iran devrait riposter, et ripostera avec toute une série de réponses symétriques et asymétriques, y compris des frappes contre Israël et contre les Saoudiens, et même contre les bases du CENTCOM dans toute la région. Une telle situation aurait cependant des conséquences catastrophiques pour l’Iran et doit donc être évitée dans la mesure du possible.
En fin de compte, le plus grand espoir pour le monde est qu’un patriote américain déjoue ce complot assez évident visant à « faire bouger le chien » et dise aux wahhabo-sionistes: « Pas sous ma responsabilité », comme le fit l’amiral Fallon en 2007 (est-ce que cet homme d’honneur obtiendra un jour la reconnaissance historique qu’il mérite, disons un prix Nobel de la paix ? Peut-être jamais en ce monde, mais au Jugement dernier, il sera appelé « fils de Dieu » [Matt 5:9]).
À eux seuls, les Israéliens et les Saoudiens ne sont qu’une bande de voyous médiévaux que même le Hezbollah peut terrifier et forcer à fuir. Leur seul vrai pouvoir est celui qu’ils ont au Congrès et dans les médiasionistes américains : le pouvoir de corrompre, la capacité de mentir, de tromper et de trahir. Je sais pertinemment qu’il y a beaucoup d’officiers à tous les niveaux de l’armée américaine qui voient clair à travers ces écrans de fumée sionistes et dont la loyauté va aux États-Unis et non à la méchante petite entité sioniste en Palestine. J’ai étudié et travaillé avec de tels patriotes et beaucoup d’entre eux appartiennent aujourd’hui à la Communauté du Saker. Je ne suggère pas que nous devrions compter sur le fait que des commandants américains supérieurs refusent d’exécuter un ordre présidentiel (comme le suggère cet article). La vérité est que tous ceux qui ont servi dans l’armée, en particulier à un haut niveau de commandement (Pentagone, CENTCOM), savent qu’il y a toutes sortes de manières créatives de s’assurer que quelque chose ne se produise pas. Enfin, je n’ai pas perdu tout espoir que Trump puisse faire la bonne chose. Oui, c’est un homme faible, oui, il est maintenant coincé et n’a plus d’alliés, mais s’il est confronté aux conséquences épouvantables d’une attaque contre l’Iran, il pourrait encore dire « non » et ordonner à son équipe de venir avec un autre plan. Trump pourrait aussi comprendre que refuser de faire la guerre à l’Iran serait sa meilleure revanche contre ceux qui l’ont sali et qui, apparemment, essaient de le destituer.
Conclusion : l’attaque aura-t-elle lieu ?
En bref, probablement oui. La vérité est que les régimes zinzins au pouvoir en Israël et en Arabie saoudite sont coincés et désespérés. La montée en puissance de l’Iran au cours des dix dernières années a été immense et irrésistible. Le récent échec des wahhabo-sionistes à faire plier même le minuscule Qatar témoigne de l’extraordinaire érosion de pouvoir et de crédibilité qui a frappé ces régimes de cinglés. Je crois que les récents voyages de Bibi Netanyahou et même du roi saoudien à Moscou font partie d’un effort des wahhabo-sionistes d’évaluer la réponse russe à une attaque contre l’Iran.
Aparté :

 

Alors que nous ne saurons jamais ce qui s’est dit derrière les portes closes, je parie que Poutine a indiqué en termes clairs aux wahhabo-sionistes que la Russie ne se retirerait pas et ne les laisserait pas attaquer l’Iran. Mais en vérité, la Russie n’a que des choix très limités. À moins que le personnel russe ne soit attaqué directement, elle ne peut pas entrer en guerre de manière ouverte et formelle, cela serait beaucoup trop dangereux, en particulier contre les États-Unis. Mais la Russie pourrait énormément (et très rapidement) renforcer les capacités iraniennes de défense aérienne en déployant ses avions (A-50, MiG-31) en Iran ou même en les envoyant depuis la Russie effectuer des vols de surveillance. Elle peut fournir aux Iraniens des renseignements bien au-delà de ceux que ces derniers pourraient recueillir eux-mêmes. De même, les Russes pourraient tranquillement déployer quelques-uns de leurs systèmes de guerre électronique dans certains endroits clés en Iran. Les Américains détecteraient rapidement tout cela, mais la Russie aurait quand même une possibilité de « déni plausible » au niveau politique. Enfin, les Russes pourraient faire pour l’Iran ce qu’ils ont fait pour la Syrie et intégrer toutes les capacités de défense aérienne iraniennes et russes dans un réseau unique, augmentant ainsi énormément les capacités iraniennes, actuellement assez modestes mais qui s’améliorent rapidement.
En ce moment, il est assez clair qu’une attaque contre l’Iran se prépare et qu’elle est possible ou même probable. Mais ce n’est pas encore fait. D’une part, les Saoudiens et les Israéliens ont une longue histoire de menaces vides et les deux régimes aiment les poses et la démagogie. Malgré toutes leurs bravades, ils comprennent que l’Iran est un adversaire redoutable et très sophistiqué. Ils se rappellent probablement aussi ce qui s’est passé lorsque les Irakiens, avec l’aide totale des États-Unis, de l’Union soviétique, de la France, de la Grande-Bretagne et de presque tout le monde ont attaqué l’Iran au moment où il était le plus faible. Après une guerre longue et horrible, les Iraniens sont aujourd’hui plus forts que jamais, Saddam est mort et les Iraniens contrôlent plus ou moins l’Irak. L’Iran n’est tout simplement pas le bon pays à attaquer, en particulier sans vision claire de ce que représente la « victoire ». Donc il faudrait être fou pour attaquer l’Iran. Le problème est, évidemment, que les Saoudiens et les Israéliens sont fous, ils l’ont prouvé maintes fois. Donc notre meilleur espoir est qu’ils pourraient être seulement « fous », mais pas « fous à ce point ». Pas grand chose comme espoir, mais c’est ce que nous avons de mieux.
The Saker US
Cet article a été rédigé pour Unz Review
Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone

 

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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