On la savait sotte, mondialiste, macronienne, islamophile, européiste, immigrationniste… Bref, elle a toutes les tares. Et nous ne nous sommes pas privés de nous essuyer les pieds sur la tête de liste des Européennes.
Pour le coup, nous allons être obligés de lui faire des excuses. Alors que Macron botte en touche, que le Ministère de la Culture interdit aux Architectes de donner des interviews à propos de Notre Dame, la voici qui mange le morceau :
L’incendie de Notre-Dame de Paris « est un peu notre 11 septembre d’une certaine manière« .
Nous avons raccourci votre question initiale: «Est-il vrai que Nathalie Loiseau a dit que l’incendie de Notre Dame était un peu notre «11 septembre à nous» comme je l’ai vu indiqué sur de nombreux tweets ?»
La comparaison a bien été faite par Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les élections européennes, le 17 avril 2019, sur le plateau de l’émission Zemmour & Naulleau diffusée par Paris Première. L’ancienne ministre a déclaré: «Je pense que ce qu’il s’est passé lundi, c’est un de ces moments de sidération. C’est un peu notre 11 septembre d’une certaine manière. On se souviendra tous, où on était quand on a vu les premières images de Notre-Dame. Moi j’étais à l’île de la Réunion. J’étais à des milliers de kilomètres de Paris, entourée de gens qui étaient chrétiens ou hindouistes ou, enfin toute la diversité qu’on trouve dans cette partie de la France. Et le choc a été le même pour tout le monde. Sidération d’abord. Extraordinairement fort; Communion tout de suite; on parle à son voisin immédiatement.» Au cours du même extrait, Nathalie Loiseau a ajouté qu’en atterrissant au retour de la Réunion, après 11 heures de vols sans nouvelles, sa première réaction a été «dès qu’on a rouvert les portables, est-ce qu’il reste la cathédrale?».
Libé, conscient de l’énormité des propos de la donzelle se dépêche d’ailleurs de relativiser :
Pour rappel, l’incendie du 15 avril de Notre-Dame de Paris n’a fait aucun mort, mais deux policiers et un sapeur-pompier ont été légèrement blessés. Lors des attentats terroristes du 11 septembre 2001, 2977 victimes ont été tuées et plus de 6 000 blessées.
On aimerait voir Libé relativiser aussi les morts de Christchurch par rapport à ceux du Sri Lanka, mais là il faudra attendre que les poules aient des dents.
Ainsi donc la Loiseau voit dans l’incendie de Notre-Dame l’équivalent du 11 septembre… Intéressant…
Et le pire est que l’on comprend qu’avant, elle se desséchait d’envie de ressembler aux Américains, de prendre leur place dans le sinistre livre des records des attentats.. La voici rassurée. La France, avec Charlie Hebdo, le Bataclan, Nice et tous les autres, c’était peu de choses finalement, pour une Loiseau ! La France n’avait pas assez été martyrisée, la Loiseau ne pouvait pas se pavaner devant les Américains en disant « moi c’est plus mieux« . Comportement de sale gamine de 4 ans, imbue d’elle-même et incapable de quelque sentiment que ce soit.
Les âmes naïves diront qu’en comparant le 11 septembre 2001 et le 15 avril 2019, la Loiseau, a voulu insister sur l’état de sidération devant la nouvelle.
Je ne le crois pas. Pour une raison très simple, c’est que la Loiseau déteste autant la France que le fait Macron. Et qu’elle est incapable de ressentir de la désolation pour ce qui arrive à un bâtiment qui représente le passé à ses yeux, passé qu’elle rêve, comme son mentor, de voir disparaître.
Non, je crois à un aveu implicite. Elle sait, comme Macron, comme tous les ministres du gouvernement, comme les architectes des Bâtiments de France, comme les dirigeants des entreprises qui travaillaient sur le chantier de Notre-Dame, que notre Cathédrale, ô combien sacrée a subi un attentat terrible, un viol mortel.
Et parce qu’elle sait, le parallèle a été évident.
Sait-elle ce que signifie son aveu ?
Que les historiens diront peut-être que la guerre de civilisation a vu son vrai coup d’envoi en France, le 15 avril 2019, premier jour de la semaine sainte.
Que Macron a beau faire l’autruche, courir d’un media à une réunion présidée par un général en goguette, se gargariser de projets pharaoniques pour soumettre Notre-Dame à sa démesure et ses goûts de chiotte, la réalité est là, indiscutable. Il y a bien eu un attentat. Il n’y a aucune autre explication.
Certains musulmans, plus pressés que d’autres, veulent brûler les étapes et islamiser par la terreur quand d’autres, dirigés par les Frères musulmans veulent le faire en douceur, par la démographie et les accommodements raisonnables offerts par nos dhimmis.
Il n’est pas dit que l’embrasement de Notre-Dame ne signera pas le début d’une Reconquista ; et dans ce cas la Loiseau pourrait avoir joué avec le feu, au grand dam de Macron.