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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
13 avril 2018

WWIII : DU SANG ET DES LARMES EN SYRIE: Les médias américains exigent une agression à grande échelle contre la Syrie, Macron ...

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

WWIII : DU SANG ET DES LARMES EN SYRIE: Les médias américains exigent une agression à grande échelle contre la Syrie, Macron veut plus de «dialogue» avec la Russie, Poutine tempère : «Pas d'acte irrréflechi» en Syrie, Castaner rappelle quand même qu'il faut y aller sans préciser quand!

Publié le 13 avril 2018 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : DU SANG ET DES LARMES EN SYRIE: Les médias américains exigent une agression à grande échelle contre la Syrie, Macron veut plus de «dialogue» avec la Russie suite à un coup de fil pour essayer de faire plier Poutine, et  Poutine tempère : «Pas d'acte irréfléchi» en Syrie, Castaner réplique ce Matin: "Paris promet une frappe surprise contre la Syrie si la décision est prise avec TRUMP", car le mandat de soutien à Macron exige d'être honoré!

Le chef de l'opposition travailliste britannique Jeremy Corbyn a déclaré, ce jeudi 12 avril, qu’un "scénario dangereux" attendait les Américains en Syrie. Il veut que le Parlement soit consulté par le gouvernement de Theresa May avant toute opération militaire contre le gouvernement de Damas, c'est encore plus simple pour l'Allemagne qui ne veut pas s'y frotter.

Il reste donc TRUMP et MACRON, ce dernier attend TRUMP pour faire la surprise de sa petite frappe.

Dans un autre temps, Jean Yanne aurait dit "deballonum degonflam", et on serait passé à autre chose, tandis que Macron et Castaner s'accrochent au fait qu'on ait remis sur la table, le départ de Bachar Al Assad, et qu'il faut à nouveau le cogner, et dire aux Russes qu'ils ne se mêlent pas des intérêts de l'Occident.

Après l'attaque menée par Israël contre la base aérienne T4 à Homs,  président syrien, Bachar Al Assad, a tenu une réunion de quelques heures avec les commandants de l'armée syrienne. Il semble que le président Syrien ait dit à ses commandants être prêt à entrer en guerre, quel qu'en soit le prix »

Le modérateur Poutine, se retrouve également avec les Iraniens et les Israéliens pour éviter le rentre-dedans. Netanyahu qui ne devait pas bouger, a montré l'exemple en prenant sur lui de mesurer la réaction de Poutine, qui lui permet d'insister avec la coalition, sur la latitude de faire cela en plus grand, sachant que Poutine ne peut arrêter qu'un missile sur deux.

Macron aimerait décrocher cette latitude pour la coalition, en contre partie d'une partie des champs pétrolifères de Mohammed Ben Salmane. Car son conseiller personnel, Nicolas Sarkozy, lui a donné les recettes pour recevoir un Prince Arabe à l'Elysée, le gaver de bons mots, lui piquer son fric, faire une Guerre contre lui en bons amis, puis le faire tuer par la DGSI si c'est en France ou la DGSE si c'est à l'extérieur.

Dans les discussions MACRON-POUTINE, on se retrouve toujours avec qui aura l'autre le premier, en tout cas pour Macron. Les Bilderberger qui l'on mis à ce poste , ne lui ont pas donné mandat  pour visiter le Musée de Saint Petersbourg. 

Les médias américains exigent une agression à grande échelle contre la Syrie
Une bonne partie des médias américains et internationaux exigent que l’Administration Trump fasse suivre sa rhétorique d’actes et lance une offensive militaire massive contre le gouvernement syrien de Bachar al-Assad soutenu par la Russie. L’irresponsabilité de cette agitation éditoriale est soulignée par le fait que ces appels à « l’action » sont indifférents à la possibilité qu’une attaque contre la Syrie puisse provoquer une guerre avec la Russie dotée d’armes nucléaires.

Un échantillon de titres montre l’état d’esprit qui anime la presse de l’establishment américain. « Quelques missiles de croisière de Trump n’arrêteront pas les crimes de guerre de la Syrie » (Washington Post) ; « Pour une deuxième frappe sur la Syrie, Trump devra utiliser les grands moyens » (Foreign Policy) ; « En Syrie, Trump confronté aux limites de la hâblerie » (New York Times).

Le prétexte pour que l’Administration Trump ordonne une escalade majeure des opérations militaires américaines en Syrie est l’allégation non vérifiée et douteuse que l’armée syrienne a utilisé des armes chimiques lors d’une attaque le week-end dernier contre la ville rebelle de Douma. Des images filmées par des forces antigouvernementales — que certains médias se sont vus obligés de republier avec l’avertissement qu’ils ne pouvaient en vérifier l’authenticité — prétendent montrer des enfants souffrant des effets d’une arme à base de chlore.

Le gouvernement d’Assad et la Russie, qui compte des milliers de militaires sur le terrain soutenant les forces syriennes, nient avec véhémence ces accusations. Ils ont souligné les problèmes évidents : de quelque point de vue que ce soit, l’utilisation d’armes chimiques serait à la fois militairement inutile et stratégiquement préjudiciable à leurs intérêts. Les forces islamistes soutenues par les États-Unis avaient été complètement déroutées et ont depuis livré Douma.

Le seul bénéficiaire de l’attaque chimique présumée, comme cela a été démontré tout au long de la semaine, sont les fractions des classes dirigeantes américaine, européenne et internationale qui veulent empêcher la défaite totale des « rebelles » et utiliser le soutien de Moscou au gouvernement Assad comme moyen d’intensifier les préparatifs de guerre contre la Russie même.

En avril 2017, l’Administration Trump avait répondu à des allégations, réfutées par la suite et selon lesquelles le gouvernement syrien aurait utilisé des armes chimiques, en tirant 59 missiles de croisière sur une base aérienne où l’on savait que du personnel russe opérait. Trump s’est ensuite vanté d’avoir informé le président chinois, Xi Jinping, d’une attaque qui aurait pu déclencher une guerre nucléaire alors qu’ils mangeaient ensemble un gâteau au chocolat dans son manoir de Floride.

Un an plus tard, Trump publie des « tweets » belliqueux et des déclarations répondant aux dernières allégations non moins frauduleuses de gaz toxique, promettant que le gouvernement syrien paierait un « grand prix » et accusant l’Iran et la Russie de complicité dans l’attaque chimique présumée. Aux Nations Unies, l’ambassadrice américaine Nikki Haley a promis que les États-Unis « répondront », indépendamment de tout veto à l’ONU par la Russie et la Chine contre une action militaire.

Le New York Times et le Washington Post, et à travers eux l’appareil de renseignement militaire et le Parti démocrate pour lesquels ils écrivent, ont envoyé un message clair à Trump qu’une attaque limitée comme celle de 2017 serait dénoncée comme une chose pire qu’inutile. Ils ne demandent rien moins que le renversement du régime d’Assad et, si nécessaire, l’utilisation de la force militaire contre les forces russes et iraniennes en Syrie.

Le 11 avril, le Washington Post déclarait : « La réalité à laquelle M. Trump n’a pas encore fait face est que, tant que le dictateur qu’il a appelé « l’animalAssad » reste en place, les guerres syriennes vont continuer ».

L’éditorial du Times disait: « Pour réitérer : pour avoir une chance de succès, toute action de représailles internationale doit faire partie d’une stratégie diplomatique cohérente pour stabiliser la Syrie et mettre en place un règlement politique… Le conflit a permis à la Russie, à l’Iran, à la Turquie et à l’État islamique, aujourd’hui dégradé par une coalition dirigée par les Américains, de reprendre pied en Syrie ».

Le magazine Foreign Policy, après avoir entériné une attaque massive soulevait, indifférent, cette question : « Qu’une telle opération à grande échelle amène les États-Unis à une confrontation avec le principal mécène d’Assad, la Russie, est moins clair. La réponse dépend en partie de la sévérité de l’action militaire américaine… »

Les moyens militaires pour mener une « opération à grande échelle » sont déjà en place au Moyen-Orient, en raison des 25 années d’intrigues et de guerres impérialistes menées par les États-Unis à travers la région. Une vaste gamme d’avions américains est déployée en Irak et dans les États du Golfe. Des navires de guerre et des sous-marins américains, français et britanniques armés de missiles de croisière sont déployés en Méditerranée orientale.

Le gouvernement Macron en France et le gouvernement May en Grande-Bretagne ont indiqué qu’ils étaient prêts à s’engager dans une « coalition des volontaires » réorganisée et à participer à ce qui pourrait dégénérer en une guerre avec la Russie et l’Iran. La monarchie saoudienne, armée jusqu’aux dents par l’impérialisme américain a indiqué qu’elle participerait à une action militaire en Syrie et, implicitement, à un conflit régional plus large. Israël, le principal État client des États-Unis dans la région, soupçonné d’avoir lancé lundi une attaque de missiles sur une base aérienne syrienne, serait aussi inévitablement impliqué.

Un porte-parole du Département américain de la Défense, Éric Pahon, a déclaré à Foreign Policy : « Nous sommes en train de tout remettre à plat, mais, finalement, c’est la décision du Président. Il a beaucoup d’options qu’il peut prendre, et tous ne sont pas militaires ».

Le message véhiculé dans les médias américains, cependant, est que si Trump choisit une option non militaire, son administration déjà assiégée fera face à une attaque encore plus féroce de la part de ses adversaires. Seule la guerre les satisfera.

À court terme, un objectif clé est d’assurer la domination américaine sur le Moyen-Orient. À plus long terme, il y a le calcul acharné et irresponsable de paralyser et finalement de faire tomber le gouvernement russe du président Vladimir Poutine.

Face à la déconfiture des assertions que Moscou aurait tenté d’empoisonner l’agent double Sergueï Skripal avec un agent neurotoxique, les éléments de la classe dirigeante cherchant la confrontation avec la Russie ont utilisé les forces par procuration de l’impérialisme en Syrie pour lancer une nouvelle provocation.

Un autre facteur dans les provocations visant à attiser les tensions avec la Russie est le désespoir avec lequel la classe dirigeante tente de détourner et de réprimer le mouvement croissant des travailleurs pour des salaires, des emplois sûrs et des conditions sociales décentes.

Comme le soulignait mardi la perspective du « World Socialist Web Site » : « Au milieu d’une vague d’agitation syndicale aux États-Unis et en Europe et de crises politiques internes aiguës, les élites dirigeantes voient non seulement dans la guerre un moyen d’inverser une série de revers géopolitiques au Moyen-Orient, mais aussi celui de réprimer l’opposition politique ».

Dans les conditions d’un conflit militaire majeur, les grèves et les manifestations pour les droits sociaux et démocratiques des travailleurs seront inévitablement dénoncées comme « apportant de l’aide à l’ennemi ».

James Cogan

Article paru d’abord en anglais, WSWS, le 11 avril 2018

La source originale de cet article est wsws.org

Copyright © James Cogan, wsws.org, 2018

Syrie: un "scénario dangereux" attend les USA

 

Le chef de l’opposition officielle au Royaume-Uni a mis en garde contre les conséquences de l’implication de Londres dans une éventuelle action militaire contre la Syrie. 

Le chef de l'opposition travailliste britannique Jeremy Corbyn a déclaré, ce jeudi 12 avril, qu’un "scénario dangereux" attendait les Américains en Syrie. Il veut que le Parlement soit consulté par le gouvernement de Theresa May avant toute opération militaire contre le gouvernement de Damas.

« Ce n'est pas seulement le gouvernement de Theresa May qui devra décider de l’implication du Royaume-Uni dans une attaque militaire contre la Syrie », a précisé M. Corbyn.

Ce dernier a souligné que l’escalade de la violence et l’intensification des conflits n'aideraient en rien la population syrienne. Il a ensuite rappelé à Theresa May les conséquences "indésirables" de l’implication du Royaume-Uni dans l’invasion de l'Irak en 2003.

Il a ajouté que toute nouvelle opération militaire en Syrie alourdirait le bilan des destructions et des morts dans un pays qui s’enlise depuis plus de sept ans.

Le gouvernement britannique est "convenu de la nécessité de prendre des mesures" pour atténuer la crise humanitaire et prévenir d'autres recours aux armes chimiques en Syrie, a indiqué le service de presse de la Première ministre britannique dans un communiqué publié ce jeudi.

Cette décision intervient après une réunion entre les ministres britanniques et la Première ministre Theresa May tenue au bureau du cabinet pour discuter de l'éventuelle réponse du Royaume-Uni à une attaque chimique présumée en Syrie, rapporte Reuters.

 

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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