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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
20 janvier 2018

WWIII : Qui voulons-nous ? Notre roi ou l’émeutier ? Que voulons-nous ? La vie éternelle ou le royaume des ténèbres ?

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

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WWIII : Qui voulons-nous ? Notre roi ou l’émeutier ? Que voulons-nous ? La vie éternelle ou le royaume des ténèbres ? Les Francs-Maçons et le Pape ont choisi l'émeutier et Satan.

Publié le 20 janvier 2018 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : Qui voulons-nous ? Notre roi ou l’émeutier ? Que voulons-nous ? La vie éternelle ou le royaume des ténèbres ? Les Francs-Maçons et le Pape François ont choisi l'émeutier et Satan.

Jésus ou Barabbas ?

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Le moment est venu de faire un choix, certainement définitif. A l’instar de Pilate demandant à la foule des juifs dans cette matinée du Vendredi saint : « qui dois-je relâcher ? Barabbas ou le roi des juifs ? » nous devons nous poser les bonnes questions et surtout choisir notre camp.
Qui voulons-nous ? Notre roi ou l’émeutier ?
Que voulons-nous ? La vie éternelle ou le royaume des ténèbres ?

Devons-nous imiter la grande majorité de la foule, suivre ceux qui hurlent plus fort que les autres et les entraînent vers la mort ? Car la foule, poussée par les chefs des prêtres et les pharisiens a choisi Barabbas, tout en acceptant les terribles conséquences de son geste : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants » (Matthieu 27:25)
Ou devons-nous imiter l’infime minorité de disciples, d’apôtres et de femmes, certes anéantis par l’événement, écrasés devant l’ignominie de leurs frères de sang, impuissants devant ce déchaînement de haine, mais qui avaient choisi Jésus et lui sont restés fidèles jusque sur le Golgotha?

Le chapitre 14 de l’Apocalypse semble nous inviter à un tel choix, à un moment-clé juste avant la moisson.
Il sépare d’un côté les 144 000 justes qui ont le nom de l’Agneau et le nom de son Père écrits sur le front et qui chantent le cantique de l’Agneau, de ceux qui ont suivi la bête :
« Si quelqu’un adore la bête et son image, ou qu’il en reçoive le caractère sur le front ou dans la main, celui-là boira du vin de la fureur de Dieu, et il sera tourmenté dans le feu et dans le soufre dans les siècles des siècles. » (Apoc 14:9-11).

Or ce même chapitre 14 annonce trois événements, dans l’ordre :
1) L’heure du jugement est venue (verset 7)
2) Babylone est tombée (verset 8)
3) C’est le temps de la moisson, versets 16 à 20 : « Celui qui était assis sur la nuée jeta sa faux sur la terre et la terre fut moissonnée. »

Il faut donc avoir choisi son camp avant la moisson, ce qui semble évident.
Pour mieux expliciter notre propos, nous allons tenter de définir qui sont les « Jésus » et les « Barabbas », ainsi que d’essayer d’identifier la période de la moisson en nous appuyant, une fois de plus, sur les avancées de l’adversaire et sur nos récentes découvertes eschatologiques.

Qui sont les « Jésus » ?

Ce sont les justes, les 144 000 achetés d’entre les hommes pour être consacrés à Dieu et à l’Agneau (Apoc. 14:4). Mais c’est aussi une grande multitude vêtus de robes blanches, qui sont passés par la grande tribulation et qui ont lavé et blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau (Apoc. 7, versets 9 et 14).

Pourquoi deux catégories ? Parce que le Seigneur distingue entre ses enfants les plus purs (les 144 000) et qui lui sont consacrés, et l’immense majorité des hommes qui gagneront leur ciel en acceptant de porter leur croix.
On a la même signification à la consécration, lorsque le prêtre consacre le vin, le sang versé pour la rémission des péchés : le Sauveur dit qu’il répandra son sang pour les apôtres (pour vous, pro vobis en latin : ce sont les 144 000) et pour tous ceux qui croiront et se convertiront (pro multis, pour la multitude et non pro omnibus, pour tous). Car, comme l’explique l’abbé Bertrand Labouche, « le salut des hommes n’est pas universel. Quoi qu’il soit mort très réellement pour tous les hommes, son sacrifice ayant une valeur infinie, Dieu, dit saint Paul, est le Sauveur de tous les hommes mais principalement des fidèles. » Et puis nous savons qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus.

Alors qui sont ces justes, cette multitude de sauvés ?

 Tous ceux qui se reconnaissent dans les Béatitudes : les doux, ceux qui pleurent, ceux qui ont faim et soif de justice, les miséricordieux, les cœurs purs, tous ceux qui seront insultés, persécutés et calomniés à cause de leur fidélité à Jésus-Christ. La fin est très importante : ne seront récompensés que ceux qui souffrent pour Jésus, pas ceux qui pleurent parce qu’ils ont perdu du pognon.

Tous ceux qui ont choisi de suivre la loi du Christ et non celle des hommes, qui ne placent pas la satisfaction de leurs besoins terrestres en tête de leurs priorités : se nourrir, se loger, travailler, se divertir passent APRES avoir nourri son âme par une vraie vie spirituelle, et enrichi son esprit par l’apprentissage et l’approfondissement des vraies valeurs et de la saine doctrine ; Car vos choix de carrière, de logement, de divertissement, d’éducation de vos enfants découleront de cet esprit que vous aurez acquis et entretenu.
Ces gens-là sont totalement incompris dans la société actuelle, ils sont pour la plupart des non-conformistes, ils vivent comme des étrangers au milieu d’un monde qu’ils ne comprennent pas, n’approuvent pas et dont ils ne se réjouissent pas. Ce sont des résistants permanents à l’esprit du monde, à ses séductions, à sa mentalité perverse et nauséabonde. Ils sont rejetés, incompris, traités de fous, haïs même par leurs amis, leurs collègues, leur propre famille… pauvres gens qui accomplissent sans le savoir les prophéties du Christ : Vous serez en haine de tous à cause de mon nom ; beaucoup failliront, ils se trahiront les uns les autres et se haïront les uns les autres ; la charité d’un grand nombre se refroidira ; le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; vous serez livrés même par vos parents, vos frères, vos proches et vos amis, et ils en feront mettre à mort certains d’entre vous, etc… (extraits de Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21).
J’en connais beaucoup qui vivent ainsi, autour de moi ou via les témoignages de lecteurs du Grand Réveil, parce qu’ils restent fidèles aux principes moraux, à la foi et à la doctrine de leurs pères, parce qu’ils se sont volontairement coupés du monde avec tous les sacrifices que cela implique, ou tout simplement parce qu’ils refusent ce prétendu progrès qui mène à l’abîme.

Qui sont les « Barabbas » ?

Barabbas, dans les évangiles, est décrit comme un émeutier et un meurtrier.
L’émeute a été érigée en principe, en système même, par les héritiers de Barabbas ; on appelle cela la Révolution, ou l’esprit de la Révolution.

Qu’a engendré la Révolution ? Tous ceux qui ont étudié le sujet savent que les grands principes issus de la Révolution et qui s’en revendiquent sont : la république, la démocratie, les droits de l’homme, qui auront pour enfants : la laïcité, le naturalisme, le socialisme, le capitalisme, la liberté religieuse, le matérialisme et la technologie….

Mgr Delassus dans la Conjuration antichrétienne explique en quoi consiste la Révolution :
« La Révolution consiste essentiellement dans la révolte contre le Christ, et même la révolte contre Dieu, bien plus, la négation de Dieu. Son but suprême est de soustraire l’homme et la société au surnaturel. Le mot liberté dans sa bouche  n’a point d’autre signification : liberté pour la nature humaine d’être à elle comme Satan voulu être à lui, et cela à l’instigation de Lucifer qui veut recouvrer la suprématie que la supériorité de sa nature lui donnait sur la nature humaine, et dont l’a évincé l’élévation du chrétien à l’ordre surnaturel. »
Ce qui a fait dire à Joseph de Maistre que « la révolution est satanique dans son essence. »

Pourquoi la Révolution est-elle si mauvaise ? Parce qu’elle conduit à la déification de l’humanité.
Citant des écrits francs-maçons, Mgr Delassus observe que le but est « l’indépendance absolue de l’homme dans le domaine intellectuel, religieux et politique. Ils nient pour l’homme toute fin surnaturelle et demandent que la perfection purement naturelle de la race humaine soit acheminée vers les voies du progrès. » Ces propos datent de 1910, on voit combien ce plan a été suivi avec précision et constance.
Il continue : « Ceci correspond à trois étapes dans la voie du mal : l’humanité sans Dieu, l’humanité se faisant Dieu, l’humanité contre Dieu. Tel est l’édifice que la maçonnerie veut élever à la place de l’ordre divin qui est l’humanité avec Dieu. »
C’est pourquoi ils veulent supplanter la civilisation chrétienne où les institutions civiles et sociales partageaient le même but que l’Eglise : se doter des moyens ordonnés à préparer les âmes pour le ciel, car la vie présente n’est qu’une préparation à la vie éternelle.

D’où la seule religion à laquelle pousse la franc-maçonnerie, et donc la Révolution : le culte de l’humanité. Car pour eux « l’humanité est Dieu, les droits de l’homme doivent être substitués à la loi divine, le culte des instincts de l’homme doit prendre la place de celui rendu à notre Créateur, la recherche du progrès dans les satisfactions à donner aux sens, se substituer aux aspirations vers la vie future. »
Ces propos écrits il y a un siècle sont criants de vérité aujourd’hui.

Par conséquent, doit-on suivre la société et les idées de Barabbas le révolutionnaire ?
Non bien entendu.

Et Barabbas le meurtrier ?
La société issue de la Révolution a vite compris que pour contrer efficacement le christianisme, il fallait éviter les martyrs. A une persécution sanglante, ils ont substitué la perversion des mœurs et la corruption des idées. Il faut atteindre les âmes, c’est en elles que l’idée chrétienne doit être étouffée, qu’elle doit mourir.
Oui, les révolutionnaires, leurs descendants et tous ceux qui adhèrent à leurs idées sont des corrupteurs de l’esprit et des meurtriers de l’âme. La plupart le font inconsciemment et s’associent sans le savoir à une immense œuvre d’empoisonnement social et spirituel.

 Les Barabbas sont donc ceux que j’appelle les babyloniens, c’est à dire tous ceux qui vivent dans le monde et s’accommodent de ses idées, de son mode de vie et de sa mentalité. Même si certains aspects les choquent, ils ne remettront pas en cause le système pour autant. Ce système que nous venons sommairement de décrire, issu de la révolution, et dont les idées ont essaimé partout dans le monde.

Ils devraient méditer l’injonction de l’Agneau en Apocalypse 22:15 :
« Dehors les chiens, les empoisonneurs, les impudiques, les homicides et les idolâtres, et quiconque aime et fait le mensonge. »
Les empoisonneurs, ce sont ceux de l’âme, on vient de le voir, et ils sont légion. Les chiens, probablement ceux qui accomplissent volontairement ce programme d’iniquité : francs-maçons et autres sociétés occultes. Quand aux idolâtres, combien sont-ils ceux qui font passer l’argent, leur carrière, leur corps, le divertissement, le sport ou leur vie sexuelle avant le culte du vrai Dieu et leur vie spirituelle? Combien ? Et que croient-ils qu’ils auront comme récompense ?

Alors Jésus ou Barrabas ?
On reste dans Babylone ou on la quitte ?

Pour faire plus simple qui est Barabbas ?

 

 

 

 

 

 

 

Depuis deux siècles, les historiens académiques interprètent l’histoire tragique de Jésus comme un épisode de l’affrontement entre les juifs et les Romains. Mais leur exégèse critique des Évangiles focalisée sur la judéité de Jésus et sur la culpabilité des Romains ne peut occulter le fait que les quatre évangélistes présentent les juifs (Pharisiens, Sadducéens, Hérodiens, et Judéens en général), et non les Romains, comme les ennemis mortels de Jésus. Dans le Nouveau Testament, seul l'évangéliste Matthieu fait référence à l'épouse de Pilate, Claudia Procula. Elle envoie un message à son époux pour lui demander de ne pas condamner Jésus à mort :« Or, tandis qu'il siégeait au tribunal, son épouse lui fit dire : “Ne te mêle point de l'affaire de ce Juste ; car aujourd'hui j'ai été très affectée dans un songe à cause de lui”. »— Évangile selon Matthieu, chapitre 27, verset 19.

Leur version des faits est sans ambiguïté : les élites représentatives juives ont livré Jésus aux autorités romaines en le dénonçant comme un dangereux séditieux fomentant la révolution pour s’instaurer « roi des Juifs ». Ponce Pilate ne trouve aucun fondement à cette accusation ; bien que notoirement peu porté à la clémence, il est réticent à condamner Jésus, car « Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré » (Mc 15.10). Lorsque Pilate s’adresse directement à « la foule » pour proposer de relâcher Jésus, ce sont « les grands prêtres » (une élite composée de quelques grandes familles sacerdotales) qui « excitèrent la foule à demander qu’il leur relâchât plutôt Barabbas » (15.11). En résumé, c’est bien Pilate qui « après avoir fait flageller Jésus, le livra pour être crucifié » (15.15), mais le récit évangélique établit clairement l’ordre des responsabilités : les élites juives veulent la mort de Jésus mais, n’ayant pas juridiction pour cela, montent la foule contre lui et forcent la main à Pilate. Cela justifie le raccourci qu’emploie Paul lorsqu’il écrit aux Thessaloniciens que les juifs « ont tué le Seigneur Jésus » (1Th 2.15), ou encore Pierre évoquant, devant le Sanhédrin, « Jésus Christ le Nazaréen, celui que vous, vous avez crucifié » (Ac 13.26).

Ce récit évangélique confirmé par Paul a été battu en brèche par la critique historique moderne. Les évangélistes, nous dit-on, auraient chargé les juifs pour plaire à Rome, en présentant leur Christ comme un ami de Rome, innocent des charges pour lesquelles il fut crucifié ; pour la même raison, les évangélistes auraient également innocenté Pilate de cette erreur judiciaire en inventant la scène où il s’adresse à « la foule », une scène que les historiens jugent peu crédible. Les évangélistes, et Paul davantage encore, auraient ainsi fondé sur un mensonge l’antisémitisme chrétien. Dans Who Killed Jesus ? par exemple, John Dominic Crossan entend « dévoiler les racines de l’antisémitisme dans le récit évangélique de la mort de Jésus [1] ».

La thèse n’est pas sans argument : il est indéniable que le récit évangélique blanchit Jésus de toute sédition contre Rome, et il est certain que, ce faisant, il blanchit un peu trop Pilate de toute hostilité envers Jésus (une tradition apocryphe s’appuyant sur Mt 27.19 lui donnera comme épouse « sainte Procula » et prétendra que Pilate lui-même se serait converti). Tout ce que l’on sait de Pilate et de son administration contredit ce portrait : usant sans ménagement de la crucifixion, il fut démis par son supérieur le légat de Syrie Vitellius, et convoqué devant l’empereur Tibère pour répondre des accusations des juifs et des Samaritains contre son gouvernement tyrannique.

La scène où Pilate offre à la foule le choix entre Jésus et Barabbas est peu crédible, et il est tentant de l’expliquer par la récriture d’un récit originel dans lequel Jésus et Barabbas ne faisaient qu’un ; en effet, Barabbas signifie en araméen « fils du Père » (Abba est la façon dont Jésus s’adressait à Dieu, par exemple en Mc 14.36, pour le supplier de lui « épargner cette coupe ») et, de surcroît, certains manuscrits le désignent comme « Jésus Barabbas », soit Jésus fils de Dieu [2] ; selon cette hypothèse, la foule aurait réclamé en vain la libération de Jésus, mais Marc, suivi par Matthieu et Luc, aurait transformé la scène à l’avantage de Pilate. Mais il faut alors noter qu’il préserve l’irresponsabilité de « la foule » en déclarant qu’elle a été manipulée par les « grands prêtres ». Dans un cas comme dans l’autre, la responsabilité de la mort de Jésus est imputée aux élites sacerdotales de Jérusalem.

L’analyse historico-critique des Évangiles est un domaine parfaitement légitime de la science historique, qui soumet ces textes aux mêmes tests que toute autre source historique, et qui bénéficie dans ce cas précis de l’avantage considérable d’avoir quatre versions interdépendantes (trois si l’on se contente des Évangiles dits « synoptiques ») ; cela permet de faire des hypothèses assez solides sur les couches rédactionnelles successives [3]. On ne peut donc raisonnablement rejeter en bloc tout questionnement sur la fiabilité historique des Évangiles. La question, ici, est de savoir si le récit évangélique est foncièrement mensonger, ou simplement schématique, s’il inverse la réalité ou l’exagère simplement. Y a-t-il des raisons objectives de mettre en doute la thèse évangélique du complot des élites judaïques ? Cela reviendrait à adopter la thèse des élites juives décrites dans l’Évangile, selon laquelle Jésus était bel et bien un séditieux anti romain, un prétendant à la royauté. Nous sommes bel et bien ici dans la situation de choisir entre deux thèses : une thèse complotiste et réputée antisémite défendue par les évangélistes (qui sont juifs, rappelons-le), et la thèse politiquement correcte s’en tenant à la responsabilité matérielle des Romains dans l’exécution par crucifixion.

D’un point de vue historique, le récit évangélique me semble parfaitement plausible dans ses grandes lignes. Rien, sinon le « politiquement correct », ne justifie de le récrire à l’envers. Il est d’autant plus crédible qu’il correspond à une situation qui se reproduisit souvent dans les deux premiers siècles de notre ère. Tertullien, Justin, Origène et Eusèbe affirment que les juifs incitent à la persécution des chrétiens et les dénoncent aux autorités sous des accusations calomnieuses, comme celle de manger des enfants égorgés dans des réunions nocturnes ; « les Juifs étaient derrière toutes les persécutions des chrétiens », affirme saint Justin (vers 116) [4]. Que Jésus ait été victime des mêmes méthodes est donc assez vraisemblable.

De plus, supposer que les évangélistes ont falsifié cette partie de l’histoire oblige à supposer qu’ils ont totalement dénaturé le sens du ministère de Jésus. Car jamais, selon le récit évangélique, Jésus ne s’en est pris aux Romains ou à l’autorité de Rome. Lorsque des pharisiens et des hérodiens le questionnent, avec l’intention de le piéger, sur ce qu’il pense de l’impôt exigé par Rome, Jésus répond en exhibant le portrait de l’empereur sur une pièce romaine : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mc 12.17), ce qui est une façon claire de prendre ses distances par rapport aux mouvements de révolte contre l’autorité et la fiscalité romaines. Dans cette scène, ce sont bien les autorités juives qui complotent contre Jésus en cherchant un moyen de le dénoncer aux Romains. La scène est parfaitement crédible, et le caractère mémorable de l’esquive de Jésus évident.

 

Il convient de comparer cet épisode à un autre ayant également l’argent pour thème central : celui où Jésus renverse les étales des changeurs et marchands du Temple, les accusant de transformer le temple en « un repaire de brigands » (Mc 11.17). L’activité principale des changeurs consistait à changer les pièces de monnaie variées légalement en cours, en la seule monnaie autorisée pour acheter les animaux du sacrifice et s’acquitter de l’impôt religieux : le demi-shekel. Ce trafic financier fort lucratif relevait du commerce de l’argent au même titre que l’usure, et donnait lieu à de nombreux abus. Ainsi, la seule violence à laquelle Jésus s’est laissé emporter ne fut pas contre les Romains, mais contre les institutions du Temple ; non pas contre l’impôt à Rome, mais contre les pratiques financières des juifs. Et c’est encore « les grands prêtres et les scribes » qui, voyant cela, « cherchaient comment le faire périr ; car ils le craignaient, parce que tout le peuple était ravi de son enseignement » (Mc 11.17-18).

Pour contextualiser cet épisode, il faut savoir que les premières banques de dépôt furent les temples, car c’étaient des lieux sûrs bien gardés. Le contemporain de Jésus Philon d’Alexandrie, philosophe juif dont le frère Alexandre est directeur des douanes (alabarque) et banquier du roi de Judée Agrippa Ier, évoque un tel « dépôt au temple » dans son livre Contre Flaccus [5]. La vocation du Temple de Jérusalem à amasser les richesses est particulièrement marquée, et le Yahvé biblique a quelque chose de l’oncle Picsou lorsqu’il s’exclame, à travers le prophète Aggée (2.7-8) : « J’ébranlerai toutes les nations, alors afflueront les trésors des toutes les nations et j’emplirai de gloire ce Temple, dit Yahvé. À moi l’argent ! À moi l’or ! Oracle de Yahvé Sabaot (Yahvé des Armées) ! » Ou encore, en Josué 6, 19 : « Tout l’argent et tout l’or, tous les objets d’airain et de fer, seront consacrés à l’Éternel, et entreront dans le trésor de l’Éternel. » D’une certaine manière, c’est autant la Banque que le Temple que détruit symboliquement Jésus.

Son message est très souvent dirigé directement contre l’amour de l’argent qui gangrène la société juive de son temps : « Comme il sera difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu » (Mc 10.23) ; « amassez-vous des trésors dans le ciel […] Car où est ton trésor, là sera aussi ton cœur » (Mt 6.20-21). Il est aussi dirigé contre le légalisme obsessionnel des pharisiens, qui bientôt donnera naissance au judaïsme rabbinique. La vision de Jésus du règne de Dieu parmi les hommes est à l’opposé, tant du règne de l’argent que du règne de la loi ; c’est le règne de l’Esprit descendu parmi les hommes, et accueilli par eux inconditionnellement. Ses disciples expliqueront plus tard que sa mort était nécessaire pour qu’il envoie l’Esprit saint (Paraclet), dès lors plus ou moins confondu avec le Christ ressuscité devenu « esprit vivifiant » (1Co 15.45). Mais il est peu probable que Jésus fît reposer cet espoir sur son propre sacrifice. L’Esprit saint est pour lui une réalité qui éclot dans le cœur des hommes pour se réaliser socialement, dans une convivialité qui brise les barrières érigées par la loi au nom de la pureté : « ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de sa bouche, voilà ce qui souille l’homme » (Mt 15.11).

Rien n’exprime mieux la progressive maturation du Règne que les paraboles « organiques » de Jésus selon Marc, reconnues comme parmi les plus certainement authentiques des logia : « Le Règne des Cieux est semblable à un grain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ. C’est bien la plus petite de toutes les graines, mais, quand il a poussé, c’est la plus grande des plantes potagères, qui devient même un arbre, au point que les oiseaux du ciel viennent s’abriter dans ses branches » (Mc 4.30-32). Il n’y a aucune place pour la lutte armée contre Rome dans ce programme.

L’ennemi numéro un du Christ est bien le judaïsme, dans ses composantes sacerdotale-financière, pharisienne-puritaine et zélote-antiromaine (dans l’ordre). Et tout concourt à confirmer que Jésus fut victime d’un complot des élites juives de Jérusalem, qui se sont arrangées, par des « faux témoignages » et des citations sorties de leurs contextes (Mt 26.59-61), pour faire éliminer par les Romains un pacifiste opposé à leur chauvinisme antiromain (et antisamaritain, voir Lu 10.29-37). En le dénonçant comme un ennemi de Rome, ces élites juives ont de surcroît voulu donner des gages de leur loyauté aux autorités romaines, avec une hypocrisie machiavélique. Mais en même temps, faire crucifier par les Romains un prophète aimé du peuple signifiait exacerber le sentiment antiromain que Jésus avait au contraire tenté d’apaiser. Dans leur arrogante confiance en Yahvé, ils attireront finalement sur eux la destruction que Jésus voyait venir. Deux siècles de critique historique biaisée ne pourront effacer cette vérité évangélique.

Affinons la définition de Babylone

N’oublions pas que l’ange du chapitre 14 prononce une sentence que l’on entendra à nouveau au chapitre 18 :
« Elle est tombée la grande Babylone, elle est tombée. Elle est devenue la demeure des démons, la retraite de tout esprit impur, le repaire de tout oiseau impur et haïssable. » (Apoc. 18:2)
Sachant que ce verset est immédiatement suivi d’un ordre précis :
« Sortez de Babylone mon peuple, de peur que vous n’ayez part à ses péchés et que vous ne soyez enveloppés dans ses plaies ; car ses péchés sont montés jusqu’au ciel et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. »

Jusqu’à maintenant, je considérais que Babylone représentait la société moderne perverse et corrompue. J’attendais donc la chute de Babylone.
Mais… si cette définition n’était pas la bonne, ou du moins incomplète ?

C’est cette vidéo des frères Dimond qui m’a mis sur la piste et permis de comprendre un élément qui était sous-jacent jusqu’ici.
Les frères Dimond expliquent avec des arguments recevables que le verset 2 du chapitre 18 (ci-dessus) s’est accompli le 8 décembre 2015, lors du spectacle son et lumière donné sur la façade de la basilique saint Pierre à l’occasion de l’ouverture du jubilé de la miséricorde (pas un mot sur l’Immaculée Conception soit-dit en passant).
Ils en concluent que Babylone symbolise l’église conciliaire, celle qui a perdu la foi et qui est devenue le siège de l’Antéchrist selon la Salette, et ils en veulent pour preuve que saint Pierre en 1Pierre 5:13 utilise Babylone comme nom de code pour Rome.

Or je considérais déjà que la grande prostituée était l’Eglise conciliaire, car elle s’est mêlée au monde jusqu’à s’y fondre ;
Nous savions aussi que Jérusalem puis Rome représentent traditionnellement l’Eglise : la grande ville c’est l’Eglise ;
Il fallait donc pousser le raisonnement jusqu’au bout : en relisant l’Apocalypse de plus près, ce qui était évident saute aux yeux : une fois enivrée du vin de sa prostitution, l’Eglise ne mérite plus le nom d’une des deux villes saintes Rome ou Jérusalem, l’église corrompue devient Babylone !
C’est toujours la grande ville, mais au lieu de l’appeler la Jérusalem perverse, saint Jean lui donne des noms ennemis : Babylone, Sodome, et même Egypte…

Ceci explique le verset un peu obscur de la mort des témoins :
« Leurs corps resteront étendus dans les rues de la grande ville, qui est appelée spirituellement Sodome et Egypte, où leur Seigneur même a été crucifié » (Apoc. 11:8)
Maintenant on comprend : les témoins qui sont les chrétiens restés fidèles à la tradition et à la foi de leurs pères meurent bien au sein de l’Eglise, donc de la grande ville, qui a droit au titre de Jérusalem quand elle est sainte, et au titre de Babylone, Sodome ou Egypte quand elle est corrompue.
Effectivement ils sont morts avec l’arrivée de Bergoglio, morts spirituellement, c’est à dire qu’ils ne comptent plus, qu’ils ne gênent plus ses plans. La durée de leur mort, 3 jour et demi, est la même que celle de la bête : 42 mois, car 1 jour = un an.

Par conséquent, la grande prostituée et Babylone ne font qu’un, ce que l’on comprend à plusieurs reprises :
14:8 : Babylone est tombée, cette grande ville qui a fait boire à toutes les nations le vin de la prostitution qui a irrité Dieu : on a bien un lien direct entre Babylone et la prostituée ;
17:5 : Sur son front [de la grande prostituée] ce nom était écrit : mystère : la grande Babylone, mère des fornications et des abominations de la terre ;
17:18 : Quand à la femme que vous avez vue, c’est la grande ville qui règne sur les rois de la terre.
Par trois fois, la grande ville (Babylone) est assimilée à la grande prostituée.

Oui mais alors ça change tout !
Parce que dans ce cas la chute de Babylone c’est la chute de l’Eglise.

Or dans un précédent article, j’avais démontré que le 8 décembre 2015 inaugurait le jour de la colère de Dieu et que ce jour selon Isaïe dure un an.
Et justement vu l’état de décomposition avancée de l’Eglise conciliaire actuelle et son niveau d’apostasie et même d’hérésie, entendre retentir le cri de « elle est tombée Babylone » le 8 décembre, jour de lancement d’un jubilé qui ressemble bien au jubilé de la victoire de Satan, n’a rien d’étonnant, c’est même logique. Car ce cri est un cri d’alarme, un cri qui à la fois constate et annonce un événement qui va durer un an car il est bien dit qu’elle s’effondrera en un jour (18:8) ; or un jour = un an = le jour de la colère, la dernière année, qui s’arrête au 8 décembre 2016, le point Omega.

Une dernière précision qui va dans le même sens : les dix cornes de la bête qui sont dix rois haïssent la prostituée et veulent la réduire à la dernière désolation (17:16) : là aussi c’est tout-à-fait logique car le monde hait l’Eglise catholique et fait semblant de s’entendre avec elle pour mieux la détruire ; ce n’est pas parce qu’on couche avec la prostituée qu’on l’aime.

Affinons la définition de l’Antéchrist

Il y a deux bêtes dans l’Apocalypse : la bête de la mer et la bête de la terre.
Les représentations traditionnelles de l’Antéchrist l’assimilent à la bête de la mer, car elle a la puissance sur toutes les nations, tandis que la bête de la terre est appelée le faux prophète par saint Jean un peu plus loin, et ressemble à la description d’un homme, alors que la bête de la mer est multiple (7 têtes, 10 cornes).
Les deux bêtes marchent de concert durant 42 mois, celle de la terre poussant les hommes à adorer celle de la mer.

Mais pourquoi réserver le titre d’Antéchrist à la bête de la mer ?

Il a longtemps été expliqué ici que le faux prophète, ou bête de la terre, c’est le pape François, car elle a « deux cornes semblables à celle de l’Agneau, mais elle parle comme le dragon. »
Or seul le pape, vicaire du Christ, peut être comparé à l’Agneau puisqu’il représente le Christ sur terre.

Mais pourquoi le faux prophète ne serait-il pas aussi l’Antéchrist ?
Le pape possède un statut unique : il est à la fois chef religieux et chef d’état. Mais surtout il est le seul chef religieux ayant une portée universelle incontestable.
D’abord parce que l’Eglise du Christ étant celle du vrai et unique Dieu, a une dimension surnaturelle que les autres n’ont pas. Elle avait le devoir de s’imposer dans le monde entier car sa mission divine est d’offrir le salut à tous les hommes. Et pour que la fin du monde arrive, il fallait que l’évangile ait été proclamé sur toute la terre ; c’est le cas aujourd’hui.
Ensuite parce qu’aucune autre religion n’a l’équivalent du pape, chef religieux incontesté de dimension et de réputation internationale. Il n’a pas son équivalent chez les juifs. Ni chez les musulmans. Ni chez les indous. Ni chez les Protestants. Ni chez les Orthodoxes. Ni chez les Bouddhistes (à la limite le Dalaï-lama peut être considéré comme un personnage similaire, mais son rôle est nettement plus effacé). Chez personne sauf chez les catholiques, qui représentent encore le premier groupe religieux mondial.
Justement, le chef universel et incontesté qu’est censé être l’Antéchrist convient à la personne du pape, surtout que les autres dirigeants le considèrent comme un des leurs, puisqu’il est lui aussi chef d’Etat… le chef du plus petit état du monde est aussi celui qui se positionne au-dessus de tous les autres du fait de son autorité religieuse.
Je ne suis d’ailleurs pas le seul à considérer que l’Antéchrist sera un pape.

Et la bête de la mer ? Est-elle l’Antéchrist ?
Oui, on peut la considérer comme l’Antéchrist-système, et même plus exactement comme l’Antéchrist-politique. Pour simplifier, la bête de la mer, c’est l’homme déifié.
D’où la religion de l’humanité qu’est devenue le catholicisme (statut déjà prévu il y a un siècle par les francs-maçons, largement décrit dans le livre de Mgr Delassus, infiltration de la papauté incluse : en 1910 on le savait déjà !!) qui pousse l’homme à s’adorer lui-même.
L’homme est-il l’équivalent de Dieu ? Oui, c’est facilement prouvable depuis qu’il a accès à un domaine réservé au divin : la création. A partir du moment où l’homme peut modifier l’ADN, il accède à une fonction jusque-là réservée à Dieu. Or l’homme modifie génétiquement les plantes, les animaux et même les êtres humains : c’est tout l’objet du transhumanisme.
Des possibilités qu’il n’avait jamais eues avant le XXème siècle.
Il s’adore lui-même et fait adorer sa toute puissance scientifique et technique, accomplissant ainsi la description prophétique de la bête de la mer dans l’Apocalypse.
Evidemment, on ne l’adore plus à l’antique, les laboratoires ont remplacé les autels, mais la philosophie est la même : non seulement l’homme ne place plus sa confiance en Dieu, non seulement il n’a plus besoin de Dieu, mais il est son équivalent et même le surpasse, du moins le croit-il.

Et le pape ne le contredit pas, bien au contraire, puisqu’il a accrédité sa prétendue puissance sur la nature dans une encyclique.
Là aussi quand vous lisez dans un bouquin de 1910 (le livre de Mgr Delassus) qu’outre la déification de l’humanité, l’idée est de substituer à la civilisation chrétienne une autre civilisation fondée sur le naturalisme et que cette religion humanitaire est en définitive une religion de la nature, on est en droit de se demander si Laudato Si ne sort pas plutôt des meilleurs loges maçonniques.

Affinons le plan de l’ennemi

Alors voyons un peu.
On nous annonce la chute de Babylone, c’est à dire de l’Eglise catholique. C’est tout à fait exact et correspond au plan Pike, dans lequel il est indiqué qu’il faudra à la fin un an d’ultime combat avant d’abolir définitivement la papauté (c’est à dire l’Eglise), avant de tirer le 4ème coup de canon. Cette dernière année a commencé le 8 décembre dernier, d’où le cri qui a retentit ce jour-là « elle est tombée Babylone« .

Pour mémoire, les coups de canon de l’ennemi sont :
1) Premier coup de canon : la révolte de Luther, 10 décembre 1520
2) Deuxième coup de canon : abolition de la monarchie catholique : 21 janvier 1793
3) Troisième coup de canon : abolition du pouvoir temporel des papes : 20 septembre 1870
4) Quatrième coup de canon : abolition définitive de la papauté : 20 novembre 2016
La quatrième date est une initiative de ma part, elle correspond à la clôture du jubilé de la miséricorde, jour de la fête du Christ-roi, qui sera celle de la proclamation de Lucifer-roi.

Entre-temps les élections américaines auront eu lieu, la COP22 aussi, tous les éléments seront en place, car je continue à penser que tout doit être fini pour l’ennemi en novembre de cette année.

Que leur reste-il à faire ?
1) Annoncer la chute définitive de l’Eglise catholique : c’est presque fait
2) Révéler le Messie des juifs
3) Annoncer le pouvoir total d’Israël et de sa diaspora sur le monde, conformément aux promesses de la bible (telles qu’ils les interprètent)
4) Constater la soumission des nations à ce pouvoir
5) Reconstruire le temple

Pour bien comprendre où nous en sommes et ce qu’ils veulent faire, il faut connaître leurs véritables motivations et le vrai sens des choses.
Je m’appuie sur les explications d’Israël Adam Shamir pour ce paragraphe, lui-même synthétisant de nombreux auteurs juifs. Les passages en italique sont de lui.

Les véritables enjeux
La victoire de la synagogue de Satan et d’Israël nécessite d’éliminer le Christ de ce monde et la civilisation qui y est associée. On a vu et on sait que cet objectif est quasiment atteint.
Il y a en filigrane une guerre religieuse où il est nécessaire d’éradiquer la foi religieuse existante.
Dans l’univers juif, Israël est la réalité tandis que les nations des gentils et leurs dieux ne sont que des fictions imaginaires. La dissolution des nations des gentils et l’élimination de leurs dieux est l’objectif théologique d’Israël car sa mission proclamée, c’est de faire en sorte qu’il n’y ait qu’un seul Dieu, un seul temple, à Jérusalem, et aucune autre forme d’adoration.
Ce que ne dit pas Shamir, et que nous savons, c’est que Satan ne s’attaque qu’au seul et vrai Dieu : l’ennemi c’est la religion catholique et les orthodoxes, toutes les autres religions ne les gênent pas en réalité, ou pas autant.
C’est pourquoi Israël soutient l’immigration, car elle contribue à l’homogénéisation des gentils : le multiculturalisme est cause d’indifférence religieuse.
Israël a donc besoin de désacraliser irrévocablement le reste du monde, et particulièrement le monde chrétien. On peut dire qu’ils y sont parvenus dans les grands pays occidentaux et d’Asie. C’est l’essentiel.
Mais il y a aussi une interprétation ésotérique : les nations remettront aux juifs jusqu’à leur esprit ; et désormais l’esprit de l’Occident est entièrement soumis au programme d’action juif.
L’univers juif est en train d’être édifié, et l’une de ses manifestations est l’abaissement de la vie culturelle et spirituelle des gentils.

Il y a quelques années paraissait un livre titré Le siècle juif, montrant que le XXème siècle avait été le triomphe de la généralisation et de l’imposition des idées juives dans le monde entier.

Le Messie des juifs
Shamir cite le rabbin Leitman, cabaliste israélien de renom : « Il n’y a pas de Messie qui serait une personne, du point de vue cabalistique, voire même du point de vue du judaïsme orthodoxe. Les cabalistes ont précisé explicitement que le Messie est la Lumière céleste, la force hautement spirituelle qui descend dans notre monde et rend meilleure l’espèce humaine en élevant sa conscience à un niveau supérieur. » On retrouve là toutes les notions d’élévation ou d’illumination des consciences ou de passage de l’obscurité à la lumière que l’on rencontre fréquemment sur Internet. Voici la source. Car ceci confirme que le Messie juif n’est pas un homme mais une nation, la nation élue, la grande entité sacrale entre Dieu et les hommes : Israël et le peuple juif.
Quand les juifs révèleront leur Messie, ils révèleront tout simplement leur pouvoir réel sur le monde, leur puissance machiahspirituelle qu’ils estiment unique et à laquelle toutes les nations devront faire leur soumission.
La meilleure preuve en est cette campagne d’affichage 4×3 actuellement en Ile de France, avec pour message principal : Machia’h arrive (le Messie arrive) qui renvoie sur le site web http://7loispourlhumanite.org/ : ce sont les 7 lois noachiques.
Or je lis dans Shamir : « Dans l’univers juif, les gentils doivent se soumettre aux juifs. L’acceptation des sept commandements noachiques est l’instrument de cette soumission. En acceptant les sept commandements, une personne consent à son statut de goy. »
Voilà, c’est confirmé : leur Messie est bien un pouvoir spirituel qui ne peut se révéler qu’à partir du moment où la religion du Christ est annihilée ; en d’autres termes, non seulement ils annoncent le 4ème coup de canon, mais ils préparent déjà le terrain pour la suite.

Le but ultime
Le plan juif n’est un secret pour personne : Israël veut unifier le monde sous sa direction spirituelle, le Temple du Dieu d’Israël sera situé à Jérusalem, centre d’un univers gouverné par les juifs, et toutes les nations lui rendront hommage. Les nations adoreront Dieu en étant au service d’Israël.
Bon. Compte tenu de ces éléments, qu’est ce qui reste à faire ?

Eliminer la chrétienté ? C’est fait et ce sera bientôt officiel. Toutes les nations riches sont devenues des esclaves du système et leur spiritualité a été empoisonnée et détournée. Elles sont mûres.

Déclarer leur pouvoir ? C’est prévu, ce sera le rôle d’Hillary Clinton une fois élue.

Les nations rendront hommage ? Elles le font déjà à l’ONU, elles le font aux COP. Elles ont signé l’agenda 2030. Tout roule du côté du mondialisme et du pouvoir universel.
On demandera peut-être un hommage un peu plus appuyé, mais ce n’est pas urgent.

Non. Le seul point qui bloque, c’est la construction du troisième temple, qui semble être d’une importance primordiale dans leur mystique.
Pour construire le troisième temple, il faut faire sauter le dernier verrou : l’Islam.
Le premier verrou était le christianisme, celui-ci est éliminé. Il reste l’Islam.

On comprend mieux pourquoi depuis le 11 septembre 2001 l’Islam est autant stigmatisé via le terrorisme et les déstabilisations géopolitiques : c’est une préparation psychologique pour les amener :
1) à faire leur aggiornamento à l’instar de l’Eglise catholique ; c’est Pierre Hillard qui parle d’un Vatican II musulman ; plus près de nous, on voit bien à qui profite le débat sur le burkini : amener l’islam à se réformer, objectif affiché clairement par le ministère de l’Intérieur. Une fois de plus la France est pionnière : révolution, quand tu nous tiens…
2) à ne pas s’opposer à la construction du troisième temple sur le mont du Temple, la plus sainte des collines de Jérusalem.

Outre le fait que l’Islam représente un vaste réservoir de spiritualité encore intact selon Shamir, ce qui déplaît à Israël pour les raisons que nous venons de voir, la présence sur le mont du Temple d’un des principaux lieux saints de l’Islam rend impossible la construction du troisième temple. A moins que…

C’est pourquoi je me demande si une fois de plus nous ne nous trompons pas de cible… en bons occidentaux nombrilistes nous nous croyons menacés alors que nous sommes déjà complètement détruits, nous ne sommes plus que des zombies débiles depuis longtemps mis en coupe réglée par Israël.

L’événement que nous attendons n’est pas la chute de Babylone car Babylone c’est l’Eglise catholique, et cette chute est déjà acquise, il n’y aura plus qu’à l’entériner ; ce que nous attendons, c’est la cinquième coupe, qui est répandue sur le trône de la bête, et son royaume devint ténébreux (Apoc. 16:10) et qui pourrait prendre la forme d’un super-11 septembre, d’un événement planétaire qui glacerait d’effroi les populations mais en direction des musulmans ; un événement d’une telle ampleur qu’ils ne pourraient plus s’opposer à la reconstruction du Temple sur l’esplanade des mosquées.

Un événement qui favoriserait les juifs et annihilerait définitivement les musulmans.
Qu’ont-ils dans leurs têtes pourries ? Nous le saurons bientôt car je le verrai bien sur septembre, et même pourquoi pas avant le 15ème anniversaire du 11 septembre.
Une telle situation plongerait le monde dans le chaos, le temps de faire élire Hillary Clinton qui évidemment apportera la paix, et permettrait de se mettre tous d’accord à la COP22 à Marrakech (tiens donc!) par exemple pour y faire annoncer par une éminente sommité de l’Islam (le roi Mohammed VI) l’acceptation de la construction du Troisième temple.
Et pourquoi pas le transfert de l’ONU à Jérusalem.

Et ceci correspond au plan Pike puisque dans la description de ses projets, il y est dit (en 1871 !):
« La conversion des protestants au Temple de la Vraie-Lumière sera graduelle, dit la révélation; celle des mahométans sera déterminée entière et inopinée par un grand événement qui se produira sous le sixième souverain pontificat du bon catholicisme. »
Etonnant, non ? Il annonce un grand événement qui mènera les musulmans à se convertir à la religion de Lucifer (celle de la synagogue de Satan) sous le 6ème pape du bon catholicisme, à savoir celui issu de Vatican II (le bon pour Pike est le mauvais pour nous). Nous savons que la bête est introduite au Vatican depuis 1958 avec Jean XXIII, donc le sixième pape c’est bien François.
Comme quoi…

Conclusion

Cela devient de plus en plus évident : la proclamation de la victoire de Satan sur l’Eglise du Christ se rapproche à grands pas.
Les déductions que nous avions formulées, notamment le commencement de la dernière année (jour de la colère) au 8 décembre 2015 se confirment.
Elle est là la colère divine : laisser Satan continuer son plan et même se proclamer vainqueur. Il lui reste trois mois pour le faire.
C’est à ce moment-là, une fois que tout sera accompli et que tout semblera perdu (du point de vue du monde catholique) que les prophéties de la Salette s’accompliront.

Car l’événement que je pressens sur septembre peut aussi avoir pour effet la résurrection des témoins c’est à dire que celui-ci leur permettra de sortir de leur isolement et de prouver l’imminence du châtiment divin.
En effet, au verset 6 du chapitre 14 de l’Apocalypse, un ange vole du ciel, portant l’évangile éternel pour l’annoncer à ceux qui sont sur la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, à tout peuple, parce que l’heure du jugement est venue.
Il y a donc une ultime prédication annonçant le jugement au monde entier, donc une ultime chance donnée à la multitude de ceux qui peuvent encore se sauver, obtenue grâce aux prières, aux sacrifices et à l’abnégation des 144 000 justes, et surtout grâce à l’intervention miséricordieuse de la Très Sainte Vierge Marie auprès de son divin Fils.

Alors Jésus ou Barabbas ? Il est temps de choisir son camp avant qu’il ne soit trop tard.

Pour télécharger le fichier pdf de l’article, cliquez sur ce lien : Jésus ou Barabbas

Les signes qui pourraient expliquer que Jésus n'est pas mort sur la croix ! une voie que certains ont pris comme les Francs-Maçons, mais qui s'explique aussi selon eux par le conseil de Procura à Pilate, qui aurait été remplacé par l'émeutier, version qui enlève le Déicide des Juifs, et qui est peu probable. A sa résurrection le Christ se montre à Marie Madeleine, et lui dit ne me touche pas, il était par ailleurs méconnaissable par tous ceux qui l'on vu, y compris Thomas qui voulait toucher les plaies.

 

Le temps passé sur la croix

Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est possible de survivre à la crucifixion. Même si c’est l’une des punitions les plus atroces que l’on pourrait infliger aux criminels dans l’ancien temps, il y a des cas connus de personnes qui ont survécu à cette expérience. L’historien juif du premier siècle, Joséphus rapporte dans La Vie de Flavius Joséphus avoir un jour rencontré trois de ses amis qui avaient été crucifiés, et après avoir fait appel au pardon du Commandant Romain Titus, les trois hommes furent descendus de la croix et reçurent la meilleure attention médicale possible. Deux d’entre eux moururent, mais l’un d’entre eux survécut.

Grâce aux récits des historiens comme Joséphus, nous savons que les criminels qui étaient crucifiés devaient être laissés sur la croix pendant plusieurs jours avant qu’ils ne meurent. Et la mort survenait avec l’épuisement et étouffement, non pas à cause des blessures de la personne. Avec le temps qui passe, les criminels, s’épuisant, finisaient par ne plus avoir de force pour tenir sur leurs jambes. En étant maintenus de la sorte avec leurs bras étirés, il y avait compression des poumons qui les empêchait de respirer proprement. Ils s’étouffaient et finissaient par mourir. Mais en général, cela arrivait au bout de deux ou trois jours. Parfois aussi, pour accélérer le procéssus, les jambes des criminels étaient brisées, ce qui les amenait à s’étouffer beaucoup plus rapidement et mourir par la suite.

Dans le cas de Jésus, les récits des évangiles canoniques nous donnent des informations sur le temps qu’il a passé sur la croix. Bon nombre de chercheurs estiment que ce temps-là ne suffit pas pour avoir donné la mort à Jésus.

Dans le récit de l’évangile de Marc, chapître 15, verset 25, vous pouvons lire ceci : « C'était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. » (La troisième heure chez les juifs de l’époque correspond à neuf heures du matin). Dans les versets 34 à 37, nous lisons ceci : « Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Voici, il appelle Élie .Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en disant: Laissez, voyons si Élie viendra le descendre. Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira. » (La neuvième heure correspond à 3 heures de l’après-midi.) Cela signifie qu’il est resté sur la croix pendant au moins six heures avant d’être considéré comme mort par l’assistance. Alors que certains ont suggéré qu’on lui avait donné une substance quelconque à boire avec le vinaigre, lui faisant perdre connaissance, il est clair qu’il n’a passé que six heures sur la croix.

Avec les autres récits de Mathieu, Luc et Jean, nous notons, soit le même temps, ou un temps plus court passé sur la croix. C’est dans l’évangile selon Jean que nous trouvons un temps encore plus court : « C'était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs: Voici votre roi.Mais ils s'écrièrent: Ote, ôte, crucifie-le! Pilate leur dit: Crucifierai-je votre roi? Les principaux sacrificateurs répondirent: Nous n'avons de roi que César. Alors il le leur livra pour être crucifié. » (Jean 19 :14 – 16) Dans ce récit, le procès a lieu bien plus tard, à midi, ce qui signifie que Jésus est resté encore moins de temps sur la croix. Le lendemain devait être le jour du Sabbat pour les Juifs et les corps des criminels ne devaient pas demeurer sur la croix à cause de cela.

« Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car c'était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés, et qu'on les enlevât. » (Jean 19 :31)

Les corps des crucifiés devaient donc être enlevés des croix avant la fin de la journée, et sans surprise, on découvre que les deux autres hommes qui avaient été crucifiés avec Jésus étaient toujours en vie. Et leurs jambes devaient donc être brisées pour accélérer le processus. Mais dans le cas de Jésus, ils le trouvèrent apparemment inconscient et croyaient qu’il était déjà mort.

Le sang et l’eau

Il y a un détail qui devrait attirer l’attention du lecteur dans les récits des évangiles. Dans Jean 19 :32- 34, nous lisons ce qui suit : « Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui. S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau. »

Si Jésus était déjà mort à ce moment-là, on pourrait se demander comment cela se fait qu’autant de sang et d’eau puissent jaillir du corps de Jésus. Cela ne peut arriver que si le cœur de Jésus continuait encore à battre. Le sang ne circule plus au moment où le cœur s’arrête de battre. Dans le cas de Jésus, cela est la preuve qu’il vivait encore.

Un autre détail qui devrait nous frapper est que Pilate lui-même, lorsqu’on vient lui demander le corps de Jésus, fut surpris d’apprendre que celui-ci était déjà mort : « Pilate s'étonna qu'il fût mort si tôt; il fit venir le centenier et lui demanda s'il était mort depuis longtemps. » (Marc 15:39)

C’est un noble appelé Joseph d’Arimathée qui alla demander le corps de Jésus à Pilate. Nous savons qu’il est un disciple de Jésus et avait beaucoup d’influence à Jérusalem, car il alla directement à Pilate pour demander le corps de Jésus.

« Le soir étant venu, arriva un homme riche d'Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus. Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre. » (Mathieu 27 :57-58)

Quand on lit les récits de cette période, nous apprenons que les hommes condamnés, sous le règne de Rome, ceux qui étaient crucifiés, étaient tout simplement laissés dans le désert après leur mort afin que leurs corps soient dévorés par les bêtes sauvages. En principe, ils n’avaient pas les honneurs d’être placés dans un tombeau comme ce fut le cas pour Jésus. Le fait que le gouverneur Ponce Pilate ait autorisé que le corps de Jésus soit pris par les disciples est un signe que Pilate lui-même avait un certain respect pour Jésus.

Il y a des lettres de Pilate qui le certifient. Dans une lettre de Pilate adressée à l’empereur, il parle de son admiration pour Jésus, et même de la protection qu’il lui aurait accordée par moment. Une lettre authentifiée se trouve à la Bibliothèque du Congrès à Washington:

« Un jeune homme apparut en Galilée, prêchant avec humilité, une nouvelle loi au nom du Dieu qui l’avait envoyé. Au début, j’ai été méfiant croyant que son but était de soulever le peuple contre les Romains, mais mes craintes se sont dissipées bien vite. Jésus de Nazareth parlait autant en tant qu’ami des Romains, que celui des Juifs. Un jour, j’observais au milieu d’un groupe de gens un jeune homme qui se penchait contre un arbre, s’adressant calmement à la multitude. On me dit que son nom était Jésus. Cela, je pouvais aisément le deviner, tant il était différent de ceux qui l’écoutaient. Ses cheveux doré et sa barbe lui donnaient un aspect céleste. Il avait l’air d’avoir la trentaine. Jamais je n’ai vu une physionomie aussi douce et sereine. Quelle différence entre lui et ses auditeurs aux barbes noires et aux physionomies de fauve. Ne voulant pas l’interrompre par ma présence, je continuais ma ballade mais demanda à mon secrétaire de se joindre au groupe et d’écouter. Plus tard, mon secrétaire me rapporta que jamais il n’avait lu chez les philosophes, quelque chose qui pourrait se rapprocher de l’enseignement de Jésus. Il m’apprit que Jésus était ni séditieux ni rebelle, alors nous lui offrîmes notre protection. Il avait la liberté d’agir, de parler, de rassembler et de s’adresser au peuple. Cette liberté illimitée provoqua les Juifs – pas les pauvres, mais les riches et les puissants.

Plus tard, j’écrivis à Jésus pour lui demander un entretien au Praetorium. Il vint. Quand le Nazaréen fit son entrée, je faisais ma promenade du matin et comme je lui faisais face, mes pieds avaient l’air cloués au sol de marbre et je tremblais de tous mes membres, comme un criminel coupable alors qu’il était calme. Pendant un temps, j’étais en admiration devant cet être extraordinaire. Il n’y avait rien en lui de repoussant, ni dans sa personnalité. J’étais stupéfié par sa présence. Je lui dis qu’il avait une simplicité attrayante et que sa personnalité l’élevait au-dessus des philosophes et enseignants de son temps. En somme, il fit une profonde impression sur moi et tout le monde à cause de sa générosité, sa simplicité, son humilité et son amour.

A présent, Noble Souverain, ce sont les faits concernant Jésus de Nazareth et j’ai pris le temps de vous écrire en détail à son sujet. Je dis qu’un tel homme qui ^pouvait convertir de l’eau en vin, transformer la mort en vie, les maladies en santé, calmer les mers déchainés, n’est pas coupable d’offense criminelle, et comme d’autres l’ont dit, nous devons reconnaître qu’il est réellement le Fils de Dieu !

Ton fidèle serviteur,

Ponce Pilate. »

Les herbes apportées par les disciples

Dans le récit de l’Évangile selon Jean, nous apprenons qu’après que le corps de Jésus ait été repris par Joseph, le disciple, Nicodème apporta des herbes au tombeau : « Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d'environ cent livres de myrrhe et d'aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c'est la coutume pour ensevelir chez les Juifs.» (Jean 19 :39-40)

 

Ce fameux mélange de myrrhe et d’aloès a beaucoup intrigué les chercheurs, car ces herbes avaient aussi des propriétés curatives. Elles avaient été utilisées par les Romains et les Grecs au moins 300 ans avant JC à cause de leurs propriétés medicinales. Ces herbes pouvaient-elles avoir été utilisées par les disciples eux-mêmes pour guérir les blessures de Jésus ou au moins pour commencer un traitement avant de le mettre dans la tombe ? Cette tombe appartenait à Joseph lui-même et se trouvait à proximité de la scène de crucifixion. Si Jésus était réellement mort, on pourrait se demander pourquoi ils avaient besoin d’autant d’herbes pour lui, car c’était réellement une quantité extravagante. Selon les traités médicaux anciens, une mixture de myrrhe et d’aloès est un remède efficace en cas de blessures.

Ce qui a pu se passer à l’intérieur du tombeau.

C’est là une question qui intrigue les chercheurs depuis des années. Devons-nous accepter la version officielle de l’Eglise et croire que Jésus est vraiment mort sur la croix, ou alors, pouvons-nous prendre en considération tous les indices que je viens de vous indiquer ici ? Nous savons, d’après les récits de évangiles, que la tombe était bien gardée, les signes surnaturels que les gens observaient au moment de la mort de Jésus leur faisaient peur. On pourrait se demander s’ils sont effectivement restés à leurs postes.

Un autre point à noter est le fait que cette nouvelle tombe appartenait à un disciple de Jésus. Elle pouvait bien contenir un passage secret menant ailleurs qui aurait permis à quelqu’un de rejoindre Jésus alors que la tombe était fermée de l’extérieur. L’évangile selon Luke (23:53) nous apprend ceci : « Il le descendit de la croix, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis. » Joseph d’Arimathée était un homme riche d’influence. Il est possible qu’il ait pu intervenir lui-même.

Mais nous n’avons pas à aller jusque là pour croire que Jésus n’était pas encore mort au moment de la mise au tombeau. Le récit du manuscrit trouvé par Notovitch au Tibet nous montre bien que Jésus avait appris à guérir les blessés et à restaurer le corps humain de ses blessures. Nous savons qu’il était un excellent guérisseur. Si on imagine qu’il était dans un état de coma à la descente de la croix et qu’il soit revenu à lui dans la tombe, il aurait très bien pu se guérir seul à l’aide des herbes qu’il avait avec lui. Plus tard, je vous parlerai d’une autre possibilité qu’on a pu envisager pour expliquer qu’il ait pu s’en sortir.

De toute façon, il existe bon nombre d’indices qui montrent qu’il a bien survécu à la crucifixion. Mais ces indices existent dans des documents n’appartenant pas à la tradition judéo-chrétienne. Ce qui explique pourquoi les chrétiens ne les connaissent pas. Pourtant ces textes sont tenus en estime dans d’autres traditions du monde : en Perse, en Inde, au Tibet, et même en Chine. Jésus a toujours été un être de lumière marquant son assistance partout où il est passé après son départ de la Palestine. Parce qu’il est clair qu’il ne pouvait demeurer en Palestine après cela. Il était un condamné à mort. Pour ne plus avoir d’ennui avec les autorités romaines, il se devait de quitter la juridiction de l’Empire Romaine.

L’attitude des Chrétiens a toujours été d’ignorer ces textes provenant du reste du monde, et les considérer comme hérésies. Ils en ont peur et ne veulent pas en entendre parler. Pourtant, c’est précisément dans ces documents d’ailleurs que l’on pourrait retrouver des traces de la vie de Jésus après la crucifixion. Il a continué à vivre jusqu’à un âge fort avancé. Si au moins, les Chrétiens du monde osaient sortir des chantiers battus, ils auraient trouvé un Jésus encore plus impressionnant qu’ils n’avaient pu imaginer. L’image de Jésus telle que nous montre l’Église est une image déformée. Il convient de faire des recherches pour retrouver ce qu’il a été. Il existe encore des indices dans d’autres traditions du monde de ce que Jésus a réellement été. Dans les articles qui suivent, je vous donnerai un aperçu du contenu de ces documents.

Il est évident que bon nombre des dogmes de l’Église n’existent que pour assurer l’autorité de l’Église sur les fidèles. Les apôtres étant les rares privilégiés à avoir été témoins de la résurrection, ils deviennent du coup les détenteurs d’une autorité transmise à travers l’Église et, et de Pape en Pape, garantissant la survie de l’institution. Mais un Chrétien ne doit pas avoir peur de la vérité. S’il faut la chercher, ayez le courage de le faire et vous ne serez pas déçu. Bien au contraire, vous vous lancerez alors sur une des quêtes les plus fascinantes de votre vie.

Pourquoi Jésus dit-il à Marie-Madeleine de ne pas le toucher?

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Alexandre Ivanov, Apparition de Jésus-Christ à Marie-Madeleine (1835)

Dans le récit de la Résurrection de Jean, il y a une rencontre confuse entre Jésus et Marie-Madeleine. Au début, elle ne le reconnaît pas, le prenant pour le jardinier. Quand elle réalise enfin qui il est, elle est ravie. Cependant, Jésus lui répond en lui disant de ne pas le toucher. Voilà comment cela est présenté dans Jean 20, 11-17 :

Cependant Marie se tenait près du sépulcre, en dehors, versant des larmes; et, en pleurant, elle se pencha vers le sépulcre; Et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été mis le corps de Jésus, l'un à la tête, l'autre aux pieds. Et ceux-ci lui dirent: "Femme, pourquoi pleurez-vous?" Elle leur dit: "parce qu'ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l'ont mis." Ayant dit ces mots, elle se retourna et vit Jésus debout; et elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui dit: "Femme, pourquoi pleurez-vous ? Qui cherchez-vous ?" Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit: "Seigneur, si c'est vous qui l'avez emporté, dites-moi où vous l'avez mis, et j'irai le prendre." Jésus lui dit: "Marie!" Elle se retourna et lui dit en hébreu: "Rabboni!" c'est-à-dire "Maître!" Jésus lui dit: "Ne me touchez point, car je ne suis pas encore remonté vers mon Père. Mais allez à mes frères, et dites-leur: Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu, et votre Dieu."

Dans ce passage, Jésus dit-il qu'il y aurait une raison pour laquelle son corps ressuscité ne pourrait pas être touché avant l'Ascension? Cela ne fait pas vraiment de sens. Après tout, Jean poursuit en nous racontant la rencontre de Jésus avec l'Apôtre Thomas, qui doute. Il lui dit (Jean 20, 27), « Mets ici ton doigt, et regarde mes mains; approche aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois plus incrédule, mais croyant. » Pourtant, la rencontre avec Thomas a lieu une semaine après Pâques, bien avant l'Ascension (Jean 20, 26; Actes 1, 3-11). En plus, il ne semble pas plausible que cela soit une contradiction, comme si Jésus (ou Jean l’évangéliste) aurait immédiatement changé de position au sujet de savoir, si oui ou non, il est correct de toucher le corps du Christ.

Une autre théorie, avancée par les athées comme Marshall Brain, est que les apparitions à Marie-Madeleine et à Thomas sont des « preuves » que Jésus est sexiste, « comme si le touché d'une femme serait en quelque sorte malpropre », quand seulement « quelques versets plus loin, Jésus est heureux lorsque Thomas le touche ». Bien sûr, cela n'a pas de sens non plus. L'apparition à Marie est la plus intime des apparitions de la Résurrection qui nous sont racontées. Jésus apparaît à Marie-Madeleine individuellement et il attend doucement qu’elle réalise qui il est. Il l’envoie ensuite annoncer la Résurrection aux Apôtres (Jean 20, 17-18), ce qui explique son surnom Apostolorum Apostola, « Apôtre des Apôtres ».

Et que penser de l'idée que Jésus gronde Marie-Madeleine, comme si elle doutait? C’est peut-être le cas, mais rien dans le texte ne semble suggérer qu'elle est punie de quelque façon.

Nous nous retrouvons donc avec un casse-tête: Jésus, qui a un vrai corps après la résurrection, un corps susceptible d'être touché, prévient Marie-Madelaine de se tenir à l’écart. Saint Thomas d'Aquin (celui qui a amené Apostolorum Apostola comme titre pour Marie-Madeleine) présente la solution la plus claire à cette difficulté dans la partie III, Question 55 de sa Summa Theologiae:

Ou bien encore, écrit S. Jean Chrysostome, " cette femme voulait continuer à vivre avec le Christ comme avant la passion. Dans sa joie, elle ne concevait rien de grand, bien que la chair du Christ, en ressuscitant, fût devenue d’une condition beaucoup plus haut ". Et c’est pourquoi le Christ lui dit : " je ne suis pas encore monté vers mon Père ". Comme s’il disait : " Ne pense pas que je mène encore une vie terrestre. Si tu me vois sur terre, c’est que je ne suis pas encore monté vers mon Père, mais le moment est proche où je vais monter. " Aussi ajoute-t-il : " je monte vers mon Père et votre Père. " et si par la suite Jésus venait la voir à saint Bauzille de Montmel, c'est en rentrant  en communion avec le Sauveur de l'humanité, par la prière et les apparitions du corps céleste de Jésus de Nazareth.

En d'autres mots, Marie ne doutait pas de la résurrection de Jésus. Elle ne comprend tout simplement pas la gravité de celle-ci. Elle était tellement ravie de voir à nouveau son ami qu'elle n'a pas pris conscience de la réalité radicale du fait qu'il est ressuscité d'entre les morts, qu'il a un corps glorifié, qu'il ne mourra jamais à nouveau, qu'il vient de démontrer sa divinité en termes clairs ou qu'il prépare ses disciples à son Ascension au Ciel.

Pour l'aider à en venir à ces vérités plus profondes, Jésus la prive de la facilité de s’accrocher à Lui. Il le fait pour l'appeler à quelque chose de plus grand: la mission évangélique d’être un témoin, même à Ses Apôtres. En d'autres termes, il lui refuse la possibilité de s'accrocher à son corps pour la même raison qu'il demande à Thomas de toucher ses plaies et son côté: pour les conduire plus profondément dans la foi. Comme il l’a dit à Thomas: « ne soyez pas incrédule, mais croyant » (Jean 20, 27).

Parfois, notre croissance dans la foi nous oblige à avoir quelque chose de tangible à nous accrocher; d'autres fois, nous avons besoin de lui pour nous débarrasser de nos roues d'entraînement. « parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru » (Jean 20, 29). Ce n’est pas une contradiction et ce n’est pas sexiste. Il est le divin médecin prescrivant la médecine spirituelle dont chaque patient a le plus besoin.

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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