WWIII : MACRON JUBILE, HARIRI A PARIS APRES DE NOMBREUSES MENACES DE MORT, mais deux de ses enfants sont des otages de l'Arabie Saoudite.
Pour Macron ce n'est juste qu'un coup médiatique, et il en a bien besoin tellement les sondages se perdent en conjecture. Mais pas seulement, car Saad Hariri est aussi la courroie de transmission entre le Qatar et l'Arabie Saoudite pour le conflit Syrien, dont la France s'est engagée à tuer Bachar Al Assad et des milliers de victimes civiles au nom de DAESH groupement terroriste financé conjointement entre ces différents Pays. Pour nos pilotes, ils ont des cibles factices quand il s'agit de détruire une implantation de Daesh vide.(ils font du bon boulot dit Fabius et l'Armée Russe aussi!)
Pour Hariri, il n'a pas réussi à sauver sa famille et deux de ses enfants sont resté en Arabie saoudite, une pression sans équivalent en Politique quand on veut garder le collier sur celui qui va faire la promotion de l'Arabie Saoudite en France. Il aurait bien pu embarquer avec tous ses enfants, c'est d'ailleurs ce qui était prévu, mais le nouveau Roi Mohammad Ben Salmane, ne laisse pas partir facilement ses ressortissants et mêmes ses visiteurs.
L'Ami de L'Arabie Saoudite : Israël, pourrait mettre la main sur son Pétrole en cas de faillite de celle-ci, Haaretz le prédit.
En déplacement à Moscou pour négocier avec son homologue russe, le ministre libanais des Affaires étrangères a dénoncé les tentatives visant à «destituer le chef du Liban», deux semaines après l'annonce de la démission du Premier ministre libanais.
«Certains pays, certaines forces sont en train d'essayer de destituer le chef du Liban. Ces mêmes forces qui ont déclenché la guerre en Syrie (Coalition US-EU-France), qui arment les terroristes et qui tentent maintenant de nuire au Liban», a déclaré Gebran Bassil, le ministre libanais des Affaires étrangères, le 17 novembre dans une interview à l’agence russe Interfax. Le diplomate se trouve actuellement à Moscou, où il doit rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov.
Le Président Russe Vladimir Poutine a coupé court aujourd'hui à tout dérapage de la Coalition occidentale, en soutenant le Hezbollah et le Liban du Président Aoun. Toutes interférences avec les accords de Moscou entre l'IRAN et le LIBAN, seront repoussées sur le terrain. Il donne également des gages à l'Arabie Saoudite pour ne pas tomber dans l'escarcelle US-Israël, suite à une faillite.
Le Président Aoun, un allié du mouvement de résistance du Hezbollah au Liban, avait souligné plus tôt que Hariri vivait dans des "circonstances mystérieuses" à Riyad, sa liberté étant restreinte en violation des règles internationales des droits de l'homme. Aoun a également refusé d'accepter la démission de Hariri, affirmant qu'il devait d'abord retourner au Liban et convaincre le président que sa démission avait été volontairement offerte.
En lisant sa déclaration de démission, Hariri a déclaré que le Premier ministre n'était plus tenable pour lui en raison de ce qu'il a appelé l'intervention du Hezbollah et de l'Iran.
L'Iran et le Hezbollah ont catégoriquement démenti ces allégations, les qualifiant de scénario de la part des sionistes, des saoudiens et des Etats-Unis pour créer de nouvelles tensions au Liban et ailleurs au Moyen-Orient.
Hariri a également dit qu'il a senti un complot ourdi contre sa vie. Les services de renseignement et de sécurité libanais ont démenti l'existence d'un complot visant à assassiner Hariri.
Les analystes affirment que Hariri a été la cible de l'Arabie saoudite alors qu'il refusait d'adopter une approche conflictuelle contre le Hezbollah, un puissant parti politique qui fait partie du gouvernement de coalition dirigé par Hariri.
Selon des sources bien informées, les autorités saoudiennes ont donné deux options à Saad Hariri: Premièrement, retourner à Beyrouth, mais adopter une position agressive constante contre le Hezbollah et tout gouvernement auquel le Hezbollah participe. Deux: s'exiler partout en Europe, garder le silence et quitter la politique pour de bon.
Les rapports indiquent également que les Saoudiens essayent de placer le frère de Saad Hariri, Bahaa, comme le chef du futur mouvement au Liban et le nouvel "homme d'Arabie Saoudite" dans le pays.
Riyad appellent ses ressortissants à quitter le Liban : L’Arabie Saoudite voulait à travers la démission de Hariri, exposer le Liban à une attaque israélienne.
Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri s'est entretenu samedi à Paris avec le président Emmanuel Macron, pour tenter de trouver une issue à la crise libanaise qui reste entière, avant un retour annoncé pour mercredi à Beyrouth.
Arrivé par avion privé tôt samedi à l'aéroport du Bourget, au nord de Paris, M. Hariri s'est rendu à la mi-journée à la présidence de la République française. Il a eu un bref entretien avec le chef de l'État, avant un déjeuner en compagnie de leurs épouses et du fils aîné de M. Hariri.
Les deux autres enfants du couple, adolescents, sont restés en Arabie Saoudite, où ils résident et sont scolarisés.
© Archives Nazek Hariri-En haut: la famille hariri au grand complet: Rafik et Nazek Hariri entourés de Nizar et Joumana Dalloul, Bahaa, Fahed, Hind, Ouday, Saad, Ayman
"Ahlan wa sahlan! Bienvenue à Paris Saad Hariri", a tweeté le président Macron, en postant une vidéo tournée dans l'Elysée.
Un peu plus tôt, M. Macron s'était entretenu au téléphone avec le président libanais Michel Aoun, qui "l'a remercié pour l'action de la France en faveur du Liban", a indiqué l'Élysée.
Le président Aoun lui a également confirmé que Saad Hariri "sera(it) à Beyrouth le 22 novembre, jour de la fête nationale", comme l'avait annoncé précédemment la présidence libanaise.
"Le président Aoun a reçu ce matin un appel téléphonique de M. Hariri l'informant qu'il se rendra au Liban pour participer à la célébration de la Fête de l'indépendance", avait tweeté cette dernière.
Ancienne puissance mandataire du Liban, la France a joué les médiateurs et le président Macron a invité à Paris M. Hariri et sa famille "pour quelques jours ou quelques semaines", afin de tenter de sortir de l'impasse née de sa démission annoncée le 4 novembre à Ryad. Une solution acceptée par M. Hariri avec l'accord du parrain saoudien.
Le président Macron a précisé qu'il recevrait Saad Hariri "en tant que Premier ministre" du Liban car "sa démission n'est pas reconnue dans son pays puisqu'il ne s'y est pas rendu".
Le séjour prolongé de M. Hariri en Arabie Saoudite et le fait qu'il ne soit pas revenu au Liban pour remettre par écrit sa démission au président comme le veut la tradition a fait l'objet d'intenses spéculations. Le président Aoun l'avait qualifié d'"otage" de l'Arabie saoudite.
Dans un tweet, M. Hariri avait affirmé que son séjour à Ryad visait simplement "à mener des consultations concernant l’avenir du Liban et ses relations avec ses voisins arabes". "Tout ce qui se dit (...) sur mon séjour (...) n’est que rumeurs", avait-il ajouté.
- 'Confrontations politiques et peut-être militaires'
L'arrivée à Paris de Saad Hariri a été "expressément saluée" par le ministère allemand des Affaires étrangères.
"Nous avons en raison de la situation actuelle (au Proche-Orient) de grandes inquiétudes quant à la stabilité de la région et appelons toutes les parties à réduire les tensions", a indiqué un porte-parole du ministère dans un communiqué.
L'Arabie saoudite a décidé de rappeler son ambassadeur à Berlin pour protester contre des déclarations du ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel qui avait laissé entendre que M. Hariri subirait l'influence de Ryad, a annoncé samedi l'agence officielle saoudienne SPA.
"Ces déclarations sont hasardeuses, fondées sur des informations erronées et ne servent pas la stabilité dans la région", a commenté le porte-parole du ministère saoudien des Affaires étrangères, cité par SPA.
Jeudi, M. Gabriel avait déclaré lors d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue libanais Gebrane Bassil que "le Liban risqu(ait) de retomber dans de graves confrontations politiques et peut-être militaires".
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian avait, lui, rencontré jeudi M. Hariri à Ryad, où le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir avait assuré qu'il était libre de partir "quand il veut".
Détenteur de la nationalité saoudienne, M. Hariri, 47 ans, possède une résidence à Ryad où sa famille est installée. Il a repris le flambeau politique à la mort de son père, Rafic Hariri, un ancien Premier ministre tué dans un attentat à Beyrouth en 2005 pour lequel cinq membres du Hezbollah chiite libanais sont accusés.
En annonçant sa démission, M. Hariri avait invoqué la "mainmise" du Hezbollah --membre du gouvernement et soutenu par l'Iran-- sur la vie politique au Liban et des craintes pour sa vie, au moment où Ryad fulminait contre les ingérences prêtées au rival iranien dans la région.
Pour plusieurs médias libanais, si M. Hariri devait confirmer sa démission, la crise s'aggraverait au Liban.
Proche de M. Aoun, le ministre libanais des Affaires étrangères Gebrane Bassil a prévenu jeudi qu'en cas d'ingérence étrangère, son pays risquait de connaître le même sort que la Syrie voisine, ravagée par une guerre civile complexe et où l'implication militaire du Hezbollah auprès du régime divise le Liban.
Jeudi, le chef de la diplomatie saoudienne s'en est violemment pris au Hezbollah. "C'est une organisation terroriste de première catégorie", a-t-il soutenu, en l'accusant d'avoir "pris en otage l’État au Liban et d'être devenu un instrument aux mains" de l'Iran.
A ses côtés, M. Le Drian a déclaré que la France était "inquiète" de la "tentation hégémonique" de l'Iran au Proche-Orient, s'attirant les foudres de Téhéran.
Hariri à Paris sans ses deux enfants .. Riyad appellent ses ressortissants à quitter le Liban
Depuis 4 heures 18 novembre 2017
Le Premier ministre libanais Saad Hariri est arrivé samedi matin à Paris, accompagné de son épouse , où il doit rencontrer le président Emmanuel Macron au cours d’un déjeuner, selon la chaine satellitaire libanaise alMayadeen.
Selon le correspondant d’alMayadeen, deux de ses trois enfants sont restés en Arabie, notant que M.Hariri a contacté le président libanais Michel Aoun et l’a informé qu’il compte se rendre au Liban pour participer à la cérémonie de commémoration de l’Independance du Liban.
Selon un communiqué diffusé par le bureau politique du courant du Futur, ses deux enfants, AbdelAzziz et Laura, sont restés à Riyad pour des raisons scolaires, liées à leurs examens.
Le convoi de sept véhicules a quitté peu après 7H00 l’aéroport parisien du Bourget, ont constaté des journalistes de l’AFP.
La chaîne libanaise Future TV, propriété de la famille Hariri, et une source proche du Premier ministre libanais avaient annoncé son arrivée en France.
A son arrivée à son domicile parisien, M. Hariri, téléphone à l’oreille, a emboîté le pas à son épouse Lara, qui l’a précédé de quelques secondes, selon des images retransmises en direct par la chaîne libanaise LBCI.
Avant de s’envoler pour la France, Saad Hariri s’est entretenu avec le prince héritier Mohammad ben Salmane. « Il a tenu une réunion excellente, fructueuse et constructive avec le prince héritier », a confié à l’AFP une source proche de M. Hariri sous couvert de l’anonymat.
Répondant aux propos du ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel, dans lesquels il a affirmé que « le comportement de l’Arabie Saoudite envers Hariri n’est pas habituel », M.Hariri a déclaré dans un tweet , que » tout ce qui est diffusé sur sa prétendue détention en Arabie Saoudite , n’est que mensonge ».
M.Gabriel avait déclaré lors d’une conférence de presse qu' »il se réjouit de l’invitation du président français au Premier ministre Hariri de visiter Paris » ajoutant que « sa visite en France montrera que ses déplacements ne sont pas restreints » .
Par ailleurs, l’ambassade saoudienne au Liban a demandé à ses ressortissants saoudiens de quitter le Liban le plus tôt possible.
Auparavant, l’ambassade saoudienne avait affirmé dans un communiqué qu' »elle suivait avec intérêt les atteintes portées contre les biens de deux femmes saoudiennes agressées par un groupe de jeunes hommes dans la région Musaytbeh à Beyrouth. Elle communique avec les autorités et les agences de sécurité libanaisse pour découvrir les circonstances de ce qui est arrivé ».
Selon la déclaration, « cette attaque attise les sentiments de haine » et « appele à l’identification des coupables pour les traduire en justice ».
Pour rappel, l’Arabie saoudite a demandé le 9 Novembre ses ressortissants « de quitter le Liban immédiatement ». Une source officielle du ministère des Affaires étrangères a déclaré que « compte tenu de la situation au Liban, le Royaume demande à ses ressortissants en visite et résidant au Liban de quitter le plus tôt possible le pays, et conseille ses citoyens de ne pas voyager au Liban « .
Le Koweït, le Bahreïn et les Émirats arabes unis ont rejoint de l’Arabie dans cette décision.
Source: Médias