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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
4 juin 2019

WWIII : TRANSHUMANISME, MODIFICATION DE L'ADN, CONSTRUCTION DE ROBOTS HUMAINS AVEC LES VARIANTES ELITE DE L'HOMINIDE PARFAIT...

WWIII : TRANSHUMANISME, MODIFICATION DE L'ADN, CONSTRUCTION DE ROBOTS HUMAINS AVEC LES VARIANTES ELITE DE L'HOMINIDE PARFAIT, CHEF DE GROUPE ET TRAVAILLEUR PAUVRE, TOUS RELIES A DES ONDES DE COMMANDEMENT 5G, SANS AUCUN ETAT D'ÄME PUISQUE L'ÂME AURA ETE SECTIONNEE.

Publié le 4 juin 2019 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

 

Transhumanisme-silicon-valley

WWIII : TRANSHUMANISME, MODIFICATION DE L'ADN, CONSTRUCTION DE ROBOTS HUMAINS AVEC LES VARIANTES ELITE DE L'HOMINIDE PARFAIT, CHEF DE GROUPE ET TRAVAILLEUR PAUVRE, TOUS RELIES A DES ONDES DE COMMANDEMENT 5G, SANS AUCUN ETAT D'ÂME PUISQUE L'ÂME AURA ETE SECTIONNEE ET/OU INHIBEE.

LES TECHNIQUES ACTUELLES DE MODIFICATION DE L'ADN ONT AMENE A LA CREATION D'UN INDIVIDU HERMAPHRODITE, AIMANT SES SEMBLABLES, INDIFERENCIE, OBEISSANT A DES PULSIONS SUR COMMANDE 5G, ASEXUE, COPULANT SUR TOUT CE QUI BOUGE, NE SE REGENERANT QUE PAR RECHARGEMENT, ET DONT LA CREATION IN VITRO EVOLUE EN FONCTION DES BESOINS DE LA MAISON MERE ROTHSCHILD ET DU NOUVEL ORDRE MONDIAL REGULE, VOULU PAR LE DERNIER PAPE DE LA SOUMISSION, AU DIEU MACHINE-SATAN-LUCIFER, QUI VIENT D'ABOLIR L'HUMAIN POUR LE TRANSHUMAIN AUTO-REGENERABLE.

LES MACHINES NOUS SUCCEDENT ET L'AVENIR DU MONDE NOUVEAU EST PREVISIBLE, ASEPTISE, ET ORGANISE. ON A SAUTE L'ETAPE ETHIQUE, ET LA JOUISSANCE EST LE MOT CONSACRE, POUR CEUX QUI SERONT TAILLABLES ET CORVEABLES A MERCI, UNE SEULE ANOMALIE DE FONCTIONNEMENT ET ILS SERONT DETRUITS. IL ETAIT UNE FOIS L'HOMME, LES DERNIERS SURVIVALISTES.

NOUS POUVONS ETRE INFECTE PAR DES VIRUS TRANSHUMAINS SANS LE SAVOIR ET DEVENIR DES MOUTONS, QUE DIS-JE, DES ESCLAVES ASSERVIS ET CONTENTS SANS LE SAVOIR. LE BERGER DES KTO EMMENE SON TROUPEAU A L'ABATTOIR.

D.IEU MISERICORDIEUX ET TENEBREUX DES HEBREUX NON SIONISTES LAISSERAS-TU FAIRE CELA : NON ASSUREMENT CAR C'EST L'OEUVRE DE SATAN-LUCIFER-JUPITER ET TU VAS BIENTÔT FRAPPER CETTE HUMANITE QUI A DECIDE DE TE TOURNER LE DOS. ATTENTION AUX CHEMTRAILS.

Nous entamons la présentation de six épisodes d’une série documentaire audiovisuelle consacrée au transhumanisme et réalisée au cours de l’année dernière. 

Dans le premier épisode que vous allez découvrir, le spectateur remonte jusqu’aux origines de la fondation de la pensée transhumaniste qui fait irruption dès la fin de la seconde guerre mondiale. Ceci correspond concomitamment à l’émergence de la Silicon Valley puis de son essor tout au long des années 60 jusqu’à nos jours. 

TRANSHUMANISME – « De la Silicon Valley à un homme presque parfait » (1/6) 

RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE : à travers l’histoire conjuguée de la fondation de la Silicon Valley dès la fin de la seconde guerre mondiale (Opération « Columbia » en 1947), de l’avènement du micro processeur (“Silicon Cheap”, dénomination du micro processeur à base de silicium) et du développement de l’esprit pratique hippie (exposé dans le magazine « Whole Earth Catalog ») ; le transhumanisme – et ses articulations à caractère techno-scientifique (comprenez : technocratie scientifique) – prend son essor au cours des années 1960 à travers un mouvement oublié de nos jours, appelé « Technocracy Incorporated ». 

Ce premier volet concentre tout ce qu’il faut savoir sur les origines peu connues et parfois insoupçonnées du transhumanisme et de sa philosophie très particulière qui souffle sur notre époque actuelle par l’intermédiaire des firmes Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (GAFAM). On apprendra également que l’omnipotence du marché, qui méprise profondément le politique en substituant aux Etats le rôle régalien qui leur incombe, constitue un véritable tournant politique et civilisationnel. 

THÈMES ABORDÉS : 

La Silicon Valley, le berceau d’une idéologie (02:00) 

2. Quelle est la philosophie de la Silicon Valley ? (par Aldous Huxley, Ayn Rand et Allan Greenspan) (10:17) 

3. La Silicon Valley, une ingénierie sociale et politique nouvelle [comment l’élitisme des décideurs techno-scientifiques prône un gouvernement d’experts] (19:39) 

4. Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft (GAFAM), ces autres officines de surveillance et de renseignement conçues par la Silicon Valley (26:43) 

5. L’intelligence artificielle et la Silicon Valley, une étape cruciale sur la route du transhumanisme (34:02) 

6. De la surpuissance du marché aux déficiences de l’Etat, comment le transhumanisme agit en pompier-pyromane [par Jacques Attali – 2008] (39:14) 

7. Le transhumanisme, un programme radical de changement de la vie (48:31) 

Bio criminalité : L'ADN, une nouvelle arme pour les terroristes ? 

 

La Méthode CRISP utilisée à grande échelle: Des chercheurs ont réussi à effectuer un « recodage » à grande échelle, sans devoir saucissonner l'ADN de la cellule. Objectif : redessiner des génomes complets et créer des « cellules universelles » immunisées naturellement de toute maladie. 

 

Depuis plusieurs années, la technique CRISPR-Cas9 a rendu l'édition génétique accessible à la plupart des laboratoires. On peut ainsi corriger des mutations génétiques délétères, lutter contre le VIH en conférant à la cellule une résistance au virus, ou forcer l'expression d'une enzyme déficiente. Des expérimentations ont également été menées pour éradiquer les moustiques ou améliorer le profil nutritionnel ou la physiologie des plantes. 

La plupart du temps, la technique est utilisée pour modifier un gène à la fois, en l'inactivant, en insérant de nouveaux fragments d'ADN, ou en modifiant son expression. Des chercheurs de l'université de Harvard sont eux parvenus à effectuer 13.200 modifications simultanées, ouvrant la voie à une « recomposition radicale » d'espèces, comme l'affirme George Church, qui a dirigé l'équipe. Le précédent record avait été établi en 2017, lorsque Church et ses collègues avaient éliminé 62 copies d'un rétrovirus dans le génome d'un porc. 

 

Peut-on modifier, voire créer un ADN ? Une question qui fait aujourd'hui débat, après la fabrication de la première forme de vie totalement synthétique. D'autant qu'elle pourrait engendrer de nouvelles formes de terrorisme.  

Peut-on modifier, voire créer un ADN ? Une question qui fait aujourd'hui débat, après la fabrication de la première forme de vie totalement synthétique. D'autant qu'elle pourrait engendrer de nouvelles formes de terrorisme.  

Peut-on modifier, voire créer un ADN ? Une question qui fait aujourd'hui débat, après la fabrication de la première forme de vie totalement synthétique. D'autant qu'elle pourrait engendrer de nouvelles formes de terrorisme.  

 

Imaginez des virus créés par ordinateur qui guérissent des maladies, de nouvelles bactéries capables de produire du carburant en illimité, des organismes vivants pouvant détruire des populations entières, ou au contraire une catégorie bien précise de personnes. Cela semble être de la science-fiction, et pourtant… Grâce à la biologie synthétique, il est aujourd’hui possible de lire l’ADN, mais surtout de l'écrire. 

 

En mai 2010, Craig Venter, qui travaille pour la compagnie privée Celera, annonce dans la Revue scientifique la création d’une cellule vivante dotée d’un génome intégralement fabriqué par l’homme. Dénommé "Synthia", cet organisme a été fabriqué à partir de 1 077 947 paires de base, rapporte le Washington Post. Pour parvenir à ce résultat, Craig Venter a utilisé une technologie dont le mécanisme s'apparente à une imprimante laser 

Pour Andrew Hessel, co-président des chaires de bio-informatique et de biotechnologie à l’Université Singularity, il sera possible, d’ici 10 ans, de trouver des modèles génétiques sur le web, de les télécharger sur notre ordinateur, de les modifier et les adapter à nos besoins. Les vaccins contre la grippe, par exemple, seront disponibles sur les réseaux sociaux. Et le processus sera aussi simple que de télécharger des applications pour smartphone. 

 

Modifier le corps d’un adulte deviendra facile, comme l’explique le professeur Church, dans un article pour la BBC. Aux premiers signes de faiblesse, une nouvelle cellule pourra être intégrée à ce corps. Il n’y aura alors plus aucune raison, selon lui, pour que les hommes ne vivent pas jusqu’à 120, voire 150 ans. 

En dehors du domaine de la santé, ces avancées scientifiques pourraient avoir des retombées économiques gigantesques. Plusieurs sociétés américaines et françaises travaillent déjà au développement d'hydrocarbures produits par des bactéries génétiquement modifiées. 

 

Question éthique : Ce traficotage de l’ADN humain pourrait cependant poser des questions d’ordre éthique. Mais selon James J.Collins, professeur à l’université de Boston, personne n’envisage aujourd’hui de créer des humanoïdes . "Je pense qu’en tant que communauté nous avons pour rôle d’éduquer le public et de prendre des précautions pour éviter d’introduire quelque chose qui pourrait être problématique", affirme-t-il, mais il est déjà trop-tard, ces processus sont passés dans l'expérimentation militaire et dans la destruction programmée de l'Humanité. 

 

Pour d’autres, ces avancées, certes spectaculaires, ne doivent pas nous faire tomber dans un monde irréel. "Il y a autant de chance d’être percuté par un camion que de vivre jusqu’à 150 ans", soutient M. Nussbaum, co-directeur du programme d’analyse et de séquençage du génome à l’institut d’Harvard. 

 

Une boîte de Pandore : Mais si cela représente une avancée majeure pour la biologie synthétique, pour certains cette découverte ouvre une véritable "boîte de Pandore". Pour le futuriste Marc Goodman, la biologie synthétique mènera à terme à de nouvelles formes de bio-terrorisme. Des bio-menaces qui seront pratiquement impossibles à détecter, car elles pourront cibler certaines catégories de personnes, en fonction de leur génome. "Le bio-crime est l’équivalent du cyber-crime au début des années 80", a-t-il déclaré. "Peu de gens reconnaissent ce problème, mais pourtant la menace grandit de manière exponentielle", ajoute-t-il. 

 

Dans le futur, les terroristes pourraient ainsi être capables d’exploiter la biologie synthétique pour lancer des opérations de grande envergure, mais aussi pour faire des attaques ciblées contre un individu en particulier en se basant sur son génome. 

 

Nous aurons donc bientôt besoin de logiciels antivirus pour nous protéger comme nous protégeons nos ordinateurs. Mais si nous pouvons formater nos disques durs, impossible de formater nos génomes...du moins pour l'instant ! 

Des transposons « poubelle » qui envahissent le génome : Les modifications ont ciblé une séquence particulière de l'ADN nommée LINE-1 et composée de transposons, des « gènes sauteurs » qui peuvent « bondir » d'une position à une autre dans le génome. Ces transposons sont omniprésents dans le génome humain, dont ils constituent pratiquement la moitié, sans que l'on sache quelle est leur véritable fonction. Ceux de LINE-1 ont accumulé de nombreuses mutations au fil du temps et sont soupçonnés d'être à l'origine de perturbations génétiques, notamment de provoquer des maladies neurologiques et d'accélérer le vieillissement. D'où l'intérêt de pouvoir éliminer d'un coup toutes ces mutations en éliminant la séquence.

Des chercheurs ont réussi à effectuer un « recodage » à grande échelle, sans devoir saucissonner l'ADN de la cellule. Objectif : redessiner des génomes complets et créer des « cellules universelles » immunisées naturellement de toute maladie. 

 

Une nouvelle technique CRISPR qui évite le « saucissonnage » de l’ADN : Le problème, c'est que si découper un ou deux morceaux d'ADN ne cause pas de souci particulier, opérer des centaines de ruptures en des endroits multiples aboutit à la mort certaine de la cellule. Geoff Faulkner, chercheur à l'université du Queensland (Australie), explique ainsi dans la revue Technology Review avoir tenté en 2016 d'éliminer la séquence LINE-1 chez des embryons de souris, mais aucun n'avait survécu. Pour établir leur record, l'équipe de Church a donc eu recours à une variante de CRISPR-Cas9 nommée « éditeur de base » qui consiste à « échanger » des bases (par exemple remplacer un G par un A) sans endommager la structure globale de la double hélice ADN. Ils ont ainsi éliminé environ la moitié des éléments actifs de LINE-1 (qui en compte 26.000) et affirment qu'ils arriveront bientôt à la supprimer entièrement. 

 

Écrire de nouveaux génomes « zéro défaut » : L'objectif de ces travaux est de permettre l'édition à grande échelle du génome. George Church envisage dans un premier temps le « recodage » complet de celui du porc afin que celui-ci devienne parfaitement compatible avec l'humain pour la transplantation d’organes. Mais les possibilités vont bien au-delà : « cette technique va complètement révolutionner la médecine », assurent les auteurs de l'expérience, publiée sur le site BioRxiv. On va ainsi pouvoir guérir les maladies dans lesquelles de multiples gènes sont impliqués ou décupler l'efficacité des thérapies anticancéreuses. George Church envisage carrément de créer des « cellules universelles » avec un génome immunisé contre toute forme de virus, ce qui nécessite 9.811 modifications génétiques d'après le chercheur. Son équipe a d'ailleurs commencé à éditer ses propres cellules souches dans le laboratoire. 

 

Reste à vérifier que ces modifications de masse ne causent pas de dommages collatéraux invisibles au premier abord. Des mutations involontaires peuvent en effet apparaître après coup, sans compter le risque de mosaïcisme (quand les cellules d'un même embryon ne possèdent plus toutes le même patrimoine génétique). 

 

Des chercheurs de l’université de Harvard ont réussi à effectuer des milliers de modifications simultanées dans une seule cellule sans la faire mourir. 

Ils ont utilisé une technique différente de CRISPR-Cas9, qui permet d’échanger des bases sans découper l’ADN, par des virus qui font le travail pour la CIA et l’Armée US. 

 

Les chercheurs veulent ainsi créer des génomes entièrement nouveaux pour la transplantation d’organes ou la prévention de maladies, mais également pour éradiquer des populations ciblées. 

 

La Grande et sainte Russie de Poutine résiste à la propagande des Homosexuels.

Comment l'Amérique et une Grande partie de l'Europe est devenue gay   

En l'honneur de la "Gay Pride" du mois de juin , je publie à nouveau l'essai classique de 1995, rédigé par Charles Socarides, un psychiatre qui avait soigné des centaines d'homosexuels au cours de ses 40 ans de carrière - et guéri d'environ un tiers.  

Jusqu'en 1975, l'homosexualité était reconnue pour ce qu'elle était, un trouble du développement. La croisade massive visant à intégrer l'homosexualité est une caractéristique du satanisme, qui prétend que le malade est en bonne santé et qu'il est naturel de ne pas être naturel. C'est la preuve irréfutable que la société est possédée sataniquement.  

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L’humanité a été colonisée par un culte satanique, la franc-maçonnerie (Illuminati), qui est un substitut/proxy du cartel de la Banque Centrale Cabaliste juive. Nos leaders politiques, économiques et culturels sont des traîtres, des factotum pour le cartel bancaire sataniste qui contrôle la société par le crédit. 

- Sous le prétexte des "droits des homosexuels", l'élite des Illuminati se livre à une vilaine attaque malhonnête destinée à saper les institutions et les valeurs hétérosexuelles. Nous avons de la compassion et souvent de l'affection pour les homosexuels qui ont souvent beaucoup de talent. Nous nous opposons au projet des Illuminati de subvertir la société en propageant ce désordre jusqu'à en faire la norme sociale. 

- "Nous devons introduire dans leur éducation tous les principes qui ont si brillamment rompu leur ordre ... Nous détruirons toute force collective à l'exception de la nôtre." 16ème des Protocoles de Sion. Les forces collectives incluent la race, la religion, la nationalité et la famille (genre.) 

Première partie: "Comment l'Amérique et une Grande partie de l'Europe est devenue gay" 

   -à partir du 8 février 2014 

   - par Charles Socarides M.D. 

   - (édité et abrégé par henrymakow.com) 

Depuis plus de 20 ans, quelques psychiatres et moi-même, nous nous sentons comme une minorité en guerre, car nous continuons d'insister pour démontrer que les homosexuels ne naissent homosrxuels. 

   -Pour la majeure partie de ce XXe siècle , nous avons considéré ce comportement comme aberrant… une pathologie. Nous avions des patients qui cherchaient un partenaire sexuel après un autre - de parfaits inconnus - en une nuit, puis venaient en boitant dans nos bureaux le lendemain pour nous dire comment ils se faisaient mal. Puisque nous avions pour tâche d'aider les gens à apprendre à ne pas continuer à se faire mal, beaucoup d'entre nous ont pensé que nous faisions le travail de Dieu en silence. 

   -Maintenant, de l'avis de ceux qui composent la soi-disant élite culturelle, notre point de vue est "obsolète". L'élite dit que nous blessons plus les gens que nous ne les aidons et que nous appartenons à l'une des poubelles du siècle. Ils ont réussi à vendre cette idée à un grand nombre d'Américains, rendant ainsi l'homosexualité à la mode et élevant un comportement autrefois aberrant au statut de "mode de vie alternatif" ... 

LA RÉVOLUTION HOMOSEXUELLE ORCHESTRÉE 

   -Comment ce changement est-il survenu? Eh bien, la révolution ne s'est pas simplement produite ... 

   -Cela faisait partie d'un plan, comme le disait une publication gay, ayant pour objectif de "rendre le monde entier gay." Je ne l'invente pas. Vous pouvez lire un compte-rendu de sa campagne dans The Homosexualization of America de Dennis Altman. En 1982, Altman, lui-même homosexuel, a rapporté avec un air de joie que de plus en plus d'Américains pensaient comme des homosexuels et se comportaient comme des homosexuels. Il y avait des fiancés, c'est-à-dire "dans le nombre d'aventures sexuelles de courte durée, soit à la place de, soit à côté de relations à long terme". Altman a cité les équivalents hétérosexuels des saunas gays et l'émergence de la scène des singles échangistes comme preuve que "la promiscuité et le" sexe impersonnel " sont davantage déterminés par les possibilités sociales que par les différences inhérentes entre homosexuels et hétérosexuels, voire entre hommes et femmes". 

   Des trucs en marche. Les gays ont déclaré qu'ils pourraient "réinventer la nature humaine, se réinventer eux-mêmes". Pour ce faire, ces réinventeurs ont dû lever un obstacle majeur. Non, ils n'ont pas attaqué le clergé de la nation. Ils ont ciblé les membres d'un sacerdoce mondain, la communauté psychiatrique, et les ont neutralisés avec une redéfinition radicale de l'homosexualité elle-même. En 1972 et 1973, ils cooptèrent la direction de l'American Psychiatric Association et, par une série de manœuvres politiques, de mensonges et de boniments, ils "guérirent" par décret l'homosexualité du jour au lendemain. Ils ont amené l’A.P.A. ( American Psychological Association) à dire que pratiquer le même sexe n'était "pas un désordre". C'était simplement "une condition", aussi neutre que d’être gaucher. 

HAINE, INTIMIDATION, INTOLÉRANCE 

Cela équivalait à une approbation totale de l'homosexualité. Ceux d’entre nous qui n’ont pas accepté la redéfinition politique ont rapidement été réduits au silence lors de nos propres réunions professionnelles. Nos cours ont été annulés dans le monde universitaire et nos travaux de recherche ont été rejetés dans les revues savantes. Des choses encore pire ont suivi dans la culture en général. Les producteurs de télévision et de films ont commencé à raconter des histoires faisant la promotion de l'homosexualité en tant que mode de vie légitime. 
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   - ["Depuis quelques années, les homosexuels perturbent nos réunions, crient aux gens qui tentent de présenter leurs papiers scientifiques, menacent des médecins comme moi ... Les militants homosexuels ont une irrationnelle férocité. Ils transforment chaque accord scientifique en question politique. - ce qui est tout ce qu'ils peuvent vraiment faire puisque la seule science qui leur est accessible est la pseudoscience. " Dans Homosexualité: une liberté trop éloignée pp.153-154] 

Un comité d'examen gay a expliqué à Hollywood comment il devrait traiter ou non de l'homosexualité. Les éditeurs traditionnels ont refusé les livres qui s'opposaient à la révolution gay. Les gais et les lesbiennes ont influencé l'éducation sexuelle dans les écoles de notre pays, et les libéraux gais et lesbiennes ont pris le contrôle des comités de professeurs des collèges de notre pays. Les assemblées législatives des États ont annulé les lois contre la sodomie. 

   -Si la presse écrite prêtait attention à rien, elle avait tendance à saluer la révolution gay, peut-être parce que beaucoup de reporters sur les questions relatives à la communauté gay étaient eux-mêmes gais et défenseurs ouverts du mouvement. Et ces journalistes qui n'étaient pas homosexuels semblaient trop intimidés par les idées de groupe pour exposer ce qui se passait dans leurs propres salles de rédaction. 

   -Et maintenant, qu'advient-il de ceux d'entre nous qui se lèvent et objectent? Les activistes gays ont déjà anticipé cela. Ils ont créé une sorte de sagesse conventionnelle: l'homophobie, une maladie qui a été inventée par des homosexuels projetant leur propre peur sur la société. Et nous sommes de plus des bigots, car, disent-ils, nous ne traitons pas les homosexuels avec compassion. 

   -Les homosexuels ne sont plus différents des personnes nées noires, hispaniques ou à mobilité réduite. Étant donné que les homosexuels sont nés de cette manière et n'ont pas le choix quant à leur orientation sexuelle, quiconque qualifie d'aberration sexuelle le même sexe est maintenant un bigot. Un-American, aussi. Étonnamment maintenant, les étudiants de première année d'université rentrent à la maison pour leur premier Thanksgiving et annoncent: "Hé, maman! Hé, papa! Nous avons pris le terrain de la haute moralité. Nous avons rejoint la révolution gay." 

LAVAGE DE CERVEAU 

   -Ma femme, Clare, qui a une aptitude infaillible à aller au fond des choses, a dit un jour récemment en passant: "Je pense que tout le monde est en train de subir un lavage de cerveau." Cela m'a donné un début. Je sais que le «lavage de cerveau» est un terme qui a été utilisé et surutilisé. Mais l'observation fortuite de ma femme ne m'a fait que penser à un tract brillant que j'avais lu il y a plusieurs années, puis oublié. Cela s'appelait Après le bal: comment l'Amérique conquérirait sa peur et sa haine des homosexuels dans les années 1990, par Marshall Kirk et Hunter Madsen.

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   -Ce livre s'est avéré être le plan directeur que les activistes homosexuels utiliseraient dans leur campagne pour normaliser l'anormal grâce à diverses techniques de lavage de cerveau une fois répertoriées par Robert Jay Lifton dans son ouvrage fondateur, Thought Reform et The Psychology of Totalism: étude du lavage de cerveau Chine. 

   Ces militants ont obtenu les médias et l'argent nécessaires pour radicaliser l'Amérique par des processus connus comme la désensibilisation, le brouillage et la conversion. Ils désensibiliseraient le public en vendant l'idée que les homosexuels étaient "comme tout le monde". Cela ferait en sorte que le moteur des préjugés s'essouffle, c'est-à-dire que vous perdiez la vie dans une ligne droite dans une attitude d'indifférence. 

   -Ils auraient brouillé le public en le faisant passer pour une sorte de culpabilité face à leur propre "fanatisme". Kirk et Madsen ont écrit: 

   - Toutes les personnes normales ressentent de la honte quand elles s'aperçoivent qu'elles ne pensent pas, ne ressentent rien et ne se comportent pas comme l'un des hommes du peloton .... L'astuce consiste à amener le bigot dans la position de ressentir une pointe de honte conflictuelle ... surfaces homo-haine. Ainsi, la publicité propagandiste peut dépeindre les bigots homophobes et haineux comme des gueules grossières ... Elle peut montrer qu'ils sont critiqués, détestés, fuyés. Cela peut représenter des gays souffrant de souffrances atroces comme le résultat direct de souffrances homo-haineuses dont même la plupart des bigots auraient honte d'être la cause. 

   -Enfin, c’est le processus qu’ils ont appelé «conversion». Kirk et Madsen prédisaient un changement d’opinion public en masse, même chez les bigots, «si nous pouvons réellement les rendre comme nous». Ils ont écrit: "La conversion vise justement à ... la conversion des émotions, de l'esprit et de l'esprit de l'Américain moyen, par le biais d'une attaque psychologique planifiée, sous forme de propagande transmise à la nation par le biais des médias". 

Dans le film "Philadelphia", nous voyons la technique de la honte et le processus de conversion fonctionner au plus haut niveau de support Nous avons vu le personnage de Tom Hank souffrir (parce qu'il était gay et avait le sida) de la part de fanatiques dans son cabinet d'avocats de Philadelphie. Nous n’avions pas seulement honte du comportement homophobe des juristes hétérosexuels vilains du cabinet; nous n'avons ressenti que de la sympathie pour les souffrants de Hanks. (Les membres de la Motion Picture Academy ressentaient tellement de sympathie qu'ils ont attribué un Oscar à Hanks.) Nos sentiments ont contribué à concrétiser la stratégie de Kirk et Madsen: "amener les Américains à nous tenir en haute estime, qu'ils le veuillent ou non." 

   Peu de gens ont osé parler contre "Philadelphie" comme exemple du type de propagande que Kirk et Madsen avaient préconisé. À ce moment-là, quatre ans après la publication du plan Kirk-Madsen, le public américain avait déjà été programmé. L'homosexualité était désormais simplement "un style de vie alternatif". 

   - Mieux encore, à cause des opinions persuasives intégrées dans des milliers de messages médiatiques, l'acceptation par la société de l'homosexualité semblait être l'un de ces tournants spontanés et historiques dans le temps - oui, une sorte de conversion. Personne ne savait vraiment comment cela s'était passé, mais la nation avait changé. Nous étions devenus plus sophistiqués, plus aimants envers tous, même envers les personnes "affligées" de la maladie - pardon, la condition. 

   -En 1992, le président des États-Unis a déclaré qu'il était temps que les personnes ouvertement homosexuelles et lesbiennes ne soient pas évincées des forces armées du pays. En 1993, les médias du pays ont célébré à Washington, DC, une énorme vague de fierté gaie. Des téléspectateurs de télévision ont scandé avec un demi-million de manifestants: «Deux, quatre, six, huit! Être gay, c'est vraiment génial. Nous nous sentions bien dans notre peau. Nous étions des Américains patriotes. Nous avions aboli une autre forme de discrimination et éliminé l'une des souffrances les plus persistantes de la société: l'homophobie. Le meilleur de tous, nous savions maintenant que gay était bon, gay était libre. 

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   -En l'honneur du mois de juin, "mois de la fierté gay", je présente la deuxième partie de "Comment l'Amérique et une Grande partie de l'Europe est devenue gayy", le classique essai de 1995 

   - de Charles Socarides, le psychiatre à l'origine du traitement de l'homosexualité, désormais interdit dans de nombreux États. 

   -Le Dr Socarides a expliqué la cause fondamentale de l'homosexualité, à savoir le contrôle des mères et l'abdication des pères, un condition favorisée par les Illuminati à travers le féminisme, le droit de la famille et la promotion de l'homosexualité dans les médias et les écoles. Le fait que le gouvernement favorise un trouble du développement confirme une fois de plus que la société occidentale a été renversée par un culte satanique et possédée de manière satanique. 

   - [Mes patients] ont été pris dans cette mystérieuse contrainte d'avoir des relations sexuelles avec d'autres hommes. Ils n'étaient pas libres. Ils n'étaient pas contents. Et ils voulaient voir s'ils pouvaient changer. 

   -Excusez-moi. Gay n'est pas bon. Gay n'est pas vraiment gratuit. Comment je sais ça? Depuis plus de 40 ans, je suis solidaire de centaines d'homosexuels, de mes patients, et j'ai passé la majeure partie de ma vie professionnelle dans une sorte de "service de pastorale". 

   -En fait, beaucoup de mes patients avaient du caractère. ils avaient une éducation; ils étaient respectés par les hommes, les actuaires et les acteurs. Mais ils souffraient encore - pour une raison et pour une seule. Ils ont été pris dans cette mystérieuse contrainte d'avoir des relations sexuelles avec d'autres hommes. Ils n'étaient pas libres. Ils n'étaient pas contents. Et ils voulaient voir s'ils pouvaient changer. 

   -Au fil des ans, j'ai constaté que ceux de mes patients qui souhaitaient réellement changer pouvaient le faire en obtenant la vision d'une bonne psychanalyse. D'autres ont trouvé d'autres traitements qui les ont aidés à aller au fond de leurs compulsions, toutes impliquant une forte motivation et un travail ardu. Si difficiles que soient leurs voyages thérapeutiques, des centaines et des milliers d’homosexuels se sont changés. Beaucoup de mes patients autrefois homosexuels - environ un tiers d'entre eux - sont mariés aujourd'hui et heureux, avec des enfants. Un tiers peut ne pas sembler être une très bonne moyenne. Mais c’est à peu près le même taux de réussite que vous trouverez dans les meilleurs centres de traitement pour alcooliques, comme Hazelden dans le Minnesota et la clinique Betty Ford en Californie. 

   -Un autre tiers de mes patients reste homosexuel mais ne fait pas partie de la scène gay. Maintenant, après la thérapie, ils ont toujours des relations sexuelles homosexuelles, mais ils ont plus de contrôle sur leurs pulsions car ils comprennent maintenant les racines de leur besoin de relations sexuelles homosexuelles. Certaines d'entre elles commencent même à se tourner vers le sexe opposé. J'ajoute ce tiers à mon propre taux de réussite afin de pouvoir dire aux gens en toute honnêteté que ma moyenne au bâton est de 0,667 sur plus de mille "chez les chauves-souris". 

   -Bien sûr, je pourrais me battre .997 si je disais à tous mes patients en douleur que leur homosexualité était "un appel spécial" et "une libération". Cela ferait plaisir à tous, mais cela ne les aiderait pas. Ce serait un mensonge-malgré les récents morceaux de pseudo-science renforçant le fantasme selon lequel les gays "sont nés de cette façon". 

   -Les médias ont immédiatement donné leur bénédiction à cette "recherche", mais nous étions survendus. Nous recevons maintenant des rapports, même dans des publications homosexuelles comme The Journal of Homosexuality, selon lesquelles les études sur le gène gay et les études sur le cerveau gay ne résistent pas à l'analyse critique. (L'auteur d'une soi-disant "théorie des gènes homosexuels" fait actuellement l'objet d'une enquête par le National Institutes of Health pour fraude scientifique.) 

CAUSES D'UN TROUBLE HOMOSEXUEL 

   -Je n'étais pas surpris d'entendre ça. Ma longue expérience clinique et un corpus considérable de recherches en psychanalyse me disent que la plupart [des homosexuels] réagissent, à un niveau inconscient, à quelque chose qui cloche en premier avec leurs mères qui dominent leur éducation et leurs pères abdiquants. Grâce à une longue observation, j'ai également appris que l'homosexuel prétendument libéré n'est jamais vraiment libre. Dans ses multiples aventures homosexuelles, même le gai le plus efféminé cherchait à intégrer la virilité des autres, car il était à la recherche compulsive et sans fin d'une masculinité qu'il n'était jamais permis de construire et de grandir dans sa petite enfance. . 

   -Une fois que mes patients ont pris conscience de cette dynamique - et se sont rendu compte que leurs besoins mystérieux et persistants ne sont entachés d'aucune faute morale -, ils se sont plutôt rapidement engagés sur la voie du rétablissement. Leur gratitude conséquente envers moi est accablante. Et pourquoi ne devrait-il pas en être ainsi? Ils étaient autrefois pris dans des compulsions qu’ils ne pouvaient pas comprendre, des compulsions qu’ils ne pouvaient pas contrôler. Maintenant, ils sont responsables de leur propre vie. 

   -Leur ancienne promiscuité a peut-être beaucoup ressemblé à la "libération". Mais ce n'était pas la vraie liberté. C'était une sorte d'esclavage. Et ce n'était pas un style de vie. Avec l’apparition du sida, comme l’a dit le dramaturge et militant homosexuel Larry Kramer dans une interview en 1993, il s’est avéré être un style à mourir. Certains patients m'ont dit: "Docteur, si je n'étais pas en thérapie, je serais mort." 

   - [De plus, les abus sexuels commis sur des enfants et des jeunes sont une cause majeure d'homosexualité. Une étude menée en 1992 sur 1000 homosexuels a révélé que 37% avaient été abusés sexuellement par un homme plus âgé. Socarides, Homosexualité: Une liberté trop loin, p. 88) 

En guerre, la première victime est la vérité 

   -Les témoignages de mes patients rétablis me font sentir que mon travail en vaut la peine, malgré les demandes régulières de la part de la communauté des droits des homosexuels pour mon silence. Que voudraient-ils que je fasse? Faire mes valises, trouver un nouveau métier, enfermer toute une vie de recherches et d'analyses, cacher ma vérité sous un boisseau? Ce n’est pas mon devoir psychanalytique de dire aux gens qu’ils sont merveilleux quand ils sont hors de contrôle, et encore moins de poser des questions rhétoriques déloyales du type "Quel genre de Dieu affligerait-il un" désordre objectif "dans la disposition de leur cœur?" 

   Donner à Dieu le mérite de leur gaieté est un refrain persistant dans beaucoup de littérature gaie aujourd'hui, et je suis attristé de voir des gens de bien évident devenir des parties involontaires du blasphème. Les gays attribuent leur condition à Dieu, mais il ne devrait pas avoir à en prendre à ce rap, pas plus qu’il ne devrait être blâmé pour l’existence d’autres guerres artificielles, par exemple, qui se sont révélées très malsaines pour les humains et les hommes. pour tous les autres êtres vivants. Dieu ne fait pas la guerre. Les hommes font. 

   -Et quand l'homosexualité prend tous les aspects d'un mouvement politique, elle devient aussi une guerre, le genre de guerre dans laquelle la première victime est la vérité, et le butin s'avère être nos propres enfants. Une exagération? Eh bien, que devons-nous penser lorsque des militants homosexuels cherchent à réduire l’âge des rapports sexuels consensuels entre hommes homosexuels et jeunes garçons à 14 ans (comme ils l’ont fait à Hawaii en 1993) ou à 16 ans (comme ils l’ont essayé en Angleterre en 1994)? Lors de la Marche pour la fierté gaie à Washington en 1993, ils ont scandé: "Nous sommes ici. Nous sommes étranges. Et nous poursuivons vos enfants."  

By  Henry Makow ,  on June 1, 2019 

 

LA DIMENSION ETHIQUE DE L’ETRE HUMAIN (résumé de l’ouvrage) Avertissement Le mot  ̏éthique ̋ est un concept, c’est-à-dire la représentation mentale d’un objet ; une idée ; un signifiant !  ̏ Concept  ̋ nous vient du latin conceptus, participe passé du verbe concipere (prendre entièrement, contenir), lui-même composé de cum capere : prendre avec. Au plus près de sa traduction du latin, un concept est un contenu. Pour saisir ce contenu, sa substantifique moelle, nous découvrirons qu’il ne suffit pas d’appréhender le concept   ̏ éthique ̋ intellectuellement. L’étymologie nous éclairera sur la « conception du concept ». Comme pour l’ensemble du vocabulaire, l’étymologie constitue la véritable « scène primitive » du mot ; ici, du mot éthique…     Nous prendrons au pied de la lettre le sens du substantif   ̏étymologie ̋, lequel tire son origine de la juxtaposition des mots ἒς étymos : véritable, réel, et ός logos, terme qui ne traduit rien moins que : parole, discours, pensée ; raison, faculté de raisonner, bon sens ; théorie ; mais aussi  fondement, raison intime d’une chose (Bailly et Magnien-Lacroix). L’étymologie caresse le rêve de conserver dans le mot le réel de la chose. Réel impossible à surprendre. Il faut se contenter de sa phénoménalité, de son expression sous forme de traces, au moins symboliques, dans son expression signifiée. Remonter le temps de l’étymologie, c’est courir derrière le réel de la chose en phonèmes traduit… même si le réel est, comme toujours, de la catégorie de l’impossible !  Primum erat… ethica  L’enfant de l’humain est… humain, par essence, et ce, dès sa conception, « d’origine », et doit être tenu pour tel sa vie durant. Le fait que les parents reconnaissent l’enfant comme sujet humain avant que ce dernier ne puisse lui-même le réaliser, est fondamental. S’il ne peut avoir encore la conscience d’exister en tant qu’être humain, il en acquiert tôt l’expérience. Ainsi se construit le jeu de son « je ».  Les contacts affectifs bienveillants à l’endroit du bébé constituent pour lui des expériences qui le confirment affectivement. Ce sont, à proprement parler, des expériences d’humanisation. Chaque être humain a le droit non seulement d’être affermi dans son existence, mais d’être affectivement confirmé dans le Bon de son être, de son être humain, donc de son humanité.  A partir du moment où il existe, l’individu est placé dans un milieu social : « il y a de l’autre pour l’un ». L’altérité, la relation à l’autre, voilà qui pose et impose l’éthique.  La société est une « séquence » (note), une suite d’individus qui présentent des dénominateurs communs et sont des semblables. Mais « semblable » ne veut pas dire « allié ». Aussi, une morale s’impose-t-elle pour régler la vie communautaire, les alliances et les mésalliances; une morale toujours fondée sur l’éthique.  Note : le substantif latin societas (société, communauté) vient du nom socius (compagnon, allié), celui-ci étant lui-même issu du verbe sequor : suivre.    

Etymologie des concepts éthique, ethnique  Selon le dictionnaire historique de la langue française (Robert), l’origine du terme éthique semble tenir d’une racine indo-européenne : °swedh-, °swe-, °se- indiquant ce qui existe d’une manière autonome, qui a une existence propre ; mais aussi une manière de vivre, des habitudes. Le mot °swedh- évoque ce qui est à soi, l’habituel d’un individu. L’habituel correspond généralement à l’authentique, au vrai, à quoi l’individu ne peut échapper. Cette racine °swedh- est elle-même un développement, au moyen du suffixe –dh, d’une racine °swe- qui est celle de la 3° personne, et qui a donné se, sui, sibi au latin, et se, soi au français.  Voilà qui indique la place de l’éthique : au cœur même de l’être. Constater que la racine du mot éthique est la même que celle du pronom soi souligne le rapport entre l’éthique et le soi, et reconnaît l’éthique dans la constitution même, au fondement de la personne humaine, dans ses racines !  L’être humain est éthique in se ! Nous verrons que chaque humain en a le sens. Un verbe latin qui porte l’accent sur l’habitation offre une métaphore de l’évolution du nomadisme au sédentarisme et prouve la nécessité de la morale : passage de l’abri sommaire à la maison, du précaire à l’établi où se mettre à couvert… qui suppose un « avoir » essentiel, et s’accompagne d’un sentiment de propriété dès lors que l’humain s’y fixe. Il s’agit du verbe latin habitare (habiter, occuper), qui  est la forme fréquentative du verbe habere (avoir) ; habitare, c’est « avoir souvent ». Il faut un avoir pour l’être ! Lorsqu’on a souvent le même lieu de résidence, qu’on y « habite », on s’y crée des « habitudes », un « genre de vie », des « mœurs ». Dès lors que des avoirs sont en jeu, ils peuvent mettre les mœurs en danger ; il faut une morale pour réduire les risques.  La propriété a pu rendre le sédentaire défensif et insécure à l’endroit de son semblable, qui a dû recourir à la morale pour vivre de concert.  Si °swedh évoquait ce qui est à soi, le propre, l’habituel d’un individu, °swedos désigne le comportement propre à une espèce animale ou à une société humaine. C’est cette racine originelle qui va donner, en grec, aussi bien le nom ἒς ethos (coutume, usage, habitude) que ἒς ethnos (toute classe d’êtres d’origine ou de condition commune ; race, nation, peuple ; ou encore de même exercice professionnel ou ayant les mêmes habitudes).  Quant au mot éthique, la langue grecque disposait de deux orthographes pour le désigner. Seule la lettre initiale change : ε epsilon (son « e » bref) ou η êta (son « ê » long). Le nom ἦς êthos inclut les sens de ἒς èthos (limité à « coutume, habitude, usage ») et les élargit ; il désigne le séjour habituel (chez Homère), la demeure ; mais aussi l’habituel : les manières d’être ou les habitudes d’une personne ; et encore les mœurs ; enfin, la nature, le caractère inné d’une personne.

Thématiquement, le stable par rapport au labile, à l’instable : le permanent par rapport au fugace. Il se trouve que la figure de l’instable apparaît sous la forme du άς pathos. Magnien et Lacroix notent en effet une opposition entre ἦς êthos et άς pathos. La « nature habituelle » s’oppose au « phénomène accidentel : état de l’âme agitée par des circonstances extérieures ». Cette remarque suggère une interprétation qui donne à opposer l’éthique au pathos : l’éthique, avec son caractère de permanence, au pathos accidentel qui trouble. Opposer le temporaire à l’établi, l’éthique à la maladie, est essentiel : guérir passe en effet par le fait de retrouver le Bon pour l’autre dans la démarche thérapeutique, en sorte que le sujet (re)trouve le Bon de lui. Nous voyons ainsi que l’éthique a un rapport étroit avec la santé. Il est vrai que vivre selon l’éthique est une très bonne façon de maintenir la santé qui est un état d’équilibre. L’adjonction de deux phonèmes semblables à une lettre près (ἦς êthos et ἒς èthos), veut assurément rendre une différence : probablement une double nécessité pour l’individu. Une nécessité relative à la manière d’être, innée, d’une part ; d’autre part, une nécessité impliquant le temps, l’habitude, la coutume : ce qui est la définition des mœurs. Cette dimension correspond à la morale, tandis que la première correspond à l’éthique en tant que caractère humain stable ; stable ne signifie pas pour autant que ce caractère soit constamment efficient et disponible ! Ces deux courants vont se conjoindre et se confondre dans la notion grecque, puis latine, tant que les termes éthique et morale demeurent équivalents, pour retrouver, bien plus tard, leur distinction et leur indépendance, avec l’attribution à chacun d’un sens propre. Ces précisions concernant le mot ἦς êthos mettent l’accent sur le « caractère inné, la manière d’être » : l’éthique ne tient pas tant aux mœurs (morale) qu’à une dimension individuelle propre à chacun.    Il convient de souligner que par la notion d’habitude, il faut certainement moins entendre ce qui revient répétitivement en tant qu’actions posées par l’être, que ce qui inspire habituellement, régulièrement ces actions, c’est-à-dire ce qui correspond à l’authentique de l’être : ce qui est en lui et qui imprègne ses actes.  Dans la langue, les Latins ont tout d’abord repris le mot grec ἠθικά éthikha pour désigner la morale (en tant que partie de la philosophie). Après l’avoir latinisée en ethica, ils suivirent la suggestion de Cicéron qui forgea (De Finibus I, 1), à partir de l’existant mos, moris (pluriel mores : mœurs), le terme moralis pour traduire ce qui est relatif aux mœurs.    Le terme mos n’est ni le fruit du hasard, ni d’une fantaisie cicéronesque : les mœurs représentaient précisément le contenu de ἒς èthos (coutume, habitude, usage) qui concernent, comme déjà énoncé, une « classe d’êtres d’origine ou de condition commune, la race, la nation, le peuple » ; c’est-à-dire : ἒς l’èthnos. Par ce rapprochement, Cicéron a posé la morale comme étant la science des mœurs.  Un tel développement sémantique permet de comprendre que de nos jours encore, bien des auteurs tiennent pour équivalents les substantifs éthique et morale. Leur étymologie est enchevêtrée, mais il fallait en démêler les fils pour pouvoir les distinguer et donner à chacun son sens et sa valeur.   

Distinguer clairement éthique et morale Actuellement, il est commun d’entendre que le terme éthique suscite une certaine « réticence intellectuelle » qui provoque un évitement de sa nomination même. Il est quelquefois tenu pour « savant ». Quant à celui de morale, il est considéré comme rétrograde ou « moralisateur » ! S’il y avait là une réaction ou le reflet d’une tentative de déni de ces notions, il s’agirait d’une vaine tentative, car nul ne peut échapper à l’influence de l’éthique et de la morale et à leur nécessité.  L’assimilation fréquente de l’éthique à la morale empêche de saisir l’essence de celle-là, en la réduisant à celle-ci. La conséquence est un galvaudage de l’éthique, moyennant l’adjonction de divers préfixes censés donner un ton sérieux ! Le résultat ? Une éthique devenant étique ! Lévinas (1905-1995) envisageait la structure éthique de la responsabilité comme « autre-dans-le-même ». Pour lui l’éthique est la source même de la philosophie, du θῦ thauma : de l’objet d’étonnement philosophique. Elle vise ce qu’il appelle « l’humain de l’homme », ce qui ne se laisse totaliser ni dans une synthèse, ni dans une unité. Elle part « du cœur », (comme l’on dit), de l’affectivité, de l’essence de l’humain, et elle vise l’essence de l’autre humain. De l’exigence de l’éthique, Lévinas dit qu’elle est insatiable : elle est une « exigence de sainteté » (« Ethique et infini » P.101). L’éthique est, il est vrai, une exigence de sainteté, non pas au sens religieux, mais au sens de la vertu, une exigence de « sainteté laïque » ! L’éthique comme une religion (au sens étymologique : en tant qu’elle relie les humains) sans dieu !  L’éthique est la source, le fondement, l’inspiratrice individuelle de la morale à caractère collectif.  La morale met à l’abri, certes, mais elle peut enfermer ; on peut même y déceler des motifs d’aliénation, si elle devient trop rigide et gouverne la vie du citoyen. Il arrive que l’excès de morale empêche le sujet de penser, de choisir, de se déterminer. Trop de morale tue la liberté. Si bien que lorsqu’elle devient trop répressive, liberticide, ceux qui en sont les objets, refusent de s’y soumettre, se soulèvent, revendiquant leur état de sujets. L’histoire procède alors à des « remises à l’heure ». C’est l’objet de la « révolution » : lorsqu’un peuple se sent corseté dans sa morale vécue comme trop contraignante, il réforme ou bien il fait exploser le corset… pour en mettre en place un autre, plus adapté à son temps et - pour une période indéterminée - plus conforme à ses aspirations. C’est alors un retour à l’éthique, avant qu’une autre morale ne renaisse... A l’inverse, l’éthique libère le sujet, lui donne ou lui redonne le choix ; un choix qui met en jeu son autonomie et sa responsabilité. Puisqu’elle est fondée sur les coutumes, les habitudes, la morale est restreinte à un groupe plus ou moins grand, lequel groupe se constitue autour d’un (ou de plusieurs) point(s) commun(s) à l’ensemble, et qui devien(nen)t source(s) d’identifications : que ce soit, le plus souvent, l’appartenance à un espace géographique ; à un ancêtre commun, soit-il mythique ; à une histoire partagée…   

Elle contribue alors au maintien de l’intégrité du groupe et constitue une sorte de plus petit commun dénominateur. Malheureusement, pour ce faire, il se peut qu’elle aille à l’encontre de l’intégrité d’autres ensembles, et devienne cause de conflits belliqueux. En cas de guerre, par exemple, la morale devient amorale, ou plutôt « anéthique ». Chaque groupe défend et protège sa propre morale. Laquelle morale évolue dans l’espace au fil du temps.  L’éthique est mère de famille nombreuse           Fondement de la morale et source du droit, l’éthique ne pousse pas seulement à la réflexion : elle accompagne l’engagement de l’humain dans l’action ; le sens de l’éthique donne à sentir que telle action est bonne ou mauvaise, en fonction de soi et des autres. Il conduit à prendre position, à poser les limites d’une morale. Laquelle morale se mêle à (et de) la politique, prend part au pouvoir, en tant qu’elle promeut l’esprit des lois qui régissent la Cité.   Les valeurs que l’éthique inspire imprègnent notre rapport au monde ; elles sous-tendent nos actes, et elles protègent la valeur ultime : celle de la personne humaine.  C’est précisément parce que l’éthique est une philosophie de vie, parce qu’elle est une éthique du sujet, qu’elle doit passer par lui, qu’elle ne se limite pas à énoncer ses applications dans des règles : au-delà du sujet, étendue à un groupe ou à une nation, l’éthique produit des morales. Il peut y avoir un code de déontologie, mais pas de code d’éthique. C’est pourquoi il n’est pas juste d’accoler au substantif éthique un qualificatif qui en limite le champ, comme « une éthique religieuse », ou « une éthique médicale »…  L’éthique est illimitée par définition ; son application à un sous-ensemble, comme une catégorie sociale, en fait une morale ou une déontologie.   L’éthique constituée, appliquée, devient une morale.  L’éthique, art d’inspirer la conduite, est le « maître à penser » d’une famille nombreuse. De la déontologie, qui dit (ός) logos, le devoir (έ: déon), ce qu’il convient de faire donc le droit, lié à une profession. Parente avec la vérité et la justice. Parente avec la loi qui définit les droits et devoirs, et constitue le droit (de l’adjectif rectus) pour tous, qui a pour principale fonction de protéger les personnes, particulièrement les plus démunies : il établit la règle juridique, que l’éthique inspire. Parente, par conséquent, avec la règle qui prescrit le chemin à suivre ; avec la norme (norma désigne l’équerre, la règle, la loi) qui dit ce qui est conforme à la règle ; et, bien sûr, mère de la morale, qui oriente la vie sociale… donc avec les mœurs (mores) dont à la fois la morale résulte, qu’elle structure et maintient.  Définitions et buts de l’éthique  L’éthique est au principe de la morale.   L’éthique est la source de la morale (laquelle morale constitue la « science des mœurs »; concrètement : sa mise en œuvre pratique).  A contrario, la morale est une application culturo-temporo-spatiale de l’éthique. La morale représente une éthique momentanément constituée.   

En chaque être humain, l’éthique dispose d’un véritable sens (sans organe) qui fait partie de l’essence de l’humain.    Le sens de l’éthique est le sens du Bien commun et propre. Du Bien pour l’autre, et pour soi en tant que sujet social. C’est un sens qui permet de répondre à la question, pour chacun et pour tous, de la bonne façon de vivre soi-même avec les autres.  Le sens de l’éthique (qui est constituant) permet l’accès à ce que l’on peut appeler une « éthique humaine fondamentale » ; laquelle implique le fait que « les actes de la personne soient d’une qualité telle que le bonheur de chaque être humain devienne le plus grand possible » (F. Veldman « Haptonomie... » P. 135). Voilà une prise de position exigeante, qui met en jeu la solidarité et la responsabilité de chacun, car elle revient à dire que l’éthique engage la totalité de l’humanité à partir des actes de chacun. Kant conseille : « Agis uniquement d'après la maxime (c'est-à-dire la raison subjective de l'action) qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle ». Ou : « agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours et en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ». Des questions simples peuvent orienter la boussole propre à indiquer la direction que donne l’éthique : « si tout le monde faisait comme moi, comment serait le monde ? L’acte que je pose reflète-t-il ma dignité intrinsèque ? » Ne pas y répondre serait contraire à l’éthique qui impose de reconnaître la valeur essentielle d’autrui. Cette sentence met en jeu réciprocité de la relation et solidarité. Encore une question éminemment éthique : « est-ce que l’action que je vais accomplir est bonne pour les autres… et pour moi ? » « Pour moi » signifie « pour l’être que je suis authentiquement, pour l’être social que je suis ».  Si la morale a le souci du collectif via les mœurs, l’éthique a le souci de l’humain.  Le sens de l’éthique est, en chacun de nous, au sein de notre for intérieur, une conscience esthétique.   L’éthique est une recherche de perfectionnement, d’accomplissement personnel, dans le rapport à l’autre : de sorte que le sujet assume le plus pleinement possible sa responsabilité dans le bonheur de l’autre. En cela, l’éthique est un « pousse-à-la-solidarité ». Le but de l’éthique est très ambitieux, puisqu’il ne vise rien de moins que l’amélioration de la vie et l’optimisation du bonheur humain de vivre.  L’éthique a, d’une part, un but existentiel, de dimension quantitative qui est le maintien de la vie ; de la vie qui veut vivre, avec ses propres phénomènes et caractéristiques (soutenue par l’élan vital) ; d’autre part, un but essentiel, asymptotique, idéal, vers lequel l’humain court sans fin : le bonheur, aspect qualitatif, typiquement humain (porté par le plaisir de vivre).    

L’éthique humaine fondamentale Pour perdurer, l’humanité se doit de tendre vers cette aspiration légitime qu’est l’éthique en tant qu’inspiratrice de ses actes.  Le recours à l’éthique est absolument indispensable pour tout humain, à son su ou à son insu, car « chaque homme porte en soi la forme entière de l’humaine condition » ! L’éthique impose de tenir l’autre, tout autre humain pour sujet. Cette loi ne peut ni ne doit souffrir aucune exception ! La « Déclaration des droits de l’homme » affirme : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Complétons : « ni à soi-même ».  Une recommandation considérée comme une « règle d’or » a été formulée par Confucius (551-479 avant J-C) : « Tzeu koung demanda s’il existait un précepte qui renfermât tous les autres, et qu’on dût observer toute la vie. Le maître répondit : « n’est-ce pas le précepte d’aimer tous les hommes comme soi même ? Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse à vous-même » ; (Analectes XV 23). On voit que l’éthique brandit l’étendard de l’amour ! Ce dont la morale n’a cure. Le judaïsme enjoint : « Aime ton compagnon comme toi-même » (Lévitique 19,18). Le Talmud (Shabbat 31 a) indique : « ce qui t’est haïssable, ne le fais pas à ton prochain. C’est là la loi entière, tout le reste n’est que commentaire ». Ou encore, Rabbi Hillel (70 avant J-C), en réponse au centurion romain venu le défier de l’instruire de toute la loi juive durant le laps de temps où il pourrait tenir sur une jambe, répond : « ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas que l’on te fasse. Ceci est la Loi » On retrouve cette assertion à caractère éthique dans la Bible : « Ne fais à personne ce que tu n’aimerais pas subir » (Tobie 4,15). Le christianisme reprendra le même principe : « tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-même pour eux, car c’est la loi et les prophètes » (Nouveau testament, Matthieu 7,12).  L’Islam fera dire à Mahomet (570-632) (13° des 40 hadiths de Nawawi) : « aucun d’entre vous n’est véritable croyant tant qu’il n’aimera pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ».  Principe cardinal de toutes les religions, c’est-à-dire de tout ce qui relie les humains, l’éthique est « au cœur » de l’humain lui-même, et son sens de l’éthique est inclus dans sa « constellation significative ».  Les principes ici énoncés, qu’ils soient religieux ou laïcs, sont des expressions de ce que nous appelons « éthique humaine fondamentale ». L’éthique humaine fondamentale est commune à l’humanité entière ; elle traverse les milieux, les âges, les sexes, les religions, les cultures…   

Fondements du sens de l’éthique   La notion de perception est tout à fait essentielle pour vivre et nous sentir vivants. Nous ne pouvons évaluer que ce que nous percevons. Et ces perceptions sollicitent notre sens de l’éthique en nous mettant en demeure de prendre position. Au radical de la série esthétique, esthésie, aisthésis, esthéthique, se trouve le verbe ἀΐω aïô, « je perçois », issu du même verbe indo-européen aiein (entendre, percevoir). Ici encore, les Grecs disposaient de deux verbes ἀΐω aïô, de sens différents, mais que rien ne distingue morphologiquement. Ils sont non seulement homonymes, mais complémentaires. Le premier traduit « j’entends, je perçois », le second signifie « j’exhale ». Les Grecs avaient repéré la conjonction entre perception et souffle ! Au verbe ἀΐω aïô correspond le substantif αἰών aiôn qui traduit la matière de la vie et de la vigueur, et aussi la notion de temps… ἲςaïsthesis se compose donc du verbe ἀΐω aïô et de ές thesis : action de poser, d’arranger, établir, instituer, affirmer. L’adjonction des deux mots en cumule les sens : « affirmer, poser le perçu ». Autrement dit, « avoir conscience ». C’est le verbe ἀΐω aïô qui fournit son radical au substantif aisthesisἲς : un mot polysémique, qui traduit à la fois la faculté de percevoir par les sens et par l’intelligence, la sensation ; et aussi se percevoir, s’apercevoir, éprouver.  Le sens de l’éthique introduit le souci de l’autre dans l’exercice de la balance estimative qui évalue le Beau, le Bon, le Bien : la dimension d’évaluation de ce qui est perçu par l’aisthesis est étroitement corrélée au sens de l’éthique qui permet à l’action ou l’acte posé d’être respectueux de l’éthique.  Ces facultés se trouvent en germe en chaque être humain et se développent au fil des expériences, dès le début de la vie. Ils participent d’un savoir non conscient. Agogie de l’éthique    Le sens de l’éthique doit être renforcé par les rencontres et les expériences de vie ; il est toujours possible de le développer, quel que soit l’âge du sujet. Les vecteurs de renforcement sont la confirmation affective et la confrontation qu’il convient de mettre en œuvre lorsque le sens de l’éthique n’a pas rempli son office. Autant il est important de le confronter, lorsque le sujet défaille, autant il est souhaitable de le féliciter lorsqu’il pose des actes qui tiennent compte de l’éthique ; voilà qui contribue à rendre heureux. L’adjectif latin felix se traduit par « heureux » et produit, en français, le verbe « féliciter ». La « félicité » procurée par la « félicitation » (celle-ci doit, à l’évidence, être authentique et juste, sans emphase) confirme l’être dans son Bon.  En termes de terme En tant que sens du Bien, le sens de l’éthique est toujours en tension vers le bonheur. Le bonheur ne peut donc aller sans une judicieuse mise en jeu du sens de l’éthique. Il appartient à chacun de mettre en œuvre et de développer son propre sens de l’éthique, à la lumière des rencontres et des expériences de sa vie,  (autrement dit : grâce et avec les autres), de sorte que ses actes soient en accord avec l’éthique humaine fondamentale. Accompagner affectivement, avec une grande bienveillance, le développement du sens de l’éthique chez un sujet humain, constitue, en soi, une contribution au développement de l’éthique humaine fondamentale et à la mise en jeu de l’éthique !  C’est par la prise en considération et le développement du sens de l’éthique de chacun que l’évolution de l’ensemble des humains peut espérer voir fleurir son essence…      André SOLER 

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Commentaires
Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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