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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
19 décembre 2017

WWIII : La destruction d'Israël. Qui sont les Juifs ? GOG et MAGOG et Disparition des Chrétiens. Jérusalem et Tel-Aviv détruits.

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

khazars-ashkenase

WWIII : La destruction d'Israël. Qui sont les Juifs ? GOG et MAGOG et Disparition des Chrétiens. Jérusalem et Tel-Aviv sous un champignon Nucléaire ?

Publié le 19 décembre 2017 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : La destruction d'Israël. Qui sont les Juifs ? GOG et MAGOG et Disparition des Chrétiens. Jérusalem et Tel-Aviv sous un champignon Nucléaire ?

Tel-Aviv serait la prochaine cible de l'Iran qui sait dorénavant que ses accords de défense avec ses partenaires des Brics, lui permet pour la première fois de prendre des risques et de détruire également le Royaume des Saoud pour la suprématie au Moyen-Orient. Les USA ont d'ailleurs signé avec l'Iran un accord sur le Nucléaire que les Israéliens dénoncent comme liberticide.

De son côté le Président Poutine a repris la Crimée donnée par le président Nikita Khrouchtchev à l'Ukraine en 1954, pour en faire un  territoire Juif des Khazars, comme il l'était à l'origine, et rendre la Palestine aux Palestiniens, puisque les Sémites ont disparu et qu'il n'y a plus de raison de redonner une terre perdue à des descendants Juifs issus des Khazars. Le Peuple sémitique de Moïse et d'Abraham n'existe plus pour avoir des prétentions à retourner en Palestine, sur des terres ou toutes les ethnies vivaient en paix et en bonne entente avant 1946, alors que maintenant c'est la haine et la barbarie qui règne en Maître.

À leur apogée, les Khazars, ainsi que leurs vassaux, contrôlent un vaste territoire qui pourrait correspondre à ce que sont aujourd'hui le sud de la Russie, le Kazakhstan occidental, l'Ukraine orientale, la Crimée, l'est des Carpates, ainsi que plusieurs autres régions de Transcaucasie telles l'Azerbaïdjan et la Géorgie.

Israël reconnaît secrètement que les Juifs ashkénazes sont en fait Khazars : Le plan secret pour renverser la migration en Ukraine !!! (times of Israël)

« Netanyahou est prêt à faire des sacrifices douloureux pour la paix, même si cela signifie renoncer à une partie de notre patrie biblique en Judée et en Samarie. » 

L’Ukraine a fait cet arrangement sur la base des liens historiques et en échange d’une aide militaire dont elle a  désespérément besoin contre la Russie. Cette tournure surprenante des événements avait une origine encore plus surprenante : la génétique, un domaine dans lequel les chercheurs israéliens ont longtemps excellé .

Les auteurs suggèrent que ces chromosomes pourraient rendre compte d'une contribution génétique provenant des populations est-européennes et qu'en particulier environ 12 % du patrimoine génétique paternel des Juifs ashkénazes pourrait provenir des Khazars. Cette hypothèse est aussi soutenue par D. Goldstein.

La conversion du royaume Khazar au judaïsme

Avec l’évidence écrasante que la population juive ashkénaze moderne est d’origine Khazar, cela indique clairement que ” leurs ancêtres ne sont pas venus du Jourdain, mais de la Volga, non pas de Canaan, mais du Caucase, autrefois considéré comme le berceau de de la race Aryenne, et que génétiquement ils sont plus étroitement liés aux tribus Hun, Uigur et Magyar plus tôt que de la semence d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Cette conclusion rendrait alors logiquement l’épithète “antisémitisme” vide de tout sens!

LE DECLIN DES KHAZARS

 ET L’EMERGENCES DES ASHKENAZES

Le royaume khazare a atteint son apogée du pouvoir et de l’influence mondiale dans la seconde moitié du VIIIe siècle. Le glas de la mort de leur empire a été finalement vu le jour dans les navires à tête de dragon des Vikings qui ont  dû traverser ,naviguer et prendre d’assault toutes les voies d’eau principales . Même la férocité légendaire des Khazares avait été dépassée par ces Norseman qui “ne daignent commercer qu’après avoir échoué à vaincre “: ils préféraient l’or glorieux et ensanglanté à un profit mercantile régulier». [14] On les appelait aussi Rus, d’où descendaient, entre autres, les Russes.
Nucléaire iranien: tout comprendre sur l’accord, et sur la volte-face américaine

Pourquoi le président Trump doit-il certifier un accord international? L’accord peut-il être «amélioré» comme le souhaitent les Américains? Dix questions pour tout savoir sur le plus bel exemple de diplomatie multilatérale de ce XXIe siècle en danger.

Nucléaire iranien: tout comprendre sur l’accord, et sur la volte-face américaine

Pourquoi le président Trump doit-il certifier un accord international? L’accord peut-il être «amélioré» comme le souhaitent les Américains? Dix questions pour tout savoir sur le plus bel exemple de diplomatie multilatérale de ce XXIe siècle en danger

Pourquoi parle-t-on d’un accord historique?

De premières discussions avec l’Iran ont commencé avec trois pays européens dès 2002. Quand l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont officiellement annoncé un compromis le 14 juillet 2015 à Vienne, cela faisait deux ans que les délégations travaillaient quasiment à temps plein à un accord. Il s’agissait:

-Pour les Iraniens, d’obtenir la levée de sanctions économiques entravant depuis 2006 le développement du pays et provoquant des tensions internes, sans rien abandonner de leur souveraineté nationale, tout en maintenant leur programme nucléaire civil destiné à garantir leur indépendance énergétique dans un contexte géopolitique arabe hostile.Pour les Occidentaux, les Russes et les Chinois, de faire baisser le niveau des menaces nucléaires militaires et la prolifération d’armes dans la poudrière du Proche-Orient en s’assurant du caractère civil et pacifique du nucléaire iranien.

La particularité de la position américaine sous la présidence Obama a été de découpler le dossier nucléaire du dossier diplomatique, les Etats-Unis continuant parallèlement à dénoncer les activités «déstabilisatrices» de Téhéran (soutien au régime Assad en Syrie, au Hezbollah au Liban…).

Javad Zarif devant le Beau-Rivage à Lausanne, le 1er avril 2015. 

Un premier accord intérimaire est intervenu à Genève en novembre 2013. S’en est suivi un marathon diplomatique exténuant, peuplé de crises et de nuits blanches, notamment dans les palaces de Genève, Montreux et Lausanne. On se souvient de la chute de vélo de John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, lors d’un séjour à Genève pour une session diplomatique avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif. Plusieurs fois promis puis reporté, un accord est annoncé en grande pompe le 14 juillet 2015 à Vienne, entre l’Iran d’une part, et les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne de l’autre (les membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne).

Lors de la présentation de l'accord à l'EPFL, avril 2015, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. VALENTIN FLAURAUD

Quel est le statut de cet accord?

Le JCPOA, pour Joint Comprehensive Plan of Action, le nom officiel de l’accord sur le nucléaire iranien, n’est pas un traité multilatéral, qui requerrait une ratification des pays signataires et donc notamment du Congrès américain ou, en face, du parlement iranien. C’est un accord de bonne foi, devenu aujourd’hui une résolution du Conseil de sécurité, qui a repris à son compte le JCPOA. Cette résolution 2231, adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU le 20 juillet 2015, lie l’ensemble des pays membres de l’ONU, comme toute résolution du Conseil de sécurité. C’est l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’agence de l’ONU sur le nucléaire, qui est chargée de contrôler son application.

L’accord est officiellement entré en vigueur le 16 janvier 2016, le jour où le Conseil de sécurité a reçu le premier rapport de l’AIEA certifiant que l’Iran avait commencé à respecter sa partie de l’accord. Il est prévu pour durer jusqu’au 18 octobre 2025, soit dix ans à compter du jour de son adoption, 90 jours après la résolution du Conseil de sécurité.

Que contient l’accord?

En cent pages et cinq annexes, l’accord a pour but de rendre quasiment impossible pour l’Iran la fabrication d’une bombe atomique, tout en assurant à Téhéran, qui nie avoir jamais eu l’intention de se doter de la bombe, le droit de développer une filière nucléaire civile. L’objectif est de porter à un an, au minimum, et pendant au moins dix ans, le breakout time, soit le temps nécessaire à l’Iran pour produire suffisamment de matière fissile pour la fabrication d’une bombe atomique (on pense que ce délai était de deux à trois mois en 2015), et de rendre une telle démarche immédiatement détectable. En ce sens, les adversaires de l’accord ont raison de dire que celui-ci est limité dans le temps. Les détails figurent dans la déclaration de l’UE sur le JCPOA.

En résumé: l’Iran s’est engagé à réduire le nombre de ses centrifugeuses (passé de 20 000 à 5060), à limiter sa production de plutonium, son stock d'uranium enrichi (à 300 kilos) et l’enrichissement d’uranium (pas au-delà de 3,67%, très loin des seuils nécessaires pour un usage militaire), et à accepter le renforcement des inspections internationales. C’était l’un des points les plus sensibles de la négociation.n/a

En contrepartie, l’ONU, les Etats-Unis et l’Europe se sont engagés à lever les six séries de sanctions internationales adoptées depuis 2006 via des résolutions au Conseil de sécurité en lien avec le nucléaire. Ces sanctions concernaient les secteurs de la finance, de l’énergie et du transport.

Ne font donc pas partie de l’accord: l’embargo sur les armes (les sanctions relatives aux missiles balistiques et aux importations d’armes offensives sont maintenues), les sanctions non liées au nucléaire mais au terrorisme ou au non-respect des droits de l’homme.

L’accord est-il bien respecté?

Oui, estime l’ONU, qui certifie que l’accord est respecté par le biais de son Agence internationale pour l’énergie atomique, basée à Vienne. Plusieurs centaines d’inspections ont eu lieu depuis la signature de l’accord et l’AIEA a produit huit rapports intérimaires attestant que Téhéran se conformait au texte. Pour le patron de l’agence Yukiya Amano, l’Iran fait l’objet «du régime de vérification nucléaire le plus solide au monde». La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, qui préside la commission du suivi, a aussi souligné que le texte était jusqu’ici respecté par toutes les parties.

Pourquoi Donald Trump doit-il certifier l’accord nucléaire iranien?

Ce n’est pas l’accord lui-même qui demande cette certification, le texte étant placé sous le contrôle de l’AIEA; c’est bien une loi américaine. Le US Iran Nuclear Agreement Review Act (INARA), adopté en mai 2015 par un Congrès furieux d’avoir été «doublé» par Barack Obama, oblige le président américain à certifier tous les 90 jours que l’Iran respecte bien les conditions du JCPOA, et que l’accord est respecté et conforme aux intérêts vitaux des Etats-Unis. Le contexte est donc celui de la scène politique intérieure américaine.

Pourquoi Donald Trump n’a-t-il pas certifié l’accord cette fois? Donald Trump avait déjà certifié l’accord en avril et en juillet. Il a pourtant dit plusieurs fois qu’il le considérait comme «le pire de l’histoire américaine» en raison de «graves lacunes». Le 45e président américain accuse Téhéran de poursuivre son programme de fusées balistiques, de soutenir le Hezbollah et le Hamas – des organisations «terroristes» pour Washington – et de déstabiliser le Proche-Orient. Il reproche aussi à l’accord de laisser libre cours aux ambitions nucléaires iraniennes après 2025 (c’est un peu plus compliqué que cela). Les récents tests balistiques iraniens ont outré le président américain – le tir d’un missile Khorramshahr en septembre, avec sa portée de 2000 kilomètres, était en ce sens une véritable provocation, d’ailleurs aussi condamnée par les Européens. Il reste que ces tests (dont le programme dépend des Gardiens de la Révolution, non du gouvernement iranien) n’ont rien à voir avec l’accord, dont le but est de stopper un éventuel programme nucléaire militaire et la prolifération de ces armes.

Un manifestant devant la Maison-Blanche, le 13 octobre. (Reuters)

L’accord nucléaire avec l’Iran est-il condamné?

Donald Trump n’a pas complètement «déchiré» l’accord en refusant de le certifier, vendredi 13 octobre 2017, et en renvoyant la balle dans le camp des élus du Sénat et de la Chambre des représentants. Ceux-ci ont 60 jours pour prendre position (selon une procédure accélérée) et décider de réimposer les sanctions de 2015 – ou pas. Ils récupèrent ainsi la responsabilité de faire capoter, ou pas, l’accord. Si le Congrès choisissait de ne rien faire, Donald Trump devrait alors décider d’ici à la mi-décembre s’il continue à suspendre les sanctions.

L’accord étant multilatéral, le retrait des Etats-Unis n’engage formellement pas les autres signataires. Mais le départ de la première puissance du monde aurait bien sûr des conséquences, ouvrant une période de fortes incertitudes, redoutée par les Européens. Quel intérêt pour l’Iran de rester dans l’accord si les Etats-Unis réinstaurent leurs sanctions et bloquent toute avancée économique conséquente? Les Européens aussi perdent de la visibilité, leurs entreprises qui feraient des affaires avec Téhéran pourraient-elles être pénalisées sur sol américain, comme cela a déjà été le cas par le passé lors des sanctions? Donald Trump a ouvert la boîte de Pandore.

L’Iran a fait savoir plusieurs fois qu’il était hors de question de toucher au texte si minutieusement élaboré. «Une brique enlevée et tout s’effondre», avait menacé Mohammad Javad Zarif dès les négociations en Suisse. «Il n’y a pas de conditions à [l’accord] et celui-ci doit être mis en œuvre conformément à ce qui a été convenu», a répété, après l’annonce américaine, Ali Akbar Velayati, le conseiller pour la diplomatie du guide suprême iranien. C’est d’autant plus improbable que les durs du régime iranien ont beau s’être inclinés devant les réformateurs au pouvoir, par nécessité, certains faucons nationalistes n’attendent qu’une occasion pour rendre sa «liberté» au pays. Les partisans de l’accord refusent donc toute réouverture d’un dossier déjà si compliqué à boucler.

Les Américains ne sont pourtant pas les seuls à vouloir préparer l’après-2025. Le président français, Emmanuel Macron – qui envisage de se rendre en visite officielle en Iran, ce qui serait une première depuis 1976 –, a clairement fait savoir qu’il fallait ouvrir le dialogue sur le programme balistique et la place de l’Iran dans la région.

La majorité des experts s’accordent pour dire que ces sujets doivent en effet être abordés mais en dehors de l’accord sur le nucléaire, qui doit rester en place.

L’accord a-t-il porté ses fruits en Iran?

Décevant ses attentes, l’accord n’a pas eu toutes les conséquences qu’espérait la population iranienne, en raison du maintien des sanctions non liées au nucléaire. Certes l’inflation a diminué, la production de pétrole est repartie (2,3 millions de barils de brut exportés par jour contre 1 million avant l’accord), le pays a regagné des parts de marché, plus de 10 milliards de dollars en cash sont arrivés en 2016 et les banques iraniennes ont réintégré la communauté mondiale Swift de paiements interbancaires. Le commerce entre Iran et l'UE était en hausse de 94% au 1er semestre 2017 par rapport à la même période en 2016. Parmi les gros contrats signés, on trouve Total, qui a signé en juin un accord de 5 milliards de dollars pour l’exploitation d’un gisement de gaz, en association avec le groupe chinois CNPC, Boeing, Airbus, Siemens, Peugeot-Citroën et Renault. La Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Iran, dont elle importe pétrole et gaz et où elle construit routes et infrastructures. Mais l’argent n’a pas ruisselé dans la population autant qu’elle l’espérait, beaucoup d’entreprises étrangères restant prudentes dans leurs investissements – ce qui ne va pas s’arranger avec la volte-face américaine.

(Bloomberg)

10  Pourquoi la fin de l’accord serait-elle une catastrophe internationale?

Si les Etats-Unis dénoncent unilatéralement un accord unanimement reconnu comme efficace, même s’il a des limites, ils deviennent eux-mêmes un pays voyou, ne respectant pas sa parole, et il n’y a aucune chance d’attirer la Corée du Nord par exemple, autre point chaud actuel, à la table des négociations. Ensuite, les «durs» en Iran pourraient reprendre l’avantage sur les «modérés» (même si ces camps sont mouvants), l’anti-américanisme d’Etat trouvant ainsi un nouveau terreau; à ce propos, il faut noter la gaffe forcément volontaire de Donald Trump, qui, en mentionnant un golfe «Arabique» au lieu du traditionnel golfe «Persique», s’est immédiatement attiré un torrent de violentes critiques en Iran. Ensuite encore, même divisé en interne, l’Iran pourrait sortir de l’accord à son tour mais la tête haute, sa réputation sauve, et reprendre en solitaire son programme nucléaire controversé, loin de toute inspection et de tout contrôle. Un facteur d’instabilité supplémentaire dans une région déjà éruptive avec la guerre en Syrie, en Irak et au Yémen.La Russie a déploré la mise à mal d’un compromis qui avait pris tant d’années à être élaboré: plus généralement, le retrait américain marquerait aussi la fin d’un certain multilatéralisme, de la capacité de la communauté internationale à s’organiser pour régler des conflits. Un échec de la diplomatie, et un retour au «chacun pour soi».

QU’EST-IL ARRIVÉ AUX VRAIS JUIFS ?

Mais d’aucuns peuvent se demander, qu’est-il donc adevenu de la plus grande partie de la population de “vrais juifs”?
Après que le royaume de Salomon ait été divisé en deux parties sous son fils Roboam, Sennacherib d’Assyrie a lancé sa campagne de conquête. Il conquit d’abord Gad, puis Ruben et la demi-tribu de Manassé, les expulsant vers le pays de Mèdes. Puis il attaqua la Samarie et les expulsa. La troisième phase a été d’attaquer toutes les villes fortifiées de Juda, qui comprenait la tribu de Benjamin, où il a de nouveau réussi, déportant deux mille cent cinquante hommes. Les femmes et les enfants augmenteraient ce nombre d’au moins cinq fois.
L’importance de ceci devient évidente quand on se souvient que le peuple d’Israël a été divisé en deux nations séparées – Israël et Juda, et que quand les Assyriens ont conquis Israël et ont conduit les Israélites en captivité à Médes, ils ont également pris certains d’entre eux  des districts de Judée. Il est donc certain qu’entre les Israélites à Médes,  il y avait un groupe distinct qui serait connu sous le nom pluriel de Judah – Judahites, Judae, Judai, Judi ou Judes.
La quatrième phase du plan de Sennacherib était de vaincre Jérusalem, mais cela ne s’est jamais produit. Dieu avait d’autres projets! L’ange de l’Éternel dans la nuit a détruit l’armée de Sennachérib qui est retourné en Assyrie où ses fils l’ont assassiné. Yéhovah a protégé un reliquat de son peuple pour recevoir le Messie à sa première apparition. Les attaques ont continué jusqu’à ce que Nabuchodonosor a vaincu et détruit Jérusalem. Ils furent ensuite expulsés vers Babylone pendant soixante-dix ans, jusqu’à ce qu’il fut décidé qu’ils pouvaient rentrer chez eux et reconstruire Jérusalem et le Temple. Environ 50.000 Judaïques sont revenus et leurs familles sont listées dans l’Ecriture.
Ainsi, les 200 150 hommes de Juda et de Benjamin se sont unis avec les dix tribus et ont émigré vers l’ouest avec leurs frères.
Les Judéens s’installèrent dans le pays de Sepharad (ou Sefarad), nom de l’Espagne en hébreu. Il a également été affirmé qu’un grand nombre d’entre eux sont arrivés en Espagne peu de temps après que le roi babylonien Nebuchodonezor II a conquis Jérusalem et a détruit le Temple en 586 avJ-C.Il y avait une légende parmi les Sefarades que Toletum (Tolède), la capitale de l’Espagne, a été fondée par les réfugiés de Judéens de Jérusalem. Une étymologie populaire avait expliqué son nom (prononcé par les Judéens “Tolaïtola”) à dériver du mot hébreu “tolatola” signifiant exil ou, selon une autre explication, de “toledoth” signifiant “générations”.
Les Sefarades ont considéré cette ville comme une seconde Jérusalem et ont recréé une Palestine quasiment nouvelle autour d’elle: les villes d’Escaluna, de Maqueda, de Jopez et d’Azeque ont été érigées dans les terres adjacentes à la mémoire du Palestinien Ashkalon, Makedda, Joppa (Yafo) et Azeka. Les familles Ibn-Daud et Abrabanel (Hebreu) étaient fières de revendiquer leur descendance de la maison du roi David – le père de Salomon. Des communautés judéites ont également été fondées à Cathago Nova (Carthagène), Cordoue, Grenade, Saragosse (Zara-gossa), Taragona et toute la péninsule ibérique.
Après la destruction du Second Temple en 70 A.D., ces premiers immigrants ibères judaïtes ont été rejoints par ceux qui avaient été asservis par les Romains pendant les guerres juives-romaines (70 et 135 av. J.-C.) et dispersés dans l’extrême ouest. Une estimation (bien que reconnue comme étant peut-être “exagérée”) place le nombre de Judéens (Judahites) emmenés à Iberia au cours de cette période à 80.000. Note l’Encyclopaedia Britannica
Après la destruction du Second Temple en 70 av J-C, ces premiers immigrants ibères judaïtes ont été rejoints par ceux qui avaient été asservis par les romains pendant les guerres juives-romaines (70 et 135 av. J-C.) et dispersés dans l’extrême ouest. Une estimation (bien que reconnue comme étant peut-être “exagérée”) place le nombre de Judéens (Judahites) emmenés à Iberia au cours de cette période à 80.000. Note l’Encyclopaedia Britannica:
Déjà, avant la destruction de Jérusalem, la diaspora était un phénomène familier en Europe. Les prisonniers capturés dans d’innombrables guerres [avec les Romains] et distribués par l’Empire comme esclaves s’était poursuivi  (sinon précédés) par des marchands et des commerçants.Les écrivains latins de l’époque d’Auguste [César] montrent à quel point les pratiques juives [judahites] ont été répandues dans le monde civilisé de leur époque.Paul les a retrouvés en Grèce et en Italie, La synagogue avait essaimé: au début du IVe siècle, on trouvait des colonies aussi lointaines que l’Espagne et la Rhénanie (1943, tome 13, p.56)
Il est certain que l’immigration post-judéite subséquente en Iberie existait, en atteignant la région,il ont voyagé le long des côtes Nord-Africaines et méridionales de la Méditerranée. En effet, au cours des deuxièmes et troisièmes siècles, les juifs avaient établi des communautés , partout ,dans les villes de l’Empire romain.
Un fait historique souvent négligé : le fait que la grande majorité de la tribu de Juda a fini dans les confins occidentaux de l’empire romain! Parmi les envahisseurs saxons de Grande-Bretagne se trouvaient les JUTES, un peuple qui est venu (sous la direction des frères Hengist et Horsa) d’une partie du Danemark encore appelée JUTLAND, et se sont installés dans le Kent et  sur l’île de Wight. Cela s’est produit en l’an 449 A.JC. Ceux de la tribu de Juda étaient connus comme Jutes et fait leur chemin à travers le Jutland vers la Grande-Bretagne où la tribu Zarah avait précédemment émigré.
Cela devient évident quand on se souvient du grand changement qui a eu lieu dans les langues de l’Europe septentrionale quelque temps avant 100 avant JC, par lequel un grand nombre de mots qui avaient précédemment en eux le son de notre lettre “d” a changé cela au son de “t”. (Loi de Grimm). Comme ce changement s’est produit pendant les années où les Saxons émigraient vers l’Europe occidentale depuis leur ancienne maison à l’est de la mer Noire, il est évident que les gens qui sont arrivés au Danemark comme Jutes doivent avoir commencé comme Judes ou Judai.
En outre, comme toutes les tribus saxonnes, y compris les Jutes, descendaient du Sacae (Sacasene) des Médias, il s’ensuit que les Sacae doivent avoir eu entre eux une tribu appelée Judes ou Judai avant même qu’ils aient quitté Media.
Nous avons donc sept faits connus à considérer : (1) que lorsque le peuple d’Israël a été déporté à Média  par les Assyriens, une partie du peuple du Royaume de Juda a été emportée avec eux; (2) que, par conséquent, il y avait parmi les Israélites à Média  un groupe de Judahites, Judai ou Judes; (3) qu’après les guerres judéo-romaines de 70 et 135 av. J.-C., jusqu’à 80 000 esclaves judaïtes furent dispersés dans la péninsule ibérique par les Romains; (4) que chez les Saxons qui sont entrés en Grande-Bretagne il y avait une tribu appelée Jutes; (5) qu’au cours de leur migration vers l’ouest à travers l’Europe, les “d” dans leur langue deviennent “t” ; (6) que les Saxons étaient descendants des Sacae de  Média ; Et (7) que Sacae est le nom par lequel les Israélites à Médias étaient connus des historiens perses.
Il est donc certain que les JUTES étaient à l’origine appelés Judes ou Judai, et qu’ils étaient les descendants de la partie du peuple de JUDAH que les Assyriens emportèrent avec Israël vers  Média .

Le Résultat des Croisades

Vers la fin du neuvième siècle, les colonies juives d’Allemagne, presque toutes d’origine sémitique, avaient été pratiquement anéanties par l” “hystérie de masse ” issue de la Première Croisade en 1096. L’Encyclopédie Britannica sur les Croisades  décrit vivement l’état d’esprit des croisés:
«Il pourrait tout massacrer, jusqu’à ce que le sang parvienne, à cheval jusqu’à la cheville, et à la tombée de la nuit s’agenouiller, en sanglotant de joie, à l’autel du Sépulcre, car n’était-il pas rouge de la pressoir du Seigneur? [28]
Les juifs qui se trouvaient dans ce “pressoir” ont aidé de façon significative à leur propre décès. Comme ceux de Masada qui se sont suicidés en masse plutôt que de se rendre aux armées de Rome, un grand nombre de Juifs de la Rhénanie et des pays voisins, lorsqu’on leur donna le choix du baptême en “christianisme ” ou de mort aux mains de leurs ravisseurs, n’ont choisi aucune des deux, optant pour la solution Masada.
Imitant sur une grande échelle la disposition d’Abraham à sacrifier Isaac, les pères ont massacré leurs enfants et les maris leurs épouses. Ces actes d’horreur et d’héroïsme indescriptibles ont été exécutés sous la forme rituelle d’abattage avec des couteaux sacrificiels aiguisés conformément à la loi juive. Parfois, les grands sages de la communauté, surveillant l’immolation de masse, étaient les derniers à se séparer de la vie de leurs propres mains. Dans l’hystérie de masse, sanctifiée par l’éclat du martyre religieux et compensée par l’attente confiante des récompenses célestes, rien ne semblait avoir d’autre importance que de mettre fin à la vie avant que l’on ne tombe entre les mains d’ implacables ennemis et de faire face à l’alternative inéluctable de la mort de la main de l’ennemi ou la conversion au christianisme. [29]
Parmi les villes allemandes de Worms et de Spire, représentatives d’une certaine manière de l’ensemble des communautés d’Europe occidentale dévastées par les Croisades, Salo Baron écrit que “la population juive totale de l’une ou l’autre des communautés avait à peine dépassé les chiffres … donnés pour les seules morts “. [30]
Le concept historique le plus commun, avant la révélation moderne de l’existence de la Khazarie, était que la Croisade de 1096 avait  littéralement “balayé comme avec un balai” pratiquement toute la population juive allemande vers la Pologne. C’était une invention de nécessité apparente parce que ces historiens ne pouvaient comptabiliser en aucun cas  la population inexplicablement vaste des juifs d’Europe de l’Est. Ils ont conclu ceci en face de l’absence totale de tout compte rendu historique d’une migration massive des juifs vers l’Allemagne de l’Est et certainement pas la Pologne
À la fin des années 1300, une grande partie d’Europe occidentale était, à toutes fins pratiques, complètement vide de toute population juive . Ce que les Croisades n’ont pas réussi à accomplir dans l’éradication du judaïsme de l’Europe occidentale, la “Mort Noire” – les fléaux buboniques des bacilles Pasteurella pestis – a pratiquement achevé. Ces Juifs de cette époque , souffraient doublement; De la peste elle-même et de la prolifération de rumeurs superstitieuses qu’ils étaient responsables de la maladie en empoisonnant des puits, comme on les blâmait plus tôt pour “l’abattage rituel d’enfants chrétiens”. Cela a entraîné la combustion vivante des juifs en grand nombre sur toute l’Europe. [31] Plus tard, certains juifs sépharades d’Espagne ont immigré vers le nord, représentant certaines des plus petites populations juives d’Europe occidentale.

Définition du terme ” juif “

“En raison de l’histoire longue et variée des “juifs”, dit l’édition 2001 de World Book Encyclopedia, “il est difficile de définir un Juif. Il n’existe pas de race juive, Et les facteurs ethniques, ainsi que ceux qui auraient pu réellement prétendre appartenir à la généalogie d’Abraham et d’origine sémitique vraie ont été éteints en Europe de l’Est comme une race discernable, remplacés par les Khazares blancs du Transcaucasie, dont aucun de leurs ancêtres, comme Benjamin Freedman l’a déjà exprimé,n’a jamais mis un pied dans la terre de Palestine. Cela pose un sérieux problème avec l’engouement du christianisme moderne envers les juifs et leur “retour à leur Patrie”, en demandant: Comment peut-on revenir à un endroit où ils n’ont jamais été?
Les juifs modernes sont essentiellement divisés en deux grandes catégories, ethniquement et culturellement: Sephardes et Ashkenazes.
Les premiers sont principalement d’origine espagnole; Le nom de Sepharde étant dérivé, comme nous l’avons vu, de Sepharad, le mot hébreu pour l’Espagne, et sont vraisemblablement les plus proches des juifs sémites réels qui peuvent être établis à part les Jutes. Ils ont été expulsés d’Espagne vers le début du XVIe siècle et ont immigré dans la Méditerranée orientale et dans les Balkans.
Jusque dans les années 1960, les Juifs sépharades ne comptaient que 500 000, comparés aux Ashkenazes de la même période estimés à environ douze millions. [32]
En définissant les origines des Ashkénazes, Alan Brook déclare que ” la localisation géographique des Ashkenazes, basée sur des références dans la Torah, peut être centrée autour du sud de la Russie, de l’Arménie et de l’Asie Mineure.Les ashkaenoi (askae ou askai) aussi connus comme phrygians ou mysians (meshech). ” Certains historiens affirment que le nom ashkenaze s’applique exclusivement aux juifs allemands. Cependant, des preuves plus récentes montrent qu’ils avaient immigré des régions du sud de la Russie et de l’Asie occidentale et de l’Asie Mineure – cette région clairement identifiée comme l’emplacement et l’origine des Khazares anciens. Le nom a indiqué initialement les iraniens et a été plus tard donné comme le nom de la divinité de Meshech, “Men Askaenos” . “Il faut également souligner, ajoute Brook,” qu’ashkenaze n’est pas devenu une désignation juive définitive pour l’Allemagne jusqu’au XIe siècle “. [33]
“Selon l’explication du Talmud”, écrit Hugo Freiherr, “Ashkenaz signifie donc un pays près de la mer Noire entre Ararat et le Caucase, dans la région originale de l’empire Khazar”. [34] Ceci, encore une fois, est précisément la localité géographique de l’empire khazarien. L’observation talmudique est encouragée par l’Écriture qui nomme Ashkenaz comme descendant non pas de Shem, mais de Japheth à Gomer, et dont les oncles étaient Magog et Tubal (Voir Genèse 10: 3).
Ashkenaz (alt. Orthographe: Ashchenaz) est mentionné dans une écriture autre que 1 Chroniques 6: 1, qui n’est qu’une autre référence à la généalogie en descendant de Japheth. Dans le livre de Jérémie, le prophète, Dieu annonce qu’Israël doit appeler d’autres nations comme alliées pour porter ses jugements contre Babylone. Parmi ces alliées, qui ne font PAS partie d’Israël ou de Juda, et ne peuvent donc être comptées comme juivent, figure Ashchenaz (voir Jérémie 51:27).
L’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’ Éducation, la Science et Culture, a publié une série de brochures intitulée La Question de la Race dans la Science Moderne (The Race Question in Modern Science) , dans laquelle l’un des auteurs, Harry Shapiro, déclare:
” Le large éventail de variations entre les populations juives dans leurs caractéristiques physiques et la diversité des fréquences génétiques de leurs groupes sanguins rendent une classification raciale unifiée paradoxale. Bien que la théorie raciale moderne admet un certain degré de polymorphisme ou de variation au sein d’une Groupe racial, il ne permet pas à des groupes distinctement différents, mesurés par leurs propres critères de race, d’être identifiés comme étant un seul. Cela rendrait les objectifs biologiques de la classification raciale futiles et toute la procédure arbitraire et sans signification … malgré la Des efforts de preuve continuent à être faits pour distinguer de quelque manière les juifs en tant qu’entité raciale distincte “. [35]
Ainsi, tenter de réclamer l’existence d’une “race” de juifs s’est révélé être une impossibilité anthropologique. Bien que leur Dieu les a constamment prévenus de se mêler entre les races non juives, leurs tendances de metissage  sont bien établis et ont abouti à leur effacement complet en tant que peuple génétiquement distinct.
Quand, inévitablement, il y avait un mélange de juifs d’Europe occidentale et de Khazariens, il y avait une différence notable entre les niveaux d’éducation des deux sous-cultures juives. Les Khazars ont beaucoup admiré leurs frères occidentaux (parlant allemand) beaucoup moins nombreux mais beaucoup plus savants et ont rapidement adopté leur langue, leur éducation et leurs pratiques culturelles. Cela a également abouti à l’assimilation de leurs autres talents dans le domaine de l’économie, des affaires et des choses de la politique.
“Les Khazars ne sont pas descendus des tribus”, dit Koestler, “mais, comme nous l’avons vu, ils ont partagé un certain cosmopolitisme et d’autres caractéristiques sociales avec leurs co-religionnaires”. [36]

Un Foyer National

Quelque part dans les racines historiques des Khazares Ashkenazi, il y eût un désir de posséder une patrie nationale juive. Ce désir s’exprimait sous la forme d’un mouvement messianique au XIIe siècle en Khazarie qui prit la forme d’une “croisade juive” dont le but était l’assujettissement forcé de la Palestine. Un Juif Khazar nommé Solomon ben Duji a incité le mouvement et a commencé une correspondance internationale avec tous les juifs des nations environnantes.
Il semble que Ben Duji ait eu des illusions messianiques, en ce qu’il prétendait que “le temps était venu où Dieu réunirait Israël, son peuple de toutes les terres à Jérusalem, la ville sainte, et que Salomon Ben Duji était Élie, Et son fils, le Messie”. [37]
Ce désir d’une patrie juive a fait écho au cours des siècles et s’est manifesté encore une autre fois. “C’était parmi les juifs ashkénazes”, dit l’Encyclopédie Americana, “que l’idée du sionisme politique a émergé, menant finalement à l’établissement de l’état d’Israël … À la fin des années 1960, les juifs Ashkénaze comptent environ 11 millions, environ 84 % de la population juive mondiale “. [38]
Parfois, Arthur Koestler, dans son traitement large et étendu de ce sujet, apparaît, en tant que juif lui-même, pour lutter contre la contradiction flagrante selon laquelle les Juifs, qui n’ont aucune identité ethnique génétique ou vraie, se sont arrogés le droit d’acceder à des terres qu’ils n’ont jamais eu, ni parun droit de descendance, ni par droit de détention ou de possession, et dont les ancêtres n’ont jamais occupé. Puis, prétendant être l’état d’Israël, créé arbitrairement par les Nations Unis , ils ont tout aussi arbitrairement retiré cette terre de la possession de ceux qui l’ont légitimement détenue et occupée pendant des milliers d’années. M. Koestler prétend qu’un tel droit ” n’est pas fondé sur l’origine hypothétique du peuple juif, ni sur l’alliance mythologique d’Abraham avec Dieu, fondée sur le droit international – c’est-à-dire sur la décision des Nations Unies en 1947 de diviser la Palestine … [effectivement déclaré, le 14 mai 1948.] “[39]
Ainsi, il élimine ce qui semble , logiquement , être le motif le plus légitime (s’il y en a eu un quelconque) pour la création d’Israël (possession par lignage racial) et fonde son argument sur la thèse vaporeuse de ce qu’il appelle le ” droit international “.
Ce que les Nations Unies ont fait en 1948 pour faire de leur premier acte officiel, une violation de sa propre charte dans la dépossession de plus de quatre millions de Palestiniens dans le but de créer une nation qui n’avait aucun droit ancestral ou actuel à la terre.
Le conflit apparent dans l’esprit de Koestler devient évident dans une contradiction apparente puisqu’il conclut que la foi du judaïsme “a transformé les juifs de la Diaspora en une pseudo-nation sans aucun des attributs et privilèges de la nation, maintenu librement par un système traditionnel Croyances fondées sur des prémisses raciales et historiques qui se révèlent illusoires “. [40] Indique succinctement qu’il soutient que l’idée d’une identité nationale juive repose sur une illusion créée par une histoire qui n’existe pas.
On montrera que l’afflux de ce que nous savons maintenant être des Juifs d’origine khazarienne a constitué la première “invasion” de Gog de la terre de Magog, telle que prophétisée dans l’Écriture biblique. L’aspect fascinant est que, comme pour pratiquement toutes les autres prophéties, ceux qui revendiquent la prééminence théologique dans leur connaissance de l’Écriture ont totalement manqué l’accomplissement – tout comme les Juifs à la première venue du Messie.

Gog, Magog et les Ashkénazes

Ça a été longtemps la croyance au vingtième (et maintenant vingt et unième ) siècle dans le  christianisme , qu’à l’approche de la fin de l’histoire de ce monde, tel que décrit dans la Bible, Gog de la terre de Magog, définie par ces chrétiens comme la Russie – ” le Roi du Nord “- envahirait la Terre Sainte de ce qui est actuellement appelé Israël  .
Les Ministères religieux mondiaux et locaux de la foi chrétienne conservatrice passent beaucoup de temps dans les tentatives de “décoder” les prophéties telles que celles trouvées dans Ezekiel 38 et 39, Daniel 11 et Apocalypse 20 – et presque tous sont arrivés à la conclusion indiquée ci-dessus. Dans la plupart des cas, la croyance en l’invasion d’Israël par la Russie et la défaite de l’anté-Christ dans la guerre subséquente d’Armageddon est accompagnée du fait qu’il y aura un règne de paix de mille ans après que le Messie revienne sur la terre.
Les représentant de cette croyance presque universelle sont :  Grant Jeffrey, Tim LaHaye (coauteur principal de la série de livres Left Behind [Les Laissés pour compte], les Ministères religieux de Jack Van Impe, etc.
Van Impe, évangéliste est largement connu à la radio et à la télévision , il a publié des volumes de littérature sur la prophétie biblique et beaucoup sur le sujet de Gog et Magog.
“Lorsque la Russie se dirigera vers le sud pour se battre”, écrit Van Impe dans un article intitulé Armageddon: Le Début ou la Fin ? : “Elle sera une force terrible, alors qu’elle vient contre l’armée de l’Antéchrist avec des chars, des cavaliers et de nombreux navires. C’est la première vague militaire”, poursuit Van Impe, de la campagne à trois volets de l’Armageddon mentionnée dans Daniel 11:40 Lorsque le roi du midi (Egypte et sa fédération arabe) et le roi du nord (Russie) commenceront leur mouvement de tenaille. Ezekiel 38:16 dit: ” Tu viendras contre mon peuple d’Israël, comme un nuage qui couvrira la terre, ce sera les derniers jours de la fin, et  je te ferai marcher contre mon pays,afin que les nations me connaissent, quand je serai sanctifié en toi, devant leur yeux Ô Gog “. Une fois que la Russie aura agi, l’Antéchrist sera furieux. Il entrera dans la ‘terre glorieuse’, ‘Israël’  anxieux .
“Immédiatement”, conclut Van Impe, il se déplace à Jérusalem. “
En référence à l’ancien président russe Boris Yeltsin et à d’autres dirigeants russes, Van Impe se demande: “L’ un de ces leaders ci-dessus pourrait-il être le ‘Gog’ d’Ezekiel 38: 2 ?”
Cette perspective scripturaire de Gog envahissant Israël du nord dans le futur est également largement soutenue par des théologiens juifs. Par exemple, dans un article de Jerusalem Post d’octobre 1996 intitulé “All a-Gog” [Tout à Gog], le chroniqueur Moshe Kohn traite le sujet:
“La guerre pour mettre fin à toutes les guerres doit être lancée contre Eretz Yisrael par ‘Gog du pays de Magog, chef et prince de Meshech et Tuval’ comme annoncé dans Ezekiel 38 et 39.
“Nous ne savons pas quoi ou qui sont Magog, Meshech, Tuval et Gog, nous savons que Gog et ses alliés doivent descendre sur Eretz Yisrael depuis le nord. Dieu détruira les envahisseurs et ” je restaurerai le fortune de Jacob, et aurai pitié de toute la maison d’Israël … et je ne cacherai plus mon visage.
Le Nouveau Testament mentionne également la Guerre Gog / Magog, dans Apocalypse 20, comme la bataille finale entre les dirigeants de la Terre dirigée par satan contre les forces de Dieu. Dans cette version, cette guerre peut aussi être ce qui est connu dans la tradition chrétienne comme la Bataille d’Armageddon, un lieu mentionné dans Apocalypse 16:16. “[41]
Voyez comment certains historiens voient les origines de Gog et Magog:
Flavius Josephe a affirmé que ” Magog a fondé ceux déscendance sont nommés Magogites, mais que les grecs appellent : Scythes” . [42]
Josephe a vécu et est mort un demi-millénaire avant la fondation du royaume de Khazarie et ne pouvait donc pas relier ceux de la région des Scythes aux Khazares. L’Encyclopédie catholique observe que “Josephus et d’autres identifient Magog avec la Scythe, mais dans l’antiquité, ce nom a été utilisé pour désigner vaguement toute population du Nord”. [43]
Cependant, Josephe a un commentaire intéressant sur Tubal, le frère de Magog et Meshech, qui semble être spécialement adapté pour leurs descendants, les Khazares: “Tubal a dépassé tous les hommes en force et a été très expert et célèbre dans les performances martiales. ” [44]
Vasiliev dans  “The Goths in the Crimea”  inspiré de “La Vie par Saint Abo de Tbilisi “, a affirmé que “les Khazares étaient les fils sauvages de Magog” qui n’avaient aucune religion, quoiqu’ils reconnaissent  l’existence d’un seul Dieu “[45 ]
Les références faites par le rabbin Petakhiah dans son carnet de voyage “Sibbuv ha-Olam”, concernant la conversion du roi Bulan au judaïsme, font remarquer que le royaume était celui de l’ancienne Meschech. [46]
En accord avec la terminologie prophétique biblique, Koestler écrit que les Perses et les Byzantins se réfèrent à la Khazarie comme le “Royaume du Nord” avec lequel presque tous les théologiens modernes relient Gog et Magog. [47]
Ibn Fadlan, le célèbre voyageur arabe des années 700 a fait écrit dans ses publications  que “les Khazars et leur roi sont tous juifs. Les Bulgares et leurs voisins leur sont soumis. Ils les traitent avec une obeissance aveugle. Certains sont d’avis que Gog et Magog sont les Khazares. “
“Le moine de Westphalie, Christian Druthmar d’Aquitaine, a écrit dans son traité latin [Expositio dans Evangelium Mattei], dans lequel il rapporte qu’il existe des gens sous le ciel dans des régions où aucun chrétien ne peut être trouvé, dont le nom est Gog et Magog et qui sont des Huns; Parmi eux, un, appelé Gazari [Khazars] qui sont circoncis et observent le judaïsme dans son intégralité “. [48]
“Après un siècle de guerre”, rapporte Koestler, les chroniqueurs arabes “n’avaient évidemment pas une grande sympathie pour les Khazares. Les scribes géorgiens ou arméniens, dont les pays, d’une culture beaucoup plus ancienne, avaient été à plusieurs reprises dévastés par les cavaliers Khazares. La chronique géorgienne, faisant écho à une tradition ancienne, les identifie comme étant les représentants de Gog et de Magog: “Hommes sauvages aux visages hideux et aux mœurs de bêtes sauvages, mangeurs de sang”. [49]
Le Talmud – Avodah Zara 3B déclare: “La guerre de Gog et Magog [la Russie] sera l’un des événements clés pour inaugurer l’ère messianique”. Le Targum de Jérusalem prétend que: “Vers la fin des temps, Gog et Magog marchent contre Jérusalem, mais périssent par la main du Messie”.
En termes simples, “Gog est un nom symbolique, représentant le leader des puissances mondiales antagonistes à Dieu”. (The Imperial Bible Dictionary)
En réponse à ceux qui croient que Gog dans la terre de Magog est spécifiquement la Russie, Apocalypse 20: 8 , fournit une précision sur la véritable région géographique de Gog dans les derniers jours: “les nations qui se trouvent dans les quatre quarts de la terre, Gog et Magog, … “Cette force mondiale, des” quatre quarts de la terre ” qui est répandue, n’existe plus en Russie; N’est pas seulement exclusive à la zone autour du nord de la Palestine. Les noms Gog et Magog semblent être utilisés uniquement comme indication de leur origine et non leur emplacement final.
Il n’y a qu’un seul groupe identifiable qui correspond à cette désignation “répandu”, qui occupe “les quatre quarts de la terre” ; Un groupe dont l’identité religio-culturelle est restée intacte, bien que leurs origines ethniques aient disparu dans l’antiquité; Que, malgré deux mille ans d’une décimation par la persécution, l’émigration forcée, la maladie et la guerre, a encore survécu; Dont les racines sont précisément là où l’Écriture prophétique dit qu’ils seraient – dans le nord de Magog, les steppes du sud de la Russie.
De même que les juifs, en interprétant mal l’Écriture  , en fonction de leurs désirs nationalistes, ont manqué la première venue de leur Messie, les chrétiens, de la même manière, réproduisant les mêmes erreurs, ont manqué les enjeux prophétiques de la fin des temps – et – L’apparition future du Messie. Ils ont placé l’invasion de la Palestine comme survenant un de ces jours , dans le futur, alors qu’ elle a déjà eu lieu et d’une manière aussi inattendue ,elle est survenue, tout comme le Messie, comme “un voleur dans la nuit”.
Comme l’a écrit un visionnaire du XIXe siècle: “Le monde à cette époque ,n’est plus prêt à croire le message ,pas plus que les juifs  ne sont prêts à recevoir l’avertissement du Sauveur concernant Jérusalem”. [50] C’est clairement le cas maintenant ,alors même que ces mots ont été rédigés.
Les Protocoles des Sages de Sion

par
Mathieu Golovinski
(1903)

Traduction française du texte russe par

Roger Lambelin
(1912)

 
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Introduction
Premier protocole
Deuxième protocole
Troisième protocole
Quatrième protocole
Cinquième protocole
Sixième protocole
Septième protocole
Huitième protocole
Neuvième protocole
Dixième protocole
Onzième protocole
Douzième protocole
Treizième protocole
Quatorzième protocole
Quinzième protocole
Seizième protocole
Dix-septième protocole
Dix-huitième protocole
Dix-neuvième protocole
Vingtième protocole
Vingt et unième protocole
Vingt-deuxième protocole
Vingt-troisième protocole
Vingt-quatrième protocole


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Introduction sur le Nouvel Ordre Mondial et les Guerres des Rothschild

MAYER AMSCHEL ROTHSCHILD écrivit son testament dans lequel il indiquait comment la fortune de famille devait être gérée à l'avenir. La fortune serait administrée par les hommes et ce serait l'aîné qui aurait le pouvoir décisif et trancherait en cas de désaccord. Toutes les tenues de compte devaient rester absolument secrètes, particulièrement pour le gouvernement.

En l773, MAYER AMSCHEL ROTHSCHILD aurait rencontré en secret dans la maison des Rothshild, rue Juive à Francfort, douze bailleurs de fonds juifs aisés et influents (en fait les Sages de Sion) pour mettre à l'étude un projet qui contrôlerait toute la fortune mondiale. Aux dires de Herbert G. Dorsey, ces bailleurs de fonds auraient souligné, entre autres, le fait que de la fondation de la "BANQUE D'ANGLETERRE" avait permis d'exercer une influence considérable sur la fortune anglaise. Ils déclarèrent aussi qu'il serait nécessaire que cette banque exerce un contrôle absolu afin qu'ils puissent créer les bases qui permettraient de contrôler la fortune mondiale. Ils en retinrent les grandes lignes par écrit.

Selon les document de Dorsey et William Guy Carr "Pawns in the Game", ce plan aurait finalement été connu sous le nom de "PROTOCOLES DES SAGES DE SION". L'origine des Protocoles remonte, en fait, à des siècles en arrière, ils auraient été remaniés par ROTHSCHILD avant d'acquérir leur vraie signification.

Adoptés par le Congrès sioniste juif mondial réuni à Bâle (Suisse) en 1897, les Protocoles des Sages de Sion furent gardés secrets jusqu'en 1901, date à laquelle ils tombèrent dans les mains du professeur russe S. Nilus. Celui-ci les publia sous le titre "le danger juif". Victor Marsden les traduisit en anglais en 1921 sous le titre "THE PROTOCOLS OF LEARNED ELDERS OF ZION" ("Les Protocoles des Sages de Sion").

— Pour en connaître davantage, voyez "Les sociétés secrètes et leur pouvoir au 20ième siècle".

UNE PATRIE POUR GOG ET MAGOG

“Si la tendance actuelle se poursuit pendant 37 ans dans la même direction et au même taux parcouru au cours des 37 dernières années, la foi chrétienne telle qu’elle est professée aujourd’hui par les chrétiens aura disparu de la terre. Sous quelle forme ou par quel fondement la mission de Jésus-Christ dès lors et par la suite continuera-elle à se manifester ici sur terre , ceci est aussi imprévisible qu’inéluctable “- Benjamin H. Freedman.
“En un mot, pour synthétiser notre système de contrôle sur les gouvernements des goyim en Europe, nous montrerons notre force à l’un d’entre eux et à tous à travers  terrorisme , si nous constatons la possibilité d’une recrudescence générale contre nous par ceux ci ou ceux là, Nous répondrons avec les armes de l’Amérique “- (  “Le septième protocole des sages de Sion”.)
“Dans cette lettre, je ne propose pas de dénoncer les conspirateurs qui se consacrent à la destruction de la foi chrétienne ,  ni à la nature et à l’étendue de la conspiration elle-même. Cette dénonciation réunirait de nombreux volumes. L’histoire du monde il y a plusieurs siècles et les événements actuels chez nous et à l’étranger confirment l’existence d’une telle conspiration. Le clergé chrétien semble être plus ignorant ou plus indifférent à propos de cette conspiration que les autres chrétiens. Le clergé chrétien pourrait être choqué d’apprendre qu’ils ont aidé et encouragé les ennemis dévoués de la foi chrétienne “- Freedman.
“La liberté de conscience a été déclarée partout, de sorte que maintenant, seulement des années nous séparent du moment de l’anéantissement total de cette religion chrétienne: en ce qui concerne les autres religions, nous aurons encore moins de peine à faire face à elles. Nous ferons semblant et agirons dans le cléricalisme et parmi clercs ,dans des cadres étroits pour faire avancer leur influence dans une proportion régressive par rapport son ancienne évolution “- (Le dix-septième Protocole des Sages de Sion.)
“Quelle puissance mystérieuse et secrète a pu, à travers d’innombrables générations, conserver l’origine et l’histoire des Khazares et du Royaume de Khazare hors des manuels d’histoire et des cours de classe dans l’histoire à travers le monde? L’origine et l’histoire des Khazares et du Royaume Khazare sont certainement des faits historiques incontestables “- Freedman.
” Notre pouvoir dans l’état actuel vacillant de toutes les formes de pouvoir sera plus invincible que tout autre, car il restera invisible jusqu’au moment où il aura acquis une telle force qu’aucune astuce ne pourra plus le saper” – (Le Premier Protocole des Sages de Sion.)
Benjamin Freedman,  mentionné précédemment, était un juif ashkénaze qui était hautement placé dans le gouvernement américain au début du milieu du vingtième siècle et avait plutôt total et libre accès aux présidents et aux hommes d’Etat jusqu’à l’Administration Kennedy.
  1. Freedman, un juif riche homme d’affaires autrefois, est devenu désabusé par son héritage juif, après avoir appris leurs origines et leurs machinations politiques dans le monde entier. En rompant avec la juiverie organisée, il a dépensé la majorité de sa fortune dans les tentatives de révéler au monde la véritable force motrice de l’établissement de la nation d’Israël par l’Organisation des Nations Unies – ainsi que d’autres idées historiques erronées concernant les racines Khazare du judaïsme moderne .
Dans un récit convaincant de l’histoire mondiale de cette époque, Freedman raconte la fomentation de la trahison dont il a été témoin ,lors de la manipulation des résultats de la Première Guerre mondiale.
L’Allemagne, selon Freedman et d’autres historiens, a apparemment gagné, et a pratiquement gagné, la guerre, quand les allemands ont fait, au cours de l’été 1916, une offre très surprenante et magnanime à la Grande-Bretagne. L’Angleterre était dans une position très précaire à cette époque; Essentiellement à court de munitions et des vivres pour environ une seule semaine , suivie d’une famine nationale; Les sous-marins allemands, prenant les alliés complètement par surprise, avaient coupé tous les livraisons de convois maritimes. Puis, est survenu l’évènement le plus inattendu de tous – l’Allemagne a offert des Accords de Paix.
“À cette époque,” dit Freedman, “l’armée française s’était mutinée. Ils avaient perdu 600 000 de la fleur de la jeunesse française dans la défense de Verdun dans la Somme. L’armée russe faisait defection, ils ont ramassé leurs jouets et sont rentrés chez eux , Ils ne voulaient plus jouer à la guerre, ils n’aimaient pas le tsar. Et l’armée italienne s’était effondrée.
“Pas un tir n’a été tiré sur le sol allemand” ajoute Freedman . “Aucun soldat ennemi n’avait traversé la frontière en Allemagne” mais ils ont offert la paix. Et pas la paix ordinaire du conquérant aux vaincus. Les Allemands ont proposé un règlement de paix de statu quo ante, ce qui signifie que les deux parties reviendraient au même statut d’avant le début des hostilités.
Avec l’attrait d’ une telle offre, et avec toutes les autres options effectivement éliminées, la Grande-Bretagne avait peu d’autres choix que d’accepter. Cependant, il y a eu une autre offre, beaucoup plus attrayante pour l’ego britannique, ce qui entraînerait une victoire jusqu’alors impossible.
Alors que l’Allemagne cherchait à mettre fin à la guerre d’une manière plus équitable, les sionistes allemands, représentant les sionistes d’Europe de l’Est, se sont approchés du Cabinet de Guerre britannique et leur ont offert une alternative pour tout simplement prétendre qu’une guerre n’avait jamais eu lieu.
À ce stade, il conviendrait de définir “sioniste”. C’étaient (et sont) des juifs dont le but principal était l’établissement d’une “Patrie Juive” – une proposition que la majorité des juifs à cette époque n’approuvaient pas. Le dictionnaire collégial de Webster définit le “sionisme” comme étant  “un mouvement international originaire pour l’établissement d’une communauté juive nationale ou religieuse en Palestine et plus tard pour le soutien de ” l’Israël moderne” .
Au moment où l’Organisation des Nations Unies avait décrété Israël comme un État légitime, le 14 mai 1948, la plus conservatrice des sectes juives, les Hassidim, se sont fermement opposés à la création d’un État laïc d’Israël, affirmant qu’il était illicite de le faire avant la venue du Messie.
L’offre faite aux britanniques au moment de la victoire presque totale de l’Allemagne consistait en une proposition visant à amener les États-Unis dans la guerre du côté britannique et ainsi assurer une victoire alliée. Cela dépendait des britanniques, après la défaite de l’Allemagne, acceptant de garantir une grande partie de la Palestine en tant que patrie juive – en gardant à l’esprit que cette cabale était créée par ceux qui n’avaient aucune ascendance connexe, quelle qu’elle fut, aux tribus sémitiques de l’ancien Israël et, par conséquent, aucun droit ancestral de formuler ne serait ce qu’une revendication à distance dans la région.
Freedman fait observer que l’Angleterre n’avait pas plus le droit de promettre la Palestine aux juifs que “les États-Unis devraient promettre le Japon aux irlandais” , mais c’est précisément ce qu’ils ont fait. Cette promesse a abouti à la rédaction d’un petit document historique intitulé “Déclaration de Balfour”. Voici le texte, integral, de ce document historique court et concis:
“Ministère des Affaires étrangères
“2 novembre 1917
“Cher Lord Rothschild,
“J’ai beaucoup de plaisir à vous transmettre, au nom du Gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec les aspirations juives sionistes qui a été soumise et approuvée par le Cabinet.
“Le gouvernement de Sa Majesté considère avec faveur l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif et fera tout son possible pour faciliter l’atteinte de cet objet, étant entendu qu’il ne faut rien faire qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives existantes en Palestine, ou aux droits et au statut politique dont jouissent les juifs dans tout autre pays.
“Je vous serais reconnaissant de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.
“Cordialement,
“Arthur James Balfour”
Notez la deuxième phrase (qui est également le deuxième paragraphe) qui prétend que “rien ne doit être fait qui pourrait porter atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives existantes en Palestine”. Est-ce que ce n’était peut-être pas considéré à ce moment-là que la dépossession forcée d’autres personnes de leurs terres et de leurs biens – à savoir les Arabes palestiniens – constituait une violation ou un préjudice à leurs “droits civils et religieux “? Cela semble aller un peu trop loin.
Un point intéressant dans la présentation de Freedman ,  est que les juifs allemands ont été très bien traités dans leur pays, dont beaucoup avaient fui la persécution de la Russie et d’autres pays d’Europe de l’Est. Comme l’a dit Freedman, “les Juifs n’avaient jamais été mieux dans aucun pays du monde qu’ils n’étaient en Allemagne”. Presque tous les grands géants industriels de l’époque, les Rathenaus, les Balins, Bleichroder, les Warburgs, et bien sûr, les Rothchild (à qui s’adresse la lettre de Balfour) étaient juifs et résidaient en Allemagne.
Ce que les sionistes ont fait n’était rien de moins qu’un classique “bradage” de leur patrie allemande. Les méthodes utilisées pour amener les États-Unis dans la guerre contre l’Allemagne semblent également être classiques en ce sens qu’il s’agissait d’un modèle à de nombreuses autres incitations pour que les États-Unis entrent en guerre, alors même qu’ ils n’y avaient aucun interêt . Comme pour le conflit serbe et beaucoup d’autres à cette époque, où des atrocités fabriquées contre des minorités ethniques, des femmes et des enfants ont été utilisées pour obtenir l’accord du Congrès américain et des citoyens, il était également utilisé pour amener les États-Unis à la Première Guerre mondiale.
Freedman note que les médias américains, qui avant cela avaient été quelque peu pro-allemands, avaient commencé à signaler que les Allemands avaient commencé à commettre des atrocités qui, plus tard, il s’était avéré  qu’elles étaient tout à fait fausses: des atrocités telles que le tir contre les infirmières de la Croix-Rouge et de couper les mains des bébés, etc.
Pendant la participation de Freedman aux affaires d’Etat américaines, il avait assisté à la Conférence de Paris en 1919, où l’Allemagne avait reçu des demandes de réparation. Lors cette conférence, selon M. Freedman, il y avait 117 juifs présents, représentés par Bernard Baruch, portant leurs revendications pour le partage de la Palestine en tant que patrie juive.
Quant à ce qui a permis la mise en place effective de l’Etat d’Israël par opposition à une simple déclaration politique des Nations Unies, M. Freedman explique:  “C’est un fait historique bien établi et indéniable”, écrit-il, “que la participation active des États-Unis à la conquête de la Palestine, au nom des sionistes, était le facteur responsable de la conquête de la Palestine par les sionistes Sans la participation active des États-Unis, “Freedman réaffirme”, il est certain que les sionistes n’auraient jamais tenté la conquête de la Palestine par la force des mains “.

Le reste, comme on l’a dit, n’est qu’histoire.

Quand on considère toute cette histoire qui a été partie prenante dans la formation du monde et surtout du Moyen-Orient tel qu’il est aujourd’hui, il devient moins mystérieux de comprendre pourquoi les musulmans palestiniens possèdent une telle animosité et une haine envers ceux qui, selon tout ce qui a été présenté ici, ont littéralement volé leurs vies et leurs terres. Il semble également supprimer le mystère de la question que le président américain s’est posé pour savoir pourquoi ils détestent l’Amérique autant qu’ils le font – L’Amérique, qui a été le principal fournisseur militaire et financier de Gog et Magog dans l’usurpation de la Palestine en faveur des Khazares. Comme M. Bush l’a dit, “Si vous soutenez les terroristes, vous êtes un terroriste”; Les musulmans peuvent aussi dire: “Si vous soutenez nos ennemis qui volent notre terre, notre dignité et notre histoire, vous êtes aussi nos ennemis”.
Ce message aurait dû être fort et clair le 11 septembre 2001, même si deux des grands évangélistes chrétiens d’Amérique (Pat Robertson et Jerry Falwell) avaient affirmé que ce message aurait été marqué par un châtiment Divin contre les péchés de l’Amérique. Ils ont bien sûr abandonné cette position impopulaire lorsque le sentiment public s’est opposé à eux. Il faudrait se demander si, dans ce cas, ces deux hommes ont effectivement précisé les mots “conviction” et “engagement” pour les adeptes de leur étiquette de “christianisme”.
Epilogue
Beaucoup d’historiens, cités dans ce travail, s’appuient largement sur le livre d’Arthur Koestler, La Treizième Tribu, comme une ressource littéraire crédible pour une histoire complète des Khazares. Cette écriture s’est également appuyée sur l’ouvrage de M. Koestler ainsi que sur plusieurs autres historiens et universitaires juifs. Il est intéressant de noter que, parmi les savants juifs qui citent La Treizième Tribu dans leurs récits historiques, pratiquement aucun ne parle des commentaires de Koestler, précédemment énumérés, comme par exemple : “L’histoire de l’empire Khazare, alors qu’elle émerge lentement du passé, s’avère  comme la plus cruelle des duperies que l’histoire ait jamais perpétrée. Il faudrait se demander si de telles omissions la concernant ne sont pas intentionnelles et ne constituent pas une censure de facto de nombreux aspects impopulaires de cette histoire intéressante et de grande envergure.”
Koestler, lui-même un Juif Ashkénasien, a exprimé ces sentiments dans une vive déception par rapport à l’histoire de sa propre foi et l’effet essentiellement pernicieux qu’elle a eu sur le monde. Pourtant, il n’a ni abandonné la religion de ses pères, pas plus qu’il ne s’est impliqué dans cette thèse qu’il aurait dû avoir.
Pour un non-Juif, tel que cet écrivain, le citer et utiliser à ce point son œuvre, l’incorporant afin d’illustrer que les prophéties bibliques concernant les fléaux de Gog et Magog pointent clairement du doigt les Khazariens Talmudiques, risque  d’être accusé d’antisémitisme. Une telle réaction, cependant, aurait été clairement démontrée comme étant sans fondement , compte tenu des preuves présentées ici que les juifs qui détiennent le pouvoir politique sur la Palestine ne descendent même pas à distance des tribus sémitiques!
On ne peut cependant pas s’empêcher d’être frappé par la suprême habileté de ces peuples ,composanr  de un  à six pour cent de la population moyenne des pays en dehors d’Israël, ont réussi à acquérir des positions de pouvoir et d’influence dépassant largement leur représentation dans la population générale de ces nations.
  1. Freedman, comme mentionné, était un juif ashkénaze. Dégoûté de ce dont il a été témoin de ses frères, il a utilisé un langage plutôt forcé décrivant leurs actions et leurs origines.
Les concernant,  il déclare sans équivoque:
“Aucun d’entre eux n’avait un ancêtre qui a mis ne serait-ce qu’un orteil en Terre Sainte. Non seulement dans l’histoire de l’Ancien Testament, mais bien loin ,  au début des temps. Pas un d’eux! Et pourtant ils viennent aux chrétiens et leur demandent de soutenir leurs insurrections armées en Palestine en disant: ” Vous voulez aider à rapatrier le peuple élu de Dieu dans leur terre promise, leur maison ancestrale, n’est-ce pas? C’est votre devoir chrétien. Nous vous avons donné un de nos garçons comme votre Seigneur Et le Sauveur. Vous allez maintenant à l’église le dimanche, et vous vous agenouillez et vous adorez un juif, et nous sommes juifs. Mais ce sont des Khazars païens qui ont été convertis exactement comme les Irlandais ont été convertis. Il est aussi ridicule de les appeler “les peuples de la Terre Sainte”, comme ce serait ridicule d’appeler Arabes les 54 millions musulmans chinois.
La conclusion simple et brute de la question est que Gog et Magog ont clairement et sournoisement – Quoique, comme un raz de marée  au ralenti – ont envahi par le Nord ,comme selon la prophétie biblique. Il ont envahi  non seulement la Palestine, mais le monde entier; Chaque nation sur les “quatre quarts de la terre” est passée sous leur emprise. Ces descendants des “Khazares païens” qui professent être le vrai et original peuple de Dieu se sont insinués dans chaque bastion du pouvoir sur terre. S’il y a des exceptions à ce fait, ils sont aussi insignifiants, dans leur estimation des choses, autant qu’une mouche face à un rhinocéros.
Ils (la race de Gog) contrôlent totalement dix pour cent du Sénat des États-Unis, sans doute le corps législatif le plus puissant et influent sur terre. Ils ont habilement contrôlé l’Administration américaine et le Ministère de la Défense et ont de nouveau participé à cette nation dans une guerre où elle n’a aucun intérêt. Cette race extraordinairement ingénieuse et talentueuse a placé des spectacles à à califourchon sur le nez des politiciens et des chrétiens qui leur font paraître comme si ce conflit était justifié; Pour susciter des déclarations, du président des États-Unis, et leur faire croire que ceux avec qui cette nation a déclaré la guerre sont des ennemis de la démocratie et de la liberté, alors que tout ce qu’ils voulaient vraiment était de tranquillement  adorer Dieu sous les principes de leur propre religion, sans être harcelés par ceux qui ont déjà volé presque tout ce qu’ils ont – et l’ont fait avec l’argent, l’influence et les armes à feu des États-Unis d’Amérique.
Cet écrivain a passé un certain temps en Israël, témoignant personnellement des injustices commises par un peuple qui n’avait pas de prétention légitime à la terre, sur un peuple qui en avait. Etant allé là bas avec un parti pris “pro-israélien”, il devint rapidement évident que toute classe dirigeante qui habilement engendre une économie où un segment bénéficie d’un avantage de revenu moyen de 15 contre1 par rapport à un autre, dans le même niveau de la vie, ne peut pas feindre l’innocence de ceux qui sont incapables de comprendre la haine et l’animosité de ceux qu’ils oppriment.
“L’esprit de Gog ” dit qu’il utiliserait les “canons de l’Amérique” pour atteindre ses objectifs, et maintenant, on le voit clairement, en Afghanistan, alors qu’ils renversent le sang ce ceux qu’ils convoitent, pour accomplir ce qu’ils veulent, et ils ne plaisantaient pas du tout en l’affirmant.
Un autre élément fascinant qui inspire l’émerveillement est la manière remarquable dont la prophétie biblique s’est accomplie – ET – comment le “christianisme” moderne a manqué cet accomplissement. Au début, il semble étrange que ces “érudits” bibliques aient perdu les leçons de l’histoire: principalement, que les prophéties n’ont jamais été interprétées avant leur accomplissement, sauf par les prophètes qui les ont interprétés, selon ce qu’ils paraissent. Pourtant, ils continuent à essayer, et le résultat est divertissant au mieux, et pour le moins tragique, car ils doivent suivre des interprétations de leur propre conception – des étincelles de leur propre allumage. Ils ont été tellement hypnotisés et “drogués” par l’idée de soutenir et de financer le merveilleux “retour des Juifs à leur patrie” qu’ils sont comme les lemmings s’étant volontiers attroupés dans la mer.
Oui, Gog et Magog ont envahi le monde entier, et ce qui est encore plus étonnant, c’est que  non seulement arrivé avec la bénédiction du christianisme professé, mais aussi de son soutien financier et de son encouragement liturgique. Ils ont vraiment creusé leurs tombes ecclésiastiques.
“Regarde, il est venu, et c’est fait, dit l’Éternel Dieu, c’est le jour dont j’ai parlé” (Ezéchiel 39: 8).

 

[1] Bury, J. B., A History of the Eastern Roman Empire, p. 120.

[2] George Vernadsky, A History of Russia, Vol. 1 (New Haven, CT: Yale University Press, 1948), p. 346.

[3] Brook, Kevin Alan, The Jews of Khazaria, (Jason Aronson, Inc. Northvale, NJ, Jerusalem), 1999.

[4] Omeljan Pritsak, The Khazar Kingdom’s Conversion to Judaism, pp. 278-9.

[5] Dunlop, D. M., The History of the Jewish Khazars, p. 90 (Princeton, 1954), al-Bakri (ob. 487/1094).

[6] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 58.

[7] Ibid.

[8] Bury, J. B., A History of the Eastern Roman Empire, p. 406.

[9] Ibid.

[10] Brook, The Jews of Khazaria, p. 126.

[11]Yehuda HaLevi, The Kuzari, trans. N. Daniel Korobkin (Northvale, NJ: Jason Aronson, 1998), p. 1.

[12] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 66.

[13] Ibid., p. 72-4.

[14] McEvedy, C., The Penguin Atlas of Mediaeval History (1961).

[15] Macartney, C. A., The Magyars in the Ninth Century (Cambridge, 1930).

[16] Dunlop, D. M., The History of the Jewish Khazars (Princeton, 1954).

[17] Baron, S. W., A Social and Religious History of the Jews, Vols. III and IV (New York, 1957).

[18] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 141, 144, 152.

[19] Cecil Roth, “Jews” in Enc. Britannica, 1973 printing.

[20] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 159.

[21] Ibid., p. 15, 16.

[22] A. N. Poliak, Khazaria — The History of a Jewish Kingdom in Europe (Mossad Bialik, Tel Aviv, 1951).

[23] Kutschera, Hugo Freiherr von, Die Chasaren (Wien, 1910), Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 169.

[24] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 172.

[25] Mieses, M., Die Jiddische Sprache (Berlin-Wien, 1924).

[26] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 179-80.

[27] Ibid., p. 17.

[28] Barker, F., “Crusades,” Enc. Britannica, 14th ed., p. 772, 1973.

[29] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 163.

[30] Baron, S. W., A Social and religious History of the Jews, Vols. III and IV (New York, 1957).

[31] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 164-7.

[32] Ibid., p. 182.

[33] Brook, The Jews of Khazaria, p. 300.

[34] Hugo Freiherr von Kutschera, in Die Chasaren: Historische Studie (Vienna: A. Holzhausen, 1910) — English translation.

[35] Shapiro, H., The Jewish People: A Biological History (UNESCO, Paris, 1953).

[36] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 177.

[37] Baron, S. W., A Social and Religious History of the Jews, Vols. III and IV (New York, 1957).

[38] Encyclopedia Americana, 1985 edition.

[39] Koestler, The Thirteenth Tribe, Appendix IV, p. 223.

[40] Koestler, The Thirteenth Tribe, Appendix IV, p. 224.

[41] JVIM International, http://www.jvim.com/IntelligenceBriefing/Dec1996/wars.html

[42] Josephus, Antiquities of the Jews, Book 1, Ch. 6.

[43] The Catholic Encyclopedia, Vol. VI, 1909, (Robert Appleton Company).

[44] Josephus, Antiquities of the Jews, Book 1, Ch. 2.

[45] Alexander A. Vasiliev, The Goths in the Crimea (Cambridge, MA: The Mediaeval Academy of America, 1936), p. 96.

[46] Jewish Travellers, ed. Elkan N. Adler (London: George Routledge & Sons, 1930), p. 83.

[47] Koestler, The Thirteenth Tribe, p. 24.

[48] Ibid., p. 81.

[49] Schultze, Das Martyrium des heiligen Abo von Tiflis, Texte und Untersuchungen fur Geschichte der altchristlichen Literatur, XIII (1905), The Thirteenth Tribe, p. 19, 20.

[50] E. G. White, The Great Controversy, (Pacific Press Publishing Company), 1888 edition.

 Source : http://www.church-of-yehovah.org/KhazarConversion.html

Palestine : Les conséquences imprévues de la décision de Trump

L’initiative de Trump sur Jérusalem a remis la Palestine sur le devant de la scène arabe et musulmane.

Par Abdel Bari Atwan, 19 décembre 2017

Publié par Raï al-Yaoum sous le titre Unintended Consequences

En reconnaissant Jérusalem occupée comme la capitale de l’État d’occupation israélien, le président américain Donald Trump a mis une balle dans le pied de ses alliés « arabes sunnites » du Golfe arabe – principalement l’Arabie saoudite et l’Égypte.

Il a également allumé la mèche d’une intifada qui pourrait durer des mois, voire des années, et qui sera le prélude d’une guerre régionale qui remodèlera la carte de la région, l’équilibre des pouvoirs et les alliances.

Le pari de Trump, salué par le premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et le lobby israélien à Washington, a marginalisé les deux principaux alliés arabes des Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et l’Egypte, et a considérablement renforcé la position de deux Etats non arabes, l’Iran et la Turquie, qui sont en compétition avec à eux pour le leadership du monde islamique et de ses autorités religieuses.

Le fait que le commandant iranien Qassem Soleimani en appelle publiquement aux dirigeants des ailes armées des groupes palestiniens et offre tout son soutien aux forces de résistance contre Israël, montre l’émergence de l’Iran en tant qu’allié principal des Palestiniens et de leur intifada à un moment où la plupart de ses rivaux arabes du Golfe sont en train de normaliser leurs relations avec l’Etat israélien et de se rendre complices de Trump dans la judaïsation la ville sainte.

Soleimani a gagné toutes les campagnes qu’il a menées. Il est intervenu au Kurdistan irakien et y a contrecarré le référendum. Il a combattu aux côtés de l’armée syrienne pour aider l’État syrien à reprendre le contrôle de la majeure partie du pays. Il a fondé les Unités de Mobilisation Populaire (UMP) en Irak et les a aidées à reconquérir Mossoul et la plupart des autres villes irakiennes. Et le voilà maintenant qui commence à s’occuper d’Israël et de Jérusalem occupée, tandis que les potentats arabes ne font que dépenser leur argent en produits de luxe et engraisser leurs armées désœuvrées.

L’Arabie saoudite a misé sur la création d’une alliance arabo-islamique sunnite pour contrer l’expansion de l’influence chiite iranienne. Mais la crise actuelle sur Jérusalem a porté un coup dur à cette ambition, en favorisant l’émergence d’un front islamique qui inclut les deux Etats régionaux les plus puissants – la Turquie sunnite et l’Iran chiite – et qui s’unit aux peuples arabes, chrétiens inclus, sur une base non sectaire ou non confessionnelle pour affronter Israël et son allié Trump et pour obliger le monde à voir le conflit sous son vrai jour, à savoir celui d’un peuple opprimé par un Etat colonisateur raciste et sans merci. Ce n’est pas un changement qu’Israël et ses alliés de l’alliance « sunnite modérée » avaient anticipé.

La lutte contre le projet raciste de colonisation israélienne est maintenant au sommet des priorités irano-turques et arabo-musulmanes, comme en témoigne le sommet islamique convoqué cette semaine en Turquie pour discuter de Jérusalem. Il convient de noter que l’Arabie saoudite s’est dissociée à l’avance de la conférence et de ses travaux en se faisant représenter par son ministre des Affaires islamiques – le niveau de représentation le plus bas possible – et que l’Égypte n’envoie que son ministre des Affaires étrangères, ce qui signifie que les deux gouvernements jouent un rôle de moins en moins grand dans une question qui revêt une importance capitale pour le monde islamique.

Dans son discours de lundi soir, avant une grande manifestation dans la banlieue sud de Beyrouth, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a immédiatement tiré profit de ce revirement stratégique en déclarant que son parti et ses alliés allaient désormais se recentrer sur la cause palestinienne après leurs victoires remportées ailleurs dans la région (une allusion à la Syrie, à l’Irak et au Yémen).

La réalisation stratégique la plus importante des Iraniens dans la région a été la création d’organisations paramilitaires populaires et non officielles parallèlement aux armées officielles – comme la Garde révolutionnaire en Iran, les Unités de Mobilisation Populaire (UMP)  en Irak, le Hezbollah au Liban, l’Ansarullah houthi au Yémen, le Hamas et le Djihad islamique en Palestine occupée – capables de mener une guérilla efficace et décisive, et à qui elle a fourni des missiles assez puissants pour dissuader leurs ennemis puissamment armés par les Etats-Unis.

Le soulèvement populaire palestinien qui a éclaté à Jérusalem l’été dernier et qui a forcé Netanyahou à abandonner sa tentative de fermer la mosquée al-Aqsa a cessé dès que les exigences immédiates des manifestants ont été satisfaites. C’est parce qu’il était spontané, non organisé, et qu’il ne recevait pas de soutien extérieur. Ce serait différent dans le cas d’une nouvelle intifada, car elle serait soutenue par un élan populaire arabe et islamique sans frontières, d’importantes organisations et de grands pays islamiques.

Trump mérite notre gratitude pour sa décision sur Jérusalem, car elle a uni le monde islamique et porté un coup mortel à la division sectaire entre les Sunnites et les Shiites. Elle a isolé ses alliés arabes qui normalisent leurs relations avec Israël et deviennent ses alliés ou ses amis. Il les a privés de la direction du monde islamique et a marginalisé leur rôle. Et, plus important encore, il a mis ses alliés israéliens dans une situation dangereuse qui devrait les inquiéter et les alarmer.

Un message fort aux adeptes arabes de la normalisation qui soutiennent Trump et sont complices de sa décision provocatrice et raciste, a été adressé par les Palestiniens à la délégation du Bahreïn quand elle est arrivée en Israël cette semaine. Elle a été accueillie avec colère par les habitants de Jérusalem-Est : l’accès de la mosquée d’al-Aqsa lui a été refusé par les gardes locaux, et l’accès à la bande de Gaza lui a été interdit par des manifestants qui ont menacé de lancer des chaussures contre ses membres.

Tout cela montre que l’humeur d’une grande partie du public arabe a changé et que l’avenir nous réserve bien des surprises.

Abdel Bari Atwan

Traduit par Dominique Muselet/ Chroniques de Palestine

Les Dönmeh : Le secret le plus chuchoté du Moyen Orient

Partie I

Un « gorille historique de 400 kilos » hante l’arrière-plan de presque chaque incident militaire et diplomatique grave impliquant Israël, la Turquie, l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Irak, la Grèce, l’Arménie,  les Kurdes, les Assyriens, et quelques autres acteurs au Moyen Orient et dans l’Europe du sud-est.

C’est un facteur qui est généralement seulement chuchoté dans les réceptions diplomatiques, les conférences d’information et les séances des « think tank », à cause de la nature explosive et controversée du sujet. Et c’est le secret attaché au sujet qui a été la raison de la si grande incompréhension concernant la récente rupture des relations entre Israël et la Turquie, le réchauffement croissant des relations entre Israël et l’Arabie Saoudite, et l’hostilité croissante entre l’Arabie Saoudite et l’Iran…

Bien que connue des historiens et des experts religieux, l’influence politique et économique séculaire d’un groupe connu sous le nom turc de « Dönmeh » ne fait que commencer à apparaître sur les lèvres des Turcs, des Arabes et des Israéliens qui hésitaient à discuter de la présence en Turquie et ailleurs d’une secte de Turcs descendant d’un groupe de Juifs sépharades qui avaient été expulsés d’Espagne par l’Inquisition espagnole aux XVIe et XVIIe siècles.

Ces réfugiés juifs d’Espagne furent autorisés à s’établir dans l’Empire ottoman et avec le temps ils se convertirent à une secte mystique de l’islam qui mélangea finalement la Kabbale juive et les croyances semi-mystiques soufies islamiques dans une secte qui finit par soutenir la laïcité dans la Turquie post-ottomane. Il est intéressant de noter que le mot « Dönmeh » ne désigne pas seulement les « convertis douteux » à l’islam en Turquie mais est aussi un mot turc désobligeant désignant un travesti, ou quelqu’un qui prétend être ce qu’il n’est pas.

Sabbataï Zevi en 1665

La secte dönmeh du judaïsme fut fondée au XVIIe siècle par le rabbin Sabbataï Zevi, un kabbaliste qui croyait être le Messie mais qui fut contraint de se convertir à l’islam par le sultan Mehmet IV, le souverain ottoman. Beaucoup des fidèles du rabbin, connus sous le nom de sabbataïstes, mais aussi des « crypto-juifs », proclamèrent publiquement leur foi islamique mais pratiquèrent secrètement leur forme hybride de judaïsme, qui n’était pas reconnue par les principales autorités rabbiniques juives. Parce que c’était contre leurs croyances de se marier en-dehors de leur secte, les Dönmeh créèrent un clan assez secret à l’intérieur de la société.

LES DÖNMEH PRENNENT LE POUVOIR EN TURQUIE

Afficher l'image d'origineAbdülhamid II

Beaucoup de Dönmeh, avec des Juifs traditionnels, devinrent de puissants dirigeants politiques et commerciaux à Salonique. C’est ce groupe central de Dönmeh qui organisa l’organisation secrète des Jeunes Turcs, également connue sous le nom de Comité pour l’Union et le Progrès, les laïcistes qui déposèrent le sultan ottoman Abdülhamid II lors de la révolution de 1908, proclamèrent la République post-ottomane de Turquie après la Première Guerre mondiale, et qui lancèrent la campagne qui dépouilla la Turquie de la plus grande part de son identité islamique après la chute des Ottomans. Abdülhamid II fut traité de tyran par les Jeunes Turcs, mais il semble que son seul crime ait été de refuser de rencontrer le dirigeant sioniste Theodore Herzl durant une visite à Constantinople en 1901 et de rejeter les propositions financières sionistes et dönmeh en échange d’un contrôle sioniste de Jérusalem.

Comme d’autres dirigeants qui ont croisé le chemin des sionistes, le sultan Abdülhamid II semble avoir scellé son sort avec les Dönmeh avec cette déclaration devant la cour ottomane :

« Dites au Dr. Herzl de ne rien faire de plus concernant son projet. Je ne puis abandonner ne serait-ce qu’une poignée de terre de ce pays, car ce n’est pas le mien, il appartient à toute la nation islamique. La nation islamique a fait le djihad pour cette terre et l’a arrosée de son sang. Les Juifs peuvent garder leur argent et leurs millions. Si le Califat islamique est détruit un jour, alors ils pourront prendre la Palestine gratuitement ! Mais tant que je suis vivant, je me passerais une épée à travers le corps plutôt que de voir la terre de Palestine arrachée à l’Etat islamique ».

Après son éviction par les Dönmeh Jeunes Turcs d’Atatürk en 1908, Abdülhamid II fut emprisonné dans la citadelle dönmeh de Salonique. Il mourut à Constantinople en 1918, trois ans après qu’Ibn Saoud ait donné son accord pour un foyer juif en Palestine et un an après que Lord Balfour ait accordé la Palestine aux sionistes dans sa lettre au baron Rothschild.

Afficher l'image d'origineMustafa Kemal Atatürk

L’un des dirigeants jeunes turcs à Salonique était Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République de Turquie. Quand la Grèce obtint la souveraineté sur Salonique en 1913, beaucoup de Dönmeh, ne parvenant pas à se faire enregistrer comme juifs, allèrent s’établir à Constantinople, plus tard renommée Istanbul. D’autres partirent pour Izmir, Bursa, et pour la capitale nouvellement proclamée d’Atatürk et futur siège du pouvoir de l’Ergenekon, Ankara.

Certains textes suggèrent que les Dönmeh dépassaient le nombre de 150.000 et se trouvaient principalement dans l’armée, l’administration et le commerce. Cependant, d’autres experts suggèrent que les Dönmeh représentaient peut-être 1,5 million de Turcs et étaient encore plus puissants qu’on ne le pensait généralement,  et que leur pouvoir s’étendait à tous les secteurs de la société turque. Un Dönmeh influent, Tevfik Rustu Arak, était un ami proche et un conseiller d’Atatürk et fut le Premier Ministre de la Turquie de 1925 to 1938.

Atatürk, dont on dit qu’il était lui-même un Dönmeh, ordonna que les Turcs abandonnent leurs noms arabo-musulmans. Le nom du premier empereur chrétien de Rome, Constantin, fut effacé de la plus grande ville turque, Constantinople. La ville devint Istanbul, après que le gouvernement d’Atatürk ait rejeté le nom traditionnel en 1923. De nombreux bruits ont circulé sur le nom d’Atatürk lui-même, puisque « Mustapha Kemal Atatürk » était un  pseudonyme. Certains historiens ont suggéré qu’Atatürk adopta ce nom parce qu’il était un descendant de Rabbi Zevi en personne, le Messie autoproclamé des Dönmeh ! Atatürk abolit aussi l’usage de l’écriture arabe en Turquie et força le pays à adopter l’alphabet occidental.

LA TURQUIE MODERNE : UN ETAT SIONISTE SECRET CONTROLE PAR LES DÖNMEH

Les fortes racines juives suspectées d’Atatürk, sur lesquelles toutes les informations furent supprimées pendant des décennies par un gouvernement turc qui interdisait toute critique du fondateur de la Turquie moderne, commencèrent à refaire surface, d’abord en-dehors de la Turquie et dans des publications écrites par des auteurs juifs. Le livre publié en 1973, The Secret Jews, par le rabbin Joachim Prinz, affirme qu’Atatürk et son ministre des finances, Djavid Bey, étaient tous deux des Döhmeh ardents et qu’ils étaient en bonne compagnie, car « trop de jeunes Turcs dans le Cabinet révolutionnaire nouvellement constitué priaient Allah, mais avaient leur propre prophète [Sabbataï Zevi, le Messie de Smyrne] ».

Dans The Forward du 28 janvier 1994, Hillel Halkin écrivit dans le New York Sun qu’Atatürk récitait le « Sheema Israël » (« Écoute, Ô Israël ») juif, disant que c’était « ma prière aussi ». L’information est tirée d’une autobiographie du journaliste Itamar Ben-Avi, qui affirme qu’Atatürk, à cette époque jeune capitaine de l’armée turque, révéla qu’il était juif dans le bar d’un hôtel de Jérusalem lors d’une nuit pluvieuse durant l’hiver 1911.

De plus, Ataturk suivit les cours de l’école primaire Semsi Effendi à Salonique, dirigée par un Dönmeh nommé Simon Zevi. Dans l’article du New York Sun, Halkin parla d’un e-mail qu’il avait reçu d’un collègue turc : « Je sais maintenant – je sais (et je n’ai jamais eu le moindre doute) – que la famille du père d’Atatürk était en fait de souche juive ».


Kemal

Kemal Atatürk au centre faisant le signe maçonnique de la main 


C’est l’appui d’Atatürk et des Jeunes Turcs au sionisme, la création d’un foyer juif en Palestine, après la Première Guerre mondiale et durant la domination nazie en Europe, qui fit apprécier la Turquie par Israël et vice-versa.

Un article du 8 mai 2007 dans The Forward révéla que les dirigeants turcs,  dominés par les Dönmeh « du président aux principaux diplomates… et une grande partie des élites militaires, culturelles, académiques, économiques et professionnelles de la Turquie », écartèrent la Turquie d’une alliance avec l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, et privèrent Hitler de la route turque vers les champs pétrolifères de Bakou. Dans son livre, The Donme: Jewish Converts, Muslim Revolutionaries and Secular Turks, le professeur Marc David Baer écrivit que beaucoup d’entre eux parvinrent à des positions élevées dans les ordres religieux soufis.

Israël a toujours été réticent à décrire le massacre des Arméniens par les Turcs en 1915 comme un « génocide ». On a toujours pensé que la raison de la réticence d’Israël était la crainte de compromettre les liens militaires et diplomatiques étroits entre Israël et la Turquie. Cependant, on découvre toujours plus de preuves que le génocide arménien fut largement l’œuvre des dirigeants dönmeh des Jeunes Turcs.

Des historiens comme Ahmed Refik, qui servit comme officier de renseignement dans l’armée ottomane, affirma que c’était le but des Jeunes Turcs de détruire les Arméniens, qui étaient chrétiens pour la plupart. Les Jeunes Turcs, sous la direction d’Ataturk, expulsèrent aussi les chrétiens grecs des villes turques et tentèrent de commettre un génocide à plus petite échelle contre les Assyriens, qui étaient aussi principalement des chrétiens.

Image illustrative de l'article Talaat PachaMehmet Talaat

Un Jeune Turc de Salonique, Mehmet Talaat, était le dirigeant qui mit en œuvre le génocide des Arméniens et des Assyriens. Un mercenaire vénézuélien qui servit dans l’armée ottomane, Rafael de Nogales Mendez, nota dans ses annales du génocide arménien que Talaat était connu sous le nom de « l’Hébreu renégat de Salonique ». Talaat fut assassiné en Allemagne en 1921 par un Arménien dont toute la famille avait disparu durant le génocide ordonné par l’« Hébreu renégat ». Certains historiens du génocide pensent que les Arméniens, connus comme de bons commerçants, furent ciblés par les Dönmeh doués pour le commerce parce qu’ils étaient considérés comme des rivaux commerciaux.

Ce n’est donc pas le désir de protéger l’alliance israélo-turque qui a poussé Israël à éviter de rechercher les raisons du génocide arménien, mais la connaissance par Israël et les Dönmeh que c’est la direction dönmeh des Jeunes Turcs qui non seulement assassina des centaines de milliers d’Arméniens et d’Assyriens mais qui supprima aussi les coutumes et les habitudes musulmanes traditionnelles de la Turquie.

La connaissance que c’est les Dönmeh, dans une alliance naturelle avec les sionistes d’Europe, qui furent les responsables de la mort des chrétiens arméniens et assyriens, de l’expulsion hors de Turquie des chrétiens orthodoxes grecs, et de l’éradication culturelle et religieuse des traditions islamiques turques, aurait fait surgir une nouvelle réalité dans la région. A la place des Chypriotes grecs et turcs vivant sur une île divisée, des Arméniens menant une vendetta contre les Turcs, et des Grecs et des Turcs se querellant pour des territoires, tous les peuples attaqués par les Dönmeh auraient compris qu’ils avaient un ennemi commun qui était leur véritable persécuteur.

LE DÉFI AU RÈGNE DES DÖNMEH : LE COMBAT DE LA TURQUIE CONTRE L’ERGENEKON

C’est la purge contre les fidèles kémalistes d’Atatürk et de son régime dönmeh laïc qui est le motif de l’enquête sur la conspiration de l’Ergenekon en Turquie. La description de l’Ergenekon cadre complètement avec la présence dönmeh dans la hiérarchie diplomatique, militaire, judiciaire, religieuse, politique, académique, commerciale et journalistique de la Turquie.

Afficher l'image d'origineAdnan Menderes avant son exécution en 1961

L’Ergenekon tenta de stopper les réformes mises en œuvre par les dirigeants turcs non-dönmeh successifs, incluant la réintroduction des coutumes et rituels islamiques turcs traditionnels, en préparant une série de coups d’Etat, certains réussis comme celui qui déposa le gouvernement islamiste du Refah (Bien Public) du premier Ministre Necmettin Erbakan en 1996 et certains manqués, comme l’OPERATION SLEDGEHEMMER, qui visait à déposer le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan en 2003. Certains réformistes de tendance islamiste, incluant le Président turc Turgut Ozal et le Premier Ministre Bulent Ecevit, moururent dans des circonstances suspectes. Le Premier Ministre démocratiquement élu Adnan Menderes fut déposé et pendu en 1961, après un coup d’Etat militaire.

Les politiciens et les journalistes américains, dont la connaissance de l’histoire de pays comme la Turquie et l’Empire ottoman précédent est souvent gravement lacunaire, ont dépeint la friction entre le gouvernement d’Israël et le gouvernement turc du Premier Ministre Erdogan comme étant basée sur la dérive de la Turquie vers l’islamisme et le monde arabe.

Loin de là, Erdogan et son Parti pour la Justice et le Développement (AKP) semblent avoir finalement trouvé un moyen de se libérer de la domination et de la cruauté des Dönmeh, que ce soit sous la forme des fidèles kémalistes d’Atatürk ou des comploteurs nationalistes de l’Ergenekon. Mais avec le « Jour de l’Indépendance » de la Turquie, le vitriol est venu de la part des Dönmeh et de leurs alliés naturels en Israël et du lobby israélien aux Etats-Unis et en Europe. La Turquie comme membre de l’Union Européenne convenait très bien à l’Europe tant que les Dönmeh demeuraient au pouvoir et permettaient que la richesse de la Turquie soit pillée par les grandes banques, comme cela s’est passé en Grèce.


Afficher l'image d'origineLe Mavi Marmara

Quand Israël lança son attaque sanglante contre le vaisseau d’aide turque pour Gaza, le Mavi Marmara, le 31 mai 2010, la raison n’était pas vraiment le passage du navire à travers le blocus israélien de Gaza. La brutalité des Israéliens pour abattre des Turcs désarmés et un citoyen turco-américain, certains à bout portant d’après un rapport de l’ONU, indiquait qu’Israël était motivé par quelque chose d’autre :

La vengeance et les représailles après la répression du gouvernement turc contre l’Ergenekon, la purge contre les Dönmeh dans les hauts postes de l’armée et du renseignement turcs, et l’inversion des politiques religieuses et culturelles antimusulmanes instaurées par le fils favori des Dönmeh, Atatürk, quelque quatre-vingt-dix ans plus tôt.

En effet, l’attaque israélienne contre le Mavi Marmara était en représailles contre l’emprisonnement par la Turquie de plusieurs haut-gradés militaires, journalistes et académiques turcs, tous accusés de faire partie du complot Ergenekon pour renverser le gouvernement de l’AKP en 2003. Derrière le complot de l’Ergenekon, le fait caché est que les Dönmeh et l’Ergenekon sont liés par toute leur histoire en tant que kémalistes, ardents laïcistes, pro-israéliens et pro-sionistes.

Avec les crises de colère éclatant maintenant entre l’Iran d’un coté et Israël, l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis de l’autre, en résultat d’une affirmation douteuse par la police US que l’Iran préparait l’assassinat de l’ambassadeur saoudien aux Etats-Unis sur le sol américain, la relation de longue date, étroite mais secrète, entre Israël et l’Arabie Saoudite arrive maintenant au premier plan. La connexion israélo-saoudienne avait fleuri durant l’OPERATION TEMPÊTE DU DESERT, quand les deux pays furent la cible des missiles Scud de Saddam Hussein.

Partie II

Ce qui surprendra ceux qui ont peut-être déjà été surpris par les liens des  Dönmeh avec la Turquie, c’est les  liens des Dönmeh avec la Maison des Saoud en Arabie Saoudite.

Un rapport top-secret des Mukhabarat irakiens (Directorat du Renseignement Militaire Général), « L’émergence du wahhabisme et ses  racines historiques », daté de  septembre 2002 et publié le 13 mars 2008 par l’Agence américaine de Renseignement pour la Défense [U.S. Defense Intelligence Agency] en traduction anglaise, indique les racines dönmeh du fondateur de la secte wahhabite saoudite de l’islam, Muhammad ibn Abdul Wahhab.

Une grande partie des informations sont tirées des mémoires d’un « Mr. Humfer » (ainsi orthographié dans le rapport de la DIA, mais orthographié « Mr. Hempher » dans les archives historiques), un espion britannique qui utilisait le nom de « Mohammad », et qui était soi-disant un Azéri parlant le turc, le persan et l’arabe et qui prit contact avec Wahhab au milieu du XVIIIe siècle avec l’idée de créer une secte de l’islam qui provoquerait finalement une révolte arabe contre les Ottomans et qui préparerait la voie pour l’introduction d’un Etat juif en Palestine.  Les mémoires de Humfer sont citées par l’auteur et amiral ottoman Ayyub Sabri  Pacha dans son ouvrage de 1888, The Beginning and Spreading of Wahhabism.

Dans son livre The Dönmeh Jews, D. Mustafa Turan écrit que le grand-père de Wahhab, Tjen Sulayman, était en fait Tjen Shulman, un membre de la communauté juive de Bassora en Irak. Le rapport des Renseignements irakiens dit aussi que dans son livre, The Dönmeh Jews and the Origin of the Saudi Wahhabis, Rifat Salim Kabar révèle que Shulman s’établit finalement dans le Hedjaz, dans le village de al-Ayniyah dans ce qui est aujourd’hui l’Arabie Saoudite, où son petit-fils fonda la secte wahhabite de l’islam. Le rapport des Renseignements irakiens dit que Shulman avait été banni de Damas, Le Caire et La Mecque à cause de son « charlatanisme ». Dans le village, Shulman engendra Abdul Wahhab. Le fils d’Abdul Wahhab, Muhammad, fonda le wahhabisme moderne.

Abdul Aziz Ibn Saoud

Le rapport irakien fait aussi quelques affirmations stupéfiantes sur la famille des Saoud. Il cite le livre d’Abdul Wahhab Ibrahim al-Shammari, The Wahhabi Movement: The Truth and Roots, qui dit que le roi Abdul Aziz Ibn Saoud, le premier monarque du Royaume d’Arabie Saoudite, descendait de Mordechai ben Ibrahim ben Moishe, un marchand juif également originaire de Bassora. Dans le Nedjd, Moishe rejoignit la tribu des Aniza et changea son nom en Markhan ben Ibrahim ben Moussa. Finalement, Mordechai maria son fils, Jack Dan, qui devint Al-Qarn, à une femme de la tribu des Anzah du Nedjd. De cette union naquit la future famille Saoud.

Le document des renseignements irakiens révèle que le chercheur Mohammad Sakher fut l’objet d’un contrat de meurtre des Saoudites à cause de ses recherches sur les racines juives des Saoud. Dans le livre de Said Nasir, The History of the Saud Family, il est affirmé qu’en 1943, l’ambassadeur saoudite en Egypte, Abdullah ben Ibrahim al Muffadal, paya Muhammad al Tamami pour forger un arbre généalogique montrant que les Saoud et les Wahhab étaient une seule famille qui descendait directement du Prophète Muhammad.

Au commencement de la Première Guerre mondiale, un officier britannique juif d’Inde, David Shakespeare, rencontra Ibn Saoud à Riyad et conduisit plus tard une armée saoudite qui vainquit une tribu opposée à Ibn Saoud. En 1915, Ibn Saoud rencontra l’envoyé britannique dans la région du Golfe, Bracey Cocas.

Cocas fit la proposition suivante à Ibn Saoud : « Je pense que c’est une garantie de votre durabilité autant que c’est dans l’intérêt de la Grande-Bretagne que les Juifs aient un foyer national et une existence [nationale], et les intérêts de la Grande-Bretagne sont, par tous les moyens, dans votre intérêt ».

Ibn Saoud, le descendant des Dönmeh de Bassora, répondit :  « Oui, si mon acceptation est si importante pour vous, j’accepte mille fois d’accorder un foyer national aux Juifs en Palestine ou ailleurs qu’en Palestine ».

Deux ans plus tard, le Secrétaire britannique aux Affaires Etrangères Lord Balfour, dans une lettre au baron Walter Rothschild, un dirigeant des sionistes britanniques, déclara : « Le gouvernement de Sa Majesté regarde avec faveur l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif… ».

Le pacte avait l’appui tacite de deux des acteurs majeurs de la région, tous deux descendants des Juifs dönmeh qui soutenaient la cause sioniste, Kemal Atatürk et Ibn Saoud. La présente situation au Moyen Orient devrait être vue sous ce jour, mais pour des raisons évidentes l’histoire de la région a été expurgée par certains intérêts religieux et politiques.


Sir Percy Cox en compagnie d’Abdelaziz Ibn Abderrahmane Al Saoud, premier roi d’Arabie saoudite, dans le désert d’Arabie lors de la Grande révolte arabe de 1916.


Après la Première Guerre mondiale, les Britanniques facilitèrent l’arrivée au pouvoir du régime des Saoud dans les anciennes provinces du Hedjaz et du Nedjd de l’Empire ottoman. Les Saoud établirent le wahhabisme comme la religion d’État du nouveau Royaume d’Arabie Saoudite et, comme les Dönmeh kémalistes en Turquie, commencèrent à s’opposer à d’autres croyances et sectes islamiques, incluant les sunnites et les chiites.

Les Saoud wahhabites accomplirent ce que les Dönmeh kémalistes avaient réussi à accomplir en Turquie : Un Moyen Orient fracturé qui était mûr pour les desseins impérialistes occidentaux, et firent le travail préparatoire pour la création de l’État sioniste d’Israël.

États profonds et Dönmeh

Durant deux visites en Turquie en 2010, j’eu l’occasion de discuter de l’« État profond » [appareil clandestin] de l’Ergenekon avec d’importants officiels turcs. Il était plus qu’évident que des discussions sur le réseau de l’Ergenekon et ses connexions « étrangères » sont un sujet hautement sensible. Cependant, un important officiel turc des Affaires étrangères me glissa aussi qu’il y avait d’autres « États profonds » dans les nations voisines, et les noms de Égypte, de l’Arabie Saoudite, de la Jordanie et de la Syrie furent mentionnés.

Au vu des liens entre l’Ergenekon et les Dönmeh en Turquie et des liens étroits dans le domaine militaire et dans celui du renseignement entre les Saoud descendants des Dönmeh et les wahhabites en Arabie, les rapports évoquant des liens étroits entre l’ex-président égyptien Hosni Moubarak et son chef des renseignements Omar Suleiman et le gouvernement de Binyamin Netanyahu en Israël peuvent être vus sous un jour entièrement nouveau…


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Le Premier ministre turc Erdogan, devant le «fondateur» de la Turquie 


Et cela expliquerait le soutien d’Erdogan à la révolution égyptienne : en Turquie, c’est une révolution démocratique qui réfréna l’influence des Dönmeh. L’influence des salafistes wahhabites dans le nouveau gouvernement de la Libye explique aussi qu’Erdogan avait hâte d’établir des relations avec les rebelles basé à Benghazi – pour aider à supplanter l’influence des wahhabites, les alliés naturels de ses ennemis, les Dönmeh (l’Ergenekon) de Turquie.

Le désir d’Erdogan de remettre les pendules à l’heure en restaurant l’histoire expurgée par les kémalistes et les Dönmeh lui a valu des déclarations au vitriol de la part du gouvernement d’Israël, comme quoi il serait un néo-ottomaniste qui aurait l’intention de former une alliance avec les Frères Musulmans dans les pays arabes. Il est clair que les Döhmeh et leurs frères sionistes en Israël et ailleurs craignent que le révisionnisme historique dönmeh et sioniste, incluant leur rôle dans le génocide des Arméniens et des Assyriens, et leur négation du génocide, soient révélés.

En Égypte, qui était autrefois un royaume ottoman, c’est une révolution populaire qui chassa ce qui pourrait être l’équivalent des Dönmeh concernant le régime Moubarak. Le « Printemps arabe » égyptien explique aussi pourquoi les Israéliens se hâtèrent de tuer six policiers égyptiens peu après que neuf passagers turcs aient été tués à bord du Mavi Marmara, certains quasiment exécutés, par des soldats israéliens. La doctrine dönmeh est remplie de références aux Amalécites de l’Ancien Testament, une tribu nomade qui fut attaquée par les Hébreux d’Egypte sur l’ordre du Dieu juif, pour faire place aux partisans de Moïse dans la région sud de la Palestine.

Dans le Livre des Juges, Dieu ordonne sans succès à Saül : « Maintenant va et frappe Amalek et voue à la destruction tout ce qu’ils ont. Ne les épargne pas, mais tue les hommes, les femmes et les enfants, les bœufs et les moutons, les chameaux et les ânes ». Les Dönmeh, dont la doctrine est aussi présente dans la secte hassidique et dans d’autres sectes orthodoxes du judaïsme, semblent n’avoir aucune difficulté à remplacer les Amalécites par les Arméniens, les Assyriens, les Turcs, les Kurdes, les Égyptiens, les Irakiens, les Libanais, les Iraniens et les Palestiniens pour mener leurs agressions militaires et leurs pogroms.

Avec des gouvernements réformistes en Turquie et en Égypte beaucoup plus désireux d’examiner le passé de ceux qui ont divisé le monde islamique, Atatürk en Turquie et Moubarak en Égypte, les Saoud sont probablement tout à fait conscients que c’est seulement une question de temps avant que leurs liens, à la fois modernes et historiques, avec Israël soient pleinement révélés.

Ceci explique que les Saoud aient réussi à mettre en œuvre un complot douteux impliquant des agents du gouvernement iranien pour tenter d’assassiner l’ambassadeur saoudite à Washington, dans un restaurant non-nommé de Washington D.C. Le rapport des renseignements irakiens aurait pu faire allusion aux sionistes et aux Dönmeh lorsqu’il déclarait : « cela vise… [au] meurtre des musulmans, à la destruction, et à favoriser l’agitation ». En fait, le rapport des renseignements irakiens parlait des wahhabites.

Une liberté nouvelle existant en Turquie et en Égypte pour examiner leur passé, Israël et ses partisans, ainsi que les Saoud, ont des raisons supplémentaires de dissimuler la véritable histoire de l’Empire ottoman, de la Turquie laïque, des origines d’Israël, et de la Maison des Saoud. Divers acteurs recherchant maintenant la guerre avec l’Iran, la vraie histoire des Dönmeh et leur influence sur des événements passés et actuels au Moyen Orient devient plus importante.

 

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Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
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