WWIII : MEURTRE DU MAIRE DE 76 ANS, TUÉ PAR UN FOURGON FOU : JEAN-MATHIEU MICHEL  : LE BAL DES FAUX-CULS: LA MINISTRE JACQUELINE GOURAULT ET GÉRARD LARCHER ONT FAIT LE DÉPLACEMENT MAIS PAS EMMANUEL MACRON. QUI EST JUSTE À CÔTÉ. L'ESSENTIEL SUR LA MORT DU MAIRE DE SIGNES : JEAN-MATHIEU MICHEL. 

Jean-Mathieu Michel, maire de Signes (Var) depuis 1983, est décédé ce lundi après-midi dans des circonstances tragiques. L'élu a été renversé par une camionnette qui venait de déposer illégalement des gravats sur un chemin privé de sa commune, à proximité du circuit Paul-Ricard. Très belle cérémonie funéraire, tous les frères étaient là en récitant le "Je vous salue Marie pleine de grâces, le Seigneur est avec vous", pas un seul frère Musulman dans les parages.

Les obsèques de Jean Michel, le maire de la ville de Signes, dans le département du Var, mort lundi après avoir été percuté par une camionnette dont il voulait empêcher les occupants de jeter des gravats au bord de la route, sont prévues ce vendredi matin.

La ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault et le président du Sénat, Gérard Larcher sont présent aujourd'hui à Signes pour adresser l'hommage de la France au maire tué dans l'exercice de ses fonctions. Le fils du maire, Stéphane Michel, a regretté qu'Emmanuel Macron ne puisse être présent aux obsèques tout en le remerciant pour sa lettre et son accompagnement.

Par ailleurs, l'enquête sur les circonstances du drame se poursuit. La piste de l'accident est privilégiée pour expliquer la mort du maire de Signes, percuté le lundi 5 août par une camionnette. L'élu tentait de s'opposer à une décharge sauvage de déchets par deux ouvriers du bâtiment, à qui il avait intimé de ne pas bouger et d'attendre l'arrivée de la police municipale. Le conducteur du fourgon, qui a affirmé qu'il n'avait nullement l'intention de tuer Jean Michel, a été mis en examen pour homicide involontaire.L'avocat des fils de Jean Michel a quant à lui réfuté la thèse de l'accident.

Le fils de Jean Michel déplore qu'Emmanuel Macron ne soit pas présent

Interrogé par RTL, le fils de Jean Michel, Stéphane Michel, déplore qu'Emmanuel Macron ne soit pas venu aux obsèques de son père. "Je comprends qu'il ait des obligations ailleurs, j'aurais préféré qu'il soit là", a-t-il déclaré à la radio, ajoutant qu'il "remercie" le président de la République pour "la lettre" qu'il a écrite, comme pour "l'accompagnement" de sa famille. "J'espère qu'il sortira une loi pour aider les maires qui ont des problèmes", a également déclaré le fils du maire de Signes décédé.

Une information judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire. 

« Un contexte de nervosité »

Pour l'avocat de la famille du maire Jean-Claude Guidicelli, ce choix du parquet est surprenant. « Il y a ce conducteur qui reçoit l'injonction de la part de monsieur le maire d'attendre la police municipale afin qu'il soit verbalisé. C'est un contexte de nervosité », fait-il valoir auprès de la chaîne d'information. D'après lui, « on peut imaginer que le conducteur a voulu se soustraire à cette verbalisation. [...] Lorsqu'il effectue cette marche arrière, il est parfaitement conscient, d'après la topographie des lieux, qu'il y a certainement derrière son véhicule utilitaire encore des personnes et notamment monsieur le maire. [...] On sait très bien qu'on peut provoquer la mort », estime-t-il aussi. De plus le maire avait mis sa voiture devant le Fourgon pour qu'il ne puisse pas repartir, et s'il avait donné l'ordre de repartir, Monsieur le maire aurait commencé par retirer sa voiture qui barrait la route. De plus en reculant à partir d'un point d'arrêt, on ne peut raisonnablement obtenir une vitesse suffisante pour tuer quelqu'un, qui ne se serait pas dérobé à la charge du véhicule, et Monsieur le Maire, par sécurité, ne se serait pas mis juste derrière ce véhicule qui ne pouvait manœuvrer. La Place de Monsieur le Maire ne pouvait que se tenir sur le côté du conducteur, car en mettant sa voiture en travers de ce véhicule, il se méfiait des réactions des contrevenants. S'il ont attendu la Police, c'est qu'ils avaient déjà consulté leur avocat, pour les tirer de ce mauvais pas. Ont-il appelé les secours?

Percuté par une camionnette

Jean-Claude Guidicelli, l’avocat de la famille du maire n’est pas de cet avis. Il prévoit même de se constituer partie civile pour les enfants de Jean-Mathieu Michel. Selon lui, le conducteur du fourgon « est parfaitement conscient » au moment des faits que sa manœuvre « ne va non pas mettre en danger la vie d’autrui, mais attenter à la vie de monsieur le maire », a-t-il assuré à franceinfo.

Lundi dernier, alors que deux hommes déchargeaient illégalement le contenu de leur camionnette, l’édile s’était interposé et leur avait demandé de reprendre leurs déchets. En redémarrant leur véhicule après s’être exécutés, les deux ouvriers avaient violemment percuté l’élu, qui est décédé des suites de ses blessures. Une enquête avait été ouverte et confiée aux gendarmes de la compagnie de La Valette. Elle avait notamment pour but de déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un acte volontaire. Le conducteur de la camionnette et son passager avaient été placés en garde à vue. Si ce dernier a été libéré, le conducteur, lui, a été déféré au tribunal de grande instance de Toulon, où il sera présenté à un juge d'instruction. Pour rendre hommage à Jean-Mathieu Michel, en poste à Signes depuis 1983, 153 communes du Var ont mis leur drapeau en berne mardi. 

Mercredi, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a « salué avec respect le dévouement inlassable » de l’élu et adressé une lettre de condoléances à sa famille, et a fait organisé des cérémonies dignent d'un Roi, sans vouloir y participer, le tout pour noyer la responsabilité des tueurs et détourner l'affaire vers l'intégrité des Maires et leurs sacerdoces dans leurs communes.

Nicolas Dupont-Aignan est allé encore plus loin, dénonçant « l’en-sauvagement de notre société ». « J’ai honte de ce laxisme qui nous tue à petit feu », a-t-il aussi écrit sur Twitter

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