Macron s’invite dans la crise politique italienne
Dans une communication face à sa presse présidentielle, Jupiter a commencé par « cirer les pompes » des Italiens : « L’Italie est un grand pays, un grand peuple. Il mérite des dirigeants à la hauteur ». Ensuite, il a caressé dans le sens du poil le Président italien Mattarella (européiste catholique) avec lequel dit-il il partageraits un rapport préférentiel et très fort. Paris et Rome ont traversé des heures difficiles, particulièrement en janvier durant laquelle la crise diplomatique avait conduit Paris à rappeler son ambassadeur à Rome. Une longue période durant laquelle Choupinet avait maintenu un rapport privilégié avec Mattarella : « L’Italie est un pays ami » a déclaré Macron devant le parterre de journalistes accrédités à l’Elysée : « C’est un grand peuple » a-t-il répété. Et ils avaient fini par fumer le calumet de la paix début mai à Amboise en commémorant à deux Léonard de Vinci et en se promettant de se revoir en novembre (Macron, tel son insipide prédécesseur, est un champion des commémorations bidon). « En ces heures difficiles, je me sens proche du Président Mattarella » a dit Choupinet (allusion à la crise politique italienne actuelle).
Ensuite, Jupiter est passé à l’attaque sur le contentieux migratoire qui oppose la France à l’Italie. Et plus particulièrement les joutes qui ont opposé les dirigeants français au Ministre de l’intérieur italien Matteo Salvini. Il a répété : « L’Italie mérite des dirigeants à la hauteur ». Il a taclé au passage le Mouvement cinq étoiles italien : « Voilà ce qui arrive lorsque l’on s’associe à un mouvement d’extrême droite ». Et il a conclu ses palabres insignifiants : « Lorsque l’on s’associe à l’extrême droite, celle-ci finit toujours par gagner » (paroles prophétiques?).
Macron espère la conclusion d’un gouvernement italien de coalition (forcément faible) entre le Mouvement cinq étoiles et les socialistes européistes du PD d’où serait définitivement écarté Salvini la menace.
Il oublie peut-être une chose, certains peuples n’acceptent pas facilement de se laisser diriger par un pervers narcissique. Viva Salvini ! Viva l’Italia !












