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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
18 mars 2018

WWIII : Selon le Président Poutine, Vous êtes à l'origine du Chaos Mondial en s'adressant à Macron, puis vis à vis de Theresa...

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

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WWIII : Selon le Président Poutine, Vous êtes à l'origine du Chaos Mondial en s'adressant à Macron, puis vis à vis de Theresa May, si je suis réélu, je détruis Londres, sa Reine et sa Prime Minister, avant le mois de Mai. Vous tuez sans vergogne mes espions Russes et même votre propre famille en la personne de Diana.

Publié le 18 mars 2018 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : Selon le Président Poutine, "Vous êtes à l'origine du Chaos Mondial en s'adressant à Macron, puis vis à vis de Theresa May, si je suis réélu, je détruis Londres, sa Reine et sa Prime Minister, avant le mois de Mai. Vous tuez sans vergogne mes espions Russes et même votre propre famille en la personne de Diana".

 

L'affaire de l'empoisonnement des espions Russes les Skripal sur le territoire des U.K., par les Rosbifs, pour accuser les Russes est le pire de ce qu'on peut faire en matière de proximité ou de voisinage malfaisant.

En reprenant le franc-parler CASH de la Diplomatie Française à la Wauquiez, Poutine s'est risqué de dire "On va les cramer ces English, et on va les cuire ces Rosbifs, avec ma Tsar-Bomba, qui te cuit tout au 3ème degré à plus de 100 km du point d'impact. En plus avec mes missiles qui envoient des missives diplomatiques à la vitesse de 6,66 fois la vitesse du Son, ils sont déjà mort, la gueule ouverte."

Pour Macron, ce que cache le parler cash à l'attention de Poutine, c'est qu'il veut également avoir une partie des Rosbeefs, un deal que la France peut se permettre après ce que lui a fait la perfide Albion, même s'il s'est amouraché de Jacob Rothschild, ce n'est pas non plus vraiment un Anglais.

« Perfide Albion » est une expression péjorative française courante désignant l'Angleterre et, par extension, la Grande-Bretagne et le Royaume-Uni, et fait référence à Albion, son ancien nom. Après l'Entente cordiale, de nombreux efforts ont été consentis pour améliorer les relations entre les deux pays, mais sous couvert d'humour, l'expression « perfide Albion » resurgit régulièrement. 

L'origine du mot viendrait de alba qui signifie blanc (en latin, on trouve l'adjectif albus : blanc) et renverrait à la blancheur des falaises crayeuses de Douvres. Albion est le nom latin de la Grande-Bretagne, que Pline l'Ancien mentionne dans ses écrits : Albion et Albiones.

Au début du VIIIe siècle, l'historien anglo-saxon Bède le Vénérable ouvre ainsi son Histoire ecclésiastique du peuple anglais : « La Bretagne est une île de l'Océan qui autrefois se nommait Albion ».

Dans le Dictionnaire des expressions et locutions, Alain Rey et Sophie Chantreau y ajoutent une autre explication : Albion aurait été donné à l'Angleterre, « fille des mers », par allusion à Albion, nom d'un géant, fils du dieu Neptune. Albion, une ancêtre de Britannia ?

Selon une légende celtique, Albion tiendrait son nom d'Albine, aînée des Danaïdes qui, condamnées à errer en mer pour le meurtre de leurs maris, auraient débarqué sur la côte anglaise.

En gaélique, Alba est le nom de l'Écosse.

Dans le quotidien Le Monde, Marc Roche, correspondant à Londres, mentionne l'usage de cette expression par Bossuet au XVIIe siècle.

Beaucoup plus tard, l'expression figure dans un poème écrit en 1793 par Augustin Louis de Ximénès. Elle a surtout été popularisée en France à la fin du XIXe siècle par sa reprise à tout propos dans La Famille Fenouillard de Christophe.

Dans un de ses sens, « perfide » signifie « qui ne respecte pas sa foi, sa parole ». Autrement dit, une personne ou une entité à laquelle on ne peut pas faire confiance. Mais si l'on remonte à Bossuet, c'est toutefois à un contexte religieux qu'il faut se référer : « L'Angleterre, ah, la perfide Angleterre, que le rempart de ses mers rendait inaccessible aux Romains, la foi du Sauveur y est abordée ». Parlant de personne, « perfide » a d'abord le sens de « sans foi, incrédule ». Pourtant, du temps de Jeanne d'Arc, les Anglais sont catholiques comme le reste de l'Europe occidentale.

Le terme « perfide » fait déjà partie de la rhétorique politique au XVIIe siècle. Ainsi Madame de Sévigné : « Le roi et la reine d'Angleterre sont bien mieux à Saint-Germain que dans leur perfide royaume. » Toutefois le mot alors a une nouvelle justification : l'anglicanisme a fait quelques siècles plus tôt sécession avec Rome.

L'expression refait son apparition à chaque fois qu'une situation de concurrence ou de tension entre la France et le Royaume-Uni se présente.

 

Vu l'antagonisme quasi permanent des deux pays pendant près d'un millénaire, les arguments servant à établir cette « perfidie » (au sens moderne, non religieux, du mot) britannique sont nombreux.

On cite par exemple des faits de guerre ne respectant pas les usages de l'époque.

  • En 1415, à la bataille d’Azincourt, sur ordre d'Henri V, les Anglais tuent les prisonniers français. Ils achèvent les blessés survivants le lendemain.
  • En 1704, une force anglo-néerlandaise commandée par l'amiral George Rooke a pris possession du rocher de Gibraltar. Le traité d'Utrecht en 1713 en a concédé la propriété à la Grande-Bretagne. Cette concession n'aurait pas été un abandon de la souveraineté espagnole, et ce serait un abus de la part du Royaume-Uni de continuer à en revendiquer la totale souveraineté.
  • En 1755, sans déclaration de guerre, les Britanniques capturent 300 navires de commerce français et emprisonnent 6 000 marins civils. Cette action préventive semble avoir eu une grande influence sur l'issue des combats nécessitant l'appui de la marine lors de la future guerre de Sept Ans.
  • En 1801, Horatio Nelson sous les ordres de l'amiral Hyde Parker attaque et défait par surprise, sans déclaration de guerre, la flotte danoise à la bataille de Copenhague.
  • En 1803, sans déclaration de guerre, le gouvernement britannique fait saisir tous les navires français à sa portée et confisque pour 200 millions de marchandises.
  • En 1815, une épidémie de fièvre jaune a décimé les Britanniques de Gibraltar. L'Espagne a alors offert une assistance humanitaire généreuse aux Britanniques, ce qui n'empêcha pas ces derniers de saisir de nouveaux territoires espagnols par la suite.
  • En juillet 1815, l'empereur Napoléon Ier, à la fin des Cent-Jours, demanda asile au capitaine Maitland du Bellerophon, qui accepta au nom du royaume d'Angleterre et invita l'Empereur à bord de son navire. Napoléon accepta, par respect envers un vieil ennemi, selon lui. En cours de route, la Perfide Albion changea d'avis et déclara l'Empereur prisonnier de guerre avant de l'envoyer sur l'île Sainte-Hélène pour le restant de ses jours, vivant dans des conditions sans rapport avec sa gloire passée malgré une stricte étiquette observée par l'entourage de l'ex-Empereur. Malgré ses protestations officielles, Napoléon, qualifié officiellement de général Bonaparte, ne fut pas reçu par le gouvernement britannique : on lui signifia son nouveau statut à distance car, crainte ou mépris, on le préférait aussi loin que possible pour qu'il n'ait plus d'emprise sur l'histoire de l'Europe. Sur son lit de mort, il porta le blâme sur la maison régnante, l'accusant d'empoisonnement (de l'arsenic en quantités importantes fut retrouvé dans ses cheveux, bien que l'on soupçonne également l'empoisonneur d'être Montholon... ou la teinture de ses rideaux de lit).
  • En 1878, les bateaux britanniques entrent dans la mer de Marmara en menaçant de s'immiscer pendant la guerre russo-turque de 1877-1878, et empêchent la prise de contrôle d'Istanbul par les Russes malgré la neutralité garantie auparavant.
  • En 1898, le commandant Marchand se lance dans une expédition périlleuse en direction du Haut-Nil. Il occupe au nom de la France la petite bourgade de Fachoda et le rebaptise fort Saint-Louis. À cette époque, le Haut-Soudan est sous la juridiction de l'Égypte, donc indirectement sous celle de la Sublime Porte (gouvernement de Constantinople) à travers le khédive, le roi d'Égypte. En pratique, l'Égypte est un protectorat britannique. Lord Kitchener est envoyé sur place par Lord Salisbury, ministre des affaires étrangères britannique du cabinet de Benjamin Disraeli, pour exiger le retrait des troupes françaises. Les deux détachements se font face mais n'engagent pas le combat. C'est la crise de Fachoda. Le gouvernement de la IIIe République cède aux injonctions britanniques sur ce territoire en échange de l'appui du Royaume-Uni concernant le protectorat français à Marchand. L'épisode de Fachoda est vécu en France comme une profonde humiliation.

 

Déterminé à « transformer » le pays malgré les blocages bureaucratiques et corporatistes, le Président Macron poursuit le dégagisme à marche forcée. Là où, selon lui, les politiques ont failli, il prétend agir. Et joue l’efficacité des techniciens contre la lâcheté des politiques. Pour faire plaisir à TRUMP et à son DEEP STATE, en tant qu'Agent Actif Illuminati de la confrérie du Serpent à Plumes, après avoir été à 12 ans au Pérou, Macron veut engager non seulement le Peuple Français dans l'engagement volontaire de la conscription contre la Russie, mais veut à nouveau se payer Poutine dans les plaines de l'Ukraine, du Niémen à la Moskova, il veut sa peau, pour la mettre dans la galerie des glaces à Versailles.

 

Finalement «prêt», «on renonce à s'emporter d'un côté comme de l'autre»: Londres donnera à Moscou un accès aux enquêtes sur Skripal et Glouchkov

© REUTERS/ Dylan Martinez/

International

14:30 18.03.2018(mis à jour 14:37 18.03.2018) URL courte Dossier: Affaire Skripal (51) 62493 

Londres entend coopérer avec la Russie sur l’enquête concernant l’empoisonnement de Sergueï Skripal et sa fille Ioulia, ainsi que la mort de Nikolaï Glouchkov, a annoncé le ministre britannique des Affaires étrangères.

Le Royaume-Uni souhaite mener l'investigation sur l'intoxication de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ainsi que sur les circonstances de la mort d'un proche de Boris Berezovsky, Nikolaï Glouchkov, conjointement avec la Russie, a déclaré le chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson.

«Nous voudrions coopérer sur cette question avec la Russie dans les prochains jours», a indiqué M.Johnson.

Il a ajouté que Londres était prêt à donner à la partie russe un accès à l'enquête dans le cadre de l'affaire Skripal et la mort de M.Glouchkov.

«Nous ferons tout notre possible pour aider à découvrir les raisons de ce qui s'est passé», a souligné Boris Johnson.

La partie russe a déjà réagi à cette initiative du chef de la diplomatie britannique.

«Nous sommes prêts à une telle coopération et nous sommes convaincus que Londres est vraiment prêt à donner un tel accès [à l'enquête sur l'affaire Skripal, ndlr]», a déclaré le sénateur russe Vladimir Djabarov.

«Nous voyons dans ceci, enfin, un pas vers une normalisation de nos relations. […] Je pense que cela arrive car ils y ont été poussés par leurs partenaires», a-t-il ajouté.

Sergueï Skripal, un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, ainsi que sa fille, ont été retrouvés inconscients le 4 mars 2018 aux abords d'un centre commercial de Salisbury, au Royaume-Uni. Selon les enquêteurs britanniques, il s'agit d'un empoisonnement au gaz Novitchok.

Plus tôt, il a été également communiqué que malgré de multiples demandes de Moscou, le Royaume-Uni ne lui transmettra pas d'échantillons de la substance utilisée pour l'empoisonnement de Sergueï Skripal, et de sa fille.

Recruté comme agent double par les services britanniques en 1995 et condamné en Russie à 13 ans de prison pour trahison, M.Skripal a obtenu l'asile au Royaume-Uni en 2010 après un échange d'agents de renseignement entre la Russie et les États-Unis.

Le 11 mars, la Première ministre britannique Theresa May a accusé la Russie d'implication dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations.

Nikolaï Glouchkov, un proche de l'oligarque russe décédé Boris Berezovsky, condamné en Russie à huit ans de prison pour les vols dans la compagnie aérienne russe Aeroflot, a été retrouvé mort le 12 mars à Londres. Selon Scotland Yard, M.Glouchakov a été étranglé. Sa mort a été qualifiée d'assassinat.

 

Le Royaume-Uni fait déclarer par l’OTAN la guerre à la Russie

par Stratediplo (son site)  vendredi 16 mars 2018

La virulence des hostilités déclenchées par le Royaume-Uni contre la Russie semble dépasser l'entendement rationnel.
Un fait divers que l'on prétend ne pas chercher à élucider est pris comme prétexte à un conflit plus que diplomatique avec la Russie.
La déclarée tentative d'empoisonnement de Sergueï ou de Julia Skripal (pas encore interrogés) à Salisbury dimanche 4 mars sert de prétexte à une escalade sans précédent. Pour écarter d'abord le corps de l'affaire on remarquera simplement que, si l'on sait tout de Sergueï Skripal qui a trahi la Russie au profit du Royaume-Uni mais n'a plus été inquiété par son pays depuis qu'il a été extrait de prison après un tiers de sa peine, et été échangé et autorisé à vivre à Londres il y a sept ans et demi, on en sait très peu sur Julia, qui depuis qu'elle a quitté l'université de Moscou il y a dix ans a alterné des fonctions diverses en Russie et au Royaume-Uni, dont elle envisageait il y a quelques années de prendre la résidence permanente avant de changer soudain d'avis et de rentrer en Russie en 2015. Les proches, Russes ou Anglais, qui essaient d'obtenir des nouvelles auprès de l'hôpital où elle est censée être traitée, sont éconduits par la police qui refuse de donner la moindre indication sur sa condition (ainsi que celle de son père), ce qui les a convaincus que les deux sont morts depuis une dizaine de jours. Ce serait normalement le cas s'ils avaient vraiment été exposés à une goutte d'un agent dix fois plus létal que le VX, comme ce Novitchok que seul un pays disposant d'échantillons, provenant du démantèlement des stocks ouzbèques ou synthétisé plus tard, peut identifier. L'enquête menée le jour même au restaurant Zizzi et au bistrot Mill indiquait une suspicion d'empoisonnement de leurs boissons, pas un dard de guêpe monté sur parapluie, mais ce n'est qu'une semaine plus tard, le 11, que les cinq cents personnes ayant visité l'un de ces deux établissements le 4 ont reçu l'instruction de laver soigneusement leurs effets portés ce jour-là. Dans tous les cas aucun enfant européen de plus de six ans, ou américain de plus de soixante, ne saurait trouver un motif rationnel pour lequel le gouvernement russe aurait pu commanditer pareille absurdité.
Il y a chaque année dans le monde plusieurs centaines de milliers d'homicides, et encore plus de tentatives, dont un nombre indéterminé touchent des résidents étrangers, qu'ils soient simples immigrés, réfugiés politiques voire traîtres à leur pays d'origine, et un certain nombre se font par empoisonnement, sans que cela entraîne nécessairement une suspicion d'action gouvernementale, et encore moins une déclaration de guerre. Au contraire la norme est généralement la coopération internationale, la police du pays où a eu lieu le meurtre ou la tentative prenant contact avec la police du pays où on a des raisons de penser qu'on peut trouver des éléments, comme dans ce cas le pays d'où venait d'arriver l'une des deux victimes. C'est du moins la norme entre pays européens, puisqu'entre pays de niveau criminologique dissemblable le pays le plus avancé, européen par exemple, demande par voie diplomatique que sa police soit invitée à aller "aider" (voire enquêter pour) celle du pays le moins avancé, africain par exemple.
En 1978, au plus fort de la guerre froide, lorsque Georgi Markov fut assassiné (empoisonné) au Royaume-Uni, ce pays n'expulsa pas le moindre diplomate bulgare ou italien et n'accusa aucun gouvernement. A l'époque des échanges d'espions et des éliminations de traîtres, un nombre encore non divulgué de plus ou moins honorables ressortissants des deux côtés du rideau de fer furent passés au fil du parapluie bulgare (ou équivalent), et à trépas en conséquence, sans états d'âme ni état de guerre.
Plus près de nous, et sans revenir sur la récompense accordée par un organisme pseudo-international pour l'assassinat un par un de tous les témoins à charge contre Ramush Haradinaj, dans une affaire similaire (de crime contre l'humanité) on peut remarquer que l'assassinat méthodique, dans divers pays, de tous les témoins appelés par la justice française au sujet du double régicide du 6 avril 1994, au fur et à mesure que le tribunal anti-terroriste dévoilait "candidement" leur nom sans les faire protéger, n'a donné lieu à aucune protestation gouvernementale française, aucune accusation envers le Ruanda ou l'Ouganda, aucune sanction diplomatique ou même, bizarrement, aucune suspicion envers l'ancien officier ougandais et actuel président ruandais à qui profitent tous ces assassinats, dont on se refuse obstinément à chercher le commanditaire. On n'a par contre pas besoin de chercher de commanditaire chaque fois que les Etats-Unis d'Amérique revendiquent l'assassinat, par missile ou avion téléguidé, de cinq ou six occupants d'une voiture particulière au Yémen au motif qu'il pourrait se trouver parmi eux quelqu'un soupçonné par les Etats-Unis, mais présumé innocent selon le droit, de vagues liens avec une organisation terroriste d'ailleurs fondée par eux. Cependant ni les alliés du Yémen ni aucun membre du Conseil de Sécurité n'a expulsé pour ce motif avéré et reconnu le moindre diplomate étatsunien, ou demandé de purger le Conseil de Sécurité de l'ONU du membre qui en viole régulièrement la charte.
Dans l'affaire anglaise, dès le 9 mars la Russie avait proposé au Royaume-Uni son aide dans l'enquête sur l'empoisonnement de ses deux ressortissants à Salisbury, dont l'un (Julia) résidait en Russie. Dédaignant cette proposition, le Royaume-Uni a préféré accuser explicitement la Russie le 11 mars, puis lui poser spectaculairement lundi 12 mars un ultimatum à la Russie, lui enjoignant de remettre avant mardi 13 au soir un rapport au gouvernement britannique détaillant le "programme Novitchok", et de confesser et expliquer son crime à l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), dans le même délai. Cet ultimatum a été présenté sous la forme d'une déclamation publique du premier ministre Theresa May devant le parlement britannique. Dès sa prise de connaissance de cet ultimatum, le gouvernement russe a demandé à son homologue anglais d'une part d'ouvrir une enquête criminelle conjointe (et de fournir un échantillon du produit suspecté), et d'autre part de présenter à l'OIAC une déclaration d'événement chimique, selon les règles normées de ladite organisation. Le Royaume-Uni s'est catégoriquement refusé à ces deux démarches.
En clamant que les neurotoxiques sont interdits par la Convention sur l'Interdiction des Armes Chimiques le Royaume-Uni omet cependant de mentionner que cette convention ne prohibe l'usage d'armes chimiques que dans le cadre des conflits. Toutes les armes chimiques sont interdites d'emploi en guerre, même les incapacitants non létaux. Aucune arme chimique n'est interdite d'emploi en usage intérieur, par exemple en maintien de l'ordre, même si les gouvernements (qui dotent leurs polices de pistolets mais les entraînent à utiliser plutôt la matraque) y utilisent préférentiellement des armes non létales comme les gaz incapacitants temporaires (lacrymogènes, hilarants...) expressément interdits dans les conflits internationaux. Les articles II et VI de ladite convention excluent expressément de son champ de compétence les produits chimiques à finalité non militaire. Et on omet aussi de mentionner que si des conventions internationales régulent la guerre puisque c'est une activité légale, aucune convention internationale ne régule le meurtre puisque c'est une activité illégale (interdite, sans considération de moyens employés, par toutes les chartes affirmant le droit à la vie), donc aucune convention internationale n'interdit de commettre un meurtre à l'arme chimique.
Les autorités des pays civilisés se gardent généralement d'accuser un pays tiers devant la presse (voire devant leur parlement) avoir d'avoir au préalable fait part de leurs griefs aux autorités du pays sur le point d'être accusé, et demandé des explications d'abord par canal diplomatique discret. D'ailleurs lorsque la Dame de Fer guerrière mais éduquée a décidé le 20 mars 1982 de briser le contrat de démantèlement de ferraille en Géorgie du Sud entre Christian Salvesen et Constantino Davidoff, d'imposer à ce dernier l'abandon de ses travailleurs (de plusieurs nationalités) sur les îles, et d'envoyer le brise-glace Endurance pour empêcher leur évacuation, le Royaume-Uni a informé le jour même le chargé d'affaires argentin à Londres, puis maintenu le contact par le biais de son ambassadeur à Buenos Aires dès le surlendemain, jour de sa déclaration de guerre à l'Argentine.
Hors cas de guerre, la première mesure habituellement prise par un pays qui a un grief envers un autre est la convocation de l'ambassadeur résident de ce pays par le ministre des affaires étrangères du pays hôte, pour échange d'explications. Si celles-ci, après transmission des griefs par l'ambassadeur à son propre ministre de tutelle et réception des réponses, ne suffisent pas à régler la crise, le pays qui a des griefs envers un autre rappelle son propre ambassadeur "pour consultation". L'ambassade reste ouverte, l'ambassadeur quitte temporairement le poste où il est accrédité pour aller "faire son rapport" à son ministre de tutelle, ce qui est déjà une manifestation officielle et publique de désaccord, et selon la suite des événements il est soit renvoyé à son poste quelques jours plus tard soit retenu plus longuement voire indéfiniment dans son pays d'origine, comme l'ambassadeur de France à Damas, Eric Chevallier, qui avait osé exposer (confidentiellement) au ministre Alain Juppé la vérité sur les événements en Syrie mais fut retiré de Damas pour signifier le soutien de la France à la guérilla islamiste. L'expulsion de diplomates est une mesure exceptionnellement rare. Par exemple en 1981 après l'exploitation de la liste de 400 noms fournie par Vladimir Vetrov, la France a expulsé 47 agents soviétiques du KGB. Le Royaume-Uni en avait expulsé 90 en septembre 1971, avec deux semaines de préavis, et les avait même individuellement déclarés persona non grata puisque leur expulsion était motivée par leurs activités. Il a aussi expulsé 4 diplomates russes en 2007, en représailles au refus de la Russie de lui extrader un suspect protégé par la Convention Européenne d'Extradition de 1957, mais il ne s'agissait alors que de mesures de rétorsion politique. De la même manière, si la Russie expulse demain un certain nombre de diplomates britanniques il s'agira d'une mesure collective dictée par le principe de réciprocité qui régit les relations internationales, sans qu'il y soit nécessaire de mettre personnellement en cause le comportement de chacun d'eux. Quant à la proclamation de la rupture de tout contact bilatéral aux plus hauts niveaux de l'Etat, comme vient de le faire le Royaume-Uni, c'est une injure particulièrement rare.
Déjà l'expulsion de 23 diplomates russes sur 59, soit 40% de la représentation russe en Angleterre, est loin d'être une petite mesure anodine. On rappellera que le préavis d'une semaine est presque insultant, comme si la présence, une semaine de plus, des diplomates russes d'aujourd'hui représentait un danger supérieur aux espions soviétiques de 1971, auxquels on avait donné deux semaines. Surtout, on ne rappellera pas inutilement que 23 diplomates, c'est la moitié du nombre d'espions soviétiques expulsés par la France dans le cadre de l'affaire Farewell, dont le renseignement étatsunien estime qu'elle a précipité la chute de l'URSS. Et ce n'est pas fini, puisque ce 15 mars le gouvernement britannique a annoncé qu'un deuxième train de mesures et d'expulsions est déjà à l'étude au cas où la Russie répliquerait, ce qui est la règle (quels que soient les torts) en matière diplomatique.
Car la diplomatie est un jeu de finesse. On fait des sous-entendus, on démontre qu'on est totalement conscient du jeu de l'autre, on explique par une métaphore qu'on n'est pas idiot et qu'on sait que l'autre a compris que sa manoeuvre a échoué, on demande au vis-à-vis de vouloir bien avoir l'amabilité de présenter à son gouvernement cet ultimatum ou cette déclaration de guerre qu'on a été chargé de lui faire parvenir, mais on ne cesse de se sourire, de présenter ses hommages aux épouses et de s'inviter au prochain coctel ou événement diplomatique organisé par un homologue. Chacun sait pertinemment lequel a la chance de servir le pays qui est cette fois dans son droit et lequel a la malchance de servir le pays qui vient de se faire prendre en tort, mais les deux sauvent les apparences car, justement, la diplomatie est le dernier lien qui reste quand les armes parlent sur le champ de bataille et qu'il faudra à un moment donné coordonner leur mise en veille. Tel est, du moins, l'état de choses entre pays civilisés conscients de leur permanence historique et de celle de l'ennemi du jour, par-delà les défaites et les traités de capitulation, là où certains Etats immatures ou peuplades arriérées ne conçoivent que la destruction totale et innégociée de l'ennemi.
Pour sa part la diplomatie anglaise ne sortira pas grandie de cette hystérie. En novembre 2009, le secrétaire d'état britannique à l'énergie et au changement climatique Edward Miliband avait déclaré que les relations entre son pays et la Russie relevaient d'une "mésentente respectueuse". Il n'en reste que la mésentente. Pourtant l'Angleterre n'est précisément pas un jeune Etat périphérique du Nouveau-Monde sans vision du futur faute de perspective historique. Elle a établi ses premières relations diplomatiques avec la Russie il y a déjà presque un demi-millénaire (en 1553), un demi-millénaire certes après l'envoi de la première mission diplomatique française en Russie (en 1048 soit peu après sa fondation par le baptême de Saint Vladimir en Crimée). Quelque substitution de peuples qu'opère le gouvernement britannique, et quelque saignée que cela entraîne pour la population de Normands et Saxons des Angles, il restera une communauté indépendante dans ces îles pour certainement plusieurs siècles encore.
Au moment où le Royaume-Uni, comme ses alliés, prétend ne pas avoir attaqué la Syrie (bien qu'il l'envisage à très court terme) mais seulement tuer des terroristes présents en Syrie, il déclare que la Russie a attaqué la Grande-Bretagne. Tout en n'ayant pas encore la moindre preuve de l'implication du moindre Russe dans l'empoisonnement déclaré, le gouvernement anglais assure savoir que l'ordre en a été donné au plus haut niveau du gouvernement russe, et le premier ministre May accuse nominativement le président Poutine. La presse anglaise, de son côté, fait ses gros titres sur rien de moins que "l'attaque chimique russe sur Salisbury", afin d'assurer l'irréversiblité de la russophobie et de la misorussie des Britanniques.
Hier 14 mars, à l'issue de la réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU convoquée par le Royaume-Uni, celui-ci a opposé son veto au projet de communiqué final appelant à l'ouverture d'une enquête selon les normes de l'OIAC, au seul motif de refuser la moindre déclaration commune avec la Russie (une négation du principe de discussion des conflits fondateur de l'ONU), et de clamer la division du Conseil de Sécurité sur la question.
Enfin la déclaration commune, ce 15 mars, signée de la France, des Etats-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni et de l'Allemagne, constitue en moins de vingt lignes un monument de mauvaise foi qui vaut la peine d'être lu. Cette déclaration déplore que "la vie de nombreux citoyens britanniques innocents a été menacée", alors que le poison aurait été introduit précisément et exclusivement dans le verre des deux victimes visées. Elle mentionne un agent innervant militaire "d'un type développé en Russie", alors que le Novitchok a été développé en Ouzbékistan alors membre de l'URSS. Elle note que cela constitue "le premier usage offensif d'un agent chimique innervant en Europe depuis la deuxième guerre mondiale", alors qu'un empoisonnement individuel n'est pas un usage militaire offensif, et que de plus les signataires tolèrent l'utilisation de chloropicrine contre la population civile d'ex-Ukraine. Elle prétend que c'est une "violation de la Convention sur l'Interdiction des Armes Chimiques", alors que celle-ci ne porte que sur l'utilisation militaire, réprouvée pour son caractère de destruction massive, des agents chimiques à finalité militaire. Elle clame que c'est "une violation du droit international", alors qu'aucun texte de droit international n'interdit l'assassinat, que pratiquent d'ailleurs les quatre signataires chez eux ou dans des pays tiers. Elle prétend que "cela menace notre sécurité à tous", alors qu'une tentative d'homicide est bien la moindre des menaces d'origine étatique qui planent sur les citoyens. Elle qualifie l'ultimatum britannique de "requête légitime", alors qu'elle n'a pas respecté les règles de l'OIAC, et elle conclut que l'absence d'obtempération de la Russie "souligne encore plus sa responsabilité", alors que celle-ci n'est nullement démontrée par ailleurs. Elle prétend que les pays signataires ne voient "pas d'autre explication plausible" que celle selon laquelle la Russie serait responsable de l'attaque, alors que n'importe quel quidam même pas policier peut facilement trouver une demi-douzaine d'autres explications plausibles. Elle mentionne un schéma général d'antécédents de "comportement russe irresponsable", alors que la Russie n'a agressé aucun pays depuis la fin de l'URSS (qui avait envahi l'Afghanistan) contrairement aux quatre pays signataires au lourd passif offensif, et alors que la Russie réagit de manière particulièrement mesurée aux provocations quotidiennes dont elle l'objet de la part de ces quartre membres de l'OTAN depuis plusieurs années. Surtout, celle déclaration assène que "ceci est un assaut contre la souveraineté du Royaume-Uni", alors que l'homicide, fût-il avéré, commis par un Etat sur le territoire d'un autre (et massivement commis par au moins l'un des signataires de cette déclaration) n'a jamais été considéré comme une sérieuse atteinte à la souveraineté nationale. Enfin la déclaration conclut sur un appel à la Russie à "être à la hauteur de ses responsabilités comme membre du Conseil de Sécurité de l'ONU", alors que depuis 1992 elle est systématiquement températrice, au Conseil, de toutes les pulsions agressives de ses partenaires.
Les termes ont été soigneusement choisis. En définissant l'hypothétique empoisonnement des Skripal comme une attaque armée contre le Royaume-Uni, ses alliés en ont fait un acte de guerre déclencheur automatique de la mise en oeuvre de l'article 5 du Traité de Washington, selon lequel tous les membres de l'Alliance Atlantique doivent désormais se considérer militairement agressés. Et en désignant la Russie comme coupable de cette agression, les signataires ont nommé leur ennemi. Le grand public croit parfois qu'une déclaration de guerre est un document diplomatique par lequel un gouvernement annonce à un autre que leur dispute est entrée en phase militaire, car c'est vrai qu'il en a longtemps été ainsi. Mais de nos jours une déclaration de guerre peut aussi simplement être un communiqué de presse par lequel un gouvernement informe sa population (ou dans certains pays le parlement) que le pays est désormais en état de guerre. Par exemple la déclaration de guerre du gouvernement français le 3 septembre 1939 n'a pas été adressée au gouvernement allemand, dont l'ultimatum donné par la France n'était pas encore échu, mais à la population française. Une fois de plus, car c'est une habitude qui devient répétitive depuis 2014, la France, les Etats-Unis d'Amérique, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont déclaré la guerre à la Russie, et en des termes qui impliquent toute l'Alliance Atlantique. Le refus de signature des alliés certainement sollicités, comme la Turquie, l'Italie et la Pologne, méritera d'ailleurs d'être étudié, en regard notamment de la signature de la France qui avait déclaré hier 14 mars attendre les conclusions définitives et les preuves plutôt que succomber à la politique-fiction.
Au-delà, la conclusion de cette déclaration annonce l'objectif véritable, d'ailleurs dévoilé par avance par le premier ministre britannique à son parlement hier 14 mars : en prélude à la grande guerre, on va maintenant travailler à expulser la Russie du Conseil de Sécurité de l'ONU. La formulation britannique mentionne une refonte du Conseil de Sécurité, ce qui impliquerait évidemment l'accord de tous ses membres permanents, sinon de l'Assemblée Générale. La solution testée pour le G8, dont aucune règle ne prévoyait l'expulsion d'un membre, a consisté à ce que sept membres le quittent et en refondent une copie limitée (voir article "fronde au sein du G8" du 28 août 2015), mais l'ONU est quand même un machin bien plus gros. La solution que choisiront les Etats-Unis consistera simplement à interdire l'accès des représentants russes accrédités à New York.
Le sujet est très sérieux, on y reviendra dans une étude plus conséquente.

 

Voici pourquoi les Anglais ont liquidé leur espion russe et sa fille

Selon le site WhatDoesItMean, l’agent double russe  Sergei Skripal et sa fille ont été assassinés par le MI6  parce qu’il voulait racheter son retour en Russie, contre la fourniture à la Russie de documents en sa possession, prouvant que le dossier de la fausse collusion « Trump-Russie » ou « RussiaGate » a été complètement monté par le MI6.
Dans notre article « La GB utilise un empoisonnement sous faux drapeau pour en accuser la Russie » et « Un espion empoisonne un espion : y a-t-il un lien avec la campagne anti-Trump ? » nous avions vu que les Britanniques ont empoisonné l’ex agent double russe, et ex colonel Sergueï Skripal et sa fille à Salisbury avec du  gaz neurotoxique, en Angleterre, le 4 mars. Comme de bien entendu, en Occident, le gouvernement britannique prétend que le gaz utilisé est un agent neurotoxique Novichok qui a été produit seulement dans l'ex-Union soviétique. Or la seule usine d’armes chimiques soviétique qui produisait ce gaz se trouvait dans l’ex territoire soviétique d'Ouzbékistan. Laquelle usine d'armes chimiques a été démantelée par les États-Unis après l'effondrement de l'Union soviétique.
En effet, le site de fabrication était l'Institut de recherche scientifique de l'État soviétique pour la chimie et la technologie organiques (GosNIIOKhT) à Noukous, en Ouzbékistan. Depuis son indépendance en 1991, l'Ouzbékistan a travaillé avec le gouvernement des États-Unis pour démanteler et décontaminer les sites où les agents de Novichok et d'autres armes chimiques ont été testés et développés.
Ces agents et leurs formules ne sont pas un savoir ou un produit exclusivement russes :
Dans son livre publié en 2008, le principal inventeur de cet agent chimique, en donne la formule dans son livre   “State Secrets: An Insider’s Chronicle of the Russian Chemical Weapons Program”.
Les États-Unis et le Royaume-Uni savent donc comment le fabriquer. Comme par hasard, le laboratoire d'armes chimiques de l'armée britannique de Porton Down, est à seulement 8 miles de Salisbury où les Skripals auraient été empoisonnés. Le gouvernement britannique prétend que Porton Down a identifié l'agent qui aurait été utilisé sur les Skripals. Mais ce laboratoire est parfaitement capable de produire cet agent Novichok, tout comme des laboratoires similaires dans d'autres endroits et d’autres pays. En plus, le centre de formation chimique, biologique et radiologique nucléaire à proximité appelé «  Defence CBRN Centre at Winterbourne Gunner » est à peine à 4 km de Slisbury.
Yulia Skripal, fille de l'ancien espion russe
Sergueï Skripal, a déclaré être la "cible réelle"
de l'attaque par gaz neurotoxique
Or, au début de février (2018), le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a été contacté par Yulia Skripal, qui vivait à Londres depuis 2011  et qui préparait son retour en Russie pour épouser le fils d'un haut responsable de la sécurité russe
Son père, Sergei Skripal, déjà démoralisé par la mort de son fils l'année dernière, et celle de son épouse en 2012, voulait aussi retourner en Russie avec elle. Pour qu’il soit autorisé à le faire, Sergei Skripal fournirait la preuve que le MI6, en coopération avec le régime Obama-Clinton, avait entièrement créé ce qui est maintenant connu comme le "dossier Trump", conçu pour détruire la légitimité du président Trump .
Sergueï Skripal est un ancien officier des renseignements militaires russes recruté par le MI6 pour être un double agent. Son  recrutement a été orchestré par l'agent du MI6 Pablo Miller qui travaillait directement sous l'égide du créateur de " Dossier Trump", l'officier du MI6 Christopher Steele. De son côté,  Sergei Skripal travaillait pour Orbis Business Intelligence, l'équipe de Christopher Steele qui a réuni le tristement célèbre et bidon  "Dossier Trump". Les deux espions du MI6, Miller et Steele, travaillaient aussi pour cette même société.
Ainsi la boucle est bouclée.
Bien que les détails de l'offre faite au FSB par Sergei Skripal afin de sécuriser son retour en Russie restent un secret classifié, cela confirme que Yulia Skripal discutait de cette question avec son père, le 4 mars, quand ils ont été attaqués et laissés dans un état critique. En même temps que cet empoisonnement, le journal Telegraph de Londres écrit que tous les liens Internet entre Sergei Skripal et Orbis Business Intelligence de Christopher Steele ont été effacés.

 

Au même moment, tous les liens Internet entre Sergei Skripal et les créateurs du faux "Dossier Trump" étaient en train de disparaître. En parallèle à ces actions organisées par des professionnels du Renseignement, le gouvernement britannique a soudainement accusé la Russie d'avoir empoisonné au gaz neurotoxique l’espion et sa fille. Mais lorsque la Russie a demandé des preuves, les Britanniques ont carrément refusé de le faire, malgré ce que stipule la Convention sur les armes chimiques, que le Royaume-Uni a signé avec la Russie.
Et lorsque le chef du parti travailliste Jeremy Corbyn a demandé pourquoi la GB réagissait ainsi, les forces favorables au Premier ministre Teresa May se moquèrent de lui, suivis par le secrétaire britannique à la Défense, Gavin Williamson, affirmant que «la Russie devrait s'en aller au loin et fermer sa gueule».
 
Cela a conduit le sénateur russe Sergey Kalashnikov à avertir:
L'Occident a lancé une opération massive pour expulser la Russie du Conseil de sécurité de l'ONU ... La Russie est maintenant un acteurtrès gênant pour les pays occidentaux et cela explique toutes les récentes attaques contre notre pays. [1]
Il est important de noter que personne en Occident ne prend la peine de se demander pourquoi la Russie enfreindrait la première règle cardinale de «l'étiquette d'espionnage» en ciblant un espion impliqué dans un échange d'espion, ce que, ni l'Union Soviétique ni la Russie n'ont fait une seule fois en plus de 70 ans.
Comme le souligne le professeur Anthony Glees, directeur du Centre d'études de sécurité et de renseignement de l'Université de Buckingham, si la Russie a effectivement empoisonné Skripal "Personne ne fera plus jamais un échange avec elle" - et qui pose la question logique: "Si la Russie avait vraiment voulu tuer Skripal, pourquoi ne l'a-t-elle pas exécuté quand il était en Russie en prison?"
Sergei Skripal et sa fille Yulia
dans la dernière photo connue
prise le 4 mars 2018 à Salisbury, Angleterre
Des scientifiques britanniques refusent de relier le gaz neurotoxique à la Russie, malgré les pressions
« C’est de la propagande soigneusement formulée, d’un type élaboré par des menteurs. »

J’ai maintenant reçu la confirmation d’une source bien placée au FCO (Ministère des Affaires Étrangères du Royaume-Uni) que les scientifiques de Porton Down (Laboratoire Scientifique du Ministère de la Défense) ne sont pas capables d’affirmer que le gaz neurotoxique comme étant de fabrication russe malgré la pression qu’on exerce sur eux pour qu’ils le fassent.

Porton Down ne voulait signer que pour la formulation « d’un type développé par la Russie », après une réunion plutôt difficile où cette dernière formulation a été convenue comme un compromis.

Pour tous ceux qui ont une expérience de Whitehall (gouvernement), cela était évident depuis plusieurs jours. Le gouvernement n’a jamais dit que l’agent neurotoxique avait été fabriqué en Russie ou qu’il ne pouvait être fabriqué qu’en Russie. La formulation exacte «d’un type développé par la Russie» a été utilisée par Theresa May au parlement, utilisée par le Royaume-Uni au Conseil de sécurité de l’ONU, utilisée hier par Boris Johnson à la BBC et, plus révélateur encore, «d’un type développé par La Russie » est  la phrase précise  utilisée dans le communiqué conjoint publié hier par le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et l’Allemagne  :

Connaissiez-vous ces faits intéressants?

Les inspecteurs de l’OIAC ont eu pleinement accès à toutes les installations d’armes chimiques russes connues depuis plus d’une décennie – y compris celles identifiées par le dénonciateur présumé « Novichok » Mirzayanov – et l’an dernier, les inspecteurs de l’OIAC ont achevé la destruction des 40.000 dernières tonnes d’armes chimiques russes.

En revanche, le programme de destruction des stocks d’armes chimiques des États-Unis a encore cinq ans à courir.

Israël dispose de stocks importants  d’armes chimiques mais a toujours refusé de les déclarer à l’OIAC. Israël n’a pas accepté  la Convention sur les armes chimiques ni un membre de l’OIAC. Israël a signé en 1993 mais a refusé de ratifier car cela signifierait l’inspection et la destruction de ses armes chimiques. Israël a sans aucun doute autant de capacité technique que n’importe quel État pour synthétiser les « Novichoks ».

Porton Down n’est toujours pas certain que ce sont les Russes qui ont synthétisé un « Novichok ». D’où « d’un type développé par la Russie ». 

Notez : développé, non conçu, produit ou fabriqué.

Cette opération est, manifestement, une propagande très soigneusement formulée. D’un type élaboré par des menteurs.

L’auteur est un ancien diplomate britannique et ex ambassadeur en Ouzbékistan.

[1] Voici pourquoi l'Occident ne piffe pas les Russes

Psychodrame impérial de la couronne Royale, les têtes de tueuses sont à l'Honneur.

Si 2016 fut l'année du détricotage du système impérial, la cuvée 2018 voit ce qu'il en reste - le noyau dur : Deep State et ses affidés - se compresser afin de résister au vent inévitable de la multipolarité. Sans surprise, c'est contre la Russie, Heartland eurasien, que se portent tous les efforts.

Depuis plusieurs jours, la presstituée européenne noyautée par la CIA - comme le rappelait le regretté Udo Ulfkotte - se lâche comme à ses plus grands jours sur l'affaire Skripal. Le méchant Poutine égorge empoisonne nos femmes et nos enfants jusque dans nos sillons... Péril russe... Aux armes...
Sur l'affaire elle-même, il est beaucoup trop tôt pour en parler [1]. Un agent double liquidé (chose courante dans le milieu du renseignement) ou une provocation d'une tierce partie afin de faire porter le chapeau aux Russes (pratique également courante ces dernières années). Il n'y a guère que les dirigeants occidentaux pour accuser d'abord, enquêter ensuite. A ce titre, la givrée du 10 Downing Street est dans la droite ligne des toutous européens de Barack à frites - Cameron, Flamby & Co -, ce qui n'a pas eu l'heur de plaire au chef de l'opposition britannique qui a appelé à un peu plus de responsabilité.
Pourquoi cette sortie aussi soudaine que brusque de Londres ? Elle est sans doute à mettre en parallèle avec certaines frayeurs bien actuelles de l'empire. Notons d'abord, ô douce coïncidence, que cette affaire amplifiée par le tam tam médiatique éclate au moment même où une enquête du Congrès US, à dominante républicaine il est vrai et dont la conclusion a été réfutée par les Démocrates, conclut à l'absence d'ingérence russe dans les élections de 2016. De cela, notre presse éminemment libre n'en a évidemment pipé mot...
Autre coïncidence troublante, le présent psychodrame sort opportunément alors que l'hystérie des officines grimpe à mesure que la Ghouta "rebelle" se noie. Un prochain false flag chimique ne serait d'ailleurs pas impossible. Dans ces conditions, préparer le terrain et travailler l'opinion publique avec la rocambolesque affaire Skripal peut avoir son utilité. Une antienne du genre : Regardez, les Russes sont un danger chimique ambulant, à Londres comme en Syrie...
Mais il s'agit peut-être et surtout de gaz.  
Alors que Gazprom vient de battre dix jours de suite son record d'exportation quotidienne vers l'Europe, l'affaire tombe à point nommé afin de barrer la route au Nord Stream II. Est-ce bien un hasard si mère Theresa de Londres a, immédiatement et pour le plus grand bonheur de Washington DC, embrayé sur le "danger du gaz russe" (lol) et la "nécessité de trouver des sources d'approvisionnement alternatives" ?
Le message n'est pas tant à destination domestique - même si le Royaume-Uni manque cruellement de gaz et que le GNL russe commence à arriver sur le marché britannique, les importations d'or bleu en provenance de Russie restent minimes - qu'extérieure. Les atlantistes de Bruxelles, Varsovie ou Vilnius pourront éventuellement se sentir encouragés dans leur opposition au gazoduc baltique face à Berlin et aux réalités économiques lourdes. Il sera en tout cas intéressant de voir le prochain round de discussions des euronouilles à propos du Nord Stream II...
De l'autre côté de l'Atlantique, la névrose du système impérial atteint des sommets. Comme nous l'avons expliqué plusieurs fois, ayant perdu la Maison Blanche avec l'élection du Donald, c'est au Sénat que le Deep State s'est réfugié.
Or c'est de l'auguste assemblée que vient de nous parvenir une information qui laisse rêveur. Un groupe de sénateurs a, sous des prétextes spécieux, menacé la Russie de sanctions supplémentaires si celle-ci s'entête à vendre... ses S-400 ! Et pour bien faire, les éventuels acheteurs également. Vous avez bien lu : cela doit être la première fois dans l'histoire qu'un pays serait sanctionné pour avoir vendu ou acheté des armes défensives...
Si ces sénateurs n'ont pas reçu leurs ordres directement du Pentagone, ça y ressemble comme deux gouttes d'eau. Car derrière cette invraisemblable tentative d'intimidation, qui fera évidemment rire de Moscou à Vladivostok, c'est toute la panique de l'appareil militaire américain qui ressort.
Nous avions expliqué le désarroi otanien il y a deux ans :
Tout amateur de rugby sait que le noble sport marche par phase : à certaines époques, les attaques prennent le pas sur les défenses ; à d'autres, c'est l'inverse. Au rugby-champagne des années 90, les entraîneurs de ce jeu infini et complexe ont répondu par la mise en place de systèmes défensifs très élaborés. Il en est de même dans l'éternelle course-poursuite de l'armement entre l'attaque (aviation, missiles) et la défense (systèmes anti-aérien et anti-missiles). Amusante coïncidence, les périodes sont relativement similaires.
Les années 90 ont marqué l'apogée de l'attaque, du pouvoir absolu des airs. Durant la première guerre du Golfe (1991), les avions furtifs et missiles américains sont entrés comme dans du beurre irakien ; la guerre du Kosovo (1999) a, pour la première (et dernière ?) fois de l'histoire, vu la victoire de la seule aviation, sans hommes à terre. Cette "dictature du ciel" a provoqué, plus qu'une prise de conscience, une véritable révolution mentale dans les principaux états-major de la planète.
Les Russes ont été les premiers à relever le défi avec la création et la fabrication de systèmes anti-aérien et anti-missiles extrêmement performants : les fameux S300 puis S400 :
"En Syrie, ce système, doté de 48 missiles et capable de poursuivre jusqu’à 80 cibles, interdisait toute approche inférieure à 400 km de sa position."
Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, les labos russes mettent la dernière touche aux S500, capables d'intercepter simultanément jusqu'à 10 missiles balistiques ou hypersoniques volant à Mach 5, et dont le temps de réaction sera de 4 secondes (contre 10 pour le S-400 et... 90 secondes pour l'antique Patriot américain !) On comprend dans ces conditions que l'OTAN soit "préoccupée"... Car, avec les S300 et S400, le bras armé US fait déjà face à ce que les analystes appellent des "bulles de déni" :
Face à la réalité des systèmes défensifs (S-300 et S-400) et offensifs (sous-marins, missiles balistiques et de croisière) d’origine russe, la question du déni d’accès est désormais l’objet de toutes les attentions, en France, aux Etats-Unis comme à l’Otan. Elle a récemment fait l’objet d’une conférence au Collège de défense de l’Otan et devrait figurer à l’ordre du jour de la prochaine ministérielle de l’Alliance des 15 et 16 juin.
Au comité militaire de l’Otan, on a pris conscience de la vulnérabilité des forces aériennes de l’Alliance en cas de conflit avec Moscou. Et pas seulement. Car les Occidentaux pourraient aussi perdre leur supériorité aérienne en temps de paix, la présence de ces dispositifs d’anti-accès étant, par exemple, susceptible de gêner considérablement le déploiement de moyens d’urgence en Europe de l’Est, tels que ceux préconisés par les Américains. En réduisant la liberté d’action des Alliés sur leur propre zone de responsabilité, le déni d’accès russe deviendrait alors aussi déni d’action à même de contraindre la décision politique. (...) Jamais, depuis la fin de la Guerre froide, l’Otan n’avait été confrontée à des environnements “non-permissifs”.
«Les Russes ne font plus rire», note un observateur, d’autant que leurs systèmes antiaériens, que certains pensaient inefficients, disposent en réalité d’algorithmes très avancés. Qu’il s’agisse du S-300 ou du S-400, ces systèmes complexes utilisent plusieurs types de radars fonctionnant sur différentes fréquences. Ils sont mobiles et disposent d’une maintenance autonome. (...)
Pire : les Russes travaillent à la mise en réseau de leurs dispositifs, afin de mettre en place un système de systèmes intégrés qui leur permettra de gérer plusieurs bulles d’A2/AD en même temps à partir d’un QG unique, voire d’établir des communications entre les différentes bulles pour en créer de plus grosses couvrant de vastes territoires.
Ce sont ces bulles de déni qui horripilent l'état-major US, incapable désormais de s'assurer la maîtrise du ciel. On l'a vu en Syrie comme nous le montrions déjà fin 2015 :
La zone d'exclusion aérienne manigancée par la bande turco-américaine s'est du jour au lendemain transformée en no fly zone russe, au grand dam de l'OTAN qui couine sur la véritable "bulle russe" qui se met en place au-dessus de la Syrie. Le système anti-aérien air-terre-mer n'est d'ailleurs qu'une partie de ce dispositif d'un genre nouveau et qui désespère le Pentagone. Les Russes ont débarqué avec de très sophistiqués systèmes électroniques de brouillage ou de détection qui analysent et paralysent tout, rendant ses avions invisibles ou les communications otaniennes ineffectives. C'est par exemple ce qui a permis aux bombardiers russes d'arriver incognito en Syrie ou à Assad d'aller tranquillement trinquer au Kremlin. Les généraux US en sont muets de stupeur.
Désormais, une mouche qui vole à Alep ou Palmyre sera repérée à Lattaquié. Et dire qu'il y a quelques mois encore, le couple américano-turc mettait au point un projet de domination des airs au-dessus de la Syrie... Erdogan en a avalé son loukoum de travers. Les Sukhois sont maîtres absolus du ciel syrien et continuent leurs bombardements des terroristes modérés chers à l'Occident (...)
C'est évidemment sous ce jour qu'il convient de replacer la saugrenue menace du Sénat US, dernier bastion de l'ordre impérial.
18 Mars 2018 , Rédigé par Observatus geopoliticus 

[1] Voici pourquoi les Anglais ont liquidé leur espion russe et sa fille

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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