« Israël enfourche un grand cheval » écrit Alex Fishman (le correspondant vétéran de la défense israélien) dans le quotidien hébraïque Yedioth Ahronoth le mois dernier, « et s’approche à pas de géant d’une ‘guerre de choix’. Sans mâcher ses mots, c’est une guerre commencée au Liban. » Dans son article, Fishman note : « La dissuasion classique consiste à menacer un ennemi de ne pas vous nuire sur votre territoire, mais ici, Israël exige que l’ennemi s’abstienne de faire quelque chose sur son propre territoire, sinon Israël va lui nuire. Du point de vue historique et de la perspective de la légitimité internationale, les chances que cette menace soit reconnue comme valide, conduisant à la cessation des activités ennemies sur leur propre territoire, sont minces. »
WWIII : Alors que le Président Poutine demande à Netanyahu de ne pas déstabiliser la région, et de se tenir tranquille ...
Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).
WWIII : Alors que le Président Poutine demande à Netanyahu de ne pas déstabiliser la région, et de se tenir tranquille sans attaquer l'Iran, la Syrie ou l'Irak, la droite dure d'Israël pousse les USA à s'impliquer à la place du Président Poutine, sauf qu'ils n'ont aucune légitimité pour le faire. S'ils attaquent l'Iran, la Russie se retire de ce conflit, et c'est à leurs risques et péril.
Têtes de mules ces Sionistes, qui ne pensent qu'à se saisir du travail des autres et des droits des autres.
La nature même de la Droite Israélienne est de souffler sur les braises, et d'entraîner des alliés puissants vers la réalisation d'un message Biblique qu'elle croit légitime et qu'elle transforme en mensonge Biblique, en pratiquant des guerres de conquête pour sa suprématie sur le Monde.
Alors que les Rothschild et autres banquiers Juifs sont arrivé à imposer leurs points de vue sur la finance et les marchés, ce qui concoure à vider les possibilités de la Terre de se régénérer et d'envisager une gestion durable et pérenne des ressources, avec un partage équitable des biens et des services, et une préservation des espèces vivantes et de la diversité, comme le voudraient les Altermondialistes, ils veulent en plus, que tout tourne autour d'eux sur les promesses d'un D.ieu, dont ils seraient les seuls héritiers et le Peuple élu, donc les dépositaires d'un droit à gouverner les Peuples, dans le cadre du Nouvel Ordre Mondial, alors qu'ils ne remplissent aucune des conditions et des contrats pour le devenir, D.ieu ayant choisi comme arche d'alliance avec les hommes, son fils unique, fait homme, et D.ieu à la fois, pour donner leurs chances à tous ceux qui se réfèrent à cette nouvelle alliance , ce qui abroge les autres, sachant que les Juifs n'ont jamais su respecter la parole donnée et les accords bien précis avec l'Eternel. Pire il ont détruit le messager de D.ieu, et s'apprête à lui trouver un faux ressemblant, qui serait plus apte à concrétiser leur ambitions terrestres et l'esclavagisme des humains. Les Sionistes sont prêt à s'engager avec le Dieu qui exaucerait leurs vœux macabre de tuer les Arabes et le conflit ancestral entre Isaac et Ismaël qui pour eux est déjà tombé, et il ne reste qu'à les éliminer sans parlé de Jésus qu'ils ne croient ni de D.ieu, ni fait pour eux.
Le Danger avec les Sionistes, c'est que s'ils n'arrivent pas à réaliser leur Plan, qui est celui d'Albert Pike, le Franc-Masson du 33°, et s'ils voient leur destruction arriver, ils ont déjà promis qu'ils détruiraient l'Europe avec leurs 400 bombes atomiques, que la France leur a permis de développer.
Le grand marchandage de Poutine avec Israël : Israël peut-il l’accepter ?
On peut également déterminer que, malgré le fait que l’État islamique ait subi un revers mortel en perdant son califat autoproclamé – ou le territoire sous son contrôle en Syrie et en Irak – l’organisation djihadiste persévère toujours, et continue de se battre sur le terrain et pour conquérir le cœur des croyants.
Enfin, on peut affirmer que la milice des Kurdes syriens, les YPG, qui a fait preuve de capacités guerrières impressionnantes, étayée par des conseillers américains et des forces spéciales, est devenue un facteur militaire et politique important dans l’arène syrienne.
Les YPG, en fait, ont été la seule force sur le terrain qui ait chassé l’État Islamique de ses principaux bastions à l’est de l’Euphrate (alors que les Américains et les Européens bombardaient depuis les airs).
La milice kurde n’a pas caché son intention de créer un pays – ou du moins un district autonome – dans le nord de la Syrie, avec la conquête de deux énormes enclaves près de la frontière turque, l’une à l’est de l’Euphrate et l’autre à l’ouest du fleuve.
Cependant, c’est précisément ce qui a poussé la Turquie à envahir le nord de la Syrie et a approfondir encore la scission déjà existante entre ces deux alliés de l’OTAN – les Etats-Unis et elle-même.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan considère que les mouvements des Kurdes syriens menacent directement la sécurité nationale de son pays, principalement parce qu’il craint qu’un pays – ou même l’autonomie kurde – dans le nord de la Syrie serve de modèle et de base aux exigences de la Minorité kurde dans le sud de la Turquie.
Cela mis à part, les Turcs se souviennent bien de la coopération étroite, qui a duré plusieurs années, entre les YPG kurdes syriens et le PKK turc kurde. À de nombreuses reprises, les combattants du PKK se sont lancés dans des attaques terroristes sur le sol turc à partir du territoire appartenant aux Kurdes syriens et sont retournés au même endroit, lorsque les forces de sécurité turques les ont encerclés.
Le régime du père et prédécesseur de Bashar Assad, Hafez Assad, a fermé les yeux sur cette collaboration transfrontalière et, parfois, l’a même soutenue, mettant la Turquie et la Syrie au bord de la guerre, il y a 20 ans.
Les rues turques, autant que l’opposition politique d’Ankara, s’en souviennent très bien. Erdoğan a ainsi bénéficié d’un appui total lorsqu’il a fait fi des avertissements du secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson et envoyé l’armée turque, ainsi que des groupes rebelles sunnites syriens qui lui sont fidèles, envahir l’enclave kurde dans le nord-ouest de la Syrie.
L’objectif principal de l’invasion était d’empêcher la création d’une entité politique syro-kurde indépendante à la frontière entre la Turquie et la Syrie (en plus de la région autonome kurde irakienne près de la frontière entre la Turquie et l’Irak). Un autre objectif était d’instituer une «zone tampon» (ou zone de sécurité) assurant la sécurité des habitants du sud de la Turquie contre les forces hostiles et les groupes terroristes (tels que l’État islamique) qui pourraient tenter de mener des attaques contre eux depuis l’Etat syrien défaillant.
La réponse des Kurdes syriens à l’invasion était aussi presque un cas d’école. Ils ont contacté Bashar Assad et ont invité, même à reculons, les forces qui lui sont fidèles à entrer dans Afrin et le centre de l’enclave pour empêcher les Turcs et leurs alliés de s’en emparer.
Alors que les Kurdes syriens ont leurs propres comptes à régler avec la famille Assad – qui ne les a jamais reconnus comme des citoyens égaux, les a négligés et même assasinés à l’occasion – les Turcs sont bien pires que les Alaouites, quqi sont eux-mêmes minoritaires, après coup. Ils ont besoin du soutien d’autres groupes minoritaires tels que les Chrétiens, les Druzes et, bien sûr, les Kurdes.
On peut se demander si l’invasion turque de la Syrie est justifiée et si elle ne porte pas atteinte aux normes du droit international. Ce qui est clair, cependant, c’est qu’Erdoğan a pris une décision aussi radicale, parce qu’Ankara craint sincèrement le règlement politique et militaire qui sera mis en place à la fin de la guerre civile syrienne et qui constitue une menace stratégique réelle pour la sécurité nationale de la Turquie.
Le destin d’Israël n’est pas radicalement différent de celui de la Turquie à cet égard. Jérusalem craint également – et à juste titre – que dans les prochains jours, les faits sur le terrain ne risquent de s’inscrire dans la pierre, en Syrie, ce qui nuira à la sécurité nationale d’Israël et à la sécurité de son peuple.
Cela ne veut pas dire, pour autant, que Tsahal devrait nécessairement envahir les hauteurs syriennes du Golan et le bassin de Damas pour empêcher le retranchement des milices appartenant à l’Iran et la création de bases de missiles du Corps des gardiens de la révolution islamique (de façon assez similaire avec l’opération en cours contre les Kurdes dans le nord-ouest de la Syrie, et bien que les motifs ne soient absolument pas les mêmes).
La nouvelle situation qui se dessine en Syrie et sur la scène internationale oblige le Premier ministre et les chefs de sécurité israélienne à repenser stratégiquement et tactiquement, politiquement et militairement, les moyens et les méthodes opérationnelles nécessaires pour empêcher la Syrie de devenir une marionnette iranienne et une rampe de lancement pour les missiles ciblés et incursions des commandos chiites armés, en Israël.
De plus, l’enracinement iranien en Syrie augmentera de manière significative la menace posée par le Liban et constituera également une menace sérieuse pour le trafic aérien et maritime à destination et en provenance d’Israël et de ses plates-formes gazières offshore. En d’autres termes, le bien-être économique et l’indépendance énergétique du pays sont, ici, en jeu.
Un article publié par le New York Times la semaine dernière traitait de l’enracinement (ou installation permanente des acteurs étrangers en Syrie. Un reportage de Fox News, présenté plus tard, a inclus une carte montrant des gardiens de la révolutions iraniens, le Hezbollah et les milices chiites (environ 20 000 forces irakiennes, afghanes et pakistanaises opérant avec un financement iranien direct) qui détiennent déjà plusieurs dizaines de bases à travers toute la Syrie.
Les bases ne sont pas très grandes, et la plupart d’entre elles sont loin des hauteurs du Golan et sont principalement utilisées pour préparer les incursions, le recueil de renseignements et la logistique dans la lutte contre les groupes rebelles qui combattent encore le régime d’Assad.
Cependant, si le commandant de la Force Qods des Gardiens de la révolution, Qasem Soleimani poursuit dans cette voie et atteint ses buts, les Iraniens étendront ces «installations» pour bâtir de véritables bases aériennes, terrestres, maritimes et des centres de renseignement.
Soleimani a également l’intention de faire en sorte que les bases soient suffisamment proches de la frontière israélienne pour permettre aux forces d’atteindre la limite du plateau du Golan en une seule nuit afin de faire incursion à travers la frontière israélienne et d’attaquer les communautés israéliennes.
On n’est pas à la veille que cela se produise, et cela n’arrivera pas tout de suite. Les Iraniens ont une liste de priorités quant à ce qu’ils souhaitent réaliser en Syrie. Premièrement, ils souhaitent que leur client, Bashar Assad, retrouve la quantité maximale de terres et stabilise son pouvoir en utilisant l’aide iranienne et russe. Les Iraniens – avec le Hezbollah, d’autres milices chiites et ce qui reste de l’armée syrienne – donnent aux Russes les forces terrestres («bottes sur le terrain») nécessaires pour étendre le territoire que le régime tente de reprendre.
Cela permet à Soleimani de creuser un couloir terrestre ouvert de Téhéran à Beyrouth en passant par l’Irak et la Syrie, ce qui permettra à l’Iran de devenir une force stratégique-militaire en Méditerranée orientale, d’étendre le front nord contre Israël et d’acheminer l’aide militaire au Hamas et au Jihad islamique palestinien à Gaza par la mer.
Ce couloir terrestre existe déjà, mais il existe plusieurs goulots d’étranglement (Vallée de l’Euphrate – Base d’Al Tanf) à la frontière irako-syrienne, que les Américains et leurs alliés kurdes pourraient fermer à tout moment.
L’économie est au sommet des priorités de l’Iran en ce moment. Téhéran a investi 15 milliards de dollars dans le régime d’Assad, son armée et les besoins fondamentaux de son peuple (comme le carburant) tout au long de la guerre civile. Le régime iranien est impatient de voir un retour sur son investissement, sous la pression de l’opinion publique.
À cette fin, Téhéran demande à Assad de lui fournir des licences pour extraire le pétrole, le gaz et les phosphates des riches champs de la vallée de l’Euphrate et des déserts syriens, au profit des sociétés économiques iraniennes – dont la plupart sont liées aux Gardiens de la Révolution. qu’ils détiennent.
Ils exigent également une partie du port de Tartous, pour exporter ce qu’ils produisent dans ce pays déchiré par la guerre, tout en gagnant une position navale stratégique.
Assad n’est pas non plus le dernier des pigeons, et n’a que des dettes massives dans ses coffres d’Etat. Il a aussi une famille qui s’est habituée à mener un haut train de vie et à accumuler de grosses sommes d’argent sur des comptes bancaires suisses aux dépens de l’homme syrien de la rue et des modestes ressources naturelles du pays.
Le président syrien est donc réticent à donner aux Iraniens ce qu’ils demandent, notamment parce que le président russe Vladimir Poutine réclame également sa part du gâteau, même s’il est pour le moins ratatiné.
Le Kremlin sait très bien qu’aucune entité n’est disposée à payer la facture des centaines de milliards nécessaires pour restaurer la Syrie de ses ruines actuelles, et la Russie comprend donc qu’il faudra aller chercher ailleurs le salut de l’économie russe.
Néanmoins, Poutine souhaite couvrir les frais de l’intervention militaire de son pays en Syrie et demande donc des licences pour la prospection de pétrole et de phosphates.
Ce tarif vient en plus des bases navales et aériennes que la Russie a obtenues en récompense de ses bons et loyaux services dans le bassin méditerranéen. Assad sait bien qu’il peut marchander avec les Iraniens, mais qu’il ne devrait même pas essayer de le faire avec Poutine.
Poutine n’est pas le seul à tenter de façonner le «lendemain» syrien, cependant, avec les Iraniens, le régime d’Assad, les Kurdes et les Turcs qui entrent tous dans la mêlée. Les Américains sont également là, agissant secrètement pour empêcher l’État islamique de revenir sur les terres qu’il a perdues et pour empêcher la formation du corridor terrestre iranien.
Le Pentagone projette de créer une force mixte de 30 000 combattants syriens kurdes à cette fin, pour servir de “police des frontières” dans le nord-est de la Syrie et à la frontière avec l’Irak. C’est en tête de liste des priorités de l’establishment américain de la défense.
De manière générale, on peut dire que toutes les entités impliquées à remuer les cartes et de tirer les meilleurs atouts en Syrie sentent un règlement politique imminent et se déplacent pour promouvoir leurs propres agendas politiques et économiques. Alors qui s’occupe des intérêts d’Israël, vous demandez-vous? Surtout l’armée israélienne, assistée par le lobbying diplomatique du Premier ministre Benjamin Netanyahu auprès des présidents Poutine et Trump.
L’armée israélienne opère sur deux registres : en utilisant des opérations secrètes de la “guerre entre deux-guerres”, elle ralentit le retranchement iranien en Syrie et l’acquisition d’armes de qualité par le Hezbollah. On peut également supposer que l’assistance humanitaire aux «entités locales» sur le plateau du Golan syrien, y compris les Druzes, a produit plusieurs fruits stratégiques en matière de renseignement et de sécurité quotidienne aux frontières.
Le lobbying de Netanyahu au Kremlin, quant à lui, garantit que les forces russes sur le sol syrien restent à l’écart de ces opérations et que Poutine refuse de fournir aux Syriens et aux Iraniens des armes qui restreignent la liberté d’opération.
Les Russes et Israël fonctionnent selon le même principe directeur, qui dit que chaque partie veille à ne pas nuire aux intérêts vitaux de l’autre partie.
En ce qui concerne l’avenir, il semble que les pressions exercées par Assad sur les Syriens aient réduit la volonté du Kremlin de fermer les yeux sur les opérations préventives des Tsahal.
La Maison Blanche, pour sa part, n’accorde même pas un telavantage à Israël, permettant aux Russes d’administrer, à la fois, tous les mouvements militaires et les cessez -le -feu et en les lassant mener les efforts de règlement politique.
En conséquence, Israël n’est pas seulement absent de l’arène politique, il lui manque également un puissant levier diplomatique pour peser lors des futures négociations. Le lobbying de Netanyahou à Moscou et les opérations d’entre-deux-guerres, quand on y a recours, ne parviendront pas à empêcher le grave préjudice qui pourrait être porté à nos intérêts vitaux dans le nord, si l’Iran parvient à s’y retrancher durablement.
La conclusion est qu’Israël doit frapper fort du poing sur la table à Washington et demander au président Trump d’engager son pays de façon plus déterminante – diplomatiquement et peut-être militairement – dans toute la Syrie et pas seulement à l’est de l’Euphrate.
Cela servira aussi les intérêts stratégiques de la Jordanie ainsi que ceux des autres pays du camp arabe sunnite pro-occidental. Abandonner l’arène syrienne aux Russes permettra, au contraire, aux Iraniens d’atteindre leurs propres objectifs stratégiques.
Avec tout le respect dû à cet événement haut en couleurs symboliques, la cérémonie d’inauguration d’un autre bureau de l’ambassadeur américain en Israël à Jérusalem n’apportera rien de plus pour promouvoir les intérêts stratégiques existentiels d’Israël, même d’un iota. Si Trump est un véritable ami d’Israël, comme il le prétend, il doit le prouver en Syrie. Et il doit le prouver maintenant.
Première publication le 03/03/18, 14h29
Ron Ben Yishai | Publié: 03.03.18, 14:22
Adaptation : Marc Brzustowski