Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
21 novembre 2017

WWIII : La Chine est devant le USA en PIB, les BRICS sont devant le reste du Monde en PIB, les Armées des Brics sont puissantes

LAOSOPHIE par opposition à Démosophie

Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).

navirechine

WWIII : La Chine est devant le USA en PIB, les BRICS sont devant le reste du Monde en PIB, les Armées des Brics ont une puissance de feu supérieure aux restes du Monde s'ils s'en servent.

Publié le 21 novembre 2017 par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : La Chine est devant le USA en PIB réel, les BRICS sont devant le reste du Monde en PIB, les Armées des Brics ont une puissance de feu supérieure aux restes du Monde s'ils s'en servent.

A priori le PIB n'incorpore pas les dettes d'un Pays aussi il n'indique pas la vraie richesse d'un Pays ni sa capacité à en produire en fonction des coûts de production.(voir tableau en fin de page)

La Route de la soie arctique : un énorme bond en avant pour la Chine et la Russie

Federico PIERACCINIPar Federico Pieraccini – Le 13 novembre 2017 – Source Strategic Culture

La Route de la soie chinoise, rebaptisée Belt and Road Initiative (BRI), développe des infrastructures le long des routes commerciales terrestres et maritimes.

Mais on sait peu de choses sur l’initiative de la Chine dans le cercle polaire arctique, qui représente une nouvelle voie que Pékin est maintenant en mesure de développer, grâce à la technologie, avec le partenariat stratégique de la Russie.

Impliquant environ 65 pays et affectant 4,4 milliards de personnes, représentant 30% du PIB mondial, avec un investissement total de Pékin qui pourrait dépasser mille milliards de dollars, le projet est immense et demande beaucoup d’imagination pour saisir les intentions de la direction chinoise. Avec une foule de projets déjà en cours, et certains presque achevés – le Corridor sino-pakistanais connu sous le nom de CPEC est archétypal – les routes terrestres et maritimes se développent côte à côte. Beaucoup d’encre a été utilisée pour décrire les intentions de Pékin concernant les connexions Est-Ouest du vaste continent eurasien. Les pipelines, les lignes de chemin de fer, les câbles de fibres optiques, les infrastructures de télécommunications et les autoroutes dominent les discussions, tout comme celles sur les coûts, les études de faisabilité, la sécurité et le retour sur investissement. La Route de la soie terrestre est certainement un défi imposant qui n’est pas seulement commercial mais qui pose les fondations d’une plus grande intégration culturelle et sociale entre les pays voisins. C’est un projet qui, à long terme, vise à amalgamer le continent eurasien et à surmonter les contradictions qui le composent grâce à une coopération gagnant-gagnant et au développement économique.

La route maritime est un projet plus structuré, lié principalement à deux besoins intrinsèques de la République populaire de Chine. Le premier est commercial et concerne la nécessité pour Pékin d’expédier ses marchandises le long des routes établies, en créant des ports et des installations pour l’approvisionnement en cours de route. L’objectif est d’augmenter les profits des cargos, surtout lorsqu’ils reviennent en Chine remplis de marchandises, ainsi que de créer de nouveaux centres mondiaux de distribution dans les ports implantés le long de la route maritime. Des exemples importants peuvent être vus au Pakistan avec le développement du port de Gwadar.

La première phase a été achevée en 2006 et la deuxième est en cours depuis 2007, bien que le port ait été inauguré en novembre 2016 et soit opérationnel depuis. Le projet devrait être étendu dans les décennies à venir, avec potentiellement 45 points d’ancrage de navires, le drainage du canal d’approche à une profondeur d’environ 20 mètres, et un transit annuel total de plus de 400 millions de tonnes. Le principal avantage de cet arrangement entre les voies terrestre et maritime est de répartir le transit des biens selon leur nécessité, leur valeur et l’offre disponible. Le port de Gwadar est principalement relié par des pipelines à la ville chinoise de Kashi. C’est un bel exemple de diversification possible avec la voie maritime, principalement utilisée pour les marchandises, tandis que le port de Gwadar devient une plaque tournante importante du commerce pétrolier et gazier, notamment grâce aux progrès de la technologie du méthane et de la gazéification.

Parmi les autres destinations majeures de la Route de la soie maritime figurent Venise et Athènes, le port du Pirée est déjà détenu par COSCO depuis de nombreuses années, il s’agit d’une entreprise spécialisée dans les activités portuaires et l’intégration de ports le long de la Route de la soie maritime sur le modèle du Port de Gwadar. Venise est actuellement seulement un rappel de l’ancienne Route de la Soie, mais si son rôle passé devait être retrouvé – dans un environnement moderne – pour être le terminal de la Route en mer du Sud, cela nécessiterait certainement aujourd’hui de gros investissements pour nourrir un dense réseau d’échanges. La Chine aurait alors une route maritime dans le sud de l’Europe, reliée principalement par voie terrestre à son corridor nord.

L’autre raison – moins connue – qui pousse la République populaire de Chine à investir dans de telles routes maritimes concerne la doctrine navale adoptée par la marine chinoise. Les États-Unis conservent une capacité notable à projeter leur pouvoir sur les cinq continents grâce à la taille de leur Marine de Guerre, qui a connu une croissance régulière au cours du siècle dernier. Pékin s’est rendue compte que posséder, elle même, une telle projection de puissance soutiendrait la viabilité de ses routes maritimes, aussi bien en la protégeant contre les pirates qu’en évitant la possibilité d’un blocus naval en temps de guerre, quelque chose qui est toujours à l’esprit des stratèges chinois [qui doivent se souvenir de l’embargo mis en place par les États-Unis contre le Japon, qui a entraîné la guerre du Pacifique en 1941, NdT].

Un parallèle en termes de sécurité est facilement observable lors de l’analyse de la Route de la soie terrestre et la sécurité qui accompagne nécessairement un tel réseau d’infrastructures. En ce sens, l‘Organisation de coopération de Shanghai, et l’adhésion du Pakistan et de l’Inde à celle-ci, visent à créer les conditions d’un développement pacifique tout en évitant les tensions entre pays voisins et différents groupes ethniques. Pékin est bien conscient qu’il n’y a pas de prospérité sans sécurité, surtout dans le contexte du sous-développement d’un continent si diversifié au regard de sa géographie humaine.

En termes militaires et navals, le budget de Beijing a atteint des niveaux significatifs, passant d’environ 10 milliards de dollars en 1989 à environ 110 milliards en 2017. Avec de tels investissements, Pékin a pu lancer trois nouveaux modèles de sous-marins (type 93, 94 et 95) ainsi qu’un porte-avions remis à neuf (type 001) et la construction du premier porte-avions entièrement produit et équipé en Chine (type 001A). L’objectif principal de la Marine de l’Armée Populaire de Libération est d’investir stratégiquement dans des navires amphibies et des petits navires qui fournissent les moyens de projeter des forces pour pouvoir influencer la dynamique des conflits en mer de Chine méridionale, ceci dans le contexte du harcèlement américain pour dominer la  région. En ce sens, la stratégie consistant à priver l’Amérique d’une présence en mer de Chine méridionale s’accompagne également de la construction d’îles artificielles et du développement de nouveaux missiles anti-navires à capacités supersoniques.

La sécurité et l’investissement semblent être les moteurs du projet chinois de Routes de la soie, et la connectivité semble être la chaîne de transmission. Une attention maximale est également accordée à la création de ports maritimes pour la marine chinoise, comme on le voit avec la première base étrangère chinoise à Djibouti, un emplacement particulièrement stratégique proche du détroit de Bab-el-Mandeb [à l’entrée du canal de Suez, NdT].

Un aspect moins bien connu du projet chinois, et sur lequel nous avons encore peu de détails, est la route de l’Arctique. L’Arctique est formellement partagé entre les États-Unis, le Nord du Canada, la Finlande, le Groenland (Danemark), l’Islande, la Norvège, la Russie et la Suède et est administré par le Conseil de l’Arctique. Les pays non membres comprennent la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Italie, le Japon, la Corée du Sud, les Pays-Bas, la Pologne, Singapour, l’Espagne, le Royaume-Uni et la République populaire de Chine.

Récemment, la Russie et la Chine ont entamé des discussions fructueuses sur l’exploitation des routes de l’Arctique. La réunion de juillet 2017 entre Xi Jinping et Medvedev a confirmé que Moscou et Pékin avaient l’intention de développer conjointement la Route de la soie maritime chinoise dans l’Arctique afin de diversifier les routes commerciales et d’impliquer les États voisins dans les projets portuaires et la recherche scientifique. Pékin a l’intention de transporter ses marchandises à travers l’Arctique depuis l’Europe vers la Chine, réduisant ainsi les distances de 20% à 30%, économisant du temps, du carburant et des ressources humaines. Considérant que 90% des marchandises chinoises sont transportées par voie maritime, même une petite modification de ce ratio générerait des économies et des profits très importants. Face à une telle occasion irrésistible, la Chine ne perd pas de temps. Il y a quelques jours, le brise-glace Xuelong – la Fédération de Russie est le seul pays possédant deux brise-glaces nucléaires – a traversé le passage du Nord-Ouest dans l’Arctique, atteignant l’Amérique du Nord depuis l’Asie en un rien de temps. C’est la première fois qu’un navire chinois a emprunté cette route. Tout aussi important pour les affaires, l’entreprise COSCO, le géant chinois, a réalisé en 2013, le passage Nord-Est dans l’Arctique, en partant du port chinois de Dalian pour arriver à Rotterdam, réduisant la durée du trajet d’un tiers, passant de 45 jours à 30.

Il y a certaines considérations à faire, concernant la région arctique, d’un point de vue à la fois pratique et réaliste. Il y a actuellement trois routes possibles, à savoir par le nord-est, le nord-ouest et le « nord-nord » – traversant le pôle Nord. Le premier est celui par lequel la Russie et la Chine ont l’intention de raccourcir les délais de livraison, malgré les difficultés rencontrées par le manque actuel d’infrastructures et un environnement hostile, compliquant les choses et rendant ces efforts extrêmement coûteux. En ce sens, la coopération entre la Russie et la Chine est très rentable pour les deux pays, qui sont intéressés à proposer cette voie à d’autres pays, ce qui se traduira par une augmentation des volumes de transit. Actuellement, l’itinéraire peut être utilisé pendant environ quatre mois de l’année. La route du nord-ouest a un problème de glaces profondes qui empêchent les brise-glaces de dégager un passage pendant une durée suffisante pour permettre une route commerciale. Le passage « nord-nord », traversant directement le pôle Nord, est inaccessible jusqu’à ce que toute la glace soit fondue, ce que les scientifiques prévoient d’ici 2050, avec toutes les conséquences qui en découlent.

Les routes de l’Arctique représentent inévitablement le futur en termes d’opportunités et d’économies de coûts. En comparaison avec le canal de Suez, qui est la route actuelle par laquelle la Chine atteint l’Europe, avec un trajet de près de 12 000 miles nautiques, le passage par la voie arctique du Nord-Ouest est inférieur à 7 000 milles.

Pékin investit dans des infrastructures pour réduire le temps de transit et augmenter les profits. La route de l’Arctique a toutes les caractéristiques pour devenir un élément central de l’initiative des Routes de la soie. L’engagement de la Chine pour le développement de la route de l’Arctique est comparable à un autre projet titanesque, qui est également au cœur de la stratégie de la Route de la soie maritime, en cours au Nicaragua, à savoir la construction d’une alternative au canal de Panama. La viabilité de ces projets gigantesques reste une question de temps, reposant principalement sur l’acquisition de nouvelles technologies qui transforment l’impossible en possible, l’accessibilité des nouvelles technologies permettant de réduire les coûts de recherche et de développement.

Dans un avenir proche, les routes de transit à travers l’Arctique prendront une certaine importance dans la géopolitique mondiale de la Russie et de la Chine. Pékin et Moscou semblent avoir l’intention de développer cette route innovante avec tous les moyens à leur disposition, ajoutant à la Route de la soie maritime une route imprévue mais très bénéfique. La création d’un partenariat avec la Russie dans l’Arctique permettra à Pékin de prendre pied dans la région et de participer à l’exploitation des hydrocarbures et d’autres ressources naturelles. Combinée à la capacité croissante de la Fédération de Russie de pénétrer dans l’Arctique et donc de créer l’infrastructure nécessaire, la route chinoise de l’Arctique pourra, de plus en plus souvent, être proposée aux pays partenaires.

Federico Pieraccini

Le Front al-Nosra, dernière force terroriste en Syrie, mais il continue à faire du bon boulot selon Fabius, et l'armée Russe aussi.
© AFP 2017 George Ourfalian

Lu dans la presse

11:55 21.11.2017(mis à jour 11:58 21.11.2017) URL courte Izvestia

Le groupuscule terroriste Front al-Nosra est la seule force qui refuse encore de participer aux négociations de paix en Syrie et n'a pas l'intention de déposer les armes.

«Les autres organisations ont montré leur disposition à négocier», témoignent des sources diplomatiques russes. Les interlocuteurs du journal au sein de l'armée syrienne soulignent qu'une telle situation entraîne des différends entre les combattants et dégénère actuellement en importants affrontements au nord du pays. Le parlement syrien a confirmé qu'à l'heure actuelle des combats faisaient rage dans la province d'Alep entre le Front al-Nosra et un autre groupe influent, Nour al-Din al-Zenki, alors qu'ils étaient alliés auparavant. Selon Izvestia.

Les différents groupes de combattants présents dans le pays ont des visions très divergentes de l'avenir de la Syrie et rentrent en conflit armé, indiquent les sources diplomatiques russes. En omettant Daech qui a perdu pratiquement tous ses territoires en Syrie et n'y jouit plus de son influence passée, le Front al-Nosra reste le principal groupe terroriste sur place. Tous les autres sont plus ou moins prêts à négocier.

«Le Front al-Nosra est la seule organisation qui n'acceptera jamais un règlement pacifique du conflit syrien ni aucune initiative liée à ce processus. D'ailleurs, c'est pourquoi les USA protègent et soutiennent ce groupe», remarque la source.

«Des affrontements avec l'usage d'armements légers et lourds se déroulent depuis plusieurs jours près de la ville de Darat Izze située près de la frontière de la province d'Idleb. On compte des dizaines de morts des deux côtés. Le conflit entre les groupes est entré dans une phase chaude depuis que Nour al-Din al-Zenki a annoncé sa sortie de l'alliance avec les terroristes en juillet», note une autre source.

Cette information a été confirmée par le parlement syrien. D'après le député du parti Baas au pouvoir Mohamed Khair al-Akkam, les combats s'expliquent très probablement par la lutte pour les sphères d'influence.

«Les confrontations de ce genre sont devenues la norme pendant le conflit syrien. De toute évidence, comme auparavant, ils se partagent ce qui a été pillé. Les affrontements reflètent aussi les différends entre ceux qui financent ces groupes. Sans l'aval des sponsors étrangers, de tels affrontements n'auraient jamais pu avoir lieu», relève le député syrien.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.

Le classement des armées les plus puissantes du monde révélé
© Sputnik. Nikolai Khizhnyak International
13:20 31.08.2017(mis à jour 08:36 06.09.2017) URL courte 995570737109

La Russie et la Chine se placent derrière les États-Unis dans le nouveau classement des armées mondiales établi par Globalfirepower.

Le portail Globalfirepower a publié son classement des armées les plus puissantes du monde dressé par des experts militaires.

La liste est dominée par les États-Unis, alors que la Russie se trouve en deuxième position et la Chine est classée troisième. Viennent ensuite l'Inde, la France, le Royaume-Uni, le Japon, la Turquie, l'Allemagne et l'Égypte.

Classement des puissances militaires: la Russie dans le top 3

La Corée du Sud figure en 12e place, alors que son voisin du Nord est en 23e position. Le Canada et la Belgique sont classés 26e et 66e respectivement.

La liste dressée par Globalfirepower est basée sur plus d'une cinquantaine de critères, dont la quantité totale des armements et équipements ainsi que leur diversité, les effectifs des troupes régulières et des réserves, les budgets militaires, les infrastructures de transport dont disposent les pays étudiés, ainsi que la production des hydrocarbures et d'autres facteurs qui ont un impact sur les capacités défensives du pays.

Pays du BRICS : une croissance supérieure au reste du monde

Photo : EPA Economie
14:57 14.06.2013 URL courte 0 69 0 0

Selon le rapport de la Banque mondiale « Perspectives économiques mondiales », les pays en développement, et notamment les Etats émergents du BRICS restent des locomotives de l'économie mondiale. Des experts notent que les économies du BRICS gagnent en maturité et cesseront bientôt d'être qualifiées d'émergentes pour se hisser au rang des pays industrialisés.

Selon les prévisions de la BM, le taux de croissance en Russie sera cette année supérieur à la moyenne mondiale (2,3 % contre 2,2 %). Ces deux prochaines années la croissance du PIB russe sera encore plus importante. D'autres pays émergents, en tout premier lieu les pays du BRICS, afficheront également une bonne dynamique. Selon les experts, depuis 2008 les pays du BRICS jouent le rôle de locomotive de l'économie mondiale. Par contre, la situation des Etats industrialisés tels que les Etats-Unis, le Japon et les pays de l'Union européenne, n'est pas brillante. Le PIB américain sera inférieur à la moyenne mondiale. La croissance au Japon ne dépassera pas 1,5 %. Pour ce qui est de la zone euro, la BM prévoit une récession de plus de 0,5 %. Vladimir Rojankovski, directeur du département analytique du groupe d'investissement Nord-Kapital, évoque les perspectives des économies « classiques » :

« Les économies classiques se sont ralenties assez sérieusement, notamment les économies de la zone euro. La raison principale réside dans le « serrage de vis » excessif. Les économies « classiques » ne disposent pas de sources de croissance : elles n'ont pas de pilote, d’industrie novatrice, de nouvelle tendance économique susceptible de générer une croissance ne serait-ce que de 3,5 % dans trois ou cinq années à venir. »

Les Etats du BRICS, eux aussi, connaissent de nombreux problèmes. Ils sont poursuivis de près par les pays en développement de la « nouvelle vague », l'Indonésie et le Vietnam. Les Etats d'Afrique ont également de bonnes perspectives. Ils disposent de facteurs qui ont permis, à l'époque, à la Chine et à l'Inde de réaliser leur percée. Alexandre Abramov, professeur au Haut Collège d’Economie, souligne qu'à l'heure actuelle le BRICS est dans une situation plus avantageuse que les pays industrialisés et les pays en développement :

« Cet avantage tient au premier lieu à une stabilité financière dans la plupart des pays du BRICS. C'est, aussi, la présence d'importantes ressources financières accumulées depuis le début des années 2000. C'est, enfin, une riche base de matières premières et des ressources humaines bon marché. Je pense que les pays du BRICS accuseront une croissance plus importante que les pays industrialisés et qu'ils soutiendront les rythmes de croissance de l'économie mondiale. »

Les experts de la Banque mondiale soulignent que les pays en développement, les pays du BRICS compris, doivent chercher des stimulants nouveaux pour poursuivre leur croissance économique. Il faut notamment investir dans l'infrastructure. Les modèles actuels s'épuisent, notent les experts. Les économies de la Chine, de l'Inde, de la Russie sont orientées vers les exportations, en tout premier lieu dans les pays d'Europe et aux Etats-Unis. Mais la demande solvable y diminue et les flux d'exportation décroissent. C'est pourquoi l’heure de vérité arrive pour les pays du BRICS, note Alexandre Rojankovski :

« Ces trois prochaines années les marchés en développement subiront de forts changements. Ils se diviseront en marchés capables ou incapables d'encourager la demande intérieure. Le taux de croissance dans la première catégorie de pays sera de l'ordre de 5-5,5 % par an, tandis que celui de la deuxième catégorie ne dépassera pas 1,5 %. »

De l'avis de nombreux experts, les Etats du BRICS devraient concentrer leurs efforts en vue d'encourager la demande intérieure par le biais d'une meilleure productivité du travail, d'une hausse des salaires et du nivellement des revenus.

L a Russie est la Première armée du Monde en terme technologique et na plus de dettes, son armée paratge actuellement la seconde place au Niveau Mondial, les Russes ont un niveau de vie supérieur au Français Moyen, et pourtant ils se situent en PIB très loin derrière la France, voir le tableau ci-dessous.

Publicité
Publicité
Commentaires
Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. Seul le Peuple est souverain
  • La Laosophie est une philosophie de l'existence, très ancienne puisque nous l'avons fait remonter aux sources mêmes du début de la Philosophie Grecque, soit au VIIème siècle avant notre ère par l'intermédiaire de la première femme philosophe, SAPPHO.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
2 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 56 598
Pages
Publicité