Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
12 janvier 2018

WWIII : La Syrie fulmine contre la présence des troupes turques et US sur son territoire. Moscou prêt à donner un coup de Main.

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

ministre-syrien

WWIII : La Syrie fulmine contre la présence des troupes turques et US sur son territoire. Moscou prêt à donner un coup de Main, et de Pied aux Américains.

Publié le 12 janvier 2018 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : La Syrie fulmine contre la présence des troupes turques et US sur son territoire. Moscou prêt à donner un coup de Main, et de Pied aux Américains.

Le terme Fulminer vient du latin fulminare, « lancer la foudre », dérivé de fulmen, « foudre ». La foudre pourrait donc s'abattre sur les colonies Américaines du Nord de la Syrie, qui ne représentent au sol  que 15000 militaires.

Une envie partagée avec le Président Russe Vladimir Poutine, qui connaît ceux qui ont participé à la manœuvre lâche et malhonnête de la Coalition US par les bases militaires à proximité, qui a envoyé Daesh avec des drones fabriqués en série, pour s'attaquer aux installations de l'Armée de l'Air Russe sur l'aéroport d'Hmeimin en Syrie (sud-est de la ville de Lattaquié). Les drones ont une autonomie limitée et ont été lâché à proximité de l'aéroport, par des troupes aéroportées venues du Nord.

Les USA, Israël intensifient la guerre hybride en Syrie (Indian Punchline), par Daesh interposé, et 14 bases et 13 dépôts, les effectifs totaux seraient entre 12000 et 15000 militaires, voir l'article en fin de page.

Des bases U.S en Syrie pour entraver l’axe Irano-russe©

Volte-face de Trump : Les bases américaines resteront dans la Syrie d’après-guerre pour bloquer l’axe irano-russe. 

La décision du Président Trump de maintenir les troupes américaines dans la Syrie d’après-guerre survient juste avant la date-butoir de vendredi où il est censé re-certifier l’accord nucléaire avec l’Iran, révèle en exclusivité Debkafile depuis Washington.

La décision de maintenir les bases américaines présentes dans le nord de la Syrie après la défaite de l’Etat Islamique pose, non seulement, un défi aux plans que Moscou a mis au point pour la Syrie, mais aussi une gifle en pleine face de Téhéran. C’est un retournement de la précédente politique de la Maison Blanche, conçue par les conseillers de Trump, et menée par le Général HR McMaster, du Conseil à la Sécurité Nationale, pour tenter et travailler au plus près avec le Président Vladimir Poutine au remodelage de la Syrie d’après-guerre.

Ils recommandaient la réduction progressive de troupes américaines dans le pays, à la suite du retrait d’autres troupes étrangères, en particulier de Gardiens de la Révolution iranienne, du Hezbollah et de diverses milices chiites irano-irakiennes et afghanes combattant pour le régime Assad.

Cette approche, révèlent nos sources à Washington, s’est inversée à cause de certains événements considérables la semaine passée, et de façon la plus significative, l’arrivée d’armes iraniennes qui bouleversent complètement la donne de l’équilibre des forces, en Syrie, sans la moindre objection de la part de Moscou. Poutine n’en sortait pas comme partenaire de l’Amérique dans la future Syrie, mais plutôt comme un complice actif des stratagèmes de Téhéran pour s’établir de façon permanente en Syrie après la fin de cette guerre.

Des sources dans les renseignements militaires révèlent que les trois frappes aériennes d’Israël contre la base d’Al Qutaifah, à l’ouest de Damas visaient une seule et même cible. Les sources militaires américaines ont fait remarquer plus tard que quand un raid aérien se répète sur la même cible, c’est la preuve d’une détermination sans faille à éradiquer cette cible de la surface de la terre.

Ces mêmes sources pointent aussi du doigt le silence de la Russie quant à ces frappes aériennes israéliennes et ses conséquences, bien qu’elles aient été les plus lourdes qu’Israël ait mené depuis de nombreuses années.

La volte-face de Trump résolu à maintenir des troupes américaines au sol, où qu’elles se trouvent actuellement en Syrie (voir la carte), renvoie la Syrie au rôle d’arène centrale de dissension entre les Etats-Unis et la Russie, quant à l’alliance que forme celle-ci avec l’Iran et la Turquie.

 

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal al-Mekdad, a qualifié d’inadmissible la présence des troupes turques et américaines sur le territoire syrien.

Damas exige le retrait immédiat des forces turques déployées à Idlib. (Photo d’archives)Des troupes américaines étendent leur présence dans le désert syrien. (Photo d’archives)

Il a appelé le gouvernement turc à retirer ses forces de la Syrie et à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures syriennes.

Quant à la position de Damas envers l'installation des bases américaines, ce diplomate a déclaré : « Damas estime que la présence de n’imposte quelle base étrangère en Syrie constitue une agression flagrante. Il adoptera une position appropriée en la matière. »

Quant à l’ONU, elle s’est dite sceptique quant à la participation aux prochaines négociations syro-syriennes de Sotchi en Russie. « Nous ne sommes pas surpris par cette suspicion, car l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, n’est pas assez sérieux pour trouver une issue à la crise syrienne », a déclaré Fayçal al-Mekdad.

En allusion au fait que Damas participera aux négociations inter-syriennes de Genève, il a annoncé que son pays accepterait ce qui débouchera sur une solution politique.

Soulignant que la nouvelle Constitution syrienne devait être élaborée en Syrie, Fayçal al-Mekdad a réaffirmé qu’il fallait respecter l’actuelle Constitution, faute de quoi, le chaos prendrait le dessus. « Il est très dangereux de gommer le rôle d’un gouvernement, ce qui contredit la résolution de 2254, et nous ne permettrons jamais que la souveraineté syrienne soit transgressée », a-t-il renchéri.

Poutine: la Russie connaît le responsable de la provocation à la base russe de Hmeimim
© Sputnik. Dmitry Vinotgradov

International

17:36 11.01.2018(mis à jour 08:32 12.01.2018) URL courte 642379

Ce n'est pas la Turquie qui est le responsable de la provocation à la base russe de Hmeimim, a déclaré ce jeudi Vladimir Poutine aux médias russes.

Le Président russe a indiqué que l'attaque à Hmeimim n'avait rien de bon et que c'était une tentative de provocation, de torpillage des relations de la Russie avec ses partenaires, notamment avec la Turquie.

«Il y a eu des provocateurs, mais ce n'étaient pas les Turcs. Nous savons qui ils sont, nous savons combien et à qui a été payée cette provocation. En ce qui concerne ces incidents, il n'y a rien de bon. Ce sont des provocations visant à torpiller des ententes passées précédemment», a-t-il indiqué.

Lors d'une rencontre avec les rédacteurs en chef des médias russes, Vladimir Poutine a souligné jeudi que l'attaque contre la base militaire russe en Syrie avait été minutieusement planifiée, mais que les auteurs de la provocation n'étaient pas les Turcs qui contrôlent Idlib, d'où sont arrivés les drones.

«Pour ce qui est des attaques, nous ne doutons pas qu'elles ont été bien préparées, nous savons quand et où les drones ont été remis et combien il y en avait», a-t-il fait remarquer.

Le ministère russe de la Défense a déclaré lundi dernier qu'une attaque de drones contre ses sites militaires en Syrie avait été repoussée le 6 janvier. Les systèmes de défense antiaérienne de la base de Hmeimim ont repéré tous les drones à une grande distance de l'aérodrome. D'après le ministère, les solutions d'ingénierie auxquelles les terroristes avaient eu recours ne pouvaient provenir que d'un pays possédant de hautes capacités technologiques.

Les sites militaires russes en Syrie ont été la cible de deux attaques majeures au cours des deux dernières semaines, l’une la veille du Nouvel An et l’autre le 6 janvier. Le premier assaut aurait été perpétré par une escouade d’infiltration armée avec des mortiers, qui a abouti à deux soldats russes étant tués et des avions de combat endommagés à la base aérienne de Khmeimim. Le second consistait en 13 drones armés de sous-munitions, qui ont tous été abattus ou forcés d’atterrir au moyen de la guerre électronique par les forces russes.

Selon le chef de l’Etat, les attaques contre la base aérienne de Khmeimim étaient « bien préparées ».

« Ces avions n’étaient que camouflés – je tiens à le souligner – pour ressembler à de la production artisanale. En fait, il est tout à fait évident qu’il y avait des éléments de haute technologie là-bas », a déclaré Poutine.

Avant sa rencontre jeudi avec les chefs des médias russes, Poutine a eu une conversation téléphonique avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au cours de laquelle les attaques de Khmeimim ont été discutées. Au cours de la conversation, Poutine et Erdogan ont convenu « d’intensifier la coordination des efforts déployés par les militaires et les services spéciaux des deux pays afin de combattre efficacement les groupes terroristes en Syrie ».

Les relations entre Moscou et Ankara ont traversé une période difficile après que l’armée de l’air turque ait abattu un bombardier russe Su-24, impliqué dans des opérations antiterroristes en Syrie, en novembre 2014. Un pilote russe a été tué dans l’incident. La Turquie a déclaré que le jet avait violé son espace aérien, mais la Russie nie la réclamation.

 

Washington précise son plan face à la présence iranienne en Syrie
© AP Photo/ Alex Brandon

International

18:39 11.01.2018(mis à jour 18:43 11.01.2018) URL courte 41379

L'administration américaine envisage toute une série de mesures, et en premier lieu «des sanctions agressives», afin de mettre un terme à la présence iranienne sur le territoire syrien.

Les États-Unis sont déterminés à lutter contre la présence iranienne en Syrie à l'aide de «sanctions agressives», a déclaré le vice-secrétaire d'État par intérim pour les affaires du Proche-Orient David Satterfield lors d'audiences au Sénat.

À la question de savoir quelles mesures Washington envisage dans l'objectif de «mettre fin à la présence iranienne en Syrie», le diplomate a souligné qu'il s'agissait d'une «combinaison de mesures» qui prévoit notamment des «sanctions agressives».

Plus tôt dans la semaine, Téhéran avait démenti les informations faisant état de l'implantation de bases militaires iraniennes sur le territoire syrien. Selon la partie iranienne, sa présence militaire en Syrie se limite à des consultations.

Auparavant, l'agence Reuters citant deux responsables américains haut placés avait rapporté que les conseillers du Président Donald Trump tentaient de persuader le locataire de la Maison-Blanche de ne pas réintroduire de sanctions à l'encontre de la République islamique.

Or, toujours selon l'agence, les États-Unis se préparent à décréter de nouvelles sanctions contre plusieurs entités et individus iraniens.

Les USA, Israël intensifient la guerre hybride en Syrie (Indian Punchline)

par M. K. Bhadrakumar 11 Janvier 2018, 15:04 Hmeimim Base militaire Bombardements Terrorisme Armée US Syrie USA Impérialisme Russie

Les USA, Israël intensifient la guerre hybride en Syrie
Article originel : US, Israel step up hybrid war in Syria
Par M. K. Bhadrakumar
Indian Punchline

Traduction et source pour la version française : Entelekheia

La base aérienne russe en Syrie, Hmeimim, et la base navale de Tartous ont été les cibles d’attaques simultanées de drones samedi dernier. Le système de défense aérienne russe a contré les deux attaques. Une vague de 13 drones était impliquée, dont six ont été hackés et capturés sans dégâts.

Après 48 heures d’analyse de l’incident, le ministère de la Défense russe a publié une annonce lundi :

Au cours de la nuit, les structures de défense aériennes russes ont repéré 13 cibles de taille réduite à l’approche de bases militaires russes. Dix drones de combat approchaient de la base aérienne de Hmeymim et trois autres du centre logistique de Tartous.

  • Les solutions employées par les terroristes pour attaquer des infrastructures russes en Syrie ne peuvent provenir que d’un pays doté d’un potentiel technologique apte à la navigation dirigée par satellite et au contrôle à distance de tirs d’explosifs artisanaux à des endroits planifiés d’avance. (Tass)
  • Les pays dotés d’un tel « potentiel technologique » et d’une capacité à la « navigation dirigée par satellite et au contrôle à distance » impliqués dans la guerre en Syrie s’élèvent à exactement deux – les USA et Israël. Au choix. A mon sens, il est improbable qu’Israël, malgré ses rodomontades, oserait attaquer la Russie.

En résumé, cela aurait été une attaque revancharde américaine contre des structures russes le jour de Noël de l’Église orthodoxe russe. La déclaration de Moscou a été faite après examen des six drones capturés intacts. Son ton explicite s’adresse au Pentagone. Bien entendu, le Pentagone avait déjà publié sa déclaration, qui rejetait préventivement la responsabilité de l’attaque sur des rebelles syriens. C’était un acte de « déni plausible », puisque de fait, des groupes rebelles opèrent dans le nord de la Syrie. Mais ce sont des affiliés d’Al-Qaïda, qui sont des forces par procuration des USA et d’Israël. RT a publié une réponse ironique à la déclaration du Pentagone.

Pourquoi les USA contestent-ils les bases russes en Syrie ? Le fait est, ces bases russes sont situées dans la province de Lattaquié, le long de la côte méditerranéenne. Et l’objectif militaire des USA est de gagner un accès à la Méditerranée pour l’enclave kurde qu’ils sont en train de créer en Syrie, sans quoi la zone sera enclavée et totalement dépendante de routes terrestres passant par la Turquie et l’Irak, en plus de ne pas être économiquement viable (bien qu’elle se situe dans une région pétrolifère). [Selon nous, les USA n’espéraient pas détruire les deux bases russes avec seulement treize drones de combat. Il s’agissait probablement de tester in situ les capacités russes de défense aérienne, ce qui ne change rien à l’analyse de l’auteur, Ndt].

Le quotidien grand public saoudien Asharq Al-Awsat a rapporté lundi que l’administration Trump se prépare à reconnaître l’enclave du Kurdistan en Syrie du nord (une zone de la taille du Liban). Le but est de créer un avant-poste permanent pour les USA et Israël dans un Kurdistan stratégique, économiquement auto-suffisant, à l’endroit où les frontières de la Turquie, de l’Irak et de la Syrie se rejoignent, et qui pourrait même s’étendre jusqu’à la frontière ouest de l’Iran avec le nord de l’Irak.

Mais la stratégie américano-israélienne restera un rêve éveillé si le Kurdistan reste enclavé et continue à être menacé par la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie. D’où la nécessité de créer un accès à la Méditerranée via la province de Lattaquié.

La Russie et la Turquie ont parfaitement compris les intentions des USA. Cela explique leur dernière action pour éradiquer les groupes affiliés à Al-Qaïda encore présents dans la province d’Idlib adjacente à Lattaquié. Les forces armées du gouvernement syrien et leurs milices alliées, avec le soutien aérien russe, avancent sur Idlib dans une opération démarrée la semaine dernière. Idlib est une province assez étendue et des combats prolongés seront nécessaires pour vaincre ces groupes d’Al-Qaïda. Dimanche dernier, les forces du gouvernement syrien ont pris un village stratégique, Sinjar, qui les amène à vingt kilomètres de la vaste base aérienne d’Abu Zuhour contrôlée par les rebelles à Idlib. Au fait, l’autoroute qui connecte Damas à Alep passe également par l’est d’Idlib.

La Turquie coopère avec la Russie dans l’opération d’éradication des groupes affiliés à Al-Qaïda d’Idlib (Idlib jouxte la Turquie). De fait, la Turquie est farouchement opposée aux efforts des USA pour créer un Kurdistan dans le nord de la Syrie. Le président Recep Erdogan a ouvertement déclaré ce week-end dernier que Washington « ne sera jamais en capacité de transformer le nord de la Syrie en corridor pour terroristes », et juré de « frapper les USA très durement s’ils essaient. Ils devraient comprendre que sur ce point, nous sommes très déterminés. Les zones qu’ils considèrent comme des parties du corridor pour terroristes pourraient devenir leurs tombeaux ».

Il est possible que les tentatives récentes des USA et d’Israël de semer des troubles en Iran soient liées à tout cela. Le plan des USA-Israël serait d’obtenir que l’Iran s’enlise dans des problèmes intérieurs. Les gouvernements de Syrie et d’Irak dépendent de l’Iran et du Hezbollah pour les aider dans la guerre contre les groupes d’Al-Qaïda et les tribus liées à Daech soutenus par les USA.

Téhéran comprend la stratégie des USA-Israël. Le régime iranien possède une grande expérience en matière de victoire sur les opérations secrètes des USA et d’Israël. Le leader suprême Ali Khamenei comprend que le conflit syrien est également une bataille existentielle pour l’Iran. Les commandants du Corps des Gardiens de la révolution islamique disent que le choix consiste soit à combattre les forces par procuration des USA-Israël en Syrie et en Irak, soit à les combattre sur le sol iranien.

Comment Moscou réagira-t-il à l’attaque de drones américains contre ses bases ? Une solution permanente consisterait à contre-attaquer et à infliger des pertes lourdes aux forces américaines – comme à Beyrouth en 1983. Si quelques douzaines de « body bags » arrivent de Syrie à Washington, il est probable que Trump dira « ça suffit. Rentrez, les gars ».

Mais le problème est que les USA mènent une guerre hybride avec les milices kurdes et ne peuvent pas être facilement ciblées. Le Pentagone a également recours à des sous-traitants privés (des mercenaires) pour minimiser les risques politiques.

En conséquence de quoi, l’option de la Russie va consister à durcir les opérations de nettoyage des groupes d’Al-Qaïda soutenus par les USA et Israël de la province d’Idlib, et à s’en délivrer une fois pour toutes. Et Nikki Haley se mettra comme de bien entendu à hurler aux « crimes de guerre » devant les Nations-Unies.

Bien sûr, comme le dit l’expression, en amour comme à la guerre, tous les coups dont permis et une autre option reste ouverte aux Russes ou aux Iraniens – équiper les talibans afghans de drones. Mais il est improbable qu’ils aillent jusque-là. Du moins pour le moment.M. K. Bhadrakumar

 
Paru sur Indian Punchline sous le titre US, Israel step up hybrid war in Syria

Traduction et source pour la version française : Entelekheia
Photo : Boeing P-8 Poseidon

NDT

[Maj] Il semblerait que les USA soient en cause et non Israël comme M K Bhadrakumar le suggère d’ailleurs au début de l’article). En effet, il s’avère que selon de nouvelles informations du ministère de la Défense russe, un avion de reconnaissance des USA avait été repéré au-dessus des bases russes au moment de l’attaque des drones, nommément un Boeing P-8 Poseidon, Ndt]

M.K. Bhadrakumar a travaillé au sein du corps diplomatique indien pendant 29 ans. Il a été ambassadeur de l’Inde en Ouzbékistan (1995-1998) et en Turquie (1998-2001). Il tient le blog Indian Punchline et contribue régulièrement aux colonnes d’Asia Times depuis 2001.

LM.GEOPOL - Voici déjà la seconde guerre de syrie I bases us (2018 01 11) FR (1)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 01 11/

J’écrivais ce 6 janvier : « Oubliez tous les discours des médias de l’OTAN, mais aussi ceux des médias russes, sur la “guerre contre les teroristes”. La guerre de Syrie, guerre civile importée (après l’échec de la « révolution de couleur » made in USA du soi-disant « printemps syrien »), puis internationalisée, est une guerre géopolitique entre le Bloc USA-OTAN-Israel et ses alliés du Golfe et l’Axe Moscou-Téhéran-Damas. Washington a perdu cette guerre. Mais elle considère que c’est une première manche. Et Washington et tel-aviv prépare la guerre suivante avec les kurdes comme pions et la destruction de la Syrie comme objectif premier, mais l’Iran comme cible principale ! Le « nouveau Grand jeu » au levant n’est pas prêt de se terminer » …

En Syrie, les choses s’accélèrent et les masques tombent, la bataille pour Idlib ouvre le premier front de la nouvelle guerre, Axe de la résistance associé à Moscou contre Bloc américain soutenu par Ankara (qui tombe le masque) (voir la partie II de cette analyse) …

Pour mener cette seconde guerre de Syrie, les USA se sont durablement implantés avec 14 bases militaires. Le tout illégalement puisque les américains, comme les turcs, se sont installés en Syrie contre la volonté de Damas et au mépris des Lois internationales. Et qu’américains et turcs sont entrés en Syrie pour y opérer un changement de régime et soutenir une rébellion armée qu’ils avaient eux-mêmes organisé !

LES CROCS DU SERPENT DANS LE SOL SYRIEN :

LES 14 BASES MILITAIRES DES ÉTATS-UNIS EN SYRIE

Les États-Unis renforcent les Kurdes syriens, manipulés car contre Ankara ils n’ont aucun avenir dans le camps américain, et ne cessent d’implanter des bases militaires en Syrie, ce qui met en évidence le projet à long terme de Donald Trump pour ce pays déchiré par la guerre.

Depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, il y a un an, les États-Unis sont accusés par les Israéliens « d’avoir laissé le Moyen-Orient sous influence de la République islamique d’Iran ». La pression, faite par Tel-Aviv sur Washington, s’est multipliée après l’échec du groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie, d’autant plus que les victoires qu’ont accumulées les Russes et les combattants de l’Axe de la Résistance ont poussé les Américains à changer de cap.

Le dimanche 31 décembre, le secrétaire d’État américain James Mattis a mis en garde « contre toute attaque visant les bases militaires américaines en Syrie » et averti que « les assaillants seraient ciblés ». Ces déclarations de James Mattis ont réveillé en quelque sorte l’opinion publique mondiale qui a commencé à s’interroger sur une réalité : « Les États-Unis, ont-ils des bases militaires en Syrie ? »

Quelques jours avant le Nouvel An 2018, les agences de presse d’état russes ont révélé l’existence de 10 bases militaires américaines sur le sol syrien. Information partielle car, à vrai dire, les États-Unis ont, jusqu’ici, implanté 14 bases militaires en Syrie, dont 12 dans le Nord et le Nord-Est, et deux autres dans le Sud, explique SANA.

1. BASE DIRIK

La base Dirik se trouve dans l’Extrême-Est, à la frontière turco-syrienne. Là, il existe deux bases militaires où des groupes de parachutistes américains donnent des formations militaires aux Forces démocratiques syriennes (FDS). La base Dirik sert également d’aéroport pour les avions logistiques américains.

2. BASE SABAH AL-KHEIR

La base Sabah al-Kheir se situe dans le sud-ouest de la ville kurde de Hassaké et elle revêt une importance particulière d’abord pour son emplacement proche de la frontière syro-irakienne et ensuite pour sa proximité de la ville de Hassaké, une ville au peuplement kurde. Cette base accueille uniquement les hélicoptères de combat américains qui transfèrent des armes, des forces kurdes syriennes et des individus armés.

3. BASE AÏN ISSA

La base Aïn Issa se trouve entre la frontière de la Turquie et la ville syrienne de Raqqa. C’est depuis cette base que des armes et des munitions sont transférées aux forces du Parti de l’union démocratique (PYD).

4. BASE TAL AS-SAMAN

La base Tal as-Saman est la deuxième base américaine située entre la frontière turco-syrienne et Raqqa. Il s’agit de la base la plus importante en matière d’espionnage et d’écoutes en Syrie.

5. BASE AL-TABQA

La base al-Tabqa est située au sud-est de Raqqa et elle sert d’aéroport accueillant les avions US.

6. BASE AL-JALBIAT

La base al-Jalbiat, située au nord-ouest de Raqqa, est une zone militaire interdite d’accès qui abrite 40 avions militaires logistiques modernes, une piste d’aéroport, des plate-formes destinées à lancer des missiles sophistiqués lourds et plusieurs autres types d’armes sophistiquées.

7. BASE HARB ISHQ

La base Harb Ishq fait partie d’un groupe de huit bases proches de la frontière du nord, partagée par la Syrie et la Turquie. Cette base accueille des contingents de soldats américains.

8. BASE JABAL MASHTNOUR

Parmi les bases précitées, c’est la base Jabal Mashtnour qui est située dans l’extrême-nord de la Syrie. Cette base militaire dispose d’une antenne-relais radiophonique qui appartient aux forces spéciales américaines et françaises.

9. BASE SIRIN

La base Sirin se trouve dans l’est de la ville de Manbij. C’est à partir de cette base que les parachutistes américains sont envoyés accomplir diverses missions en Syrie.

10 ET 11. BASE AL-TANF 1 ET BASE AL-TANF 2

Les bases al-Tanf 1 et al-Tanf 2 sont partagées par les forces britanniques, américaines et celles de la nouvelle Armée syrienne libre (ASL).

12. BASE TAL TAMIR

La base Tal-Tamir, elle aussi, est utilisée par les forces britanniques, américaines et celles de la nouvelle Armée syrienne libre (ASL). La base Tal Tamir est dans le nord-est de la Syrie, près de la ville kurde de Hassaké. Elle abrite 200 soldats américains, 70 soldats français et une caserne de formation pour les éléments de l’ASL.

13. BASE MANBIJ

La base Manbij est de caractère très stratégique, car elle se trouve dans une région où il existe un important risque d’affrontements entre les forces kurdes et les éléments de l’ASL. Il paraît que cette base a été inaugurée dans l’objectif d’empêcher les conflits et l’infiltration des forces syriennes dans cette région.

14. BASE ALEP

La base Alep a été implantée dans une région stratégique afin de prévenir les affrontements entre l’ASL et les forces kurdes et d’empêcher l’infiltration de l’armée syrienne. Les Américains comptent surveiller cette région grâce à cette base.

COMMENT ANALYSER CETTE IMPLANTATION AMERICAINE EN SYRIE ?

Deux points importants restent à relever :

* premièrement, certains sites d’information indiquent que le nombre des bases militaires américaines en Syrie est plus élevé que cela ;

* deuxièmement, la plupart de ces bases ont été récemment mises sur pied en peu de temps. Selon les médias turcs et russes, le nombre de ces bases ne cesse de croître.

Par ailleurs, des médias turcs ont fait part de l’existence de 13 dépôts d’armements dans les régions à peuplement kurde, dans lesquels sont amassées des armes que les Américains envoient aux forces kurdes. Ces dépôts d’armements se trouvent tous près des bases américaines.

Conclusion :

* Primo, les Américains stabilisent leurs positions en Syrie en multipliant leurs bases militaires.

* Secundo, les Américains ont un plan spécial pour les régions kurdes en Syrie en fournissant des équipements militaires légers et lourds aux éléments kurdes syriens (c’est, et nous y reviendrons, le point faible de la stratégie américaine en Syrie qui s’appuie sur deux positions antagonistes : le soutien aux kurdes et l’alliance avec Ankara).

* Tertio, ces agissements des États-Unis mettent en évidence leur décision de contrer l’axe de la Résistance en Syrie.

Toutes les mesures qu’ont entreprises les Américains pour renforcer leurs positions en Syrie s’inscrivent dans le cadre d’une série d’efforts destinés à compenser leurs échecs face à l’axe de la Résistance en Syrie et répondent aux inquiétudes israéliennes. L’arrière-plan de tout cela, c’est la confrontation Washington vs Moscou.

LAVROV: LES BASES AMERICAINES EN SYRIE SONT ILLEGALES

Le ministre russe des Affaires étrangères a fréquemment souligné que les bases américaines en Syrie n’avaient « pas de fondement légal ». S’exprimant le 21 juillet à Moscou 2017, lors d’une conférence de presse avec son homologue de la Sierra Leone, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait précisé que l’existence de bases américaines en Syrie était « dépourvue de tout fondement légal ».

(Source : SANA – Farsi – Interfax – EODE Think-Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily

https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/

TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN

* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

LM.GEOPOL - Voici déjà la seconde guerre de syrie I bases us (2018 01 11) FR (2) LM.GEOPOL - Voici déjà la seconde guerre de syrie I bases us (2018 01 11) FR (3)

This entry was posted in # ACTU / BREAKING NEWS. Bookmark the permalink.
Publicité
Publicité
Commentaires
Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
2 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 56 597
Pages
Publicité